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La novlangue néolibérale / Alain Bihr
La novlangue néolibérale : la rhétorique du fétichisme capitaliste [texte imprimé] / Alain Bihr (1950-....) . - Lausanne : Editions Page deux, 2007 . - 1 vol. (236 p.) ; 21 cm. - (Cahiers libres) .
ISBN : 978-2-940189-39-7
Notes, Bibliographie
Langues : Français (fre)
Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
330.82 Libéralisme - Capitalisme
81 Linguistique LangueIndex. décimale : 321.7 Démocratie / Dictature Résumé : Site éditeur :
Les Soviétiques avaient l’habitude de dire que la Pravda (en russe : La Vérité) – organe du comité central du défunt Parti communiste d’Union soviétique – méritait bien son titre. En effet, il suffisait de la lire pour apprendre la vérité… à l’expresse condition d’en prendre le contre-pied. Le discours néolibéral qui colonise actuellement les scènes médiatiques et politiques est de la même farine.
Pour entendre la vérité en l’écoutant, il suffit d’en inverser les termes, comme entreprend de le faire cet ouvrage pour les principaux concepts clés de ce discours. Chacun d’entre eux apparaît alors soit comme un mot-valise qui passe son contraire en contrebande, soit comme un mot-écran qui fait obstacle à l’usage de son contraire, soit même comme les deux à la fois. Le discours néolibéral se révèle ainsi un nouvel avatar de cette perversion discursive pour laquelle Orwell a créé le néologisme de novlangue quand il a entrepris de représenter l’univers totalitaire dans son célèbre roman 1984.
Polémiquer contre ce discours n’implique pas cependant de sacrifier la rigueur de l’analyse. Au contraire, l’arme de la critique n’est jamais aussi acérée et ne fait jamais autant de mal à l’ennemi que lorsqu’elle recourt au concept. En renouant avec la critique marxienne du fétichisme économique, dont la fécondité théorique est ici une nouvelle fois illustrée, il est possible de mettre en évidence l’essence religieuse de ce discours. Ce dernier n’hésite pas à proposer d’immenses sacrifices humains pour assurer la survie de la marchandise, de l’argent, du capital, du marché, de la société civile, de l’Etat, de la propriété privée, etc., autant de rapports sociaux réifiés et déifiés devant lesquels il se prosterne comme devant autant d’idoles barbares.Note de contenu : Table :
Introduction
Capital humain
Charges sociales
Dette publique
Egalité
Etat
Flexibilité
Fonds de pension
Individualité
Insécurité
Libéralisation
Liberté
Marché
Mondialisation
Propriété
Réforme
Services d'intérêt général
Société civile
Workfare
Petit dictionnaire des idées reçues du néolibéralisme
Conclusion
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La novlangue néolibérale : la rhétorique du fétichisme capitaliste Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Bihr (1950-....) Editeur : Lausanne : Editions Page deux Année de publication : 2007 Collection : Cahiers libres Importance : 1 vol. (236 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-940189-39-7 Note générale : Notes, Bibliographie Langues : Français (fre) Catégories : 03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
330.82 Libéralisme - Capitalisme
81 Linguistique LangueIndex. décimale : 321.7 Démocratie / Dictature Résumé : Site éditeur :
Les Soviétiques avaient l’habitude de dire que la Pravda (en russe : La Vérité) – organe du comité central du défunt Parti communiste d’Union soviétique – méritait bien son titre. En effet, il suffisait de la lire pour apprendre la vérité… à l’expresse condition d’en prendre le contre-pied. Le discours néolibéral qui colonise actuellement les scènes médiatiques et politiques est de la même farine.
Pour entendre la vérité en l’écoutant, il suffit d’en inverser les termes, comme entreprend de le faire cet ouvrage pour les principaux concepts clés de ce discours. Chacun d’entre eux apparaît alors soit comme un mot-valise qui passe son contraire en contrebande, soit comme un mot-écran qui fait obstacle à l’usage de son contraire, soit même comme les deux à la fois. Le discours néolibéral se révèle ainsi un nouvel avatar de cette perversion discursive pour laquelle Orwell a créé le néologisme de novlangue quand il a entrepris de représenter l’univers totalitaire dans son célèbre roman 1984.
Polémiquer contre ce discours n’implique pas cependant de sacrifier la rigueur de l’analyse. Au contraire, l’arme de la critique n’est jamais aussi acérée et ne fait jamais autant de mal à l’ennemi que lorsqu’elle recourt au concept. En renouant avec la critique marxienne du fétichisme économique, dont la fécondité théorique est ici une nouvelle fois illustrée, il est possible de mettre en évidence l’essence religieuse de ce discours. Ce dernier n’hésite pas à proposer d’immenses sacrifices humains pour assurer la survie de la marchandise, de l’argent, du capital, du marché, de la société civile, de l’Etat, de la propriété privée, etc., autant de rapports sociaux réifiés et déifiés devant lesquels il se prosterne comme devant autant d’idoles barbares.Note de contenu : Table :
Introduction
Capital humain
Charges sociales
Dette publique
Egalité
Etat
Flexibilité
Fonds de pension
Individualité
Insécurité
Libéralisation
Liberté
Marché
Mondialisation
Propriété
Réforme
Services d'intérêt général
Société civile
Workfare
Petit dictionnaire des idées reçues du néolibéralisme
Conclusion
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48321 321.7/BIH Livre Libre-accès Adultes Disponible Petit manuel pour une géographie de combat / Renaud Duterme
Petit manuel pour une géographie de combat [texte imprimé] / Renaud Duterme, Auteur . - Lausanne : Editions Page deux : Liège : Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM), 2020 . - 1 vol. (204 p.) ; 19 cm. - (Cahiers libres) .
ISBN : 978-2-348-05557-7
Langues : Français (fre)
Catégories : 330.82 Libéralisme - Capitalisme
91 GéographieIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : 4e de couverture
Si l’histoire du capitalisme est largement documentée, sa logique spatiale, elle, l’est beaucoup moins. Cette dernière est pourtant fondamentale à la compréhension de ce système et de ses contradictions.
Le présent ouvrage s’inscrit donc dans une discipline, la géographie radicale, qui spatialise la question des rapports de forces produits par le capitalisme.
L’auteur met au jour les logiques capitalistes à l’œuvre dans les phénomènes spatiaux qui constituent les objets d’étude de la géographie, à savoir la mondialisation, les inégalités de développement économique, mais aussi l’aménagement du territoire, les replis identitaires, les mouvements migratoires et les questions écologiques.
Il est nécessaire pour quiconque s’intéresse au fonctionnement du capitalisme de se réapproprier la géographie comme outil permettant d’envisager une sortie démocratique des impasses produites par ce système. Une géographie populaire ou, mieux, une géographie de combat qui permet d’articuler la lutte à l’échelle locale aux dynamiques globalesNote de contenu : sommaire
Remerciements
Introduction. Comment le capitalisme façonne notre espace
1. Les apports de l’histoire globale
Les origines spatiales du capitalisme
Métaux précieux, circulation du capital et débouchés
Hectares fantômes et ressources naturelles
Économie-monde, centre et périphérie : concepts clés de la dynamique capitaliste
L’« accumulation par dépossession »
Imposition à marche forcée
Les bienfaits du libre-échange
2. La géographie au service du capitalisme
Le contrôle de l’espace comme source de profit
Comment surmonter les crises par la géographie
Urbanisation et surproduction
Géopolitique de la dette
La planète : un espace limité
Capitalisme et tensions internationales
3. La mise en concurrence des territoires
Mondialisation et tournant néolibéral
Compétitivité et projets territoriaux
Territoire
Lutte des lieux vs lutte des classes
4. Un capitalisme sans frontières ?
Inégalités spatiales et replis identitaires
La tyrannie de la mobilité
La démocratie à distance…
Vers un capitalisme déterritorialisé ?
Les migrations, carburant du capitalisme
Les frontières, reflet d’un monde fragmenté
5. Un regard spatial sur l’urgence écologique
Une histoire fossile du capitalisme
Externalités spatiales
Dilemme économie-environnement et inégalités territoriales
La destruction des écosystèmes, une opportunité
Conclusion. La géographie, un outil pour remettre l’économie à sa place
BibliographiePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Petit manuel pour une géographie de combat Type de document : texte imprimé Auteurs : Renaud Duterme, Auteur Editeur : Lausanne : Editions Page deux Année de publication : 2020 Autre Editeur : Liège : Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM) Collection : Cahiers libres Importance : 1 vol. (204 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-348-05557-7 Langues : Français (fre) Catégories : 330.82 Libéralisme - Capitalisme
91 GéographieIndex. décimale : LUTTE En Lutte / Engagement / Contestation Résumé : 4e de couverture
Si l’histoire du capitalisme est largement documentée, sa logique spatiale, elle, l’est beaucoup moins. Cette dernière est pourtant fondamentale à la compréhension de ce système et de ses contradictions.
Le présent ouvrage s’inscrit donc dans une discipline, la géographie radicale, qui spatialise la question des rapports de forces produits par le capitalisme.
L’auteur met au jour les logiques capitalistes à l’œuvre dans les phénomènes spatiaux qui constituent les objets d’étude de la géographie, à savoir la mondialisation, les inégalités de développement économique, mais aussi l’aménagement du territoire, les replis identitaires, les mouvements migratoires et les questions écologiques.
Il est nécessaire pour quiconque s’intéresse au fonctionnement du capitalisme de se réapproprier la géographie comme outil permettant d’envisager une sortie démocratique des impasses produites par ce système. Une géographie populaire ou, mieux, une géographie de combat qui permet d’articuler la lutte à l’échelle locale aux dynamiques globalesNote de contenu : sommaire
Remerciements
Introduction. Comment le capitalisme façonne notre espace
1. Les apports de l’histoire globale
Les origines spatiales du capitalisme
Métaux précieux, circulation du capital et débouchés
Hectares fantômes et ressources naturelles
Économie-monde, centre et périphérie : concepts clés de la dynamique capitaliste
L’« accumulation par dépossession »
Imposition à marche forcée
Les bienfaits du libre-échange
2. La géographie au service du capitalisme
Le contrôle de l’espace comme source de profit
Comment surmonter les crises par la géographie
Urbanisation et surproduction
Géopolitique de la dette
La planète : un espace limité
Capitalisme et tensions internationales
3. La mise en concurrence des territoires
Mondialisation et tournant néolibéral
Compétitivité et projets territoriaux
Territoire
Lutte des lieux vs lutte des classes
4. Un capitalisme sans frontières ?
Inégalités spatiales et replis identitaires
La tyrannie de la mobilité
La démocratie à distance…
Vers un capitalisme déterritorialisé ?
Les migrations, carburant du capitalisme
Les frontières, reflet d’un monde fragmenté
5. Un regard spatial sur l’urgence écologique
Une histoire fossile du capitalisme
Externalités spatiales
Dilemme économie-environnement et inégalités territoriales
La destruction des écosystèmes, une opportunité
Conclusion. La géographie, un outil pour remettre l’économie à sa place
BibliographiePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 52964 LUTTE/DUT Livre Libre-accès Adultes Disponible