"Nous pouvons vivre sans les Juifs" : Novembre 1941 : quand et comment ils décidèrent de la Solution finale [texte imprimé] / Édouard Husson (1969-....), Auteur . - Paris : Perrin, 2005 . - 179 p. : couv. ill. ; 20 cm. ISBN : 2-262-02356-5 : 18 € Bibliographie. - Index Langues : Français ( fre)
Catégories : |
0(082) Critique / extrait document / citations 321.6"1933/1945" Nazisme 35 Administration publique et Art militaire Judéocide / Shoah
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Index. décimale : |
940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide |
Résumé : |
4e de couverture :
L'élimination physique de six millions de Juifs européens, entre 1939 et 1945, est le crime collectif le plus terrifiant de l'histoire de l'humanité. Personne ne doute qu'il y eut préméditation chez Hitler, entraînant de nombreux Allemands à commettre, avec lui, un tel massacre. Mais, comme les grands criminels, Hitler a tout fait pour effacer les traces de son implication. Personne n'a retrouvé d'ordre écrit de sa main ; il n'y en a vraisemblablement jamais eu. Les historiens, qui sont toujours à la recherche d'un document d'archives, en ont conclu que Hitler n'avait fait que couvrir de son autorité le meurtre de masse, que d'autres avaient pris la décision et l'avaient mise en oeuvre. Un tel point de vue est absurde car il méconnaît le fonctionnement du IIIe Reich : il était impensable que la décision la plus grave jamais prise par le régime nazi ait été simplement entérinée par son chef. Hitler a ordonné, à un moment, oralement, le meurtre de tous les Juifs. Peut-on savoir quand ? Comme dans toute enquête sur un crime, il faut partir à la recherche d'indices. Si la preuve directe manque, des éléments permettent, indirectement, de retracer le processus de décision. Nous avons la trace d'ordres venus d'en haut, écrits ou oraux - aujourd'hui détruits. Dans le système nazi, le responsable local a beaucoup de latitude dans les moyens d'exécution d'un ordre - c'est un acquis de la recherche historique des vingt mais il ne fait rien sans ordre. En fait, les chefs nazis avaient prévu deux étapes : le massacre des Juifs d'Union soviétique à partir de juin 1941, puis la déportation (et donc la mort lente) de tous les autres Juifs européens en Sibérie, après la défaite de Staline. C'était dans la perspective où l'URSS aurait été vaincue à l'automne 1941. Or elle tint bon, malgré les défaites de l'été 1941. Mais le Führer ne voulait pas renoncer à son projet de génocide. La deuxième partie du génocide commença alors, celui des Juifs vivant en Pologne, dès la fin de l'été. Beaucoup d'indices convergent vers la même conclusion : c'est dans la première quinzaine de novembre 1941 qu'il donna l'ordre de tuer tous les Juifs d'Europe. Une fois la décision prise, il fallait encore organiser la déportation vers les centres de mise à mort polonais des Juifs d'Europe. La conférence de Wannsee, relue dans cette perspective, n'est pas le moment de la décision, mais celui de l'organisation d'une décision prise deux mois plus tôt. |
Note de contenu : |
Table :
1. L'intention génocidaire : la "prophétie" du 30 janvier 1939
2. L'échec du projet de "réserve juive" dans la Pologne occupée (septembre 1939-mai 1940)
3. De la "solution Madagascar" à l'"évacuation des juif vers l'est"
4. Le "coup décisif contre la juiverie mondiale" : la mise en oeuvre progressive du génocide des juifs soviétiques durant l'été 1941
5. la "Solution finale de la question juive en Europe" : une affaire de calendrier
6. la radicalisation de la persécution des juifs hors d'Union soviétique (septembre-octobre 1941)
7. "Il est bon que la rumeur publique nous prête le dessein d'exterminer les juifs" (Adolf Hitler, le 25 octobre 1941)
8. "Nous pouvons vivre sans les juifs" (Adolf Hitler, le 5 novembre 1941)
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Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
"Nous pouvons vivre sans les Juifs" : Novembre 1941 : quand et comment ils décidèrent de la Solution finale |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Édouard Husson (1969-....), Auteur |
Editeur : |
Paris : Perrin |
Année de publication : |
2005 |
Importance : |
179 p. |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
20 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
2-262-02356-5 |
Prix : |
18 € |
Note générale : |
Bibliographie. - Index |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
0(082) Critique / extrait document / citations 321.6"1933/1945" Nazisme 35 Administration publique et Art militaire Judéocide / Shoah
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Index. décimale : |
940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide |
Résumé : |
4e de couverture :
L'élimination physique de six millions de Juifs européens, entre 1939 et 1945, est le crime collectif le plus terrifiant de l'histoire de l'humanité. Personne ne doute qu'il y eut préméditation chez Hitler, entraînant de nombreux Allemands à commettre, avec lui, un tel massacre. Mais, comme les grands criminels, Hitler a tout fait pour effacer les traces de son implication. Personne n'a retrouvé d'ordre écrit de sa main ; il n'y en a vraisemblablement jamais eu. Les historiens, qui sont toujours à la recherche d'un document d'archives, en ont conclu que Hitler n'avait fait que couvrir de son autorité le meurtre de masse, que d'autres avaient pris la décision et l'avaient mise en oeuvre. Un tel point de vue est absurde car il méconnaît le fonctionnement du IIIe Reich : il était impensable que la décision la plus grave jamais prise par le régime nazi ait été simplement entérinée par son chef. Hitler a ordonné, à un moment, oralement, le meurtre de tous les Juifs. Peut-on savoir quand ? Comme dans toute enquête sur un crime, il faut partir à la recherche d'indices. Si la preuve directe manque, des éléments permettent, indirectement, de retracer le processus de décision. Nous avons la trace d'ordres venus d'en haut, écrits ou oraux - aujourd'hui détruits. Dans le système nazi, le responsable local a beaucoup de latitude dans les moyens d'exécution d'un ordre - c'est un acquis de la recherche historique des vingt mais il ne fait rien sans ordre. En fait, les chefs nazis avaient prévu deux étapes : le massacre des Juifs d'Union soviétique à partir de juin 1941, puis la déportation (et donc la mort lente) de tous les autres Juifs européens en Sibérie, après la défaite de Staline. C'était dans la perspective où l'URSS aurait été vaincue à l'automne 1941. Or elle tint bon, malgré les défaites de l'été 1941. Mais le Führer ne voulait pas renoncer à son projet de génocide. La deuxième partie du génocide commença alors, celui des Juifs vivant en Pologne, dès la fin de l'été. Beaucoup d'indices convergent vers la même conclusion : c'est dans la première quinzaine de novembre 1941 qu'il donna l'ordre de tuer tous les Juifs d'Europe. Une fois la décision prise, il fallait encore organiser la déportation vers les centres de mise à mort polonais des Juifs d'Europe. La conférence de Wannsee, relue dans cette perspective, n'est pas le moment de la décision, mais celui de l'organisation d'une décision prise deux mois plus tôt. |
Note de contenu : |
Table :
1. L'intention génocidaire : la "prophétie" du 30 janvier 1939
2. L'échec du projet de "réserve juive" dans la Pologne occupée (septembre 1939-mai 1940)
3. De la "solution Madagascar" à l'"évacuation des juif vers l'est"
4. Le "coup décisif contre la juiverie mondiale" : la mise en oeuvre progressive du génocide des juifs soviétiques durant l'été 1941
5. la "Solution finale de la question juive en Europe" : une affaire de calendrier
6. la radicalisation de la persécution des juifs hors d'Union soviétique (septembre-octobre 1941)
7. "Il est bon que la rumeur publique nous prête le dessein d'exterminer les juifs" (Adolf Hitler, le 25 octobre 1941)
8. "Nous pouvons vivre sans les juifs" (Adolf Hitler, le 5 novembre 1941)
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