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268 - décembre 2008 - Chroma tics (Bulletin de Agenda Interculturel)
[n° ou bulletin] 268 - décembre 2008 - Chroma tics [texte imprimé] . - 2008 . - 1 vol. (35 p.).
Langues : Français (fre)
Catégories : 316.35 Groupes / Identités / Communautés
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
325 Colonisation
572 Anthropologie EthnologieNote de contenu : Chroma tics
« On commence à le savoir qu’il est noir ! », s’exaspère une ménagère devant sa télévision. En quelques mots, le caricaturiste Kroll a tout cadré. Pourquoi diable la couleur de peau de Barack Obama s’est-elle imposée dans le débat, concurrençant ainsi directement ses compétences ou son programme politique ? Ces obsessions chromatiques ont une fonction idéologique que nous dénonçons dans ce dossier comme obstacle à la cohésion sociale.
L’apparence classe. Et cette classification nuit à la connaissance puisqu’elle se limite à la reconnaissance visuelle.
Questionner les représentations des Africains et des diasporas africaines dans nos sociétés, c’est mettre le doigt sur le racisme et les discriminations notamment héritées du traumatisme de plus de quatre siècles d’esclavage. Car les Occidentaux, qui se pensaient « non Noirs » et dominants, ont racialisé les rapports sociaux pour mieux assimiler les Noirs aux esclaves, et légitimer leur trafic ignoble. La fin de l’esclavage (son abolition en France date de 1848) n’a pas effacé les dépréciations et exclusions. La colonisation a juste continué dans la surenchère… […]
SOMMAIRE
- Significations de l’identité chromatique / Entretien avec Ibrahima Thioub
Ibrahima Thioub est historien à l’Université Cheikh Anta Diop à Dakar et directeur de l’Institut interdisciplinaire virtuel des Hautes études sur les Traites et les esclavages. Nous l’avons rencontré à l’Université d’été d’Aix-en-Provence où, parmi d’autres historiens de renom, il interroge les identités et représentations des « Noirs », d’hier à aujourd’hui.
- « Race », « races », « tribus », « ethnies »… / Marie-Albane de Suremain
Notre objectif est de proposer quelques éléments d’analyse des termes et catégories employés dans le champ scientifique français pour traiter des populations d’Afrique subsaharienne - plus spécifiquement d’Afrique de l’Ouest - pendant la période coloniale.
- Décoloniser les esprits / Odile Tobner
Nul doute que la xénophobie, c’est-à -dire la haine de l’étranger, ait existé depuis l’avènement des sociétés humaines. Toutes les langues humaines possèdent des désignations flatteuses pour leurs locuteurs et péjoratives pour les autres. Cette xénophobie coexiste paradoxalement avec la démarche inverse, l’hospitalité. Le terme xenos en grec a cette double valeur d’étranger, d’insolite, et aussi d’hôte, avec qui on avait des liens sacrés et réciproques, l’hôte c’est celui qui reçoit et celui qui est reçu.
- Le Congo d’Hergé / Youenn Cochenec
Dans Tintin au Congo, fabuleux document d’histoire toujours diffusé et au cœur de nombreuses polémiques, on découvre une image des Africains qui reflète moins le racisme de l’auteur que la pensée raciste des sociétés européennes dans les années 1930.
- Un parfum chocolat / Pascal Blanchard
Associer le chocolat au corps de l’Africain, comme le fait si souvent la publicité, n’est-ce pas réduire cet Africain à un produit ? En déconstruisant les représentations publicitaires depuis l’époque coloniale, l’auteur met en évidence un « racisme virtuel ».
- J’ai toujours rêvé d’être infirmière : Entretien avec Clémentine
C’est un lieu commun de dire que les Africains honorent les personnes âgées. C’en est un autre d’affirmer qu’ils deviennent aide soignants par vocation. Nous avons posé la question à Clémentine, « auxiliaire polyvalente » congolaise liégeoise : vocation, hasard ou nécessité de la vie ?
- Une guerre multiculturelle / Nathalie Caprioli
Peu le savent, mais nous pourrions qualifier la Guerre 14-18 de Première Guerre multiculturelle. À travers les soldats mobilisés, plus de cinquante cultures étaient présentes au front flamand (Ypres, Nieuwport, Dixmude). Cinquante cultures des cinq continents.
- Our History Was Destroyed During Slavery / Loubna Ben Yaacoub
« Notre histoire fut détruite durant l’esclavage ». Cette phrase est empruntée à Malcolm X qui, lors d’une interview télévisée en 1963, tenta d’expliquer dans quelle mesure l’esclavage avait détruit l’histoire du peuple noir jusqu’à effacer des mémoires les patronymes originels de ses aïeuls pour les remplacer par les noms de ses maîtres esclavagistes1.
- Black Feminism / Cathy Harris
Le courant du Black Feminism trouve ses origines dans un malaise au sein du mouvement des droits civiques et du féminisme nord-américain vers 1830. L’anthologie du féminisme africain-américain est un formidable témoignage sur deux siècles d’histoire des identités noires américaines.
- Mélano Africain : l’identité imaginée / Pape Chérif Bertrand Bassène
Le « Nègre » c'était l'autre, différent et inférieur. La « Négritude » a utilisé les armes de l'art pour répondre à une nécessaire lutte anticolonialiste. Cette historicité de l’Afrique présente dans ce mouvement de la « Négritude » a-t-elle sa place au FESMAN III –le Festival mondial des arts nègres- qui se tiendra à Dakar en décembre 2009 ? Ou bien ne faudrait-il pas profiter de ce rendez-vous pour imaginer une identité nomade et créole, autre que « nègre » ?
- Une vie de braise / Entretien avec Samba Gadjigo
Professeur de littératures africaines à Mount Holyoke College (Massachusetts), Samba Gadjigo raconte la vie hors du commun d’Ousmane Sembène : écrivain sénégalais célébré mondialement pour « Le docker noir », et père du cinéma africain. Cet artiste militant (mort en 2007) connut la violence coloniale et le racisme. Il fut « la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche ».
Hors dossier :
Bon tuyau : Constats sur l’accueil des primo arrivants
« L'accueil des primo arrivants en Région de Bruxelles-Capitale » est une très récente étude réalisée par le CIRE (Coordination et Initiatives pour réfugiés et étrangers) et supervisée par le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme
Action du mois : Rap, Slam & Musique Live
Lezarts Urbains présente trois soirées consacrées à l’actualité des cultures urbaines en Belgique : un cocktail détonnant de genres et de styles : hip hop, rap underground, slam, ragga, chanson, live band…
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 268 - décembre 2008 - Chroma tics Type de document : texte imprimé Année de publication : 2008 Importance : 1 vol. (35 p.) Langues : Français (fre) Catégories : 316.35 Groupes / Identités / Communautés
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
325 Colonisation
572 Anthropologie EthnologieNote de contenu : Chroma tics
« On commence à le savoir qu’il est noir ! », s’exaspère une ménagère devant sa télévision. En quelques mots, le caricaturiste Kroll a tout cadré. Pourquoi diable la couleur de peau de Barack Obama s’est-elle imposée dans le débat, concurrençant ainsi directement ses compétences ou son programme politique ? Ces obsessions chromatiques ont une fonction idéologique que nous dénonçons dans ce dossier comme obstacle à la cohésion sociale.
L’apparence classe. Et cette classification nuit à la connaissance puisqu’elle se limite à la reconnaissance visuelle.
Questionner les représentations des Africains et des diasporas africaines dans nos sociétés, c’est mettre le doigt sur le racisme et les discriminations notamment héritées du traumatisme de plus de quatre siècles d’esclavage. Car les Occidentaux, qui se pensaient « non Noirs » et dominants, ont racialisé les rapports sociaux pour mieux assimiler les Noirs aux esclaves, et légitimer leur trafic ignoble. La fin de l’esclavage (son abolition en France date de 1848) n’a pas effacé les dépréciations et exclusions. La colonisation a juste continué dans la surenchère… […]
SOMMAIRE
- Significations de l’identité chromatique / Entretien avec Ibrahima Thioub
Ibrahima Thioub est historien à l’Université Cheikh Anta Diop à Dakar et directeur de l’Institut interdisciplinaire virtuel des Hautes études sur les Traites et les esclavages. Nous l’avons rencontré à l’Université d’été d’Aix-en-Provence où, parmi d’autres historiens de renom, il interroge les identités et représentations des « Noirs », d’hier à aujourd’hui.
- « Race », « races », « tribus », « ethnies »… / Marie-Albane de Suremain
Notre objectif est de proposer quelques éléments d’analyse des termes et catégories employés dans le champ scientifique français pour traiter des populations d’Afrique subsaharienne - plus spécifiquement d’Afrique de l’Ouest - pendant la période coloniale.
- Décoloniser les esprits / Odile Tobner
Nul doute que la xénophobie, c’est-à -dire la haine de l’étranger, ait existé depuis l’avènement des sociétés humaines. Toutes les langues humaines possèdent des désignations flatteuses pour leurs locuteurs et péjoratives pour les autres. Cette xénophobie coexiste paradoxalement avec la démarche inverse, l’hospitalité. Le terme xenos en grec a cette double valeur d’étranger, d’insolite, et aussi d’hôte, avec qui on avait des liens sacrés et réciproques, l’hôte c’est celui qui reçoit et celui qui est reçu.
- Le Congo d’Hergé / Youenn Cochenec
Dans Tintin au Congo, fabuleux document d’histoire toujours diffusé et au cœur de nombreuses polémiques, on découvre une image des Africains qui reflète moins le racisme de l’auteur que la pensée raciste des sociétés européennes dans les années 1930.
- Un parfum chocolat / Pascal Blanchard
Associer le chocolat au corps de l’Africain, comme le fait si souvent la publicité, n’est-ce pas réduire cet Africain à un produit ? En déconstruisant les représentations publicitaires depuis l’époque coloniale, l’auteur met en évidence un « racisme virtuel ».
- J’ai toujours rêvé d’être infirmière : Entretien avec Clémentine
C’est un lieu commun de dire que les Africains honorent les personnes âgées. C’en est un autre d’affirmer qu’ils deviennent aide soignants par vocation. Nous avons posé la question à Clémentine, « auxiliaire polyvalente » congolaise liégeoise : vocation, hasard ou nécessité de la vie ?
- Une guerre multiculturelle / Nathalie Caprioli
Peu le savent, mais nous pourrions qualifier la Guerre 14-18 de Première Guerre multiculturelle. À travers les soldats mobilisés, plus de cinquante cultures étaient présentes au front flamand (Ypres, Nieuwport, Dixmude). Cinquante cultures des cinq continents.
- Our History Was Destroyed During Slavery / Loubna Ben Yaacoub
« Notre histoire fut détruite durant l’esclavage ». Cette phrase est empruntée à Malcolm X qui, lors d’une interview télévisée en 1963, tenta d’expliquer dans quelle mesure l’esclavage avait détruit l’histoire du peuple noir jusqu’à effacer des mémoires les patronymes originels de ses aïeuls pour les remplacer par les noms de ses maîtres esclavagistes1.
- Black Feminism / Cathy Harris
Le courant du Black Feminism trouve ses origines dans un malaise au sein du mouvement des droits civiques et du féminisme nord-américain vers 1830. L’anthologie du féminisme africain-américain est un formidable témoignage sur deux siècles d’histoire des identités noires américaines.
- Mélano Africain : l’identité imaginée / Pape Chérif Bertrand Bassène
Le « Nègre » c'était l'autre, différent et inférieur. La « Négritude » a utilisé les armes de l'art pour répondre à une nécessaire lutte anticolonialiste. Cette historicité de l’Afrique présente dans ce mouvement de la « Négritude » a-t-elle sa place au FESMAN III –le Festival mondial des arts nègres- qui se tiendra à Dakar en décembre 2009 ? Ou bien ne faudrait-il pas profiter de ce rendez-vous pour imaginer une identité nomade et créole, autre que « nègre » ?
- Une vie de braise / Entretien avec Samba Gadjigo
Professeur de littératures africaines à Mount Holyoke College (Massachusetts), Samba Gadjigo raconte la vie hors du commun d’Ousmane Sembène : écrivain sénégalais célébré mondialement pour « Le docker noir », et père du cinéma africain. Cet artiste militant (mort en 2007) connut la violence coloniale et le racisme. Il fut « la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche ».
Hors dossier :
Bon tuyau : Constats sur l’accueil des primo arrivants
« L'accueil des primo arrivants en Région de Bruxelles-Capitale » est une très récente étude réalisée par le CIRE (Coordination et Initiatives pour réfugiés et étrangers) et supervisée par le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme
Action du mois : Rap, Slam & Musique Live
Lezarts Urbains présente trois soirées consacrées à l’actualité des cultures urbaines en Belgique : un cocktail détonnant de genres et de styles : hip hop, rap underground, slam, ragga, chanson, live band…
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 44662 age Périodique Libre-accès Périodiques Disponible 27 - Mer du Nord, la prochaine conquête de la Flandre (Bulletin de Le Vif / L'Express, 27 [09/07/2015])
[n° ou bulletin] 27 - Mer du Nord, la prochaine conquête de la Flandre [texte imprimé] . - 2015 . - 98 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : 297 Islam & Intégrisme islamique (islamisme)
32(611) Politique de la Tunisie
325.3 Colonisation/ décolonisation
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes
929 Léopold II
94(675) Histoire de la République Démocratique du Congo (RDC)Note de contenu : Sommaire partiel :
ENTRETIEN. Mona Eltahawy : "Il existe un véritable apartheid des sexes"
DOCUMENT. Congo. "Léopold II n'est pas un génocidaire"
ISLAMISME.
* L'internationale de la terreur
* En Tunisie, la démocratie dans la cible
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 27 - Mer du Nord, la prochaine conquête de la Flandre Type de document : texte imprimé Année de publication : 2015 Importance : 98 p. Langues : Français (fre) Catégories : 297 Islam & Intégrisme islamique (islamisme)
32(611) Politique de la Tunisie
325.3 Colonisation/ décolonisation
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes
929 Léopold II
94(675) Histoire de la République Démocratique du Congo (RDC)Note de contenu : Sommaire partiel :
ENTRETIEN. Mona Eltahawy : "Il existe un véritable apartheid des sexes"
DOCUMENT. Congo. "Léopold II n'est pas un génocidaire"
ISLAMISME.
* L'internationale de la terreur
* En Tunisie, la démocratie dans la cible
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire 3 - 2007 - Passé colonial et modalités de mise en mémoire de l'esclavage (Bulletin de Conserveries mémorielles) / Ana Lucia Araujo
[n° ou bulletin] 3 - 2007 - Passé colonial et modalités de mise en mémoire de l'esclavage [document électronique] / Ana Lucia Araujo, Directeur de publication ; Anna Seiderer, Directeur de publication . - 2007 . - 1 page web (consulté le 04/02/2010).
Langues : Français (fre)
Catégories : 325 Colonisation
326 Esclavage. Servage. Travail forcé. Traite des êtres humains
37:17 Travail de MémoireRésumé : Après la montée des débats sur l’article 4 de la loi de février 2005, voulant reconnaître le rôle positif de la colonisation, les conflits de mémoire qui prennent place en France sont toujours loin de s’épuiser. L’annonce par le président Jacques Chirac d’une journée de commémoration des « Mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions » remet à l’ordre du jour les débats sur le passé colonial et les politiques mémorielles. La tenue d’une telle journée viendrait alors renforcer les discussions publiques sur la mémoire de l’esclavage en France, premier pays à reconnaître l’esclavage et la traite négrière comme crimes contre l’humanité par la loi du 10 mai 2001.
Au Brésil, pays des Amériques qui a reçu le plus grand nombre d’esclaves africains, les conflits mémoriels se présentent par le biais de la lutte pour l’implantation d'actions affirmatives pour abolir l’exclusion sociale dont les Afro-descendants sont les victimes depuis des siècles. Cependant, même si la mémoire de l’esclavage occupe l’espace public brésilien de façon inégale, la culture afro-brésilienne s’affirme à l’intérieur et à l’extérieur du pays par la musique, le carnaval, le candomblé et les arts visuels. La valorisation de la mémoire de l’esclavage prend souvent forme de conflit mémoriel. L’esclavage est commémoré à deux dates, dont les connotations sont très différentes : le 13 mai, jour de l’« abolition » de l’esclavage par la princesse Isabel et plus récemment le 20 novembre, journée nationale de la conscience noire, anniversaire de la mort de Zumbi dos Palmares, leader du plus grand et plus connu village marron de l’histoire brésilienne.
Dans différents pays africains, dont le Bénin, le Sénégal et le Ghana, les musées d’inspiration occidentale prennent en charge une certaine mémoire de la traite des esclaves. Les initiatives de promotion de la mémoire de l’esclavage passent souvent par la mise en valeur et la conservation du patrimoine lié de près ou de loin à la traite transatlantique. La diaspora africaine semble en constituer la clientèle principale. Les initiatives des gouvernements nationaux et des organismes internationaux comme l’UNESCO, qui se traduisent par des mises en scène de la mémoire de la traite, ne se réalisent pas sans raviver localement des conflits de mémoire.
Croisant plusieurs aires géographiques, ce numéro de Conserveries mémorielles a pour l’objectif d’attirer l’attention sur les liens entre la mémoire du passé colonial et les modalités de mise en mémoire de l’esclavage : le musée, la danse, la littérature, les espaces sacrés, les monuments et les images.
Notes de la rédaction
Ce numéro de Conserveries mémorielles a été publié en 2007 sur le site de la Chaire de recherche du Canada en histoire comparée de la mémoire que dirigeait Bogumil Jewsiewicki à l'Université Laval (Québec).
Note de contenu : Sommaire :
- Ana Lucia Araujo et Anna Seiderer, Passé colonial et modalités de mise en mémoire de l’esclavage
- Anna Seiderer, Mémoires sous vitrines : mises en scènes de l’esclavage dans les musées du Bénin et du Ghana
- Alessandra Brivio, La mémoire de l’esclavage à travers la religion vaudou
- Benjamin Lagarde, Un monument musical à la mémoire des ancêtres esclaves : le maloya (île de la Réunion)
- Alejandra Mailhe, Les limites du visible : réflexions sur la représentation picturale de l’esclavage dans l’œuvre de Rugendas et de Debret
- Danielle Maurice, Le musée vivant et le centenaire de l’abolition de l’esclavage : pour une reconnaissance des cultures africaines
- Arnaldo Rosa Vianna Neto, A négritude de Aimé Césaire
- Amzat Boukari-Yabara, La littérature de jeunesse : images et supports d’un enseignement historique de la traite et de l’esclavage des noirs
En ligne : http://cm.revues.org/63 Format de la ressource électronique : Revue en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 3 - 2007 - Passé colonial et modalités de mise en mémoire de l'esclavage Type de document : document électronique Auteurs : Ana Lucia Araujo, Directeur de publication ; Anna Seiderer, Directeur de publication Année de publication : 2007 Importance : 1 page web (consulté le 04/02/2010) Langues : Français (fre) Catégories : 325 Colonisation
326 Esclavage. Servage. Travail forcé. Traite des êtres humains
37:17 Travail de MémoireRésumé : Après la montée des débats sur l’article 4 de la loi de février 2005, voulant reconnaître le rôle positif de la colonisation, les conflits de mémoire qui prennent place en France sont toujours loin de s’épuiser. L’annonce par le président Jacques Chirac d’une journée de commémoration des « Mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions » remet à l’ordre du jour les débats sur le passé colonial et les politiques mémorielles. La tenue d’une telle journée viendrait alors renforcer les discussions publiques sur la mémoire de l’esclavage en France, premier pays à reconnaître l’esclavage et la traite négrière comme crimes contre l’humanité par la loi du 10 mai 2001.
Au Brésil, pays des Amériques qui a reçu le plus grand nombre d’esclaves africains, les conflits mémoriels se présentent par le biais de la lutte pour l’implantation d'actions affirmatives pour abolir l’exclusion sociale dont les Afro-descendants sont les victimes depuis des siècles. Cependant, même si la mémoire de l’esclavage occupe l’espace public brésilien de façon inégale, la culture afro-brésilienne s’affirme à l’intérieur et à l’extérieur du pays par la musique, le carnaval, le candomblé et les arts visuels. La valorisation de la mémoire de l’esclavage prend souvent forme de conflit mémoriel. L’esclavage est commémoré à deux dates, dont les connotations sont très différentes : le 13 mai, jour de l’« abolition » de l’esclavage par la princesse Isabel et plus récemment le 20 novembre, journée nationale de la conscience noire, anniversaire de la mort de Zumbi dos Palmares, leader du plus grand et plus connu village marron de l’histoire brésilienne.
Dans différents pays africains, dont le Bénin, le Sénégal et le Ghana, les musées d’inspiration occidentale prennent en charge une certaine mémoire de la traite des esclaves. Les initiatives de promotion de la mémoire de l’esclavage passent souvent par la mise en valeur et la conservation du patrimoine lié de près ou de loin à la traite transatlantique. La diaspora africaine semble en constituer la clientèle principale. Les initiatives des gouvernements nationaux et des organismes internationaux comme l’UNESCO, qui se traduisent par des mises en scène de la mémoire de la traite, ne se réalisent pas sans raviver localement des conflits de mémoire.
Croisant plusieurs aires géographiques, ce numéro de Conserveries mémorielles a pour l’objectif d’attirer l’attention sur les liens entre la mémoire du passé colonial et les modalités de mise en mémoire de l’esclavage : le musée, la danse, la littérature, les espaces sacrés, les monuments et les images.
Notes de la rédaction
Ce numéro de Conserveries mémorielles a été publié en 2007 sur le site de la Chaire de recherche du Canada en histoire comparée de la mémoire que dirigeait Bogumil Jewsiewicki à l'Université Laval (Québec).
Note de contenu : Sommaire :
- Ana Lucia Araujo et Anna Seiderer, Passé colonial et modalités de mise en mémoire de l’esclavage
- Anna Seiderer, Mémoires sous vitrines : mises en scènes de l’esclavage dans les musées du Bénin et du Ghana
- Alessandra Brivio, La mémoire de l’esclavage à travers la religion vaudou
- Benjamin Lagarde, Un monument musical à la mémoire des ancêtres esclaves : le maloya (île de la Réunion)
- Alejandra Mailhe, Les limites du visible : réflexions sur la représentation picturale de l’esclavage dans l’œuvre de Rugendas et de Debret
- Danielle Maurice, Le musée vivant et le centenaire de l’abolition de l’esclavage : pour une reconnaissance des cultures africaines
- Arnaldo Rosa Vianna Neto, A négritude de Aimé Césaire
- Amzat Boukari-Yabara, La littérature de jeunesse : images et supports d’un enseignement historique de la traite et de l’esclavage des noirs
En ligne : http://cm.revues.org/63 Format de la ressource électronique : Revue en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Revue en ligne sur revues.orgURL 6 milliards d'hommes / MUSEE DE L'HOMME . LABORATOIRE D'ANTHROPOLOGIE BIOLOGIQUE
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire 6 milliards d'hommes / MUSEE DE L'HOMME . LABORATOIRE D'ANTHROPOLOGIE BIOLOGIQUE
6 milliards d'hommes [document projeté ou vidéo] / MUSEE DE L'HOMME . LABORATOIRE D'ANTHROPOLOGIE BIOLOGIQUE . - 1994 . - pp. 33 - 1.
ISSN : CV/124
Langues : Français (fre)
Catégories : (510) République populaire de Chine
314 Démographie Etude de la population Sondage
314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
325 Colonisation
39 Anthropologie culturelle / Civilisation
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes
572 Anthropologie Ethnologie
930 Science historiquePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : 6 milliards d'hommes Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : MUSEE DE L'HOMME . LABORATOIRE D'ANTHROPOLOGIE BIOLOGIQUE Année de publication : 1994 Importance : pp. 33 - 1 ISBN/ISSN/EAN : CV/124 Langues : Français (fre) Catégories : (510) République populaire de Chine
314 Démographie Etude de la population Sondage
314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
325 Colonisation
39 Anthropologie culturelle / Civilisation
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes
572 Anthropologie Ethnologie
930 Science historiquePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire 606 - décembre 2015 - Liberté, égalité, fraternité (Bulletin de La Raison)
Permalink63 - 3eme trimestre 2014 - S'indigner ne suffit pas (Bulletin de Les autres voix de la planète)
Permalink7-8 - juillet-août 2010 - Inventer l’Autre, s’illusionner sur soi ? Le débat des études postcoloniales (Bulletin de La Revue Nouvelle)
Permalink7 année n°1 (121) (Bulletin de Coeurs belges, 7 année n°1 (121) [01/01/1949])
PermalinkPermalink92 - octobre-décembre 2011 - L’extrême droite, une nébuleuse multiforme qui s’enracine (Bulletin de Recherches internationales)
PermalinkLes Accords de Genève / DOR HASHALOM
PermalinkAlgérie / SAID BOUAMAMA
PermalinkLes Amants désunis / ANOUAR BENMALEK
PermalinkEn attendant les barbares / John Maxwell Coetzee
Permalink