[article] "Si j’étais nazi, Dieu m’aurait puni" [texte imprimé] . - 2013 . - p. 52-55. Langues : Français ( fre) in Le Vif / L'Express > 41 [11/10/2013] . - p. 52-55
Catégories : |
329.18(495) Extrême droite Grèce 796.332 Football
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Résumé : |
A 20 ans tout juste, Giorgos Katidis a déjà fait l’événement. Mais pas dans le bon sens. La faute à un but fêté le bras tendu, en forme de salut nazi. Réfugié en Italie depuis cet été, le milieu grec travaille son rachat à sa façon : entre amour des bêtes, gangsta rap et cours d’Histoire en accéléré. Confessions.
Ce mercredi 18 septembre est un grand jour pour Giorgos Katidis. Après avoir posé pour la photo officielle du Novara Calcio 2013/14, son nouveau club en Serie B italienne, Giorgos est impatient de récupérer son « nouveau petit chien. J’ai déjà quatre chiens, mais j’ai dû les laisser à ma mère. Elle s’était trop attachée à eux et ne voulait pas que je parte en Italie avec. » Son exil, l’ancien milieu de terrain de l’AEK Athènes le vit donc seul, loin de sa copine (« qui parle cinq langues et étudie les relations internationales »), dans cette Italie du Nord prospère et propre sur elle. Novare la bourgeoise et Katidis n’étaient pas faits pour se rencontrer. Sauf que l’Histoire ne connaît pas la fonction « contrôle Z » et qu’elle n’oublie pas, ni n’annule ce qui s’est passé le 16 mars dernier lors d’un match du championnat grec entre l’AEK Athènes et le FC Veria. Après avoir marqué pour l’AEK, Katidis a filé vers ses supporters le bras droit trop tendu vers le ciel. Pour le dire plus simplement : un but fêté par un salut nazi en bonne et due forme. Le tout dans un pays, la Grèce, où le mouvement d’extrême droite Aube Dorée, qui siège au Parlement, se fait de plus en plus menaçant. Scandale. Et exil, donc.
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Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
"Si j’étais nazi, Dieu m’aurait puni" |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2013 |
Article en page(s) : |
p. 52-55 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
329.18(495) Extrême droite Grèce 796.332 Football
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Résumé : |
A 20 ans tout juste, Giorgos Katidis a déjà fait l’événement. Mais pas dans le bon sens. La faute à un but fêté le bras tendu, en forme de salut nazi. Réfugié en Italie depuis cet été, le milieu grec travaille son rachat à sa façon : entre amour des bêtes, gangsta rap et cours d’Histoire en accéléré. Confessions.
Ce mercredi 18 septembre est un grand jour pour Giorgos Katidis. Après avoir posé pour la photo officielle du Novara Calcio 2013/14, son nouveau club en Serie B italienne, Giorgos est impatient de récupérer son « nouveau petit chien. J’ai déjà quatre chiens, mais j’ai dû les laisser à ma mère. Elle s’était trop attachée à eux et ne voulait pas que je parte en Italie avec. » Son exil, l’ancien milieu de terrain de l’AEK Athènes le vit donc seul, loin de sa copine (« qui parle cinq langues et étudie les relations internationales »), dans cette Italie du Nord prospère et propre sur elle. Novare la bourgeoise et Katidis n’étaient pas faits pour se rencontrer. Sauf que l’Histoire ne connaît pas la fonction « contrôle Z » et qu’elle n’oublie pas, ni n’annule ce qui s’est passé le 16 mars dernier lors d’un match du championnat grec entre l’AEK Athènes et le FC Veria. Après avoir marqué pour l’AEK, Katidis a filé vers ses supporters le bras droit trop tendu vers le ciel. Pour le dire plus simplement : un but fêté par un salut nazi en bonne et due forme. Le tout dans un pays, la Grèce, où le mouvement d’extrême droite Aube Dorée, qui siège au Parlement, se fait de plus en plus menaçant. Scandale. Et exil, donc.
... |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
in Le Vif / L'Express > 41 [11/10/2013] . - p. 52-55
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