Les mythes chrétiens : de la Renaissance aux Lumières [texte imprimé] / Jacques Solé (1932-....), Auteur . - Paris : A. Michel, 1979 . - 1 vol. (295 p.) ; 21 cm. - ( L'Aventure humaine, ISSN 0339-2228) . ISBN : 978-2-226-00778-0 Bibliogr. p. 281-290 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
23 Théologie dogmatique chrétienne 26 Eglise chrétienne - Christianisme 291.1 Mythes
|
Index. décimale : |
2 Religion / Laïcité / Sectes / Paranormal |
Résumé : |
4ème de couverture:
Les historiens de l'Occident sous-estiment l'importance du sacré aux origines de la modernité. On chante encore la Renaissance comme l'avènement à la raison d'une humanité enfin maîtresse d'elle-même. La vénération de l'humanisme amène à exagérer le sens critique dont auraient fait preuve les XVIè et XVIIè siècles, et à y découvrir à tort les racines du relativisme contemporain.
En réalité, la révolution scientifique naissante ne pénétra que peu à peu les consciences. Elle dut alors se substituer, dans les esprits, au règne absolu de la théologie qui correspondait à la totalité du savoir. Vision d'ensemble de l'univers, celle-ci tenait lieu à la fois de physique et de morale, d'histoire et de géographie, d'économie, de psychologie et de sociologie. Moins connaissance de Dieu que mise en situation de l'homme, elle lui fournissait un certain nombre de vérités fondamentales sous la forme de mythes puissants.
Jacques Solé le montre dans cet ouvrage érudit et profond, à propos de trois thèmes essentiels: le mythe de la fin de l'histoire (attente de la fin du monde et espérance d'une "nouvelle Jérusalem"), le mythe d'une connaissance universelle (tout un arsenal de croyances irrationnelles ou de pratiques magiques rendant compte à la fois des superstitions populaires et des aspects savants de la dévotion, qui se rattachent au même univers mental).
Ces croyances collectives qui caractérisent l'ancien christianisme rapprochent sa conception de l'univers de celle des autres civilisations traditionnelles. Le début des Temps Modernes, dans l'histoire de l'Occident, marque ainsi le dernier moment où son interprétation du temps, de l'espace et de l'existence fut dominée par une pensée de type magique, inséparable de la religion avant le XVIIIè siècle. |
Note de contenu : |
Sommaire:
.Avant-propos
.Introduction
.Première partie: Le mythe de la fin de l'Histoire
.Deuxième partie: Le mythe de l'unité de l'Humanité
.Troisième partie: Le mythe d'une connaissance universelle
.Conclusion
.Postface
.Orientation bibliographique |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Les mythes chrétiens : de la Renaissance aux Lumières |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jacques Solé (1932-....), Auteur |
Editeur : |
Paris : A. Michel |
Année de publication : |
1979 |
Collection : |
L'Aventure humaine, ISSN 0339-2228 |
Importance : |
1 vol. (295 p.) |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-226-00778-0 |
Note générale : |
Bibliogr. p. 281-290 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
23 Théologie dogmatique chrétienne 26 Eglise chrétienne - Christianisme 291.1 Mythes
|
Index. décimale : |
2 Religion / Laïcité / Sectes / Paranormal |
Résumé : |
4ème de couverture:
Les historiens de l'Occident sous-estiment l'importance du sacré aux origines de la modernité. On chante encore la Renaissance comme l'avènement à la raison d'une humanité enfin maîtresse d'elle-même. La vénération de l'humanisme amène à exagérer le sens critique dont auraient fait preuve les XVIè et XVIIè siècles, et à y découvrir à tort les racines du relativisme contemporain.
En réalité, la révolution scientifique naissante ne pénétra que peu à peu les consciences. Elle dut alors se substituer, dans les esprits, au règne absolu de la théologie qui correspondait à la totalité du savoir. Vision d'ensemble de l'univers, celle-ci tenait lieu à la fois de physique et de morale, d'histoire et de géographie, d'économie, de psychologie et de sociologie. Moins connaissance de Dieu que mise en situation de l'homme, elle lui fournissait un certain nombre de vérités fondamentales sous la forme de mythes puissants.
Jacques Solé le montre dans cet ouvrage érudit et profond, à propos de trois thèmes essentiels: le mythe de la fin de l'histoire (attente de la fin du monde et espérance d'une "nouvelle Jérusalem"), le mythe d'une connaissance universelle (tout un arsenal de croyances irrationnelles ou de pratiques magiques rendant compte à la fois des superstitions populaires et des aspects savants de la dévotion, qui se rattachent au même univers mental).
Ces croyances collectives qui caractérisent l'ancien christianisme rapprochent sa conception de l'univers de celle des autres civilisations traditionnelles. Le début des Temps Modernes, dans l'histoire de l'Occident, marque ainsi le dernier moment où son interprétation du temps, de l'espace et de l'existence fut dominée par une pensée de type magique, inséparable de la religion avant le XVIIIè siècle. |
Note de contenu : |
Sommaire:
.Avant-propos
.Introduction
.Première partie: Le mythe de la fin de l'Histoire
.Deuxième partie: Le mythe de l'unité de l'Humanité
.Troisième partie: Le mythe d'une connaissance universelle
.Conclusion
.Postface
.Orientation bibliographique |
Permalink : |
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