Guerre aux chômeurs ou guerre au chômage [texte imprimé] / Emmanuel Pierru, Auteur . - Bellecombe-en-Bauges : Ed. du Croquant, 2005 . - 1 vol. (221 p.) : couv. ill. en coul. ; 18 cm. - ( Savoir-agir) . ISBN : 978-2-914968-09-6 Glossaire Langues : Français ( fre)
Catégories : |
03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions 316 Sociologie 329.18 Tendance d'extrême droite 331 Travail Organisation du travail 369.3 Assurance chômage / Chômeur / CPAS / Minimex
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Index. décimale : |
364 Inégalité sociale / Exclusion / Aide Sociale / Aide Humanitaire |
Résumé : |
Site éditeur :
Le chômeur condense tout un ensemble d’indignités sociales et politiques qui en font une figure peu fréquentable et peu respectable. Le chômage « volontaire », les « trappes à chômage », la « violence » des chômeurs, leur tentation électorale vers le FN sont quelques-uns de ces lieux communs de la vision néo-libérale du chômage, empiriquement réfutables à la seule lumière des travaux sociologiques menés sur ce thème.
Par ailleurs, si chômage et démocratie sont deux termes très souvent mis en relation, c’est pour poser la question sous l’angle unique des effets : quels effets sociaux et politiques le chômage exerce-t-il sur la démocratie ? Or, si on renverse les termes de la question initiale – « qu’est-ce que la démocratie fait, ou doit faire, des chômeurs ? » – on retrouve l’origine du chômage en tant que réforme sociale visant, dans la toute fin du xix e siècle, à arracher les chômeurs à une « dangereuse » pauvreté.
Cette vieille réforme du chômage contribuait à construire le chômage en risque collectif auquel il devait être apporté des solutions collectives. Elle cherchait alors à conférer de véritables droits aux chômeurs, présumés non responsables de leur situation dans la mesure où elle était définie comme le résultat involontaire d’un aléa économique. Le rappel des origines de cette réforme n’en devient que plus urgent à l’heure où la plus grande confusion sémantique règne autour de la délicate question du chômage.
Emmanuel Pierru est sociologue, chargé de recherche au CNRS (CERAPS à Lille), membre de l’association Raisons d’agir.
« Une précision sémantique importante doit cependant être apportée d’emblée. Car le chômage revêt plusieurs acceptions qu’il est nécessaire de distinguer pour bien appréhender le sens des développements qui vont suivre :
- D’abord, le chômage se définit par un manque : le fait de ne pas avoir de « travail » au sens le plus large. Le chômeur aujourd’hui, le sans-emploi, le sans-travail hier sont des termes synonymes pour désigner une condition stigmatisée et, le plus souvent, socialement disqualifiée (surtout quand il dure). Plus encore, nous montrerons que « le » chômeur est frappé d’emblée d’un certain nombre d’indignités (économiques, sociales, politiques) qui, pour être sans grand fondement, en font toutefois une cause le plus souvent indéfendable.
- Seconde définition possible, le « chômage » peut être abordé par le prisme des réponses des politiques économiques d’ensemble par lesquelles il est combattu, à l’instar des politiques macro-économiques de soutien de l’activité, les politiques d’emploi et de lutte contre le chômage, etc. Ce n’est alors plus le « chômeur », comme individu concret de « chair et d’os » qui est au cœur du problème du « chômage », mais un agrégat économique (le taux de chômage) ou encore des « collectifs » nominaux abstraits (la lutte contre l’(les) exclusion(s), le chômage de longue durée, etc.).
- Enfin, le chômage existe aussi sous la forme de dispositifs institutionnels de protection sociale contre le risque de perte d’emploi et/ou contre ses effets - financiers en particulier, ne serait-ce qu’en apportant aux chômeurs un revenu de remplacement (l’assurance chômage par exemple). Dans cette définition, le chômage est appréhendé sous l’angle d’une réforme sociale et politique qui vise à réparer et à réhabiliter ce qui est perçu comme un risque d’existence inhérent à la vie en société pour les personnes (comme la vieillesse, la maladie, etc.), voire comme une forme d’injustice économique (le fait d’être privé d’emploi) occasionnée par le fonctionnement du capitalisme.
Ces définitions, qui semblent désigner un seul et même phénomène dans les représentations communes, ne se recoupent pas toujours. Elles peuvent même devenir concurrentes. En particulier, il faut insister sur cette distinction centrale, apparemment sibylline : historiquement, le chômage et le chômeur ne sont pas des catégories strictement interchangeables. Nombre de travaux, désormais classiques, consacrés à l’émergence de la catégorie chômage - à l’instar de ceux de C. Topalov -, ont montré que l’ « invention » du chômage ne coïncidait pas nécessairement avec la « naissance du chômeur ». Il convient donc de garder à l’esprit la distinction entre l’agrégat (le chômage) et les figures (les chômeurs) dans lesquelles il s’incarne. Nous verrons ainsi que la lutte (macro-économique) contre le chômage peut se faire au détriment de la protection sociale des chômeurs ; que les stigmates sociaux et politiques accolés aux chômeurs peuvent s’opposer à l’édification et à la consolidation d’une indemnisation du chômeur.
En effet, si la dénonciation systématique du chômage est devenue depuis près d’un quart de siècle une incantation conjuratoire, elle semble de plus en plus tenir lieu d’action politique. Par-delà la diversité des solutions avancées et l’affrontement des prescriptions, l’objectif - la lutte contre le chômage - semble consensuel. Mais, une fois écartés tous les vœux pieux, qu’en est-il au juste ?
S’il n’y a pas un mois sans que soient âprement commentées les variations du taux de chômage, il est beaucoup plus rarement question du sort des chômeurs en tant que tels. Le parti pris de cet ouvrage est de montrer toutes les difficultés qu’il y a à construire le chômage comme un risque social (c’est-à -dire collectif) sur lequel doit se déployer une protection universelle et étendue. Nous souhaiterions mettre en évidence que cette protection contre le chômage est légitime socialement (en « supportant » les personnes), qu’elle a un intérêt économique (dans une économie de marché où se confrontent une offre et une demande de travail), enfin qu’elle est une cause politique de premier ordre pour tout le monde du travail et non pas pour les seuls chômeurs.
Or, trop souvent, le débat public autour du chômage est autant convenu que pauvre : si le nombre des chômeurs (combien de chômeurs en plus, en moins ?) est au centre de toutes les attentions et préoccupations politiques, le chômage, comme réalité vécue, est bien souvent complètement relégué à la périphérie de l’action publique - généralement réduit aux maigres débats sur le bien-fondé de son « traitement social ». Si la réussite et/ou l’échec sur l’enjeu « chômage » est très largement perçu comme ce qui fait et défait les gouvernements, « le » chômeur et sa protection sont les grands absents des affrontements et des joutes politiques. Pour s’en convaincre, il suffit de prêter une attention tout particulière à ces moments révélateurs de la vie politique que sont les campagnes électorales : si toutes les déclarations de « foi » érigent l’objectif de la « baisse » du chômage en un point de passage politiquement obligé, combien de plate-forme, de programmes électoraux font de l’amélioration du sort des chômeurs une revendication centrale ? Combien proposent de faire de l’assurance chômage et de l’amélioration des droits des chômeurs des enjeux dignes d’intérêt politique ? Tout se passe comme si les chômeurs étaient complètement relégués derrière cette abstraction économique qu’est le chômage ou, ce qui revient un peu au même, à leur nombre. Plus le chômage suscite des controverses et des polémiques violentes, plus les chômeurs, dans la réalité de leur(s) condition(s) d’existence, disparaissent de la scène publique. De manière très ponctuelle, des mouvements de chômeurs font irruption dans les agendas médiatique et politique et font des « droits » des sans-emploi un enjeu revendicatif : ils manifestent dans les ANPE ou les ASSEDIC ; plus récemment, ils vont devant les tribunaux pour être rétablis dans leurs droits quand ceux-ci ont été unilatéralement « recalculés » à la baisse. Ces mouvements suscitent, souvent de manière très éphémère - renouvellement des sujets médiatiques oblige… -, des débats ponctuels. Tout au plus entend-on, de ci, de là , des discours compassionnels, souvent empreints de condescendance sur ces « pauvres » chômeurs réduits à se « révolter » pour attirer l’attention sur leur sort qu’on semble, à chaque fois, découvrir comme peu enviable. Et puis les stigmatisations reprennent vite, quant à elles, leur droit commun : remontent alors à la surface les antiennes sur les « faux » chômeurs, leur paresse, leur inclination présumée à toutes les « violences » contre les biens et les personnes, leur affinité avec le FN… Le débat sur les droits des chômeurs passe alors vite à celui, redoutable, sur les « trappes à chômage », qui sont surtout des trappes sociales et politiques. La restauration de toutes les indignités sociales et politiques, qui marquent au fer rouge la condition de chômeur, escamote très efficacement tous les projets visant à une codification précise et une amélioration de son statut. » |
Note de contenu : |
Table :
1. Mots de la réforme, réforme des mots. La défaite du chômage ?
2. Les formes de l'indignité. Inventaire critique des mauvais procès faits aux chômeurs
Comprend un passage sur : Des chômeurs extrêmes ? (Le précédent nazi ou "l'électoralisation" d'une menace sociale - du nazisme au FN... la réactivation du mythe de l'autoritarisme des chômeurs - quel "vote FN des chômeurs" ? - Un vote des chômeurs décidément introuvable)
3. Les chômeurs : une cause indéfendable
- Conclusion |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Guerre aux chômeurs ou guerre au chômage |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Emmanuel Pierru, Auteur |
Editeur : |
Bellecombe-en-Bauges : Ed. du Croquant |
Année de publication : |
2005 |
Collection : |
Savoir-agir |
Importance : |
1 vol. (221 p.) |
Présentation : |
couv. ill. en coul. |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-914968-09-6 |
Note générale : |
Glossaire |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions 316 Sociologie 329.18 Tendance d'extrême droite 331 Travail Organisation du travail 369.3 Assurance chômage / Chômeur / CPAS / Minimex
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Index. décimale : |
364 Inégalité sociale / Exclusion / Aide Sociale / Aide Humanitaire |
Résumé : |
Site éditeur :
Le chômeur condense tout un ensemble d’indignités sociales et politiques qui en font une figure peu fréquentable et peu respectable. Le chômage « volontaire », les « trappes à chômage », la « violence » des chômeurs, leur tentation électorale vers le FN sont quelques-uns de ces lieux communs de la vision néo-libérale du chômage, empiriquement réfutables à la seule lumière des travaux sociologiques menés sur ce thème.
Par ailleurs, si chômage et démocratie sont deux termes très souvent mis en relation, c’est pour poser la question sous l’angle unique des effets : quels effets sociaux et politiques le chômage exerce-t-il sur la démocratie ? Or, si on renverse les termes de la question initiale – « qu’est-ce que la démocratie fait, ou doit faire, des chômeurs ? » – on retrouve l’origine du chômage en tant que réforme sociale visant, dans la toute fin du xix e siècle, à arracher les chômeurs à une « dangereuse » pauvreté.
Cette vieille réforme du chômage contribuait à construire le chômage en risque collectif auquel il devait être apporté des solutions collectives. Elle cherchait alors à conférer de véritables droits aux chômeurs, présumés non responsables de leur situation dans la mesure où elle était définie comme le résultat involontaire d’un aléa économique. Le rappel des origines de cette réforme n’en devient que plus urgent à l’heure où la plus grande confusion sémantique règne autour de la délicate question du chômage.
Emmanuel Pierru est sociologue, chargé de recherche au CNRS (CERAPS à Lille), membre de l’association Raisons d’agir.
« Une précision sémantique importante doit cependant être apportée d’emblée. Car le chômage revêt plusieurs acceptions qu’il est nécessaire de distinguer pour bien appréhender le sens des développements qui vont suivre :
- D’abord, le chômage se définit par un manque : le fait de ne pas avoir de « travail » au sens le plus large. Le chômeur aujourd’hui, le sans-emploi, le sans-travail hier sont des termes synonymes pour désigner une condition stigmatisée et, le plus souvent, socialement disqualifiée (surtout quand il dure). Plus encore, nous montrerons que « le » chômeur est frappé d’emblée d’un certain nombre d’indignités (économiques, sociales, politiques) qui, pour être sans grand fondement, en font toutefois une cause le plus souvent indéfendable.
- Seconde définition possible, le « chômage » peut être abordé par le prisme des réponses des politiques économiques d’ensemble par lesquelles il est combattu, à l’instar des politiques macro-économiques de soutien de l’activité, les politiques d’emploi et de lutte contre le chômage, etc. Ce n’est alors plus le « chômeur », comme individu concret de « chair et d’os » qui est au cœur du problème du « chômage », mais un agrégat économique (le taux de chômage) ou encore des « collectifs » nominaux abstraits (la lutte contre l’(les) exclusion(s), le chômage de longue durée, etc.).
- Enfin, le chômage existe aussi sous la forme de dispositifs institutionnels de protection sociale contre le risque de perte d’emploi et/ou contre ses effets - financiers en particulier, ne serait-ce qu’en apportant aux chômeurs un revenu de remplacement (l’assurance chômage par exemple). Dans cette définition, le chômage est appréhendé sous l’angle d’une réforme sociale et politique qui vise à réparer et à réhabiliter ce qui est perçu comme un risque d’existence inhérent à la vie en société pour les personnes (comme la vieillesse, la maladie, etc.), voire comme une forme d’injustice économique (le fait d’être privé d’emploi) occasionnée par le fonctionnement du capitalisme.
Ces définitions, qui semblent désigner un seul et même phénomène dans les représentations communes, ne se recoupent pas toujours. Elles peuvent même devenir concurrentes. En particulier, il faut insister sur cette distinction centrale, apparemment sibylline : historiquement, le chômage et le chômeur ne sont pas des catégories strictement interchangeables. Nombre de travaux, désormais classiques, consacrés à l’émergence de la catégorie chômage - à l’instar de ceux de C. Topalov -, ont montré que l’ « invention » du chômage ne coïncidait pas nécessairement avec la « naissance du chômeur ». Il convient donc de garder à l’esprit la distinction entre l’agrégat (le chômage) et les figures (les chômeurs) dans lesquelles il s’incarne. Nous verrons ainsi que la lutte (macro-économique) contre le chômage peut se faire au détriment de la protection sociale des chômeurs ; que les stigmates sociaux et politiques accolés aux chômeurs peuvent s’opposer à l’édification et à la consolidation d’une indemnisation du chômeur.
En effet, si la dénonciation systématique du chômage est devenue depuis près d’un quart de siècle une incantation conjuratoire, elle semble de plus en plus tenir lieu d’action politique. Par-delà la diversité des solutions avancées et l’affrontement des prescriptions, l’objectif - la lutte contre le chômage - semble consensuel. Mais, une fois écartés tous les vœux pieux, qu’en est-il au juste ?
S’il n’y a pas un mois sans que soient âprement commentées les variations du taux de chômage, il est beaucoup plus rarement question du sort des chômeurs en tant que tels. Le parti pris de cet ouvrage est de montrer toutes les difficultés qu’il y a à construire le chômage comme un risque social (c’est-à -dire collectif) sur lequel doit se déployer une protection universelle et étendue. Nous souhaiterions mettre en évidence que cette protection contre le chômage est légitime socialement (en « supportant » les personnes), qu’elle a un intérêt économique (dans une économie de marché où se confrontent une offre et une demande de travail), enfin qu’elle est une cause politique de premier ordre pour tout le monde du travail et non pas pour les seuls chômeurs.
Or, trop souvent, le débat public autour du chômage est autant convenu que pauvre : si le nombre des chômeurs (combien de chômeurs en plus, en moins ?) est au centre de toutes les attentions et préoccupations politiques, le chômage, comme réalité vécue, est bien souvent complètement relégué à la périphérie de l’action publique - généralement réduit aux maigres débats sur le bien-fondé de son « traitement social ». Si la réussite et/ou l’échec sur l’enjeu « chômage » est très largement perçu comme ce qui fait et défait les gouvernements, « le » chômeur et sa protection sont les grands absents des affrontements et des joutes politiques. Pour s’en convaincre, il suffit de prêter une attention tout particulière à ces moments révélateurs de la vie politique que sont les campagnes électorales : si toutes les déclarations de « foi » érigent l’objectif de la « baisse » du chômage en un point de passage politiquement obligé, combien de plate-forme, de programmes électoraux font de l’amélioration du sort des chômeurs une revendication centrale ? Combien proposent de faire de l’assurance chômage et de l’amélioration des droits des chômeurs des enjeux dignes d’intérêt politique ? Tout se passe comme si les chômeurs étaient complètement relégués derrière cette abstraction économique qu’est le chômage ou, ce qui revient un peu au même, à leur nombre. Plus le chômage suscite des controverses et des polémiques violentes, plus les chômeurs, dans la réalité de leur(s) condition(s) d’existence, disparaissent de la scène publique. De manière très ponctuelle, des mouvements de chômeurs font irruption dans les agendas médiatique et politique et font des « droits » des sans-emploi un enjeu revendicatif : ils manifestent dans les ANPE ou les ASSEDIC ; plus récemment, ils vont devant les tribunaux pour être rétablis dans leurs droits quand ceux-ci ont été unilatéralement « recalculés » à la baisse. Ces mouvements suscitent, souvent de manière très éphémère - renouvellement des sujets médiatiques oblige… -, des débats ponctuels. Tout au plus entend-on, de ci, de là , des discours compassionnels, souvent empreints de condescendance sur ces « pauvres » chômeurs réduits à se « révolter » pour attirer l’attention sur leur sort qu’on semble, à chaque fois, découvrir comme peu enviable. Et puis les stigmatisations reprennent vite, quant à elles, leur droit commun : remontent alors à la surface les antiennes sur les « faux » chômeurs, leur paresse, leur inclination présumée à toutes les « violences » contre les biens et les personnes, leur affinité avec le FN… Le débat sur les droits des chômeurs passe alors vite à celui, redoutable, sur les « trappes à chômage », qui sont surtout des trappes sociales et politiques. La restauration de toutes les indignités sociales et politiques, qui marquent au fer rouge la condition de chômeur, escamote très efficacement tous les projets visant à une codification précise et une amélioration de son statut. » |
Note de contenu : |
Table :
1. Mots de la réforme, réforme des mots. La défaite du chômage ?
2. Les formes de l'indignité. Inventaire critique des mauvais procès faits aux chômeurs
Comprend un passage sur : Des chômeurs extrêmes ? (Le précédent nazi ou "l'électoralisation" d'une menace sociale - du nazisme au FN... la réactivation du mythe de l'autoritarisme des chômeurs - quel "vote FN des chômeurs" ? - Un vote des chômeurs décidément introuvable)
3. Les chômeurs : une cause indéfendable
- Conclusion |
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