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Le Dragon [texte imprimé] / Evguéni Schwartz (1896-1958), Auteur . - Manage : Lansman éditeur, 2003 . - 71 p.. - (Théâtre à l'affiche; 7) .
ISBN : 2-87282-413-8 : 10 €
Langues : Français (fre)
Catégories : 171:329.18 Antifascisme - Lutte contre l'extrême droite
321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
321.6"1933/1945" Nazisme
321.7 Démocratie / Démocratisation
82-2 Théatre (littérature de)Index. décimale : 82 Fictions : roman, théâtre, poésie, bande dessinée adulte Résumé : Il est des textes mythiques qui ne se démodent pas. "Le dragon" fait partie de ces pièces, montées et remontées un peu partout dans le monde. Cette version en langue française de Benno Besson nous a particulièrement séduits à la lecture ; nous sommes heureux de la republier aujourd'hui dans la foulée de la recréation du texte par la compagnie belge Arsenic. Une pièce qui peut également parfaitement convenir pour des ateliers de jeunes et des troupes "d'amateurs".
Source : site Lansman
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L’histoire
Acte 1
Depuis 400 ans, un dragon règne en tyran sur la ville. L’archiviste Charlemagne, sa fille Elsa et leur chat Marinette, comme tous les villageois, vivent dans la résignation et la peur. C’est que le bourgmestre et son fils, le laquais Henri, à la botte du monstre, utilisent ce qu’il y a de pire en l’être humain pour asseoir son pouvoir : la répression et la délation. Chaque année, la bête immonde exige un sacrifice pour apaiser sa soif de sang : une jeune vierge. Cette année, c’est Elsa qui a été choisie.
C’est à ce moment qu’arrive Lancelot, héros professionnel, qui tombe amoureux de la jeune fille et décide d’occire le dragon. Mais, endormie par les discours propagandistes de ce dernier, elle refuse l’aide du jeune homme. Lancelot décide toutefois de provoquer la bête et subit le courroux des citoyens. Alors que le monstre cherche à se soustraire au duel, Henri propose à Elsa un stratagème pour la sauver : il donnera au dragon la tête de Lancelot en échange de sa vie. De son côté, le bourgmestre, soutenu par les habitants, cherche à empêcher ce duel à tout prix. Mais des artisans fabriquent à Lancelot des armes magiques pour l’équiper dans son combat.
Acte 2
Lancelot, après un combat riche en rebondissements, parvient enfin à tuer le dragon. Les citoyens laissent libre cours à leur joie. Le bourgmestre profite de ce moment d’allégresse pour s’emparer du pouvoir et imposer sa politique, réprimant toute manifestation. Lancelot, quant à lui, est laissé pour mort. Dans son agonie, il espère avoir montré aux citoyens la voie de la rébellion face à un pouvoir coercitif.
Acte 3
Après le bref espoir qu’a suscité la mort du dragon, l’ombre du totalitarisme s’est à nouveau étendue sur la ville : le bourgmestre a instauré une nouvelle dictature, prétextant qu’il a lui-même terrassé le dragon. Il décrète qu’Elsa deviendra sa femme. Avec son fils Henri, ils installent un système qu’il dit « démocratique », mais qui se fonde à nouveau sur la délation et la répression. Les préparatifs du mariage vont bon train : la population, une fois de plus résignée, met la main à la pâte. Mais Elsa puise dans le souvenir de Lancelot la force de se rebeller en pleine cérémonie. A ce moment, Lancelot réapparaît et les deux usurpateurs s’effondrent. Lancelot les châtie, libère les artisans et, après avoir exhorté les citoyens à la vigilance et à l’exercice de la démocratie, il épouse Elsa.
La fin de la pièce revue et corrigée par Claude Semal
En 1941, lorsque Schwartz écrit cette pièce, il est influencé par le cinéma, qui magnifie les héros sans peur et sans reproche triomphant immanquablement de leurs ennemis. Pour Axel de Booseré, co-fondateur de la Compagnie Arsenic et metteur en scène, une telle fin était proprement inconcevable : « Cette morale-là nous paraissait inadmissible, particulièrement aujourd’hui dans un monde à la fois aussi complexe et aussi individualiste que le nôtre. Il n’y a pas d’homme providentiel à attendre, de retour du héros… Il faut s’aider soi-même, et s’aider les uns les autres ». En clair : nous sommes tous responsables de l’évolution de la société dans laquelle nous vivons.
Une chute qui résonne comme un avertissement : rien n’est jamais gagné. Jamais nous ne devons baisser notre garde. Au contraire, la vigilance et l’esprit critique sont vitaux pour la survie de la démocratie qui, à tous égards, mérite qu’on se batte pour la conserver, l’entretenir et l’améliorer. Le danger vient parfois d’où nous nous y attendons le moins. A nous de nous impliquer dans la vie de la cité et de transformer le monde dans lequel nous vivons.
Source : site ledragon.orgEn ligne : http://www.ledragon.org/ Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le Dragon Type de document : texte imprimé Auteurs : Evguéni Schwartz (1896-1958), Auteur Editeur : Manage : Lansman éditeur Année de publication : 2003 Collection : Théâtre à l'affiche num. 7 Importance : 71 p. ISBN/ISSN/EAN : 2-87282-413-8 Prix : 10 € Langues : Français (fre) Catégories : 171:329.18 Antifascisme - Lutte contre l'extrême droite
321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
321.6"1933/1945" Nazisme
321.7 Démocratie / Démocratisation
82-2 Théatre (littérature de)Index. décimale : 82 Fictions : roman, théâtre, poésie, bande dessinée adulte Résumé : Il est des textes mythiques qui ne se démodent pas. "Le dragon" fait partie de ces pièces, montées et remontées un peu partout dans le monde. Cette version en langue française de Benno Besson nous a particulièrement séduits à la lecture ; nous sommes heureux de la republier aujourd'hui dans la foulée de la recréation du texte par la compagnie belge Arsenic. Une pièce qui peut également parfaitement convenir pour des ateliers de jeunes et des troupes "d'amateurs".
Source : site Lansman
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L’histoire
Acte 1
Depuis 400 ans, un dragon règne en tyran sur la ville. L’archiviste Charlemagne, sa fille Elsa et leur chat Marinette, comme tous les villageois, vivent dans la résignation et la peur. C’est que le bourgmestre et son fils, le laquais Henri, à la botte du monstre, utilisent ce qu’il y a de pire en l’être humain pour asseoir son pouvoir : la répression et la délation. Chaque année, la bête immonde exige un sacrifice pour apaiser sa soif de sang : une jeune vierge. Cette année, c’est Elsa qui a été choisie.
C’est à ce moment qu’arrive Lancelot, héros professionnel, qui tombe amoureux de la jeune fille et décide d’occire le dragon. Mais, endormie par les discours propagandistes de ce dernier, elle refuse l’aide du jeune homme. Lancelot décide toutefois de provoquer la bête et subit le courroux des citoyens. Alors que le monstre cherche à se soustraire au duel, Henri propose à Elsa un stratagème pour la sauver : il donnera au dragon la tête de Lancelot en échange de sa vie. De son côté, le bourgmestre, soutenu par les habitants, cherche à empêcher ce duel à tout prix. Mais des artisans fabriquent à Lancelot des armes magiques pour l’équiper dans son combat.
Acte 2
Lancelot, après un combat riche en rebondissements, parvient enfin à tuer le dragon. Les citoyens laissent libre cours à leur joie. Le bourgmestre profite de ce moment d’allégresse pour s’emparer du pouvoir et imposer sa politique, réprimant toute manifestation. Lancelot, quant à lui, est laissé pour mort. Dans son agonie, il espère avoir montré aux citoyens la voie de la rébellion face à un pouvoir coercitif.
Acte 3
Après le bref espoir qu’a suscité la mort du dragon, l’ombre du totalitarisme s’est à nouveau étendue sur la ville : le bourgmestre a instauré une nouvelle dictature, prétextant qu’il a lui-même terrassé le dragon. Il décrète qu’Elsa deviendra sa femme. Avec son fils Henri, ils installent un système qu’il dit « démocratique », mais qui se fonde à nouveau sur la délation et la répression. Les préparatifs du mariage vont bon train : la population, une fois de plus résignée, met la main à la pâte. Mais Elsa puise dans le souvenir de Lancelot la force de se rebeller en pleine cérémonie. A ce moment, Lancelot réapparaît et les deux usurpateurs s’effondrent. Lancelot les châtie, libère les artisans et, après avoir exhorté les citoyens à la vigilance et à l’exercice de la démocratie, il épouse Elsa.
La fin de la pièce revue et corrigée par Claude Semal
En 1941, lorsque Schwartz écrit cette pièce, il est influencé par le cinéma, qui magnifie les héros sans peur et sans reproche triomphant immanquablement de leurs ennemis. Pour Axel de Booseré, co-fondateur de la Compagnie Arsenic et metteur en scène, une telle fin était proprement inconcevable : « Cette morale-là nous paraissait inadmissible, particulièrement aujourd’hui dans un monde à la fois aussi complexe et aussi individualiste que le nôtre. Il n’y a pas d’homme providentiel à attendre, de retour du héros… Il faut s’aider soi-même, et s’aider les uns les autres ». En clair : nous sommes tous responsables de l’évolution de la société dans laquelle nous vivons.
Une chute qui résonne comme un avertissement : rien n’est jamais gagné. Jamais nous ne devons baisser notre garde. Au contraire, la vigilance et l’esprit critique sont vitaux pour la survie de la démocratie qui, à tous égards, mérite qu’on se batte pour la conserver, l’entretenir et l’améliorer. Le danger vient parfois d’où nous nous y attendons le moins. A nous de nous impliquer dans la vie de la cité et de transformer le monde dans lequel nous vivons.
Source : site ledragon.orgEn ligne : http://www.ledragon.org/ Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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