Bruxelles / Tanger, enfants des rues : solidarités, créations, images, sons, textes [document multimédia] / Interpôle - Le chant des rues (Bruxelles), Éditeur scientifique . - Bruxelles : Biliki : Ed. Le chant des rues, 2006 . - 1 vol. (190 p.) + 1 CD audio + 1 DVD. ISBN : 978-2-930438-19-1 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
-053.2 Enfants / Jeunes 316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel 316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel 352(493) Bruxelles 929 Biographies et témoignages 94(64) Histoire du Maroc
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Index. décimale : |
325.1 Immigration / Multiculturalisme |
Résumé : |
Avec ce livre témoin, un CD audio raconte l'histoire des seize enfants par la voix de seize jeunes de Bruxelles, sur des musiques de jeunes Tangérois, et un DVD nous emmène tout au long de l'échange culturel que ces jeunes ont vécu en décembre 2005
Article du soir :
Une passerelle vers Gibraltar / BAILLY,Olivier
Page 11
Mardi 21 novembre 2006
Social « Bruxelles/Tanger enfants des rues », un livre multimédia
Un parcours croisé d'enfants des rues à Tanger et de jeunes Bruxellois. Jeu de miroirs. L'oeuvre de jeunes du quartier Anneessens.
Le 21 novembre prochain, l'ASBL Interpôle présentera à l'Hôtel de ville de Bruxelles la sortie du livre multimédia : Bruxelles/Tanger enfants des rues. Ce livre, accompagné d'un CD et d'un DVD, rapporte notamment la parole de jeunes Tangérois, souvent candidats à l'exil. Le regard vissé aux côtes espagnoles, ils encaissent le mépris des passants, les tabassages des policiers, les viols des taximans. Une errance pour enfance. Mais l'originalité de la publication tient à l'implication des jeunes du quartier Anneessens. Une vingtaine d'entre eux ont participé à Tanger et à Bruxelles à des ateliers d'écriture, de réalisation vidéo et audio pour déboucher sur le livre. Pour quel résultat à Bruxelles ?
« L'école sans chaussures »
Outre la formation en multimédia et la valorisation à travers une publication, « ce projet peut aussi les aider à trouver leur place à Bruxelles, explique Serge Noël, coordinateur d'Interpôle. Il met en valeur leur identité d'enfants d'immigrés. Ils vont incarner une passerelle. C'est une façon de valoriser cette singularité dont ils ne savent trop que faire maintenant. On sous-estime l'effet des vieilles humiliations sociales et culturelles aux premiers immigrés. Mais elles sont ancrées dans la mémoire familiale. »
Et de fait, le voyage et les ateliers ont aussi fait office de percolateur d'histoires particulières : goutte à goutte, rencontre par rencontre, les enfants ont retrouvé l'arôme, parfois amer, du pays de leurs parents. Un goût qu'ils avaient en arrière-bouche sans jamais avoir dégusté de ce Maroc.
« Je vais toutes les années au pays avec mes parents, raconte Oussama (19 ans), mais c'est la première fois que je le voyais comme mes tantes et parents m'en parlaient. Ils me racontaient leur école sans chaussures, le travail encore tout jeune. Si je ramenais un mauvais bulletin, ma mère me disait qu'elle aurait tout donné pour étudier. Et en voyant là -bas les jeunes de mon âge, j'ai compris ce qu'elle voulait dire. »
Car alignés côte à côte avec leurs fringues à la mode, difficile de dissocier le Tangérois du Bruxellois. Et pourtant. « La différence est que leur vie est basée autour des études. Soit ça passe pour eux, soit c'est la catastrophe. Moi j'ai l'impression qu'ici, il y a assez de possibilité pour vivre, même sans diplôme. » Autre différence notable : la quasi-absence de filles dans le groupe des Belges alors que près de la moitié des jeunes rencontrés étaient des Tangéroises.
« A Bruxelles, les filles ont des difficultés à trouver leur place dans l'espace public, constate Serge Noël. Par contre, les filles au Maroc, voilées ou non, s'investissent dans les associations pour affirmer leur identité féminine. Leur indépendance. »
En 2007, Interpôle continuera ce jeu de miroirs entre Tanger et Bruxelles. En attendant, les jeunes seront reçus à l'hôtel de ville par Faouzia Hariche et Fadila Laanan. Et ils discuteront sans doute de passerelles.
« Bruxelles/Tanger, enfants des rues », éditions Biliki, Bruxelles, 2006, 12 euros ou 70 dirhams. |
Note de contenu : |
contient :
CD : 16 voix bruxelloises pour 16vuies d'enfants des rues et de musiques tangéroises
DVD Échange de décembre, ateliers, reportage. les images et les sons.
Livre :
Les introductions
la préface
l'appel
la charte
la carte du projet
les voix des "enfants des rues"
les altiers d'écriture Bruxelles/Tanger
rencontres avec les acteurs tangérois
L'échange des jeunes de décembre 2003
les fiches techniques |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Bruxelles / Tanger, enfants des rues : solidarités, créations, images, sons, textes |
Type de document : |
document multimédia |
Auteurs : |
Interpôle - Le chant des rues (Bruxelles), Éditeur scientifique |
Editeur : |
Bruxelles : Biliki |
Année de publication : |
2006 |
Autre Editeur : |
Ed. Le chant des rues |
Importance : |
1 vol. (190 p.) |
Accompagnement : |
1 CD audio + 1 DVD |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-930438-19-1 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
-053.2 Enfants / Jeunes 316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel 316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel 352(493) Bruxelles 929 Biographies et témoignages 94(64) Histoire du Maroc
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Index. décimale : |
325.1 Immigration / Multiculturalisme |
Résumé : |
Avec ce livre témoin, un CD audio raconte l'histoire des seize enfants par la voix de seize jeunes de Bruxelles, sur des musiques de jeunes Tangérois, et un DVD nous emmène tout au long de l'échange culturel que ces jeunes ont vécu en décembre 2005
Article du soir :
Une passerelle vers Gibraltar / BAILLY,Olivier
Page 11
Mardi 21 novembre 2006
Social « Bruxelles/Tanger enfants des rues », un livre multimédia
Un parcours croisé d'enfants des rues à Tanger et de jeunes Bruxellois. Jeu de miroirs. L'oeuvre de jeunes du quartier Anneessens.
Le 21 novembre prochain, l'ASBL Interpôle présentera à l'Hôtel de ville de Bruxelles la sortie du livre multimédia : Bruxelles/Tanger enfants des rues. Ce livre, accompagné d'un CD et d'un DVD, rapporte notamment la parole de jeunes Tangérois, souvent candidats à l'exil. Le regard vissé aux côtes espagnoles, ils encaissent le mépris des passants, les tabassages des policiers, les viols des taximans. Une errance pour enfance. Mais l'originalité de la publication tient à l'implication des jeunes du quartier Anneessens. Une vingtaine d'entre eux ont participé à Tanger et à Bruxelles à des ateliers d'écriture, de réalisation vidéo et audio pour déboucher sur le livre. Pour quel résultat à Bruxelles ?
« L'école sans chaussures »
Outre la formation en multimédia et la valorisation à travers une publication, « ce projet peut aussi les aider à trouver leur place à Bruxelles, explique Serge Noël, coordinateur d'Interpôle. Il met en valeur leur identité d'enfants d'immigrés. Ils vont incarner une passerelle. C'est une façon de valoriser cette singularité dont ils ne savent trop que faire maintenant. On sous-estime l'effet des vieilles humiliations sociales et culturelles aux premiers immigrés. Mais elles sont ancrées dans la mémoire familiale. »
Et de fait, le voyage et les ateliers ont aussi fait office de percolateur d'histoires particulières : goutte à goutte, rencontre par rencontre, les enfants ont retrouvé l'arôme, parfois amer, du pays de leurs parents. Un goût qu'ils avaient en arrière-bouche sans jamais avoir dégusté de ce Maroc.
« Je vais toutes les années au pays avec mes parents, raconte Oussama (19 ans), mais c'est la première fois que je le voyais comme mes tantes et parents m'en parlaient. Ils me racontaient leur école sans chaussures, le travail encore tout jeune. Si je ramenais un mauvais bulletin, ma mère me disait qu'elle aurait tout donné pour étudier. Et en voyant là -bas les jeunes de mon âge, j'ai compris ce qu'elle voulait dire. »
Car alignés côte à côte avec leurs fringues à la mode, difficile de dissocier le Tangérois du Bruxellois. Et pourtant. « La différence est que leur vie est basée autour des études. Soit ça passe pour eux, soit c'est la catastrophe. Moi j'ai l'impression qu'ici, il y a assez de possibilité pour vivre, même sans diplôme. » Autre différence notable : la quasi-absence de filles dans le groupe des Belges alors que près de la moitié des jeunes rencontrés étaient des Tangéroises.
« A Bruxelles, les filles ont des difficultés à trouver leur place dans l'espace public, constate Serge Noël. Par contre, les filles au Maroc, voilées ou non, s'investissent dans les associations pour affirmer leur identité féminine. Leur indépendance. »
En 2007, Interpôle continuera ce jeu de miroirs entre Tanger et Bruxelles. En attendant, les jeunes seront reçus à l'hôtel de ville par Faouzia Hariche et Fadila Laanan. Et ils discuteront sans doute de passerelles.
« Bruxelles/Tanger, enfants des rues », éditions Biliki, Bruxelles, 2006, 12 euros ou 70 dirhams. |
Note de contenu : |
contient :
CD : 16 voix bruxelloises pour 16vuies d'enfants des rues et de musiques tangéroises
DVD Échange de décembre, ateliers, reportage. les images et les sons.
Livre :
Les introductions
la préface
l'appel
la charte
la carte du projet
les voix des "enfants des rues"
les altiers d'écriture Bruxelles/Tanger
rencontres avec les acteurs tangérois
L'échange des jeunes de décembre 2003
les fiches techniques |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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