[article] Identité et violence. L’illusion du destin d’Amartya Sen [texte imprimé] / Albert Bastenier, Auteur . - 2008 . - pp. 66-73. Langues : Français ( fre) in La Revue Nouvelle > 5-6 (mai-juin 2008) . - pp. 66-73
Catégories : |
0(082) Critique / extrait document / citations 338 Politique économique 364.23 Famine.Détresse. Pauvreté. Dette (surendettement)
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Résumé : |
L’économiste indien Amartya Sen est connu pour ses travaux sur les mécanismes fondamentaux de la pauvreté, de la famine et du développement, sur les inégalités entre les hommes et les femmes et sur les indicateurs sociaux du bien-être en général. C’est surtout sa thèse sur la «capabilité» qui a retenu l’attention, c’est-à -dire les fonctionnements de base qui assurent aux individus les moyens minima de contrôle sur le cours de leur vie. En 1998, il a reçu le prix Nobel d’économie pour l’ensemble de son œuvre. Tout en cherchant à le contester de l’intérieur, il reste toutefois inscrit dans le courant dominant de la théorie économique néoclassique, partageant les hypothèses de la théorie du choix rationnel et de l’individualisme méthodologique. C’est donc un intellectuel tout à la fois facile et difficile à classer. Et ceci d’autant plus qu’il s’agit, en outre, d’un humaniste qui n’hésite pas à s’impliquer dans les grands débats de son temps. À ce titre, il pourrait d’ailleurs tout aussi bien être présenté comme philosophe, historien ou analyste politique. [...] |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
Identité et violence. L’illusion du destin d’Amartya Sen |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Albert Bastenier, Auteur |
Année de publication : |
2008 |
Article en page(s) : |
pp. 66-73 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
0(082) Critique / extrait document / citations 338 Politique économique 364.23 Famine.Détresse. Pauvreté. Dette (surendettement)
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Résumé : |
L’économiste indien Amartya Sen est connu pour ses travaux sur les mécanismes fondamentaux de la pauvreté, de la famine et du développement, sur les inégalités entre les hommes et les femmes et sur les indicateurs sociaux du bien-être en général. C’est surtout sa thèse sur la «capabilité» qui a retenu l’attention, c’est-à -dire les fonctionnements de base qui assurent aux individus les moyens minima de contrôle sur le cours de leur vie. En 1998, il a reçu le prix Nobel d’économie pour l’ensemble de son œuvre. Tout en cherchant à le contester de l’intérieur, il reste toutefois inscrit dans le courant dominant de la théorie économique néoclassique, partageant les hypothèses de la théorie du choix rationnel et de l’individualisme méthodologique. C’est donc un intellectuel tout à la fois facile et difficile à classer. Et ceci d’autant plus qu’il s’agit, en outre, d’un humaniste qui n’hésite pas à s’impliquer dans les grands débats de son temps. À ce titre, il pourrait d’ailleurs tout aussi bien être présenté comme philosophe, historien ou analyste politique. [...] |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
in La Revue Nouvelle > 5-6 (mai-juin 2008) . - pp. 66-73
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