Right-wing Flanders, left-wing Wallonia? Is this so? If so, why? And is it a problem? [document électronique] / Bruno De Wever, Directeur de publication . - Re-Bel initiative, 2011 . - 1 fichier pdf (36 p.). - ( e-Book; 12) . consulté le 09/02/2012 Langues : Anglais ( eng)
Catégories : |
32(493) Politique de la Belgique 329.12 Tendance libérale/droite 329.14 Tendance socialiste/gauche 329.18(493) Extrême droite Belgique 33(493) Economie politique et sociale de la Belgique
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Index. décimale : |
32 Politique |
Résumé : |
Résumé [FR] de l'éditeur :
Les notions de ‘gauche’ et de ‘droite’ appartiennent au vocabulaire politique depuis la Révolution française. Dans l’Assemblée française, les partisans d’un changement politique et d’une plus grande égalité politique ont progressivement pris l’habitude de s’asseoir à gauche, tandis que les partisans conservateurs d’un statu quo ont pris l’habitude de s’asseoir à droite avec, au milieu des deux groupes, des représentants du peuple en faveur d’un compromis entre chaque point de vue. Les notions de ‘gauche’ – progressiste – et de ‘droite’ – conservatrice – se sont ensuite lentement répandues dans le monde entier avec les régimes parlementaires. Elles répondaient au besoin de résumer la réalité politique dans un schéma simple. Depuis cette époque, de nombreux auteurs ont remis en question la validité de ces deux notions. Mais il est certain qu’elles sont indéracinables dans la politique pratique quotidienne et dans le langage.
En Belgique, les notions se sont greffées sur les trois lignes de rupture traditionnelles de la politique belge. En outre, ‘gauche’ et ‘droite’ n’ont pas toujours été interprétées de la même façon. Sur la ligne de rupture socio-économique, ‘gauche’ est aujourd’hui synonyme de plus de redistribution et de solidarité tandis que ‘droite’ est synonyme de loi du marché et de responsabilité personnelle. Sur la ligne de rupture philosophique, ‘gauche’ est synonyme de liberté et ‘droite’ de contrôle social. Et ce n’est pas seulement le cas en Belgique. La spécificité de la Belgique est que les notions de ‘gauche’ et de ‘droite’ se greffent aussi sur la ligne de rupture communautaire. La Flandre est à droite, la Wallonie à gauche. Est-ce réellement le cas ? Et si oui, pourquoi et en a-t-il toujours été ainsi ? Voilà de quoi traite ce livre électronique.
Henk De Smaele, historien lié à l’Université d’Anvers, démontre dans sa contribution que la Flandre votait déjà à droite et la Wallonie déjà à gauche au 19e siècle et que cette situation n’est pas tellement liée à des différences socio-économiques ‘objectives’, mais plutôt à une construction d’identité qui est étrangement persistante et qui explique le succès actuel de la N-VA.
Jérôme Jamin, scientifique politique lié à l’Université de Liège, analyse le discours politique de droite actuel en Flandre et en Wallonie. Il constate le plus souvent en Flandre un discours ‘producériste’ dans lequel le Flamand est identifié à la classe moyenne travailleuse – ‘productrice’ – qui est menacée par une classe inférieure parasitaire (d’ouvriers liés à l’État PS, de chômeurs et de migrants) et par une classe dite supérieure (L’‘élite’ directement liée au PS). Le nationalisme flamand de droite greffe ce discours sur des compatriotes wallons qui sont décrits comme une classe improductive qui profite de la classe moyenne flamande par le biais des mécanismes de solidarité belges élaborés par l’État belge. En Wallonie, ce discours ‘producériste’ ne trouve aucun point d’ancrage dans la réalité politique et socio-économique.
Jaak Billiet, sociologue lié à la KU Leuven, rapporte au sujet des constatations en matière de points de vue de gauche et de droite en Flandre et en Wallonie réalisées sur la base de sondages aléatoires menés par l’Institut de recherche sociale et politique à l’occasion d’élections nationales entre 1991 et 2007 et dans le cadre de l’Enquête Sociale Européenne en 2008. L’opposition gauche-droite est bien moins marquée que ce que laisse présupposer le discours public. Les perceptions des menaces culturelles et économiques ne varient que très légèrement entre les deux parties du pays qui, sur ce point, se rapprochent fortement par rapport à d’autres pays européens. |
Note de contenu : |
Table :
Foreword / Bruno De Wever
Lead Pieces :
- How ‘real’ is Right-Wing Flanders / Henk de Smaele
- Flanders and Wallonia, Right versus Left: is this Real ? / Jaak Billiet
- The Producerist Narrative in Right-Wing Flanders / Jérôme Jamin |
En ligne : |
http://www.rethinkingbelgium.eu/rebel-initiative-ebooks/ebook-12-right-wing-flan [...] |
Format de la ressource électronique : |
Présentation et documents à télécharger |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Right-wing Flanders, left-wing Wallonia? Is this so? If so, why? And is it a problem? |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Bruno De Wever, Directeur de publication |
Editeur : |
Re-Bel initiative |
Année de publication : |
2011 |
Collection : |
e-Book num. 12 |
Importance : |
1 fichier pdf (36 p.) |
Note générale : |
consulté le 09/02/2012 |
Langues : |
Anglais (eng) |
Catégories : |
32(493) Politique de la Belgique 329.12 Tendance libérale/droite 329.14 Tendance socialiste/gauche 329.18(493) Extrême droite Belgique 33(493) Economie politique et sociale de la Belgique
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Index. décimale : |
32 Politique |
Résumé : |
Résumé [FR] de l'éditeur :
Les notions de ‘gauche’ et de ‘droite’ appartiennent au vocabulaire politique depuis la Révolution française. Dans l’Assemblée française, les partisans d’un changement politique et d’une plus grande égalité politique ont progressivement pris l’habitude de s’asseoir à gauche, tandis que les partisans conservateurs d’un statu quo ont pris l’habitude de s’asseoir à droite avec, au milieu des deux groupes, des représentants du peuple en faveur d’un compromis entre chaque point de vue. Les notions de ‘gauche’ – progressiste – et de ‘droite’ – conservatrice – se sont ensuite lentement répandues dans le monde entier avec les régimes parlementaires. Elles répondaient au besoin de résumer la réalité politique dans un schéma simple. Depuis cette époque, de nombreux auteurs ont remis en question la validité de ces deux notions. Mais il est certain qu’elles sont indéracinables dans la politique pratique quotidienne et dans le langage.
En Belgique, les notions se sont greffées sur les trois lignes de rupture traditionnelles de la politique belge. En outre, ‘gauche’ et ‘droite’ n’ont pas toujours été interprétées de la même façon. Sur la ligne de rupture socio-économique, ‘gauche’ est aujourd’hui synonyme de plus de redistribution et de solidarité tandis que ‘droite’ est synonyme de loi du marché et de responsabilité personnelle. Sur la ligne de rupture philosophique, ‘gauche’ est synonyme de liberté et ‘droite’ de contrôle social. Et ce n’est pas seulement le cas en Belgique. La spécificité de la Belgique est que les notions de ‘gauche’ et de ‘droite’ se greffent aussi sur la ligne de rupture communautaire. La Flandre est à droite, la Wallonie à gauche. Est-ce réellement le cas ? Et si oui, pourquoi et en a-t-il toujours été ainsi ? Voilà de quoi traite ce livre électronique.
Henk De Smaele, historien lié à l’Université d’Anvers, démontre dans sa contribution que la Flandre votait déjà à droite et la Wallonie déjà à gauche au 19e siècle et que cette situation n’est pas tellement liée à des différences socio-économiques ‘objectives’, mais plutôt à une construction d’identité qui est étrangement persistante et qui explique le succès actuel de la N-VA.
Jérôme Jamin, scientifique politique lié à l’Université de Liège, analyse le discours politique de droite actuel en Flandre et en Wallonie. Il constate le plus souvent en Flandre un discours ‘producériste’ dans lequel le Flamand est identifié à la classe moyenne travailleuse – ‘productrice’ – qui est menacée par une classe inférieure parasitaire (d’ouvriers liés à l’État PS, de chômeurs et de migrants) et par une classe dite supérieure (L’‘élite’ directement liée au PS). Le nationalisme flamand de droite greffe ce discours sur des compatriotes wallons qui sont décrits comme une classe improductive qui profite de la classe moyenne flamande par le biais des mécanismes de solidarité belges élaborés par l’État belge. En Wallonie, ce discours ‘producériste’ ne trouve aucun point d’ancrage dans la réalité politique et socio-économique.
Jaak Billiet, sociologue lié à la KU Leuven, rapporte au sujet des constatations en matière de points de vue de gauche et de droite en Flandre et en Wallonie réalisées sur la base de sondages aléatoires menés par l’Institut de recherche sociale et politique à l’occasion d’élections nationales entre 1991 et 2007 et dans le cadre de l’Enquête Sociale Européenne en 2008. L’opposition gauche-droite est bien moins marquée que ce que laisse présupposer le discours public. Les perceptions des menaces culturelles et économiques ne varient que très légèrement entre les deux parties du pays qui, sur ce point, se rapprochent fortement par rapport à d’autres pays européens. |
Note de contenu : |
Table :
Foreword / Bruno De Wever
Lead Pieces :
- How ‘real’ is Right-Wing Flanders / Henk de Smaele
- Flanders and Wallonia, Right versus Left: is this Real ? / Jaak Billiet
- The Producerist Narrative in Right-Wing Flanders / Jérôme Jamin |
En ligne : |
http://www.rethinkingbelgium.eu/rebel-initiative-ebooks/ebook-12-right-wing-flan [...] |
Format de la ressource électronique : |
Présentation et documents à télécharger |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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