[article] Le temps des rébellions [texte imprimé] . - 2007 . - pp. 36-64. Langues : Français ( fre) in Manière de voir > 92 (avril-mai 2007) . - pp. 36-64
Catégories : |
06.05 Associations : actions, actes et organisation 061.2 Institutions privées . asbl . Associations . ONG Organisation non-gouvernementale 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie 323.21 Militantisme Participation Engagement 323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée 323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla 324(44) Elections France 2007
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Résumé : |
II. Le temps des rébellions
Du mouvement contre le contrat première embauche (CPE) en France aux Forums altermondialistes, un mouvement social semble s’être réveillé et se chercher en Europe et dans le monde. Dans tous les pays, des associations se mobilisent sur des questions de plus en plus diverses, comme le logement ou les droits des étrangers, soulignant les carences des pouvoirs politiques.
Ces initiatives se manifestent souvent en dehors des partis et des syndicats qui, au mieux, les accompagnent. Un tel décalage entre la société et la représentation politique était évident en France à propos du traité constitutionnel européen, approuvé par 90 % des élus et rejeté par 55% des électeurs. Des crises similaires apparaissent ailleurs, qui traduisent la mauvaise humeur des citoyens : en Italie et en Allemagne, les élections législatives n’ont pas donné de franches majorités. Le décalage entre les peuples et les dirigeants paraît s’approfondir, dont les sondages, tels qu’ils sont conçus, ne peuvent rendre compte.
Quelles conséquences un tel fossé entre les citoyens et leurs représentants peut-il avoir sur la démocratie ? D’une part, les classes populaires se cherchent des porte-parole, mais la demande sociale semble dérouter les classes dirigeantes occidentales, qui craignent les dérives « populistes ». Pour autant populisme et démagogie sont-ils vraiment synonymes ?
D’autre part, des formes de contestation spontanées émergent, du fauchage de plantes génétiquement modifiées à la cyber-résistance, en passant par l’activisme des organisations non gouvernementales. Si elles traduisent, avec quelques succès sur le terrain, un renouveau des pratiques militantes, comment les insérer dans la reconquête globale de la démocratie ?
Vérités et mensonges du populisme / Alexandre Dorna
Jusqu’où obéir à la loi ? / Nuri Albala et Evelyne Sire-Marin
Comment l’AMI fut mis en pièces / Christian de Brie
Trop euphoriques cyber-résistants / S. H.
A l’ombre des « révolutions spontanées » / Régis Genté et Laurent Rouy
« Le nombre immense qui n’a jamais su sa force » : extrait de « L’Ere nouvelle », de Louise Michel
Les sondés ne veulent plus parler / A. G.
Voter blanc, ce n’est pas nul... / A. B.
Le suffrage universel, « invention » française / A. G.
Les périls du tout-humanitaire / Arundhati Roy |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
Le temps des rébellions |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2007 |
Article en page(s) : |
pp. 36-64 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
06.05 Associations : actions, actes et organisation 061.2 Institutions privées . asbl . Associations . ONG Organisation non-gouvernementale 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie 323.21 Militantisme Participation Engagement 323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée 323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla 324(44) Elections France 2007
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Résumé : |
II. Le temps des rébellions
Du mouvement contre le contrat première embauche (CPE) en France aux Forums altermondialistes, un mouvement social semble s’être réveillé et se chercher en Europe et dans le monde. Dans tous les pays, des associations se mobilisent sur des questions de plus en plus diverses, comme le logement ou les droits des étrangers, soulignant les carences des pouvoirs politiques.
Ces initiatives se manifestent souvent en dehors des partis et des syndicats qui, au mieux, les accompagnent. Un tel décalage entre la société et la représentation politique était évident en France à propos du traité constitutionnel européen, approuvé par 90 % des élus et rejeté par 55% des électeurs. Des crises similaires apparaissent ailleurs, qui traduisent la mauvaise humeur des citoyens : en Italie et en Allemagne, les élections législatives n’ont pas donné de franches majorités. Le décalage entre les peuples et les dirigeants paraît s’approfondir, dont les sondages, tels qu’ils sont conçus, ne peuvent rendre compte.
Quelles conséquences un tel fossé entre les citoyens et leurs représentants peut-il avoir sur la démocratie ? D’une part, les classes populaires se cherchent des porte-parole, mais la demande sociale semble dérouter les classes dirigeantes occidentales, qui craignent les dérives « populistes ». Pour autant populisme et démagogie sont-ils vraiment synonymes ?
D’autre part, des formes de contestation spontanées émergent, du fauchage de plantes génétiquement modifiées à la cyber-résistance, en passant par l’activisme des organisations non gouvernementales. Si elles traduisent, avec quelques succès sur le terrain, un renouveau des pratiques militantes, comment les insérer dans la reconquête globale de la démocratie ?
Vérités et mensonges du populisme / Alexandre Dorna
Jusqu’où obéir à la loi ? / Nuri Albala et Evelyne Sire-Marin
Comment l’AMI fut mis en pièces / Christian de Brie
Trop euphoriques cyber-résistants / S. H.
A l’ombre des « révolutions spontanées » / Régis Genté et Laurent Rouy
« Le nombre immense qui n’a jamais su sa force » : extrait de « L’Ere nouvelle », de Louise Michel
Les sondés ne veulent plus parler / A. G.
Voter blanc, ce n’est pas nul... / A. B.
Le suffrage universel, « invention » française / A. G.
Les périls du tout-humanitaire / Arundhati Roy |
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https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
in Manière de voir > 92 (avril-mai 2007) . - pp. 36-64
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