Nina Erauw : je suis une femme libre (1917-2008) [texte imprimé] / Claire Pahaut, Auteur . - Hainaut Culture et Démocratie (HDC), 2009 . - 1 vol. (76 p.) : couv. ill., ill. ; 21 x 21 cm. - ( Les Carnets de la mémoire) . ISSN : D/2009/9405/04 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
061.236 Franc-maçonnerie 94(100)"1933/45" Esterwegen 94(100)"1933/45" Ravensbrück Erauw, Nina (1917-2008) Loge Liberté Chérie
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Index. décimale : |
929 Biographies |
Résumé : |
4e de couv. :
A l'âge ou beaucoup de femmes aspirent à profiter pleinement d'une pension bien méritée, Nina Erauw créa, voici trente-cinq ans Infor-Femmes dans le Brabant wallon avec deux de ses amies. Et pour ne pas en rester là, elle y développa le planning familial et l'éducation permanente jusqu'à devenir un centre modèle qui avait intéressé la princesse Mathilde qui était allée le visiter à Wavre. Ce combat, elle le poursuivit jusqu'à son dernier souffle, fidèle à ses idéaux de jeunesse, rejettant toute forme de dogme, religieux ou politique. Une fameuse force de caractère qui amena cette "tête" née à Charleroi en 1917 à obtenir son bac à 16 ans et une licence en mathématiques à la Sorbonne à 19 ans ! En Résistance, dès 1940, comme agente des services de renseignements et d'action, elle mena des actions de sabotage, contribua à l'évacuation de paras anglais et prit sur elle d'abriter des étudiants juifs. Hélas, arrêtée en 1943, elle devint "Nacht und Nebel" et déplacée de prison en prison en Allemagne, elle fut déportée à Ravensbrück. Ayant découvert le communisme dans les camps où elle côtoya des femmes officiers de l'Armée rouge, elle s'inscrivit au Parti communiste mais des visites derrière le rideau de fer devaient la dissuader de poursuivre cet engagement. Mais Nina Erauw puisa du courage dans ces aléas de l'existence et avec celui qui devait devenir son époux, Fernand Erauw, lui aussi prisonnier politique qui, avec d'autres, avait crée la loge "Liberté chérie" dans le camp d'Esterwegen, elle créa un sanatorium pour les anciens prisonniers !
Militante des droits de l'homme, l'on retrouva encore la Résistante au Haut commissariat pour les réfugiés. Elle ne se vanta jamais de ses états de services, préoccupée seulement par l'aide des autres moins bien servis par la vie... Christian Laporte, La Libre Belgique, 1er février 2008.
Porteuse d'une engagement sans limite, parfois sans prudence, véritable dynamite capable d'actions qui pourraient sembler déraisonnables, Nina Erauw est maintenant inscrite au panthéon des grandes figures féminines de la résistance au XXème S., avec Lucie Aubrac et ses compagnes de déportation à Ravensbrück, Geneviève De Gaulle, Germaine Tillion et aussi la maman de Juliette Gréco. |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Nina Erauw : je suis une femme libre (1917-2008) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Claire Pahaut, Auteur |
Editeur : |
Hainaut Culture et Démocratie (HDC) |
Année de publication : |
2009 |
Collection : |
Les Carnets de la mémoire |
Importance : |
1 vol. (76 p.) |
Présentation : |
couv. ill., ill. |
Format : |
21 x 21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
D/2009/9405/04 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
061.236 Franc-maçonnerie 94(100)"1933/45" Esterwegen 94(100)"1933/45" Ravensbrück Erauw, Nina (1917-2008) Loge Liberté Chérie
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Index. décimale : |
929 Biographies |
Résumé : |
4e de couv. :
A l'âge ou beaucoup de femmes aspirent à profiter pleinement d'une pension bien méritée, Nina Erauw créa, voici trente-cinq ans Infor-Femmes dans le Brabant wallon avec deux de ses amies. Et pour ne pas en rester là, elle y développa le planning familial et l'éducation permanente jusqu'à devenir un centre modèle qui avait intéressé la princesse Mathilde qui était allée le visiter à Wavre. Ce combat, elle le poursuivit jusqu'à son dernier souffle, fidèle à ses idéaux de jeunesse, rejettant toute forme de dogme, religieux ou politique. Une fameuse force de caractère qui amena cette "tête" née à Charleroi en 1917 à obtenir son bac à 16 ans et une licence en mathématiques à la Sorbonne à 19 ans ! En Résistance, dès 1940, comme agente des services de renseignements et d'action, elle mena des actions de sabotage, contribua à l'évacuation de paras anglais et prit sur elle d'abriter des étudiants juifs. Hélas, arrêtée en 1943, elle devint "Nacht und Nebel" et déplacée de prison en prison en Allemagne, elle fut déportée à Ravensbrück. Ayant découvert le communisme dans les camps où elle côtoya des femmes officiers de l'Armée rouge, elle s'inscrivit au Parti communiste mais des visites derrière le rideau de fer devaient la dissuader de poursuivre cet engagement. Mais Nina Erauw puisa du courage dans ces aléas de l'existence et avec celui qui devait devenir son époux, Fernand Erauw, lui aussi prisonnier politique qui, avec d'autres, avait crée la loge "Liberté chérie" dans le camp d'Esterwegen, elle créa un sanatorium pour les anciens prisonniers !
Militante des droits de l'homme, l'on retrouva encore la Résistante au Haut commissariat pour les réfugiés. Elle ne se vanta jamais de ses états de services, préoccupée seulement par l'aide des autres moins bien servis par la vie... Christian Laporte, La Libre Belgique, 1er février 2008.
Porteuse d'une engagement sans limite, parfois sans prudence, véritable dynamite capable d'actions qui pourraient sembler déraisonnables, Nina Erauw est maintenant inscrite au panthéon des grandes figures féminines de la résistance au XXème S., avec Lucie Aubrac et ses compagnes de déportation à Ravensbrück, Geneviève De Gaulle, Germaine Tillion et aussi la maman de Juliette Gréco. |
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