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Traditions, religions... émancipation ?
Traditions, religions... émancipation ? : La laïcité, un atout pour les femmes [texte imprimé] / Centre d'Action Laïque.Congrès (2007 ; Liège), Collectivité éditrice . - Liège : CAL Liège, 2007 . - 1 vol. (56 p.) : couv. ill., ill. ; 35 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 2 Religions Intégrisme religieux
21 Laïcité
392 Coutumes Rites
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmesIndex. décimale : 342.7 Droits humains Note de contenu : Sommaire :
Introduction / Hervé Presain
Rencontre pré-congrès :
- l'impact des religions et des traditions sur l'émancipation des femmes / Chris Paulis, Anne Morelli, Nadia Geerts
- Femmes et laïcité / Bernadette Rasquin
- Regards politiques :
* Homme-femme : l'introuvable égalité ? / Jean-Pierre Hupkens
* Un combat pour l'amélioration des conditions de vie des femmes / Anne-Marie Lizin
* Une expérience locale : la maison de l'égalité / Michelle Dupuis
Congrès
- Introduction / Hervé Persain
- Panel :
* Violence / François Guillitte
* École / Christine Mironczyk
* Santé / Claudine Mouvet
* Asile / France Arets
- La laïcité, levier de émancipation des femmes / Henri Pena Ruiz
- le statut de la femme dans l'Union européenne / Véronique De Keyser
- Laïcité et genre / Pierre Galand
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Traditions, religions... émancipation ? : La laïcité, un atout pour les femmes Type de document : texte imprimé Congrès : Centre d'Action Laïque.Congrès (2007 ; Liège), Collectivité éditrice Editeur : Liège : CAL Liège Année de publication : 2007 Importance : 1 vol. (56 p.) Présentation : couv. ill., ill. Format : 35 cm Langues : Français (fre) Catégories : 2 Religions Intégrisme religieux
21 Laïcité
392 Coutumes Rites
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmesIndex. décimale : 342.7 Droits humains Note de contenu : Sommaire :
Introduction / Hervé Presain
Rencontre pré-congrès :
- l'impact des religions et des traditions sur l'émancipation des femmes / Chris Paulis, Anne Morelli, Nadia Geerts
- Femmes et laïcité / Bernadette Rasquin
- Regards politiques :
* Homme-femme : l'introuvable égalité ? / Jean-Pierre Hupkens
* Un combat pour l'amélioration des conditions de vie des femmes / Anne-Marie Lizin
* Une expérience locale : la maison de l'égalité / Michelle Dupuis
Congrès
- Introduction / Hervé Persain
- Panel :
* Violence / François Guillitte
* École / Christine Mironczyk
* Santé / Claudine Mouvet
* Asile / France Arets
- La laïcité, levier de émancipation des femmes / Henri Pena Ruiz
- le statut de la femme dans l'Union européenne / Véronique De Keyser
- Laïcité et genre / Pierre Galand
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46008 342.7/tra Documents divers Réserve - Disponible La Traite des blanches suivi de la Traite des noirs / Albert Londres
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 37262/1 342.7/LON Livre Libre-accès Adultes Disponible La traite des Noirs / Éric Saugera
La traite des Noirs [texte imprimé] / Éric Saugera (1952-....), Auteur . - La Crèche : Geste éd., 1998 . - 1 vol. (70 p.) ; 22 cm. - (En 30 questions, ISSN 1272-4505) .
ISBN : 978-2-910919-63-4
Bibliogr. p. 68-70
Langues : Français (fre)
Catégories : 326 Esclavage. Servage. Travail forcé. Traite des êtres humains
37.02 Pédagogie et outils pédagogiquesIndex. décimale : 342.7 Droits humains Résumé : Quatrième de couverture
e trafic " connu sous le nom de traite des Noirs ", selon une formule en vogue sous la Restauration, a profondément marqué l’histoire et la mémoire des hommes. Du milieu du XVe siècle à la fin du XIXe siècle, des millions d’êtres humains ont été arrachés au continent africain et conduits vers des terres étrangères et lointaines - qui les rendirent esclaves. C’est aux XVIe et XVIIe siècles que les puissances maritimes européennes récemment installées en Amérique mirent en place la Grande Déportation par l’Atlantique et c’est au siècle suivant qu’elles la portèrent à son apogée. Aujourd’hui, cette Déportation est clairement dénoncée comme un crime contre l’humanité. Mais l’opinion d’alors ne la percevait pas ainsi parce que l’esclave nègre n’était pas un homme. Même si l’Église lui reconnaissait une âme en l’initiant aux mystères de la religion, sur le plan économique, l’esclave nègre ne se différenciait guère d’un mulet dont il remplissait souvent la fonction : son statut était celui d’un " bien meuble " livré au bon vouloir du propriétaire. Devait-il s’en plaindre ? Son déplacement " d’une plage à l’autre de l’Atlantique " lui avait rendu service en le soustrayant à la barbarie de ceux qui l’avait vendu. Ce service en valant un autre, l’esclave pouvait apporter sa pierre à l’édification des nations blanches et riches.
Ce petit livre souhaite présenter une vision synthétique et claire d’un phénomène complexe qui a duré quatre siècles et concerné, à des titres divers, des dizaines de millions d’individus noirs et blancs répartis sur trois continents. Une carte et une chronologie aideront le lecteur tandis qu’une bibliographie l’invitera à élargir le champ de ses connaissances.Note de contenu : TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Carte des circuits maritimes négriers
1. - Qu’est-ce-que la traite des Noirs ?
2. - Quelle différence avec l’esclavage ?
3. - Pourquoi des esclaves en Amérique ?
4. - Pourquoi des captifs en Afrique ?
5. - Quelle politique négrière en France ?
6. - Quelle Europe négrière ?
7. - Quels ports français furent négriers ?
8. - Comment expédier à la traite ?
9. - Qu’est-ce-qu’un navire négrier ?
10. - Qu’est-ce-qu’un équipage négrier ?
11. - Qu’est-ce-qu’une cargaison négrière ?
12. - Où le navire négrier allait-il ?
13. - Comment s’effectuait la traite en Afrique ?
14. - Où déportait-on les captifs ?
15. - Comment survivre au passage océanique ?
16. - Comment vendre les captifs aux colonies ?
17. - Quelle était la condition des esclaves ?
18. - Comment refuser l’esclavage ?
19. - Comment s’effectuait le voyage de retour ?
20. - La traite a-t-elle bâti des fortunes ?
21. - Qu’en est-il des Noirs en métropole ?
22. - La traite avait-elle une religion ?
23. - Comment justifiait-on la traite ?
24. - Quand se mit-on à la contester ?
25. - Quand furent abolis la traite et l’esclavage ?
26. - Qu’appelle-t-on la traite illégale ?
27. - Qu’appelle-t-on le coolie trade ?
28. - Quel bilan dresser de la traite française ?
29. - Les ports négriers ont-ils de la mémoire ?
30. - La traite des Noirs a-t-elle un prix ?
Chronologie
Bibliographie
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Titre : La traite des Noirs Type de document : texte imprimé Auteurs : Éric Saugera (1952-....), Auteur Editeur : La Crèche : Geste éd. Année de publication : 1998 Collection : En 30 questions, ISSN 1272-4505 Importance : 1 vol. (70 p.) Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-910919-63-4 Note générale : Bibliogr. p. 68-70 Langues : Français (fre) Catégories : 326 Esclavage. Servage. Travail forcé. Traite des êtres humains
37.02 Pédagogie et outils pédagogiquesIndex. décimale : 342.7 Droits humains Résumé : Quatrième de couverture
e trafic " connu sous le nom de traite des Noirs ", selon une formule en vogue sous la Restauration, a profondément marqué l’histoire et la mémoire des hommes. Du milieu du XVe siècle à la fin du XIXe siècle, des millions d’êtres humains ont été arrachés au continent africain et conduits vers des terres étrangères et lointaines - qui les rendirent esclaves. C’est aux XVIe et XVIIe siècles que les puissances maritimes européennes récemment installées en Amérique mirent en place la Grande Déportation par l’Atlantique et c’est au siècle suivant qu’elles la portèrent à son apogée. Aujourd’hui, cette Déportation est clairement dénoncée comme un crime contre l’humanité. Mais l’opinion d’alors ne la percevait pas ainsi parce que l’esclave nègre n’était pas un homme. Même si l’Église lui reconnaissait une âme en l’initiant aux mystères de la religion, sur le plan économique, l’esclave nègre ne se différenciait guère d’un mulet dont il remplissait souvent la fonction : son statut était celui d’un " bien meuble " livré au bon vouloir du propriétaire. Devait-il s’en plaindre ? Son déplacement " d’une plage à l’autre de l’Atlantique " lui avait rendu service en le soustrayant à la barbarie de ceux qui l’avait vendu. Ce service en valant un autre, l’esclave pouvait apporter sa pierre à l’édification des nations blanches et riches.
Ce petit livre souhaite présenter une vision synthétique et claire d’un phénomène complexe qui a duré quatre siècles et concerné, à des titres divers, des dizaines de millions d’individus noirs et blancs répartis sur trois continents. Une carte et une chronologie aideront le lecteur tandis qu’une bibliographie l’invitera à élargir le champ de ses connaissances.Note de contenu : TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Carte des circuits maritimes négriers
1. - Qu’est-ce-que la traite des Noirs ?
2. - Quelle différence avec l’esclavage ?
3. - Pourquoi des esclaves en Amérique ?
4. - Pourquoi des captifs en Afrique ?
5. - Quelle politique négrière en France ?
6. - Quelle Europe négrière ?
7. - Quels ports français furent négriers ?
8. - Comment expédier à la traite ?
9. - Qu’est-ce-qu’un navire négrier ?
10. - Qu’est-ce-qu’un équipage négrier ?
11. - Qu’est-ce-qu’une cargaison négrière ?
12. - Où le navire négrier allait-il ?
13. - Comment s’effectuait la traite en Afrique ?
14. - Où déportait-on les captifs ?
15. - Comment survivre au passage océanique ?
16. - Comment vendre les captifs aux colonies ?
17. - Quelle était la condition des esclaves ?
18. - Comment refuser l’esclavage ?
19. - Comment s’effectuait le voyage de retour ?
20. - La traite a-t-elle bâti des fortunes ?
21. - Qu’en est-il des Noirs en métropole ?
22. - La traite avait-elle une religion ?
23. - Comment justifiait-on la traite ?
24. - Quand se mit-on à la contester ?
25. - Quand furent abolis la traite et l’esclavage ?
26. - Qu’appelle-t-on la traite illégale ?
27. - Qu’appelle-t-on le coolie trade ?
28. - Quel bilan dresser de la traite française ?
29. - Les ports négriers ont-ils de la mémoire ?
30. - La traite des Noirs a-t-elle un prix ?
Chronologie
Bibliographie
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48576 342.7/SAU Livre Libre-accès Adultes Disponible La traite et le traffic des êtres humains : lutter avec des personnes et des ressources / Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances et la Lutte Contre le Racisme (CECLCR)
La traite et le traffic des êtres humains : lutter avec des personnes et des ressources : rapport 2008 : [texte imprimé] / Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances et la Lutte Contre le Racisme (CECLCR), Auteur . - Bruxelles : Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances et la Lutte Contre le Racisme, 2009 . - 1 vol. (115p.) ; 30 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 061.1:354 Centre Pour L'Egalite Des Chances Et La Lutte Contre Le Racisme CECLCR
32(493) Politique de la Belgique
326 Esclavage. Servage. Travail forcé. Traite des êtres humains
33(493) Economie politique et sociale de la BelgiqueIndex. décimale : 342.7 Droits humains Résumé : Site éditeur :
Le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme présente aujourd’hui son rapport annuel sur la traite et le trafic des êtres humains.
A travers ce rapport, le Centre analyse et stimule la politique belge de lutte contre la traite et le trafic des êtres humains. Le Centre répond ainsi à une de ses missions légales et assure par la même occasion de facto le rôle de « Rapporteur national sur la Traite des êtres humains ».
Le Centre demande explicitement davantage d’attention pour les Personnes et les Ressources. La détection des victimes – et leur identification – sont en effet des éléments centraux sur lesquels se fonde une lutte efficace contre la traite des êtres humains.
Le rapport annuel Traite et trafic des êtres humains 2008 est composé de deux parties.
La première partie donne un aperçu de l'évolution des instruments de lutte contre la traite des êtres humains, phénomène lui-même en constante évolution. Dans la deuxième partie, le Centre procède à une évaluation de la politique belge en matière de traite des êtres humains.
En guise de conclusion du rapport, le Centre formule 12 recommandations. Nous attirons ici l’attention sur cinq thèmes en particulier.
1) La traite des êtres humains en tant que priorité au sein de la justice et de la police
Afin de lutter contre les réseaux criminels, il est essentiel de disposer des capacités de recherche suffisantes. Le Centre a constaté en plusieurs endroits des problèmes de capacité tant au sein du parquet que de la police. Il en résulte que la police et le parquet sont de plus en plus sélectifs dans le traitement de leurs dossiers et, dans des cas extrêmes, n’ont même plus le temps d’ouvrir d’importants dossiers de traite des êtres humains.
Il faut donc davantage de moyens tant humains que matériels afin que la lutte contre la traite des êtres humains puisse répondre à la professionnalisation et à la complexité croissantes des réseaux criminels. Investir dans des techniques d’enquête efficaces est indispensable, de même que développer des moyens informatiques performants afin d’améliorer l’échange d’information réciproque entre parquets et auditorats
Le Centre demande que la police et le parquet accordent la priorité aux enquêtes sur la traite des êtres humains et que les personnes et ressources nécessaires y soient consacrées.
2) Réformes structurelles de l’appareil judiciaire
Une fusion des arrondissements judiciaires pourrait se révéler positive dans le cadre de la lutte contre les réseaux de traite et de trafic des êtres humains. Ceux-ci opèrent par définition au-delà des frontières des arrondissements et souvent au niveau international. Lors des poursuites et pendant l’enquête, la structure judiciaire belge pose souvent problème. La traite des êtres humains est un phénomène typiquement supra-local et les petits arrondissements ne peuvent y faire face.
Par ailleurs, le Centre souhaite que le parquet fédéral prenne davantage de responsabilités dans ce domaine. Lors des entretiens avec les acteurs de terrain, le Centre a constaté que le parquet fédéral a souvent décliné les requêtes de différents parquets pour fédéraliser des dossiers de traite des êtres humains. Ceci a eu pour conséquence que ces enquêtes ont toutes été séparées par arrondissement. Il devient dès lors beaucoup plus difficile de démanteler les réseaux criminels dans leur totalité. Le Centre estime que lorsque les critères pour fédéraliser des dossiers sont remplis, le parquet fédéral devrait effectivement les prendre en charge.
Afin d’améliorer la lutte contre la traite et le trafic des êtres humains, le Centre estime nécessaire d’apporter certaines modifications structurelles à l’appareil judiciaire.
3) Détection et identification des victimes
La détection et l’identification des victimes sont centrales dans une lutte effective contre la traite des êtres humains. C’est pourquoi le Centre estime important de lancer des campagnes d’information auprès du personnel médical traitant et infirmier des hôpitaux. Ils peuvent ainsi être sensibilisés à la détection des victimes de traite des êtres humains qui se présentent aux services d’urgence ou en consultation à la suite d’un accident, d’une maladie ou de violences. Etant donné que la prostitution cachée augmente, les hôpitaux constituent certainement un lieu où la détection des victimes est possible. Dans son Plan d’action national de lutte contre la traite des êtres humains, le gouvernement a consacré un chapitre entier à la nécessité des campagnes de sensibilisation auprès des différents groupes et/ou secteurs à risques. Un groupe de travail s’est déjà penché sur la question. Le Centre espère dès lors que des réalisations concrètes auront lieu prochainement.
4) Collaboration internationale
Le Centre recommande de renforcer et de rendre plus efficace la collaboration internationale, surtout au niveau européen. Dans le cadre de sa prochaine présidence européenne, la Belgique peut jouer un rôle de stimulant dans la lutte contre la traite des êtres humains. Ainsi, il existe encore des lacunes dans le statut de victime, ce qui demande une solution au niveau européen. La Belgique peut y accorder l’attention nécessaire à l’occasion de sa présidence, de même que la nécessité d’une collaboration européenne plus intensive dans différents domaines (comme les saisies et confiscations, une collaboration plus étroite entre services de police des différents Etats membres, …).
5) La traite des êtres humains comme priorité à l’agenda politique
Depuis 2003, la sous-commission Traite des êtres humains du Sénat a cessé ses activités. De ce fait, la lutte contre la traite des êtres humains souffre d'un manque d'attention parlementaire.
Les analyses du Centre sur la professionnalisation des réseaux criminels montrent qu’il y a un réel et urgent besoin d’un forum parlementaire en vue de suivre, évaluer et si nécessaire adapter la politique de lutte contre la traite des êtres humains. Afin d’optimaliser le suivi parlementaire, le Centre estime qu’il est opportun de mettre à nouveau en place une sous-commission parlementaire sur la traite des êtres humains.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La traite et le traffic des êtres humains : lutter avec des personnes et des ressources : rapport 2008 : Type de document : texte imprimé Auteurs : Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances et la Lutte Contre le Racisme (CECLCR), Auteur Editeur : Bruxelles : Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances et la Lutte Contre le Racisme Année de publication : 2009 Importance : 1 vol. (115p.) Format : 30 cm Langues : Français (fre) Catégories : 061.1:354 Centre Pour L'Egalite Des Chances Et La Lutte Contre Le Racisme CECLCR
32(493) Politique de la Belgique
326 Esclavage. Servage. Travail forcé. Traite des êtres humains
33(493) Economie politique et sociale de la BelgiqueIndex. décimale : 342.7 Droits humains Résumé : Site éditeur :
Le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme présente aujourd’hui son rapport annuel sur la traite et le trafic des êtres humains.
A travers ce rapport, le Centre analyse et stimule la politique belge de lutte contre la traite et le trafic des êtres humains. Le Centre répond ainsi à une de ses missions légales et assure par la même occasion de facto le rôle de « Rapporteur national sur la Traite des êtres humains ».
Le Centre demande explicitement davantage d’attention pour les Personnes et les Ressources. La détection des victimes – et leur identification – sont en effet des éléments centraux sur lesquels se fonde une lutte efficace contre la traite des êtres humains.
Le rapport annuel Traite et trafic des êtres humains 2008 est composé de deux parties.
La première partie donne un aperçu de l'évolution des instruments de lutte contre la traite des êtres humains, phénomène lui-même en constante évolution. Dans la deuxième partie, le Centre procède à une évaluation de la politique belge en matière de traite des êtres humains.
En guise de conclusion du rapport, le Centre formule 12 recommandations. Nous attirons ici l’attention sur cinq thèmes en particulier.
1) La traite des êtres humains en tant que priorité au sein de la justice et de la police
Afin de lutter contre les réseaux criminels, il est essentiel de disposer des capacités de recherche suffisantes. Le Centre a constaté en plusieurs endroits des problèmes de capacité tant au sein du parquet que de la police. Il en résulte que la police et le parquet sont de plus en plus sélectifs dans le traitement de leurs dossiers et, dans des cas extrêmes, n’ont même plus le temps d’ouvrir d’importants dossiers de traite des êtres humains.
Il faut donc davantage de moyens tant humains que matériels afin que la lutte contre la traite des êtres humains puisse répondre à la professionnalisation et à la complexité croissantes des réseaux criminels. Investir dans des techniques d’enquête efficaces est indispensable, de même que développer des moyens informatiques performants afin d’améliorer l’échange d’information réciproque entre parquets et auditorats
Le Centre demande que la police et le parquet accordent la priorité aux enquêtes sur la traite des êtres humains et que les personnes et ressources nécessaires y soient consacrées.
2) Réformes structurelles de l’appareil judiciaire
Une fusion des arrondissements judiciaires pourrait se révéler positive dans le cadre de la lutte contre les réseaux de traite et de trafic des êtres humains. Ceux-ci opèrent par définition au-delà des frontières des arrondissements et souvent au niveau international. Lors des poursuites et pendant l’enquête, la structure judiciaire belge pose souvent problème. La traite des êtres humains est un phénomène typiquement supra-local et les petits arrondissements ne peuvent y faire face.
Par ailleurs, le Centre souhaite que le parquet fédéral prenne davantage de responsabilités dans ce domaine. Lors des entretiens avec les acteurs de terrain, le Centre a constaté que le parquet fédéral a souvent décliné les requêtes de différents parquets pour fédéraliser des dossiers de traite des êtres humains. Ceci a eu pour conséquence que ces enquêtes ont toutes été séparées par arrondissement. Il devient dès lors beaucoup plus difficile de démanteler les réseaux criminels dans leur totalité. Le Centre estime que lorsque les critères pour fédéraliser des dossiers sont remplis, le parquet fédéral devrait effectivement les prendre en charge.
Afin d’améliorer la lutte contre la traite et le trafic des êtres humains, le Centre estime nécessaire d’apporter certaines modifications structurelles à l’appareil judiciaire.
3) Détection et identification des victimes
La détection et l’identification des victimes sont centrales dans une lutte effective contre la traite des êtres humains. C’est pourquoi le Centre estime important de lancer des campagnes d’information auprès du personnel médical traitant et infirmier des hôpitaux. Ils peuvent ainsi être sensibilisés à la détection des victimes de traite des êtres humains qui se présentent aux services d’urgence ou en consultation à la suite d’un accident, d’une maladie ou de violences. Etant donné que la prostitution cachée augmente, les hôpitaux constituent certainement un lieu où la détection des victimes est possible. Dans son Plan d’action national de lutte contre la traite des êtres humains, le gouvernement a consacré un chapitre entier à la nécessité des campagnes de sensibilisation auprès des différents groupes et/ou secteurs à risques. Un groupe de travail s’est déjà penché sur la question. Le Centre espère dès lors que des réalisations concrètes auront lieu prochainement.
4) Collaboration internationale
Le Centre recommande de renforcer et de rendre plus efficace la collaboration internationale, surtout au niveau européen. Dans le cadre de sa prochaine présidence européenne, la Belgique peut jouer un rôle de stimulant dans la lutte contre la traite des êtres humains. Ainsi, il existe encore des lacunes dans le statut de victime, ce qui demande une solution au niveau européen. La Belgique peut y accorder l’attention nécessaire à l’occasion de sa présidence, de même que la nécessité d’une collaboration européenne plus intensive dans différents domaines (comme les saisies et confiscations, une collaboration plus étroite entre services de police des différents Etats membres, …).
5) La traite des êtres humains comme priorité à l’agenda politique
Depuis 2003, la sous-commission Traite des êtres humains du Sénat a cessé ses activités. De ce fait, la lutte contre la traite des êtres humains souffre d'un manque d'attention parlementaire.
Les analyses du Centre sur la professionnalisation des réseaux criminels montrent qu’il y a un réel et urgent besoin d’un forum parlementaire en vue de suivre, évaluer et si nécessaire adapter la politique de lutte contre la traite des êtres humains. Afin d’optimaliser le suivi parlementaire, le Centre estime qu’il est opportun de mettre à nouveau en place une sous-commission parlementaire sur la traite des êtres humains.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires
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Document pdfURL La traite et le traffic des êtres humains : une politique publique vue par un rapporteur national / Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances et la Lutte Contre le Racisme (CECLCR)
La traite et le traffic des êtres humains : une politique publique vue par un rapporteur national : rapport 2007 [texte imprimé] / Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances et la Lutte Contre le Racisme (CECLCR), Auteur . - Bruxelles : Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances et la Lutte Contre le Racisme, 2008 . - 1 vol. (127 p.) ; 30 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 061.1:354 Centre Pour L'Egalite Des Chances Et La Lutte Contre Le Racisme CECLCR
32(493) Politique de la Belgique
326 Esclavage. Servage. Travail forcé. Traite des êtres humains
33(493) Economie politique et sociale de la BelgiqueIndex. décimale : 342.7 Droits humains Résumé : Site éditeur :
Le Centre est le Rapporteur national « de fait » auprès de l’Europe en matière de TEH. Dans l’exercice de cette fonction, il a fait en sorte que la Belgique soit le premier pays à répondre au questionnaire standardisé proposé par la Commission européenne lors de la première journée européenne contre la traite, en octobre de l’année dernière.
Les thèmes principaux de ce questionnaire (55 questions) sont : les principes directeurs en matière de lutte contre la TEH ; la prévention ; la protection et l’assistance aux victimes ; la politique de recherches et de poursuites. Le but de ce questionnaire est d’analyser et d’évaluer la politique nationale de lutte contre la traite des êtres humains.
Le rapport 2007 « Traite et trafic des êtres humains » est composé de trois parties qui peuvent être lues indépendamment les unes des autres :
1) Une évaluation exhaustive de la politique TEH (Questionnaire UE)
2) Une présentation de typologies dans des dossiers d’exploitation sexuelle
3) Un aperçu de la jurisprudence
En conclusion, le Centre met en avant douze recommandations. Elles touchent à deux questions principales : les victimes et la politique de lutte contre la traite
Les victimes
Concernant les victimes, le Centre évalue positivement le « modèle belge » d’octroi du statut de victime, mais pointe quelques lacunes importantes.
Comme l’a expliqué Edouard Delruelle, directeur francophone du Centre, « des problèmes subsistent en matière de détection et d’identification des victimes. Il s’agit surtout des victimes d’exploitation économique, trop souvent considérées comme des « illégaux » ou des travailleurs clandestins, c’est-à -dire comme des personnes qui doivent être rapatriées au plus vite. Or, ce sont avant tout des victimes qui doivent être aidées et protégées, et dont la collaboration est essentielle dans la lutte contre les criminels qui les exploitent ».
Le Centre attire également l’attention sur la période de réflexion de 45 jours, durant laquelle les victimes peuvent, dans une atmosphère de confiance et de soutien, retrouver la sérénité et décider en connaissance de cause si elles vont déposer plainte. « Cette période est très importante, poursuit Edouard Delruelle, notamment pour les victimes d’exploitation sexuelle qui ne se considèrent pas toujours immédiatement comme victimes. Dans la pratique, nous constatons que cette possibilité est rarement offerte. Le Centre demande donc l’application effective de ce délai de réflexion ».
Autre sujet sensible : les mineurs victimes de la traite des êtres humains. Le Centre plaide pour que l’on instaure pour eux un statut de « victime objective ». En effet, il est souvent difficile à un mineur de s’identifier lui-même comme victime et de collaborer avec la Justice. Mais les acteurs de terrain qui aident le mineur (magistrat du parquet, policier, travailleur social d’un centre d’accueil) pourraient décider, de commun accord, s’il est ou non une victime de la traite.
La politique de lutte contre la traite
Deuxième préoccupation : le Centre demande avec insistance que les responsables remettent à l’agenda politique et judiciaire la lutte contre la traite des êtres humains comme priorité.
« Les réseaux criminels se professionnalisent et se diversifient, explique Edouard Delruelle. Afin de pouvoir les combattre efficacement, il faut continuer à y consacrer des capacités de recherche suffisantes et à renforcer les instruments adéquats. Or, par exemple, la thématique de la traite des êtres humains n’est plus suivie de manière structurelle au sein du Parlement ». Et de conclure à l’adresse des pouvoirs publics : « Si nous souhaitons rester un pays de référence au niveau européen en matière de lutte contre la traite des êtres humains, nous devons y consacrer les moyens matériels et juridiques nécessaires, en portant toujours la plus grande attention à ceux et à celles qui sont les victimes de la traite ».Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La traite et le traffic des êtres humains : une politique publique vue par un rapporteur national : rapport 2007 Type de document : texte imprimé Auteurs : Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances et la Lutte Contre le Racisme (CECLCR), Auteur Editeur : Bruxelles : Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances et la Lutte Contre le Racisme Année de publication : 2008 Importance : 1 vol. (127 p.) Format : 30 cm Langues : Français (fre) Catégories : 061.1:354 Centre Pour L'Egalite Des Chances Et La Lutte Contre Le Racisme CECLCR
32(493) Politique de la Belgique
326 Esclavage. Servage. Travail forcé. Traite des êtres humains
33(493) Economie politique et sociale de la BelgiqueIndex. décimale : 342.7 Droits humains Résumé : Site éditeur :
Le Centre est le Rapporteur national « de fait » auprès de l’Europe en matière de TEH. Dans l’exercice de cette fonction, il a fait en sorte que la Belgique soit le premier pays à répondre au questionnaire standardisé proposé par la Commission européenne lors de la première journée européenne contre la traite, en octobre de l’année dernière.
Les thèmes principaux de ce questionnaire (55 questions) sont : les principes directeurs en matière de lutte contre la TEH ; la prévention ; la protection et l’assistance aux victimes ; la politique de recherches et de poursuites. Le but de ce questionnaire est d’analyser et d’évaluer la politique nationale de lutte contre la traite des êtres humains.
Le rapport 2007 « Traite et trafic des êtres humains » est composé de trois parties qui peuvent être lues indépendamment les unes des autres :
1) Une évaluation exhaustive de la politique TEH (Questionnaire UE)
2) Une présentation de typologies dans des dossiers d’exploitation sexuelle
3) Un aperçu de la jurisprudence
En conclusion, le Centre met en avant douze recommandations. Elles touchent à deux questions principales : les victimes et la politique de lutte contre la traite
Les victimes
Concernant les victimes, le Centre évalue positivement le « modèle belge » d’octroi du statut de victime, mais pointe quelques lacunes importantes.
Comme l’a expliqué Edouard Delruelle, directeur francophone du Centre, « des problèmes subsistent en matière de détection et d’identification des victimes. Il s’agit surtout des victimes d’exploitation économique, trop souvent considérées comme des « illégaux » ou des travailleurs clandestins, c’est-à -dire comme des personnes qui doivent être rapatriées au plus vite. Or, ce sont avant tout des victimes qui doivent être aidées et protégées, et dont la collaboration est essentielle dans la lutte contre les criminels qui les exploitent ».
Le Centre attire également l’attention sur la période de réflexion de 45 jours, durant laquelle les victimes peuvent, dans une atmosphère de confiance et de soutien, retrouver la sérénité et décider en connaissance de cause si elles vont déposer plainte. « Cette période est très importante, poursuit Edouard Delruelle, notamment pour les victimes d’exploitation sexuelle qui ne se considèrent pas toujours immédiatement comme victimes. Dans la pratique, nous constatons que cette possibilité est rarement offerte. Le Centre demande donc l’application effective de ce délai de réflexion ».
Autre sujet sensible : les mineurs victimes de la traite des êtres humains. Le Centre plaide pour que l’on instaure pour eux un statut de « victime objective ». En effet, il est souvent difficile à un mineur de s’identifier lui-même comme victime et de collaborer avec la Justice. Mais les acteurs de terrain qui aident le mineur (magistrat du parquet, policier, travailleur social d’un centre d’accueil) pourraient décider, de commun accord, s’il est ou non une victime de la traite.
La politique de lutte contre la traite
Deuxième préoccupation : le Centre demande avec insistance que les responsables remettent à l’agenda politique et judiciaire la lutte contre la traite des êtres humains comme priorité.
« Les réseaux criminels se professionnalisent et se diversifient, explique Edouard Delruelle. Afin de pouvoir les combattre efficacement, il faut continuer à y consacrer des capacités de recherche suffisantes et à renforcer les instruments adéquats. Or, par exemple, la thématique de la traite des êtres humains n’est plus suivie de manière structurelle au sein du Parlement ». Et de conclure à l’adresse des pouvoirs publics : « Si nous souhaitons rester un pays de référence au niveau européen en matière de lutte contre la traite des êtres humains, nous devons y consacrer les moyens matériels et juridiques nécessaires, en portant toujours la plus grande attention à ceux et à celles qui sont les victimes de la traite ».Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires
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