[article] De haven van Antwerpen en de diplomatieke en commerciële erkenning van de Sovjet-Unie, 1918-1935 [texte imprimé] / Frank Seberechts, Auteur . - 2005 . - pp. 85-103. Article en néerlandais - Résumé en français et en anglais Langues : Néerlandais ( dut) in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 15 (2005) . - pp. 85-103
Catégories : |
32(493) Politique de la Belgique 327 Relations internationales 338.47 Politique des transports 352(493) Anvers 94"1918-1939" Histoire entre-deux-guerres 94(47) Histoire de l'URSS et Russie 94(47)"19" Histoire de l'URSS au XXe siècle (depuis 1917) 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
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Résumé : |
Résumé de l'éditeur :
Le port d'Anvers et la reconnaissance diplomatique et commerciale de l'Union soviétique, 1918-1935
Après la Première Guerre mondiale, les relations diplomatiques et économiques entre la Belgique et l'Union soviétique sont au plus bas. Une telle situation s'explique par la peur du bolchevisme et les pertes financières provoquées par les nationalisations en URSS. Le gouvernement belge refuse, sous la pression des mondes bancaire et du crédit, de rétablir des relations normales. Seul Emile Vandervelde, ministre socialiste des Affaires étrangères (1925-1927), tente sans succès de modifier la ligne suivie par la Belgique.
Au port d'Anvers, on essaie entre-temps d'établir de nouveaux contacts. On craint que sinon, le commerce avec l'Union soviétique sera perdu au profit de Rotterdam ou de Dunkerque. La préférence va à un arrangement informel des relations. Les initiatives soviétiques et anversoises reçoivent le soutien du bourgmestre Frans Van Cauwelaert. Du côté anversois sont surtout actifs Louis Joris et Pierre Grisar. Tous deux sont issus des milieux du commerce et du port, et sont actifs au Parti libéral. L'opposition du gouvernement belge, entre autres via des mesures protectionnistes et le refus d'octroyer des visas aux diplomates soviétiques, grève d'une lourde hypothèque les contacts naissants.
Une des réalisations est la Société des Bois du Nord, une entreprise mixte belgo-soviétique qui, non sans difficultés, œuvre au rapprochement économique et à la coopération. Le gouvernement conservateur ne se laisse pas impressionner et reste sur ses anciennes positions. Ce n'est qu'à partir de 1935, avec l'accession au pouvoir du gouvernement dirigé par Paul van Zeeland, que le climat change et que le rétablissement des relations économiques et diplomatiques se concrétise. Une telle évolution tient surtout à des considérations liées à la politique économique générale du gouvernement, mais l'influence du port d'Anvers a sans doute aussi joué. |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
De haven van Antwerpen en de diplomatieke en commerciële erkenning van de Sovjet-Unie, 1918-1935 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Frank Seberechts, Auteur |
Année de publication : |
2005 |
Article en page(s) : |
pp. 85-103 |
Note générale : |
Article en néerlandais - Résumé en français et en anglais |
Langues : |
Néerlandais (dut) |
Catégories : |
32(493) Politique de la Belgique 327 Relations internationales 338.47 Politique des transports 352(493) Anvers 94"1918-1939" Histoire entre-deux-guerres 94(47) Histoire de l'URSS et Russie 94(47)"19" Histoire de l'URSS au XXe siècle (depuis 1917) 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
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Résumé : |
Résumé de l'éditeur :
Le port d'Anvers et la reconnaissance diplomatique et commerciale de l'Union soviétique, 1918-1935
Après la Première Guerre mondiale, les relations diplomatiques et économiques entre la Belgique et l'Union soviétique sont au plus bas. Une telle situation s'explique par la peur du bolchevisme et les pertes financières provoquées par les nationalisations en URSS. Le gouvernement belge refuse, sous la pression des mondes bancaire et du crédit, de rétablir des relations normales. Seul Emile Vandervelde, ministre socialiste des Affaires étrangères (1925-1927), tente sans succès de modifier la ligne suivie par la Belgique.
Au port d'Anvers, on essaie entre-temps d'établir de nouveaux contacts. On craint que sinon, le commerce avec l'Union soviétique sera perdu au profit de Rotterdam ou de Dunkerque. La préférence va à un arrangement informel des relations. Les initiatives soviétiques et anversoises reçoivent le soutien du bourgmestre Frans Van Cauwelaert. Du côté anversois sont surtout actifs Louis Joris et Pierre Grisar. Tous deux sont issus des milieux du commerce et du port, et sont actifs au Parti libéral. L'opposition du gouvernement belge, entre autres via des mesures protectionnistes et le refus d'octroyer des visas aux diplomates soviétiques, grève d'une lourde hypothèque les contacts naissants.
Une des réalisations est la Société des Bois du Nord, une entreprise mixte belgo-soviétique qui, non sans difficultés, œuvre au rapprochement économique et à la coopération. Le gouvernement conservateur ne se laisse pas impressionner et reste sur ses anciennes positions. Ce n'est qu'à partir de 1935, avec l'accession au pouvoir du gouvernement dirigé par Paul van Zeeland, que le climat change et que le rétablissement des relations économiques et diplomatiques se concrétise. Une telle évolution tient surtout à des considérations liées à la politique économique générale du gouvernement, mais l'influence du port d'Anvers a sans doute aussi joué. |
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in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 15 (2005) . - pp. 85-103
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