Occupations et logiques policières : la police bruxelloise en 1914-1918 et 1940-1945 [texte imprimé] / Benoît Majerus . - Bruxelles : Académie Royale de Belgique, 2007 . - 1 vol. (388 p. p.) ; 25 cm. - ( Mémoire de classe des lettres, ISSN 0378-7893; 44) . ISBN : 978-2-8031-0241-9 Archives. - Bibliographie. - Index Langues : Français ( fre)
Catégories : |
351.74 Force publique - police 352(493) Bruxelles 94(100)"1914/18" Histoire Première Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Vie quotidienne Occupation Seconde Guerre mondiale 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 94(493)"1939/45" Résistance Belgique Collaboration Première Guerre mondiale
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Index. décimale : |
940 Histoire de l'Europe / Goulag / Génocide Arménien / Guerre d'Espagne |
Résumé : |
4e de couverture :
En tant que pays occupé pendant les deux conflits mondiaux, la Belgique s'avère être un laboratoire pour étudier le phénomène des occupations pendant le XXe siècle. Pour la bureaucratie étatique, ces occupations posent la question de leur positionnement face à une dissociation entre État et Nation. La comparaison diachronique de la police communale de Bruxelles a permis de dégager plusieurs thèses. Le développement des appareils administratifs a pris de telles dimensions au XIXe siècle que l'occupant est obligé de trouver un modus vivendi avec les institutions des territoires occupés, étant incapable de gérer seul les pays qu'il contrôle. Cette constellation donne une marge de manœuvres importante à la police locale. L'auteur interroge trois postulats sous-jacents dans l'historiographie classique :- la police comme simple instrument ; - la pratique policière comme une relation essentiellement unilatérale entre dominant (police) et dominé (population) ; - une lecture "nationale" de l'occupation qui est fondamentalement réduite à deux options : collaboration ou résistance.
La pratique de l'institution sous occupation ne se laisse pas réduire à ces cadres. La police se définit par son caractère discrétionnaire qu'elle maintient pendant la guerre. Comme en temps de paix, son mode d'interaction avec la population est celui de la négociation, même si sa position de force ne doit pas être sous-estimée. Finalement, sa pratique se déroule essentiellement en dehors du couple collaboration-résistance qui, dans son travail quotidien, ne joue qu'un rôle négligeable. D'autres logiques, notamment policières, se montrent plus déterminantes. |
Note de contenu : |
Table des matières :
- Une première occupation
1. Organisations en guerre
2. Paratiques policières
- Interludes- l'entre-deux-guerres (1919-1939-
- Une dexième occupation
3. organisations en guerre
4. pratiques policières
- Les guerres de la polcie : un bilan
Archives : listes des centres d'archives e Belgique et à l'étranger |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Occupations et logiques policières : la police bruxelloise en 1914-1918 et 1940-1945 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Benoît Majerus |
Editeur : |
Bruxelles : Académie Royale de Belgique |
Année de publication : |
2007 |
Collection : |
Mémoire de classe des lettres, ISSN 0378-7893 num. 44 |
Importance : |
1 vol. (388 p. p.) |
Format : |
25 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-8031-0241-9 |
Note générale : |
Archives. - Bibliographie. - Index |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
351.74 Force publique - police 352(493) Bruxelles 94(100)"1914/18" Histoire Première Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Vie quotidienne Occupation Seconde Guerre mondiale 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 94(493)"1939/45" Résistance Belgique Collaboration Première Guerre mondiale
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Index. décimale : |
940 Histoire de l'Europe / Goulag / Génocide Arménien / Guerre d'Espagne |
Résumé : |
4e de couverture :
En tant que pays occupé pendant les deux conflits mondiaux, la Belgique s'avère être un laboratoire pour étudier le phénomène des occupations pendant le XXe siècle. Pour la bureaucratie étatique, ces occupations posent la question de leur positionnement face à une dissociation entre État et Nation. La comparaison diachronique de la police communale de Bruxelles a permis de dégager plusieurs thèses. Le développement des appareils administratifs a pris de telles dimensions au XIXe siècle que l'occupant est obligé de trouver un modus vivendi avec les institutions des territoires occupés, étant incapable de gérer seul les pays qu'il contrôle. Cette constellation donne une marge de manœuvres importante à la police locale. L'auteur interroge trois postulats sous-jacents dans l'historiographie classique :- la police comme simple instrument ; - la pratique policière comme une relation essentiellement unilatérale entre dominant (police) et dominé (population) ; - une lecture "nationale" de l'occupation qui est fondamentalement réduite à deux options : collaboration ou résistance.
La pratique de l'institution sous occupation ne se laisse pas réduire à ces cadres. La police se définit par son caractère discrétionnaire qu'elle maintient pendant la guerre. Comme en temps de paix, son mode d'interaction avec la population est celui de la négociation, même si sa position de force ne doit pas être sous-estimée. Finalement, sa pratique se déroule essentiellement en dehors du couple collaboration-résistance qui, dans son travail quotidien, ne joue qu'un rôle négligeable. D'autres logiques, notamment policières, se montrent plus déterminantes. |
Note de contenu : |
Table des matières :
- Une première occupation
1. Organisations en guerre
2. Paratiques policières
- Interludes- l'entre-deux-guerres (1919-1939-
- Une dexième occupation
3. organisations en guerre
4. pratiques policières
- Les guerres de la polcie : un bilan
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