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Être blanc·he : le confort de l'ignorance / Nicolas Rousseau
Être blanc·he : le confort de l'ignorance : Racisme et identités blanches [texte imprimé] / Nicolas Rousseau, Auteur ; Betel Mabille, Auteur de la postface, du colophon, etc. . - BePax, 2019 . - 1 vol. (71 p.). - (Étude) .
Langues : Français (fre)
Catégories : 171:323.12 Antiracisme / Antisexisme / Antidiscrimination / Egalité des Chances
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
323.21 Militantisme Participation Engagement
Domination / HiérarchieIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : Site éditeur :
C’est quoi être blanc·he, ici et aujourd’hui ? C’est une question que nous ne nous sommes généralement jamais posée. Ce nous, ce sont les personnes blanches progressistes, celles et ceux qui travaillent dans des secteurs financés en lien avec l’interculturalité. Sur base d’entretiens individuels et de formations réalisés ces deux dernières années, nous avons questionné les perceptions de ce groupe social concernant le racisme et la blanchité.
Un constat qui ressort est celui d’une profonde méconnaissance qui, si elle semble induite par la socialisation, n’en est pas moins résistante et structurellement entretenue. En dépit des bonnes intentions, ce que nous cherchons également, c’est de pouvoir continuer à jouir du confort de l’ignorance. Mais à quel prix ?
Sans renvoyer à une quelconque essence ou réalité biologique, ce travail associatif invite à nommer cette norme impensée qu’est la blanchité et à envisager la manière dont elle structure les rapports sociaux. Il y a urgence, parce que dans nos organisations mainstream, ne pas se poser ces questions, c’est reproduire inévitablement des violences racistes, tant dans les interactions interindividuelles que dans les pratiques institutionnelles.
Concrètement, dans une première partie, nous reviendrons très brièvement sur le concept de blanchité, son histoire et les questionnements qu’il soulève. Ensuite, sur base des observations lors des formations et entretiens, nous nous intéresserons à ce groupe des personnes blanches progressistes, en particulier en ce qui concerne nos perceptions du racisme et notre conscience de notre blanchité. Dans une troisième partie, nous reviendrons sur la manière dont nous réagissons lorsque nous sommes, collectivement ou en tant qu’individus, remis·e·s en cause dans nos perceptions du racisme ou confronté·e·s à notre appartenance raciale. Nous verrons que des schémas très prévisibles et récurrents sont observables, et interrogerons leur fonction sociale. Avant de conclure, nous reviendrons sur le lien entre une ignorance structurellement entretenue et la perpétuation du système raciste. Nous laisserons ensuite la plume à Betel Mabille, chargée de formation chez BePax et militante afro-féministe, pour une postface sur les allié·e·s blanc·he·s de la lutte antiraciste.
Publics cibles :
Ce texte s’adresse avant tout aux personnes blanches progressistes (celles et ceux qui travaillent, de près ou de loin, sur les questions d’interculturalité : les travailleurs·ses sociaux·ales, les professeur·e·s, les personnes travaillant dans l’associatif, employé·e·s communaux, plan de cohésion sociale, etc...). Et plus généralement toute personne qui se pense non-raciste.Note de contenu : Table des matières
INTRODUCTION
I. LA BLANCHITÉ ET LES WHITENESS STUDIES
II. QUELLES PERCEPTIONS DU RACISME CHEZ LES BLANC·HE·S PROGRESSISTES?
1. Le racisme serait naturel, inhérent à la nature humaine
2. La race n'existerait pas, et donc le processus de racialisation non plus
3. L'idéologie raciste, l'esclavage et la colonisation, ce serait du passé
4. Le racisme serait avant tout une question d'attitudes individuelles
5. Nous ne serions pas blanc·he·s, mais des individus
III. UNE IGNORANCE RÉSISTANTE: LA FRAGILITÉ BLANCHE EN ACTION
1. Quand le non-verbal rend l'atmosphère très pesante
2. "Oui, mais ... " : Argumenter face à ce qui sonne comme une attaque
2.1 Les quatre registres argumentaires du racisme colorblind
2.2 "Ce n'était pas du tout mon intention ... "
2.3 Le retournement victimaire
2.4 La culpabilité et le besoin d'être rassuré·e
2.5 Les phrases bateau et blagues de sortie
2.6 L'.importance de maintenir une bonne atmosphère
3. Ces réactions systématiques ont une fonction sociale
IV. UNE IGNORANCE BLANCHE
1. Une ignorance induite par la domination
2. Une ignorance tenace, résistante, agressive
3. Une ignorance structurelle et entretenue au service de la domination blanche
CONCLUSION : "NOUS SAVONS, MAIS QUAND MÊME..."
POSTFACE: LES ALLIÉ.E.S DE LA LUTTE ANTIRACISTE
BIBLIOGRAPHIEPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Être blanc·he : le confort de l'ignorance : Racisme et identités blanches Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas Rousseau, Auteur ; Betel Mabille, Auteur de la postface, du colophon, etc. Editeur : BePax Année de publication : 2019 Collection : Étude Importance : 1 vol. (71 p.) Langues : Français (fre) Catégories : 171:323.12 Antiracisme / Antisexisme / Antidiscrimination / Egalité des Chances
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
323.21 Militantisme Participation Engagement
Domination / HiérarchieIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : Site éditeur :
C’est quoi être blanc·he, ici et aujourd’hui ? C’est une question que nous ne nous sommes généralement jamais posée. Ce nous, ce sont les personnes blanches progressistes, celles et ceux qui travaillent dans des secteurs financés en lien avec l’interculturalité. Sur base d’entretiens individuels et de formations réalisés ces deux dernières années, nous avons questionné les perceptions de ce groupe social concernant le racisme et la blanchité.
Un constat qui ressort est celui d’une profonde méconnaissance qui, si elle semble induite par la socialisation, n’en est pas moins résistante et structurellement entretenue. En dépit des bonnes intentions, ce que nous cherchons également, c’est de pouvoir continuer à jouir du confort de l’ignorance. Mais à quel prix ?
Sans renvoyer à une quelconque essence ou réalité biologique, ce travail associatif invite à nommer cette norme impensée qu’est la blanchité et à envisager la manière dont elle structure les rapports sociaux. Il y a urgence, parce que dans nos organisations mainstream, ne pas se poser ces questions, c’est reproduire inévitablement des violences racistes, tant dans les interactions interindividuelles que dans les pratiques institutionnelles.
Concrètement, dans une première partie, nous reviendrons très brièvement sur le concept de blanchité, son histoire et les questionnements qu’il soulève. Ensuite, sur base des observations lors des formations et entretiens, nous nous intéresserons à ce groupe des personnes blanches progressistes, en particulier en ce qui concerne nos perceptions du racisme et notre conscience de notre blanchité. Dans une troisième partie, nous reviendrons sur la manière dont nous réagissons lorsque nous sommes, collectivement ou en tant qu’individus, remis·e·s en cause dans nos perceptions du racisme ou confronté·e·s à notre appartenance raciale. Nous verrons que des schémas très prévisibles et récurrents sont observables, et interrogerons leur fonction sociale. Avant de conclure, nous reviendrons sur le lien entre une ignorance structurellement entretenue et la perpétuation du système raciste. Nous laisserons ensuite la plume à Betel Mabille, chargée de formation chez BePax et militante afro-féministe, pour une postface sur les allié·e·s blanc·he·s de la lutte antiraciste.
Publics cibles :
Ce texte s’adresse avant tout aux personnes blanches progressistes (celles et ceux qui travaillent, de près ou de loin, sur les questions d’interculturalité : les travailleurs·ses sociaux·ales, les professeur·e·s, les personnes travaillant dans l’associatif, employé·e·s communaux, plan de cohésion sociale, etc...). Et plus généralement toute personne qui se pense non-raciste.Note de contenu : Table des matières
INTRODUCTION
I. LA BLANCHITÉ ET LES WHITENESS STUDIES
II. QUELLES PERCEPTIONS DU RACISME CHEZ LES BLANC·HE·S PROGRESSISTES?
1. Le racisme serait naturel, inhérent à la nature humaine
2. La race n'existerait pas, et donc le processus de racialisation non plus
3. L'idéologie raciste, l'esclavage et la colonisation, ce serait du passé
4. Le racisme serait avant tout une question d'attitudes individuelles
5. Nous ne serions pas blanc·he·s, mais des individus
III. UNE IGNORANCE RÉSISTANTE: LA FRAGILITÉ BLANCHE EN ACTION
1. Quand le non-verbal rend l'atmosphère très pesante
2. "Oui, mais ... " : Argumenter face à ce qui sonne comme une attaque
2.1 Les quatre registres argumentaires du racisme colorblind
2.2 "Ce n'était pas du tout mon intention ... "
2.3 Le retournement victimaire
2.4 La culpabilité et le besoin d'être rassuré·e
2.5 Les phrases bateau et blagues de sortie
2.6 L'.importance de maintenir une bonne atmosphère
3. Ces réactions systématiques ont une fonction sociale
IV. UNE IGNORANCE BLANCHE
1. Une ignorance induite par la domination
2. Une ignorance tenace, résistante, agressive
3. Une ignorance structurelle et entretenue au service de la domination blanche
CONCLUSION : "NOUS SAVONS, MAIS QUAND MÊME..."
POSTFACE: LES ALLIÉ.E.S DE LA LUTTE ANTIRACISTE
BIBLIOGRAPHIEPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 52515 323.12/ROU Livre Libre-accès Adultes Disponible Grand remplacement ou grand fantasme ? / Anne-Claire Orban
Grand remplacement ou grand fantasme ? : Des réponses pour déconstruire [texte imprimé] / Anne-Claire Orban, Auteur . - BePax, 2020 . - 1 vol. (41 p.). - (Étude) .
Langues : Français (fre)
Catégories : 297 Islam & Intégrisme islamique (islamisme)
316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
IslamophobieIndex. décimale : 325.1 Immigration / Multiculturalisme Résumé : Site éditeur :
"Ils sont partout!”, “On nous musulmanise!”, “Rendez-nous notre Père Fouettard!”, autant de manifestations du fantasme d'un remplacement des populations blanches européennes par des populations dites “étrangères”.
En reliant des changements sociétaux des plus divers, les théories d'un grand remplacement offrent une explication peu scientifique, réductrice et naïve, aux évolutions de la société européenne, mais accessible à tous et toutes. Pourtant, ce grand remplacement reste au stade de fantasme, soit au stade d'une vision imaginaire et imaginée du réel, structurée en un scénario simple, révélant la facette islamophobe et raciste de ses partisan·e·s.
Cette étude propose d’aborder le fantasme du “grand remplacement” de façon pédagogique à travers une série de 13 chapitres courts abordant séparément ces différentes situations avancées comme “preuves” d’un remplacement démographique. D’autres situations trouveraient certainement leur place dans cette étude mais par soucis de lisibilité et de longueur, nous avons opté pour les propos qui nous semblaient les plus répandus. Ces courtes analyses apportent autant d’éléments permettant de déconstruire, pas à pas, l’idée d’une disparition des populations européennes au profit de populations étrangères.
Tout au long de cet ouvrage, la parole est laissée à différent·e·s intervenant·e·s, chercheures·euses, militant·e·s, acteurs·trices du monde associatif ou du secteur marchand, s’exprimant sur des sujets précis au cours d’entretiens individuels. Les points de vue de Corinne Torrekens, Ghaliya Djelloul, Fatima Llouch, Michael Privot, Caroline Sägesser, Thomas Peeters, Mireille Tsheusi-Robert, Benoît Remiche et Jean-François Grégoire se croisent, convergent ou divergent, et permettent d’amener plus de complexité et d’ampleur à ce travail.
Cette étude se lit comme un manuel de déconstruction, argument après argument, offrant aux lecteur·trice·s des pistes de compréhension et des réponses à mobiliser face aux tenants de telles théories fantasmées.
Publics cibles
Ce manuel s’adresse à toute personne curieuse d’apprendre et de mieux cerner ce qu’on entend par « théorie du grand remplacement ». Et toute personne désireuse d’acquérir des connaissances pour répondre aux tenants de discours remplacistes.
Son aspect didactique en fait un manuel utilisable auprès de différents publics (notamment le public jeune, à partir des secondaires) mais aussi tout public séduit par l’idée d’un remplacement démographique.Note de contenu : Table des matières
AVANT-PROPOS
1. “ILS SONT PARTOUT !”
La question des chiffres
Comment expliquer cet écart entre la perception de la réalité et la réalité elle-même ?
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
2. DES QUARTIERS MUSULMANS À BRUXELLES ?
Le “croissant pauvre”
Pourquoi une telle densité de population ?
Pourquoi une concentration musulmane dans le “croissant pauvre” ?
Le point de vue de Ghaliya Djelloul, sociologue au CISMOC
3. REMPLACÉ·E·S PAR LA NATALITÉ ?
Le point de vue de Ghaliya Djelloul, sociologue au CISMOC
4. DIS-MOI COMMENT TU T’APPELLES, JE PRÉDIRAI LE “GRAND REMPLACEMENT”
Le point de vue de Fatima Llouh, co-fondatrice de TIQAH
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
5. UNE ÉCLOSION DE MOSQUÉES ?
Les mosquées, des lieux de radicalisation ?
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
6. S’EN PRENDRE AUX CHRÉTIEN·NE·S D’EUROPE ?
De quel vandalisme parle-t-on ?
Une moindre tolérance des populations musulmanes ?
Des musulmans anti-chrétiens ?
Un traitement inégal ? Oui, mais en faveur de la communauté catholique.
Le point de vue de Caroline Sägesser, historienne et chercheuse au CRISP
7. LA CROIX DE SAINT-NICOLAS, VACANCES SCOLAIRES, PLAISIRS D’HIVERS, … LES TRADITIONS S’ENVOLENT ?
La Croix de Saint-Nicolas
Noms des vacances scolaires
Sapin de Noël
Marché de Noël
Le point de vue de Caroline Sägesser, historienne et chercheuse au CRISP
8. RENDEZ-NOUS PÈRE FOUETTARD !
Le point de vue de Mireille Tsheusi-Robert, fondatrice de Bamko
9. QUAND “LE TERROIR” REÇOIT LE LABEL HALAL
Le marché halal, un marché lucratif.
Le point de vue de Fatima Llouh, co-fondatrice de TIQAH
10. DES MIGRANTS EN MASSE ?
D’où viennent ces images de migrant·e·s regroupé·e·s aux frontières ?
11. L’ÉMERGENCE DE L’”ISLAMOLUCIDITÉ”...
L’antiracisme
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
L’islamologie comme soft-power ?
Le point de vue de Benoît Remiche, directeur de Tempora
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
12 LITTÉRATURE REMPLACISTE, POURQUOI PLAÎT-ELLE TANT ?
Extraits : Le camp des saints
Extraits du livre “Soumission”
Extrait de “2084. La fin du monde”
Pourquoi les romans d’anticipation teintés d’islamophobie plaisent autant ?
Le point de vue de Jean-François Grégoire, prêtre et docteur en philologie
EN GUISE DE CONCLUSION
FOCUS :
• Parle-t-on de « grand remplacement » en Flandre ?
• C’est quoi un prénom musulman ?
• Halal Belgium, un site qui « vous fait découvrir tout le Halal Belge en quelques clics »
• Des réponses d’Amnesty aux questions que l’on se pose sur les personnes qui fuient les conflits et la persécution
• Un champ lexical spécifique : le monde de l’eau
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Grand remplacement ou grand fantasme ? : Des réponses pour déconstruire Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne-Claire Orban, Auteur Editeur : BePax Année de publication : 2020 Collection : Étude Importance : 1 vol. (41 p.) Langues : Français (fre) Catégories : 297 Islam & Intégrisme islamique (islamisme)
316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
IslamophobieIndex. décimale : 325.1 Immigration / Multiculturalisme Résumé : Site éditeur :
"Ils sont partout!”, “On nous musulmanise!”, “Rendez-nous notre Père Fouettard!”, autant de manifestations du fantasme d'un remplacement des populations blanches européennes par des populations dites “étrangères”.
En reliant des changements sociétaux des plus divers, les théories d'un grand remplacement offrent une explication peu scientifique, réductrice et naïve, aux évolutions de la société européenne, mais accessible à tous et toutes. Pourtant, ce grand remplacement reste au stade de fantasme, soit au stade d'une vision imaginaire et imaginée du réel, structurée en un scénario simple, révélant la facette islamophobe et raciste de ses partisan·e·s.
Cette étude propose d’aborder le fantasme du “grand remplacement” de façon pédagogique à travers une série de 13 chapitres courts abordant séparément ces différentes situations avancées comme “preuves” d’un remplacement démographique. D’autres situations trouveraient certainement leur place dans cette étude mais par soucis de lisibilité et de longueur, nous avons opté pour les propos qui nous semblaient les plus répandus. Ces courtes analyses apportent autant d’éléments permettant de déconstruire, pas à pas, l’idée d’une disparition des populations européennes au profit de populations étrangères.
Tout au long de cet ouvrage, la parole est laissée à différent·e·s intervenant·e·s, chercheures·euses, militant·e·s, acteurs·trices du monde associatif ou du secteur marchand, s’exprimant sur des sujets précis au cours d’entretiens individuels. Les points de vue de Corinne Torrekens, Ghaliya Djelloul, Fatima Llouch, Michael Privot, Caroline Sägesser, Thomas Peeters, Mireille Tsheusi-Robert, Benoît Remiche et Jean-François Grégoire se croisent, convergent ou divergent, et permettent d’amener plus de complexité et d’ampleur à ce travail.
Cette étude se lit comme un manuel de déconstruction, argument après argument, offrant aux lecteur·trice·s des pistes de compréhension et des réponses à mobiliser face aux tenants de telles théories fantasmées.
Publics cibles
Ce manuel s’adresse à toute personne curieuse d’apprendre et de mieux cerner ce qu’on entend par « théorie du grand remplacement ». Et toute personne désireuse d’acquérir des connaissances pour répondre aux tenants de discours remplacistes.
Son aspect didactique en fait un manuel utilisable auprès de différents publics (notamment le public jeune, à partir des secondaires) mais aussi tout public séduit par l’idée d’un remplacement démographique.Note de contenu : Table des matières
AVANT-PROPOS
1. “ILS SONT PARTOUT !”
La question des chiffres
Comment expliquer cet écart entre la perception de la réalité et la réalité elle-même ?
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
2. DES QUARTIERS MUSULMANS À BRUXELLES ?
Le “croissant pauvre”
Pourquoi une telle densité de population ?
Pourquoi une concentration musulmane dans le “croissant pauvre” ?
Le point de vue de Ghaliya Djelloul, sociologue au CISMOC
3. REMPLACÉ·E·S PAR LA NATALITÉ ?
Le point de vue de Ghaliya Djelloul, sociologue au CISMOC
4. DIS-MOI COMMENT TU T’APPELLES, JE PRÉDIRAI LE “GRAND REMPLACEMENT”
Le point de vue de Fatima Llouh, co-fondatrice de TIQAH
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
5. UNE ÉCLOSION DE MOSQUÉES ?
Les mosquées, des lieux de radicalisation ?
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
6. S’EN PRENDRE AUX CHRÉTIEN·NE·S D’EUROPE ?
De quel vandalisme parle-t-on ?
Une moindre tolérance des populations musulmanes ?
Des musulmans anti-chrétiens ?
Un traitement inégal ? Oui, mais en faveur de la communauté catholique.
Le point de vue de Caroline Sägesser, historienne et chercheuse au CRISP
7. LA CROIX DE SAINT-NICOLAS, VACANCES SCOLAIRES, PLAISIRS D’HIVERS, … LES TRADITIONS S’ENVOLENT ?
La Croix de Saint-Nicolas
Noms des vacances scolaires
Sapin de Noël
Marché de Noël
Le point de vue de Caroline Sägesser, historienne et chercheuse au CRISP
8. RENDEZ-NOUS PÈRE FOUETTARD !
Le point de vue de Mireille Tsheusi-Robert, fondatrice de Bamko
9. QUAND “LE TERROIR” REÇOIT LE LABEL HALAL
Le marché halal, un marché lucratif.
Le point de vue de Fatima Llouh, co-fondatrice de TIQAH
10. DES MIGRANTS EN MASSE ?
D’où viennent ces images de migrant·e·s regroupé·e·s aux frontières ?
11. L’ÉMERGENCE DE L’”ISLAMOLUCIDITÉ”...
L’antiracisme
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
L’islamologie comme soft-power ?
Le point de vue de Benoît Remiche, directeur de Tempora
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
12 LITTÉRATURE REMPLACISTE, POURQUOI PLAÎT-ELLE TANT ?
Extraits : Le camp des saints
Extraits du livre “Soumission”
Extrait de “2084. La fin du monde”
Pourquoi les romans d’anticipation teintés d’islamophobie plaisent autant ?
Le point de vue de Jean-François Grégoire, prêtre et docteur en philologie
EN GUISE DE CONCLUSION
FOCUS :
• Parle-t-on de « grand remplacement » en Flandre ?
• C’est quoi un prénom musulman ?
• Halal Belgium, un site qui « vous fait découvrir tout le Halal Belge en quelques clics »
• Des réponses d’Amnesty aux questions que l’on se pose sur les personnes qui fuient les conflits et la persécution
• Un champ lexical spécifique : le monde de l’eau
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 52817 325.1/ORB Documents divers Libre-accès Adultes Disponible