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1 - mai-juin 2015 - d'en finir avec le travail (Bulletin de Même pas peur)
[n° ou bulletin] 1 - mai-juin 2015 - d'en finir avec le travail [texte imprimé] . - 2015 . - 16 p.
Langues : Français (fre)[n° ou bulletin]
Titre : 1 - mai-juin 2015 - d'en finir avec le travail Type de document : texte imprimé Année de publication : 2015 Importance : 16 p. Langues : Français (fre) Catégories : 331 Travail Organisation du travail
331.101 Théorie du travail
741.5 Bande dessinée / CaricaturePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49721 MEM Périodique Libre-accès Périodiques Disponible 114 - avril-juin 2012 - Patrons et patronat en France au 20e siècle (Bulletin de Vingtième siècle) / Jean-Claude Daumas
[n° ou bulletin] 114 - avril-juin 2012 - Patrons et patronat en France au 20e siècle [texte imprimé] / Jean-Claude Daumas, Auteur . - 2012 . - 293 p. ; 24 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 33(44) Economie politique et sociale de la France
331 Travail Organisation du travail
331.101 Théorie du travail
331.105.44(44) Syndicats Syndicalisme et Organisations patronales France
94(44)"19" Histoire de France au XXe siècleRésumé : Site de la revue :
L'image que nous nous faisons aujourd'hui du patronat est le résultat d'un long processus de sédimentation, où se superposent des réalités et des représentations d'âges différents : les maîtres de forges et les tycoons du luxe, les pionniers de l’automobile et les millionnaires de la « nouvelle économie », les banquiers spéculant sur les produits dérivés et les coloniaux arpentant leurs plantations, les patrons de PME enracinées dans leur territoire et les dirigeants des grands groupes qui ont la planète comme terrain de jeu.
Objet de curiosité pour le public qui oscille entre fascination et détestation, le patronat est aussi, depuis longtemps, un objet de recherche pour les historiens, ainsi que pour les sociologues et les politistes. Nous sommes donc bien loin d’être devant un désert historiographique ; les travaux disponibles nous fournissent en effet des connaissances abondantes sur les structures, les comportements et les évolutions du patronat français au 20e siècle, mais celles-ci sont dispersées et partielles.
L’ambition de ce numéro spécial est de tenter une saisie globale, en mettant l’accent sur les dynamiques d’ensemble. Aussi a-t-on retenu trois entrées principales : la sociologie du patronat, les organisations qui le font exister en parlant en son nom, et ses rapports au politique.Note de contenu : Articles
Regards sur l'histoire du patronat / Jean-Claude Daumas
I. Pour une sociologie du patronat
Les dirigeants des grandes entreprises industielles françaises au 20e siècle : des notables aux gestionnaires / Hervé Joly
Les dirigeants des entreprises familiales en France, 1970-2010 : recrutement, gouvernance, gestion et performances / Jean-Claude Daumas
Les petits patrons en France au 20e siècle ou les atouts du flou / Claire Zalc
Du patronat colonial au patronat impérial : un changement de paradigme / Jean-François Klein
II. Dynamiques et enjeux de l'action collective
L'action collective patronale en France, 19e-21e siècles : organisation, répertoires et engagements / Michel Offerlé
La naissance du Centre des jeunes patrons (1938-1944) : entre réaction et relève / Florent Le Bot
L’Union des industries métallurgiques et minières : organisation, stratégies et pratiques du patronat métallurgique (1901-1940) / Danièle Fraboulet
III. Patrons, idéologie et politique
Mythologies conspirationnistes et figures du discours antipatronal / Olivier Dard
Patronat et politique : comment défendre les intérêts patronaux dans le cadre de la République ? / Gilles Richard
Les idéologies économiques du patronat français au 20e siècle / François Denord
La réforme de l’entreprise : du contrôle ouvrier à l’échec du projet modernisateur / Alain Chatriot
Rubriques
Archives
Les archives industrielles de l’Académie François-Bourdon au Creusot
Ivan Kharaba, entretien avec Florent Le Bot
Matignon pour l’histoire / Nicolas Picard
Avis de recherches
L’Armée nouvelle aujourd’hui / Guillaume Pollack
Redécouvrir la Grande Fièvre ouvrière / Marie Terrier 210
La société française dans la guerre froide / Alain Monchablon
Images, lettres et sons
« Fichés ? » et quelques autres questionnements / Gilles Manceron
Ces braves Italiens / Rossana Vaccaro
La Grande Guerre en caricatures ? / Clémentine Vidal-Naquet
Topographies de la guerre / Marine Branland
L’Ordre et la Morale / Arnaud-Dominique Houte
Vingtième Siècle signale
Librairie
Histoire politique de la France – 1968 – Catholicisme – Enfances et jeunesses – Colonial, postcolonial – Fascisme, nazisme – Juifs d’Europe et Shoah – Histoire du Goulag – Construction européenne – Europe centrale – Asie – Moyen- Orient – Historiographie et historiens
AbstractsPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 114 - avril-juin 2012 - Patrons et patronat en France au 20e siècle Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Claude Daumas, Auteur Année de publication : 2012 Importance : 293 p. Format : 24 cm Langues : Français (fre) Catégories : 33(44) Economie politique et sociale de la France
331 Travail Organisation du travail
331.101 Théorie du travail
331.105.44(44) Syndicats Syndicalisme et Organisations patronales France
94(44)"19" Histoire de France au XXe siècleRésumé : Site de la revue :
L'image que nous nous faisons aujourd'hui du patronat est le résultat d'un long processus de sédimentation, où se superposent des réalités et des représentations d'âges différents : les maîtres de forges et les tycoons du luxe, les pionniers de l’automobile et les millionnaires de la « nouvelle économie », les banquiers spéculant sur les produits dérivés et les coloniaux arpentant leurs plantations, les patrons de PME enracinées dans leur territoire et les dirigeants des grands groupes qui ont la planète comme terrain de jeu.
Objet de curiosité pour le public qui oscille entre fascination et détestation, le patronat est aussi, depuis longtemps, un objet de recherche pour les historiens, ainsi que pour les sociologues et les politistes. Nous sommes donc bien loin d’être devant un désert historiographique ; les travaux disponibles nous fournissent en effet des connaissances abondantes sur les structures, les comportements et les évolutions du patronat français au 20e siècle, mais celles-ci sont dispersées et partielles.
L’ambition de ce numéro spécial est de tenter une saisie globale, en mettant l’accent sur les dynamiques d’ensemble. Aussi a-t-on retenu trois entrées principales : la sociologie du patronat, les organisations qui le font exister en parlant en son nom, et ses rapports au politique.Note de contenu : Articles
Regards sur l'histoire du patronat / Jean-Claude Daumas
I. Pour une sociologie du patronat
Les dirigeants des grandes entreprises industielles françaises au 20e siècle : des notables aux gestionnaires / Hervé Joly
Les dirigeants des entreprises familiales en France, 1970-2010 : recrutement, gouvernance, gestion et performances / Jean-Claude Daumas
Les petits patrons en France au 20e siècle ou les atouts du flou / Claire Zalc
Du patronat colonial au patronat impérial : un changement de paradigme / Jean-François Klein
II. Dynamiques et enjeux de l'action collective
L'action collective patronale en France, 19e-21e siècles : organisation, répertoires et engagements / Michel Offerlé
La naissance du Centre des jeunes patrons (1938-1944) : entre réaction et relève / Florent Le Bot
L’Union des industries métallurgiques et minières : organisation, stratégies et pratiques du patronat métallurgique (1901-1940) / Danièle Fraboulet
III. Patrons, idéologie et politique
Mythologies conspirationnistes et figures du discours antipatronal / Olivier Dard
Patronat et politique : comment défendre les intérêts patronaux dans le cadre de la République ? / Gilles Richard
Les idéologies économiques du patronat français au 20e siècle / François Denord
La réforme de l’entreprise : du contrôle ouvrier à l’échec du projet modernisateur / Alain Chatriot
Rubriques
Archives
Les archives industrielles de l’Académie François-Bourdon au Creusot
Ivan Kharaba, entretien avec Florent Le Bot
Matignon pour l’histoire / Nicolas Picard
Avis de recherches
L’Armée nouvelle aujourd’hui / Guillaume Pollack
Redécouvrir la Grande Fièvre ouvrière / Marie Terrier 210
La société française dans la guerre froide / Alain Monchablon
Images, lettres et sons
« Fichés ? » et quelques autres questionnements / Gilles Manceron
Ces braves Italiens / Rossana Vaccaro
La Grande Guerre en caricatures ? / Clémentine Vidal-Naquet
Topographies de la guerre / Marine Branland
L’Ordre et la Morale / Arnaud-Dominique Houte
Vingtième Siècle signale
Librairie
Histoire politique de la France – 1968 – Catholicisme – Enfances et jeunesses – Colonial, postcolonial – Fascisme, nazisme – Juifs d’Europe et Shoah – Histoire du Goulag – Construction européenne – Europe centrale – Asie – Moyen- Orient – Historiographie et historiens
AbstractsPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
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[n° ou bulletin] 122 - avril-mai 2012 - Où se cachent les pouvoirs : Politique - entreprise - école - famille [texte imprimé] / Benoît Bréville, Directeur de publication ; Renaud Lambert, Directeur de publication . - 2012 . - 98 p. ; 29 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 173 Morale familiale Vie de famille
316.3 Structure sociale. Société comme système social
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
321.01 Pouvoirs.Frontières
331.101 Théorie du travail
394 Vie publique et socialeRésumé : Ce n’est pas la nature, mais leur naissance, leurs réseaux et leur patrimoine qui ont placé les dominants aux postes les plus éminents des institutions qui structurent nos sociétés. Banques, organisations internationales, écoles des élites, ces lieux de pouvoir ont un nom et une adresse. Note de contenu : Sommaire :
Un nom et une adresse / Benoît Bréville et Renaud Lambert
I. Monde du travail
« Comprenons que l’économie, c’est la vie. Il y a des décisions qui s’imposent tous les jours. Et qui doivent être prises en fonction de l’intérêt général… de l’entreprise. » / Dominique de Villepin, alors premier ministre (France Inter, 8 décembre 2005).
Centre d’appels, cabinet d’experts-comptables, boulangerie... Sur les lieux de production, le rapport de domination s’exprime simplement : certains commandent, d’autres obéissent. Peu d’individus iraient, naturellement, se poster sur une chaîne de montage pour répéter les mêmes gestes, respecter les mêmes cadences et produire des richesses qui profiteront à autrui. Mais la quête de profits, pour les uns, et la nécessité de « gagner sa vie », pour les autres, semblent fournir — du moins, pour l’heure — une justification suffisante à ce mode d’organisation. Un modèle managérial si satisfaisant qu’on l’applique désormais au pilotage de la société.
Articles :
Tout a commencé sur l’île de Robinson / Stephen Hymer
La Bourse, là où tout se noue / Paul Lagneau-Ymonet et Angelo Riva
Intrusion ouvrière dans le cénacle des actionnaires / François Ruffin
Sur les chaînes de montage de ces « usines à vivre » / Gilles Balbastre et Stéphane Binhas
Israël, un pays possédé par son armée / Amnon Kapeliouk
Le poumon du capitalisme américain / Serge Halimi
Règne des agences de notation / Ibrahim Warde
II. Univers politique
« Je crois en la division du travail. Vous nous faites élire au Congrès ; nous passons des lois qui vous permettent de gagner de l’argent. » / Boies Penrose, sénateur républicain, à ses soutiens financiers (1896).
« La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics », affirme la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Enseigné dans les écoles et rebattu par les médias, ce conte de fées moderne masque les véritables déterminants du pouvoir politique : les logiques de carrière qui pervertissent les partis, les lieux où se forge l’idéologie qui irrigue les discours, les institutions supranationales qui entravent les souverainetés nationales, etc. Les grandes décisions échappent ainsi au contrôle des électeurs : suffira-t-il d’affubler la démocratie de qualificatifs nébuleux (« citoyenne », « locale », « participative ») pour la rendre véritablement démocratique ?
Articles :
Aux dîners du Siècle, l’élite se renforce en babillant / François Denord, P. L.-Y. et Sylvain Thine
Terra Nova, « boîte à idées » pour faire carrière / Alexander Zevin
Une école de tortionnaires dans les Amériques / Bernard Cassen
La Trilatérale, antichambre des évidences planétaires / Olivier Boiral
Mue chinoise dans les couloirs de l’OMC / Hua Caiµ
III. Sphère sociale
« La masse travaille, quelques-uns remplissent pour elle les hautes fonctions de la vie ; voilà l’humanité. (…) Quelques-uns vivent pour tous. Si on veut changer, personne ne vivra. » / Ernest Renan, 1871.
Si le pouvoir a une couleur — celle de l’argent —, il a également un sexe. De la division inégalitaire du travail domestique à la prise en charge de l’éducation des enfants, l’homme exerce sur la femme une emprise qui transforme l’espace intime en théâtre de la domination masculine. Le pouvoir s’immisce ainsi dans les situations et les lieux quotidiens — une cuisine, un salon, mais aussi un guichet administratif, quand l’usager affronte l’institution ou une salle de classe, quand l’élève dissipé doit répondre de ses actes. Il n’est pas toujours l’attribut d’une élite économique, politique, intellectuelle : il circule de main en main et pénètre tous les aspects de la vie sociale.
Articles :
La vie de l’immigré débute au guichet / Alexis Spire
« Bonnes à tout faire » made in Philippines / Julien Brygo
Ombres de l’intimité / Alain Bihr et Roland Pfefferkorn
Scène ordinaire d’un tribunal scolaire / G. B.
L’armée turque au secours des milieux d’affaires / Ali Kazancigil
Balade chez les grands bourgeois / Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
IV. Cercles intellectuels
« Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants. (…) Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu. » / Voltaire, 1766.
Le pouvoir n’est jamais aussi fragile que lorsqu’il s’impose par la violence : contesté, il risque de faciliter l’émergence d’une autre force, plus importante, et susceptible de le renverser. De tout temps, les puissants ont tenté de présenter leur emprise comme la manifestation terrestre d’un « ordre » naturel. A l’image de l’Eglise, qui justifiait sa suprématie par l’existence d’un Dieu tout-puissant, ou de la monarchie, qui fondait sa légitimité sur celle de lignées ancestrales, les intellectuels contemporains habillent leurs privilèges d’une « raison » supérieure, et la bourgeoisie déguise son hégémonie en règne du mérite. De telles constructions se façonnent, puis se lézardent ; se désagrègent, puis se réparent. Fissure après fissure, brique par brique. Un travail minutieux : une question de survie.
Articles
Sciences Po, laminoir des élites françaises / Alain Garrigou
Tentaculaire et doctrinaire, l’Opus Dei / Jérôme Anciberro
Et maintenant, les étoiles ! / Eric Alterman
Coup d’Etat médiatique au Venezuela / Maurice Lemoine
Internet, entre émancipation et marchandisation / S. H.
Anatomie du pouvoir / Charles Wright Mills
Iconographie
Les dessins qui accompagnent ce numéro sont de Dugudus.
Cartographie / Philippe Rekacewicz et Agnès Stienne
(cartes des matières premières, Cécile Marin)
L’univers en expansion du monde de la finance
Une armée par-delà les frontières
Il était une fois dans l’Ouest
Butin au Sud, coffres au Nord
Compléments documentaires
Aider les Français à aimer l’entreprise
La FIFA dicte sa loi
Polytechniciens en stage de « contacts humains »
Et l’oligarchie s’empare des dettes
L’art de la consécration
Quand les maîtres jouent aux maîtres
Dans les rets de l’Europe policière
Le prix de l’aveu
Les femmes, victimes de la propriété privée
Naissance d’un mythe
Et le metteur en scène prit le pouvoir
La mère célibataire n’a pas de fils journaliste...
Documentation, secrétariat de rédaction / Olivier Pironet
Bibliographie
Sur la ToileEn ligne : http://www.monde-diplomatique.fr/mav/122/ Format de la ressource électronique : Présentation Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 122 - avril-mai 2012 - Où se cachent les pouvoirs : Politique - entreprise - école - famille Type de document : texte imprimé Auteurs : Benoît Bréville, Directeur de publication ; Renaud Lambert, Directeur de publication Année de publication : 2012 Importance : 98 p. Format : 29 cm Langues : Français (fre) Catégories : 173 Morale familiale Vie de famille
316.3 Structure sociale. Société comme système social
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
321.01 Pouvoirs.Frontières
331.101 Théorie du travail
394 Vie publique et socialeRésumé : Ce n’est pas la nature, mais leur naissance, leurs réseaux et leur patrimoine qui ont placé les dominants aux postes les plus éminents des institutions qui structurent nos sociétés. Banques, organisations internationales, écoles des élites, ces lieux de pouvoir ont un nom et une adresse. Note de contenu : Sommaire :
Un nom et une adresse / Benoît Bréville et Renaud Lambert
I. Monde du travail
« Comprenons que l’économie, c’est la vie. Il y a des décisions qui s’imposent tous les jours. Et qui doivent être prises en fonction de l’intérêt général… de l’entreprise. » / Dominique de Villepin, alors premier ministre (France Inter, 8 décembre 2005).
Centre d’appels, cabinet d’experts-comptables, boulangerie... Sur les lieux de production, le rapport de domination s’exprime simplement : certains commandent, d’autres obéissent. Peu d’individus iraient, naturellement, se poster sur une chaîne de montage pour répéter les mêmes gestes, respecter les mêmes cadences et produire des richesses qui profiteront à autrui. Mais la quête de profits, pour les uns, et la nécessité de « gagner sa vie », pour les autres, semblent fournir — du moins, pour l’heure — une justification suffisante à ce mode d’organisation. Un modèle managérial si satisfaisant qu’on l’applique désormais au pilotage de la société.
Articles :
Tout a commencé sur l’île de Robinson / Stephen Hymer
La Bourse, là où tout se noue / Paul Lagneau-Ymonet et Angelo Riva
Intrusion ouvrière dans le cénacle des actionnaires / François Ruffin
Sur les chaînes de montage de ces « usines à vivre » / Gilles Balbastre et Stéphane Binhas
Israël, un pays possédé par son armée / Amnon Kapeliouk
Le poumon du capitalisme américain / Serge Halimi
Règne des agences de notation / Ibrahim Warde
II. Univers politique
« Je crois en la division du travail. Vous nous faites élire au Congrès ; nous passons des lois qui vous permettent de gagner de l’argent. » / Boies Penrose, sénateur républicain, à ses soutiens financiers (1896).
« La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics », affirme la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Enseigné dans les écoles et rebattu par les médias, ce conte de fées moderne masque les véritables déterminants du pouvoir politique : les logiques de carrière qui pervertissent les partis, les lieux où se forge l’idéologie qui irrigue les discours, les institutions supranationales qui entravent les souverainetés nationales, etc. Les grandes décisions échappent ainsi au contrôle des électeurs : suffira-t-il d’affubler la démocratie de qualificatifs nébuleux (« citoyenne », « locale », « participative ») pour la rendre véritablement démocratique ?
Articles :
Aux dîners du Siècle, l’élite se renforce en babillant / François Denord, P. L.-Y. et Sylvain Thine
Terra Nova, « boîte à idées » pour faire carrière / Alexander Zevin
Une école de tortionnaires dans les Amériques / Bernard Cassen
La Trilatérale, antichambre des évidences planétaires / Olivier Boiral
Mue chinoise dans les couloirs de l’OMC / Hua Caiµ
III. Sphère sociale
« La masse travaille, quelques-uns remplissent pour elle les hautes fonctions de la vie ; voilà l’humanité. (…) Quelques-uns vivent pour tous. Si on veut changer, personne ne vivra. » / Ernest Renan, 1871.
Si le pouvoir a une couleur — celle de l’argent —, il a également un sexe. De la division inégalitaire du travail domestique à la prise en charge de l’éducation des enfants, l’homme exerce sur la femme une emprise qui transforme l’espace intime en théâtre de la domination masculine. Le pouvoir s’immisce ainsi dans les situations et les lieux quotidiens — une cuisine, un salon, mais aussi un guichet administratif, quand l’usager affronte l’institution ou une salle de classe, quand l’élève dissipé doit répondre de ses actes. Il n’est pas toujours l’attribut d’une élite économique, politique, intellectuelle : il circule de main en main et pénètre tous les aspects de la vie sociale.
Articles :
La vie de l’immigré débute au guichet / Alexis Spire
« Bonnes à tout faire » made in Philippines / Julien Brygo
Ombres de l’intimité / Alain Bihr et Roland Pfefferkorn
Scène ordinaire d’un tribunal scolaire / G. B.
L’armée turque au secours des milieux d’affaires / Ali Kazancigil
Balade chez les grands bourgeois / Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
IV. Cercles intellectuels
« Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants. (…) Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu. » / Voltaire, 1766.
Le pouvoir n’est jamais aussi fragile que lorsqu’il s’impose par la violence : contesté, il risque de faciliter l’émergence d’une autre force, plus importante, et susceptible de le renverser. De tout temps, les puissants ont tenté de présenter leur emprise comme la manifestation terrestre d’un « ordre » naturel. A l’image de l’Eglise, qui justifiait sa suprématie par l’existence d’un Dieu tout-puissant, ou de la monarchie, qui fondait sa légitimité sur celle de lignées ancestrales, les intellectuels contemporains habillent leurs privilèges d’une « raison » supérieure, et la bourgeoisie déguise son hégémonie en règne du mérite. De telles constructions se façonnent, puis se lézardent ; se désagrègent, puis se réparent. Fissure après fissure, brique par brique. Un travail minutieux : une question de survie.
Articles
Sciences Po, laminoir des élites françaises / Alain Garrigou
Tentaculaire et doctrinaire, l’Opus Dei / Jérôme Anciberro
Et maintenant, les étoiles ! / Eric Alterman
Coup d’Etat médiatique au Venezuela / Maurice Lemoine
Internet, entre émancipation et marchandisation / S. H.
Anatomie du pouvoir / Charles Wright Mills
Iconographie
Les dessins qui accompagnent ce numéro sont de Dugudus.
Cartographie / Philippe Rekacewicz et Agnès Stienne
(cartes des matières premières, Cécile Marin)
L’univers en expansion du monde de la finance
Une armée par-delà les frontières
Il était une fois dans l’Ouest
Butin au Sud, coffres au Nord
Compléments documentaires
Aider les Français à aimer l’entreprise
La FIFA dicte sa loi
Polytechniciens en stage de « contacts humains »
Et l’oligarchie s’empare des dettes
L’art de la consécration
Quand les maîtres jouent aux maîtres
Dans les rets de l’Europe policière
Le prix de l’aveu
Les femmes, victimes de la propriété privée
Naissance d’un mythe
Et le metteur en scène prit le pouvoir
La mère célibataire n’a pas de fils journaliste...
Documentation, secrétariat de rédaction / Olivier Pironet
Bibliographie
Sur la ToileEn ligne : http://www.monde-diplomatique.fr/mav/122/ Format de la ressource électronique : Présentation Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48007 MAN Périodique Libre-accès Périodiques Disponible
Les Cadences infernales : histoire de la pénibilité du travail [texte imprimé] / CARHOP, Éditeur scientifique . - Bruxelles : CARHOP : Bruxelles : Formation Education Culture (FEC), 2003 . - 135 p. : Bibliog. ; 30 cm.
ISBN : 2-960031-93-8
Langues : Français (fre)
Catégories : 33(493)(091) Histoire économique et sociale de la Belgique
331 Travail Organisation du travail
331.101 Taylorisme
331.4 Conditions de travail
331.47-331.48 Hygiène Médecine Santé du travailRésumé : Site carhop :
Autrefois, c’était le destin des mineurs de voir leurs poumons se transformer en pierre, des couvreurs de tomber du haut des toits, et des enfants d’avoir leurs membres broyés dans des métiers à tisser. Aujourd’hui, nous identifions ces «fatalités» à des «accidents du travail» et des «maladies professionnelles» que nous trouvons scandaleux, trop nombreux et le travail des enfants, désormais interdit, est considéré comme portant atteinte aux droits de la personne humaine. Ce qui hier encore était naturel, inscrit dans l’ordre des choses, est ressenti comme indigne et inadmissible. Comment savoir en conséquence si les conditions d’exercice d’une activité sont ou ne sont pas normales?
La question, formulée par Matéo Alaluf dans la préface de cet ouvrage, est plus que jamais d’actualité. Aujourd’hui, les conditions de travail se dégradent partout sous la double pression de la compétitivité obligée des entreprises et de la crainte, entretenue ou non, de perdre sa place sur un marché de l’emploi contracté. Les souffrances au travail ont le plus souvent pour nom : stress, fatigue professionnelle ou harcèlement. Il ne s’agit toutefois pas de se borner à comparer simplement l’incomparable. Mais à l’heure où l’on cherche des réponses à apporter aux nouvelles formes de souffrance au travail, il nous a semblé indispensable d’apporter, à travers cet ouvrage, un éclairage historique à cette problématique en replaçant dans leur contexte, les différentes formes qu’a revêtues la pénibilité du travail, leur cause, leurs caractéristiques et leurs conséquences, ainsi que les réponses qui ont été apportées.Note de contenu : Sommaire :
Introduction / M. Alaluf
Ch. 1 : La valeur "travail"
Le travail sacralisé - démystification et nouvelles significations du travail
Ch. 2 : le travailleur face à l'industrialisation
Révolution industrielle et mutations du travail - témoignages - résistance à la pénibilité - les femmes corvéables à merci - enfance en souffrance
Ch. 3 : 1918-1940 : Pénibilité du travail rationalisé
l'organisation scientifique du travail - les conséquences du taylorisme - les syndicats face à la rationalisation - le fardeau des prolétaires en cols blancs - dignité du travail et "joie au travail"
Ch. 4 : 1945-1960 : le poids de la productivité
Une nouvelle gestion paritaire - le travail en miettes - syndicats face à l'automation
Ch. 5 : 1960-1974 : "avoir plus ou être plus" : la montée des revendications "post-matérialistes"
de la sécurité et l'hygiène à la médecine du travail - l'usure au travail - revendications syndicales - autogestion
Ch. 6 : 1980 : le travailleur sous pression
la crise - les nouvelles manifestations de pénibilité - le mal-être au travail
ConclusionPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Les Cadences infernales : histoire de la pénibilité du travail Type de document : texte imprimé Auteurs : CARHOP, Éditeur scientifique Editeur : Bruxelles : CARHOP Année de publication : 2003 Autre Editeur : Bruxelles : Formation Education Culture (FEC) Importance : 135 p. Présentation : Bibliog. Format : 30 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-960031-93-8 Langues : Français (fre) Catégories : 33(493)(091) Histoire économique et sociale de la Belgique
331 Travail Organisation du travail
331.101 Taylorisme
331.4 Conditions de travail
331.47-331.48 Hygiène Médecine Santé du travailRésumé : Site carhop :
Autrefois, c’était le destin des mineurs de voir leurs poumons se transformer en pierre, des couvreurs de tomber du haut des toits, et des enfants d’avoir leurs membres broyés dans des métiers à tisser. Aujourd’hui, nous identifions ces «fatalités» à des «accidents du travail» et des «maladies professionnelles» que nous trouvons scandaleux, trop nombreux et le travail des enfants, désormais interdit, est considéré comme portant atteinte aux droits de la personne humaine. Ce qui hier encore était naturel, inscrit dans l’ordre des choses, est ressenti comme indigne et inadmissible. Comment savoir en conséquence si les conditions d’exercice d’une activité sont ou ne sont pas normales?
La question, formulée par Matéo Alaluf dans la préface de cet ouvrage, est plus que jamais d’actualité. Aujourd’hui, les conditions de travail se dégradent partout sous la double pression de la compétitivité obligée des entreprises et de la crainte, entretenue ou non, de perdre sa place sur un marché de l’emploi contracté. Les souffrances au travail ont le plus souvent pour nom : stress, fatigue professionnelle ou harcèlement. Il ne s’agit toutefois pas de se borner à comparer simplement l’incomparable. Mais à l’heure où l’on cherche des réponses à apporter aux nouvelles formes de souffrance au travail, il nous a semblé indispensable d’apporter, à travers cet ouvrage, un éclairage historique à cette problématique en replaçant dans leur contexte, les différentes formes qu’a revêtues la pénibilité du travail, leur cause, leurs caractéristiques et leurs conséquences, ainsi que les réponses qui ont été apportées.Note de contenu : Sommaire :
Introduction / M. Alaluf
Ch. 1 : La valeur "travail"
Le travail sacralisé - démystification et nouvelles significations du travail
Ch. 2 : le travailleur face à l'industrialisation
Révolution industrielle et mutations du travail - témoignages - résistance à la pénibilité - les femmes corvéables à merci - enfance en souffrance
Ch. 3 : 1918-1940 : Pénibilité du travail rationalisé
l'organisation scientifique du travail - les conséquences du taylorisme - les syndicats face à la rationalisation - le fardeau des prolétaires en cols blancs - dignité du travail et "joie au travail"
Ch. 4 : 1945-1960 : le poids de la productivité
Une nouvelle gestion paritaire - le travail en miettes - syndicats face à l'automation
Ch. 5 : 1960-1974 : "avoir plus ou être plus" : la montée des revendications "post-matérialistes"
de la sécurité et l'hygiène à la médecine du travail - l'usure au travail - revendications syndicales - autogestion
Ch. 6 : 1980 : le travailleur sous pression
la crise - les nouvelles manifestations de pénibilité - le mal-être au travail
ConclusionPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires
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Le droit du travail en danger : une ressource collective pour des combats individuels [texte imprimé] / Laurent Willemez, Auteur . - Bellecombe-en-Bauges : Ed. du Croquant, 2006 . - 1 vol. (159 p.) : couv. ill. ; 18 cm. - (Savoir-agir) .
ISBN : 978-2-914968-16-4
Langues : Français (fre)
Catégories : 331 Travail Organisation du travail
331.101 Théorie du travail
351.83 Législation du travail
Inégalités sociales / PrécaritéIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
Le droit du travail est en danger : réquisitoires et entorses remettent symboliquement et pratiquement en cause le dispositif d’encadrement légal du travail salarié et de protection des travailleurs qui s’était progressivement mis en place. Sur fond de dérégulation et de désinvestissement de l’État, mais aussi de division syndicale et d’asthénie des luttes sociales, la “sécurité juridique” des salariés n’a pas cessé de se détériorer.
Or le droit est une arme de plus en plus utilisée : défense des salariés devant les prud’hommes, recours contre les licenciements collectifs, syndicalistes spécialisés dans l’action juridique et judiciaire, stages de formation juridique... Depuis le début du siècle, des dirigeants syndicaux et des militants ont compris, en effet, que le droit pouvait être une ressource pour transformer les relations sociales, accroître la protection des salariés ou imposer de nouvelles normes. Ainsi le droit du travail a-t-il été progressivement construit par les représentants des salariés. Mais ces “progrès” juridiques ont aussi été obtenus à la suite de luttes sociales, dans des conjonctures favorables aux salariés : dans les années 1900, après 1936, après 1945, après Mai 68.
Que se passe-t-il lorsque le droit devient l’arme du faible et apparaît comme la seule forme de contre-offensive possible face à la dérégulation et à la remise en cause de la protection des salariés ? Le droit ne conduit-il pas aussi à individualiser les conflits sociaux et à renforcer la délégation à des spécialistes au sein des organisations syndicales ?
Laurent Villemez, maître de conférences en sociologie à l’université de Poitiers (SACO) et chercheur au CURAPP (CNRS-Université d’Amiens), est membre de l’association "Raisons d’Agir".Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le droit du travail en danger : une ressource collective pour des combats individuels Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent Willemez, Auteur Editeur : Bellecombe-en-Bauges : Ed. du Croquant Année de publication : 2006 Collection : Savoir-agir Importance : 1 vol. (159 p.) Présentation : couv. ill. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-914968-16-4 Langues : Français (fre) Catégories : 331 Travail Organisation du travail
331.101 Théorie du travail
351.83 Législation du travail
Inégalités sociales / PrécaritéIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : Site éditeur :
Le droit du travail est en danger : réquisitoires et entorses remettent symboliquement et pratiquement en cause le dispositif d’encadrement légal du travail salarié et de protection des travailleurs qui s’était progressivement mis en place. Sur fond de dérégulation et de désinvestissement de l’État, mais aussi de division syndicale et d’asthénie des luttes sociales, la “sécurité juridique” des salariés n’a pas cessé de se détériorer.
Or le droit est une arme de plus en plus utilisée : défense des salariés devant les prud’hommes, recours contre les licenciements collectifs, syndicalistes spécialisés dans l’action juridique et judiciaire, stages de formation juridique... Depuis le début du siècle, des dirigeants syndicaux et des militants ont compris, en effet, que le droit pouvait être une ressource pour transformer les relations sociales, accroître la protection des salariés ou imposer de nouvelles normes. Ainsi le droit du travail a-t-il été progressivement construit par les représentants des salariés. Mais ces “progrès” juridiques ont aussi été obtenus à la suite de luttes sociales, dans des conjonctures favorables aux salariés : dans les années 1900, après 1936, après 1945, après Mai 68.
Que se passe-t-il lorsque le droit devient l’arme du faible et apparaît comme la seule forme de contre-offensive possible face à la dérégulation et à la remise en cause de la protection des salariés ? Le droit ne conduit-il pas aussi à individualiser les conflits sociaux et à renforcer la délégation à des spécialistes au sein des organisations syndicales ?
Laurent Villemez, maître de conférences en sociologie à l’université de Poitiers (SACO) et chercheur au CURAPP (CNRS-Université d’Amiens), est membre de l’association "Raisons d’Agir".Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 42856 LUTTE/WIL Livre Libre-accès Adultes Disponible PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkJe travaille donc je suis ? in Philosophie magazine, 16 (février 2008)
PermalinkMarx, le retour in Philosophie magazine, 62 (septembre 2012)
PermalinkPermalinkPermalinkLes nouvelles formes d'organisation du travail / Xavier de la Véga in Sciences Humaines, 219S (octobre 2010)
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