Comment devient-on génocidaire ? : et si nous étions tous capables de massacrer nos voisins [texte imprimé] / Damien Vandermeersch, Auteur ; Marc Schmitz, Collaborateur . - Bruxelles : GRIP, 2013 . - 1 vol. (158 p.) : couv. ill. ; 22 cm. ISBN : 978-2-87291-037-3 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs 341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique 341.485(675.98) Génocide des Tutsis au Rwanda
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Index. décimale : |
323.12 Racisme / Antiracisme |
Résumé : |
Site éditeur :
« Le barbare est celui qui ne s’oppose pas à la barbarie », disait Claude Lévi-Strauss. Au Rwanda, en ce sinistre printemps 1994, l’équation est certainement plus complexe pour celui qui se trouve au cœur de la tempête. Car résister, ce n’est pas seulement écouter sa conscience, faire preuve de courage, c’est aussi aller à contre-courant de certaines traditions, comme l’obéissance aux autorités. Quoi qu’il en soit, les paysans des collines sont nombreux à rejoindre le camp des tueurs…
Un an après les faits, c’est ce pays traumatisé aux tombes encore fraîches que découvre Damien Vandermeersch. Juge d’instruction, il s’est vu confier les « affaires Rwanda » en Belgique et vient enquêter sur place. Il écoute des victimes, interroge les bourreaux. La noirceur de l’âme humaine, il veut la comprendre, l’éclaircir...
Qu’est-ce qui amène un citoyen « ordinaire » à vouloir exterminer son semblable ? Cette question le tourmente et l’a poussé à prendre la plume. Avec l’idée de mettre à nu les grandes stratégies et logiques qui auront conduit au crime des crimes. Si la parole de centaines de Rwandais constitue le point de départ, l’auteur s’est aussi attelé à explorer le contexte historique, politique, voire sociologique de cette époque. Dans un langage vivant, imagé et accessible, il nous invite ainsi à découvrir les mille et une pièces d’un puzzle qui, une fois assemblées, expliquent pourquoi tant de Rwandais ont basculé... Et nous, sommes-nous vraiment à l’abri de pareil cataclysme ?
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Note de contenu : |
Table des matière
Avant-propos
Introduction
Les procédures judiciaires en Belgique
Les grands repères
1. Un génocide devant la justice
Des réalités inconcevables Qu’est-ce qu’un génocide ?
Des atrocités inouïes
Des victimes prises dans un étau
Qui sont ces criminels de l’absolu ?
Des génocidaires, des monstres, des bouchers ? Pour la plupart, des gens ordinaires Des voisins
Le procès : tout le monde a voix au chapitre
Un espace de parole La prise de parole des victimes
La prise de parole des témoins
La prise de parole des accusés
La justice : un lieu pour dire, entendre, reconnaître
Carte du Rwanda
2. Historique et contexte
Le « virus de la division », une histoire belge Du passé, faisons table rase...
Le mythe de la race supérieure
La carte d’identité
Virage à 180 degrés
Un virus cultivé après l’indépendance
Un contexte propice aux thèses extrémistes Toujours plus pauvre
L’irresponsabilité des institutions financières
La route vers le génocide
La bombe démographique
Quelques lueurs d’espoir
Le séisme burundais
La déroute de la communauté internationale
L’ONU, incapable de garantir la paix
La Belgique, une stratégie désastreuse
Les amitiés coupables de la France
3. Les processus collectifs qui conduisent aux crimes de l’extrême
La recherche d'un pouvoir sans partage
Le développement d’une idéologie extrémiste
Une stratégie qui se détermine par rapport à un Autre
L’ennemi FPR et les Tutsi de l’extérieur
L’extension de la notion d’ennemi aux « Tutsi de l’intérieur »
Les opposants politiques et les modérés assimilés à l’ennemi
La solution finale : « C’est eux ou nous »
L’importance du contexte immédiat
Un contexte de guerre et d’insécurité à grande échelle
L’exploitation du contexte de guerre et d’insécurité
L’auto-légitimation des stratégies criminelles
L’argument historique
L’argument « démocratique » de la majorité
Les apparences de légitimité que donne le pouvoir
La légitime défense comme justification
Le prétexte de la recherche de la sécurité et de la paix
Quand l’appareil d’Etat se mue en entreprise criminelle
La faillite de l’État de droit
Quand l’État de droit laisse libre cours aux groupes criminels
Le détournement ou la perversion des structures de l’État et des forces de l’ordre
L’intégration de la population : l’autodéfense populaire
Les médias en soutien de l’entreprise criminelle
Un vocabulaire imagé, qui véhicule la haine et banalise le crime
Des discours séducteurs et mobilisateurs
Le «Mein Kampf» rwandais Le rôle déterminant des médias
4. L’impact des logiques collectives sur l’action individuelle
Les choix et les non-choix
Choisir le camp des « gagnants »
On ne peutpas tout comprendre La difficulté de faire un choix à contre-courant La fuite : un acte de courage ?
Le non-choix : un geste fort Les chiffres du génocide Du non-choix à la collaboration
Comment peut-on en arriver à tuer son voisin ? Ces gens qui changent !
Le concept d’obéissance
Les mobiles : la peur, la haine, l’envie, la soumission...
La logique de groupe et l’auto-émulation
La déshumanisation de l’Autre
Ces hommes-machette
Instaurer la distance pour éviter les sentiments
Quand l’horreur s’inscrit peu à peu dans le quotidien L’attitude « consentante » des victimes
5. L’attitude des auteurs après les faits
Des vérités inavouables
Les dénégations
Le déni des accusés
Les dénégations de l’entourage
Les rares aveux
Les raisons qui peuvent conduire aux aveux
Les aveux nécessairement minimalistes
Les aveux extravertis
Les défenses et alibis des génocidaires
Décrédibiliser les témoins L’absence de choix
La responsabilité de l’Autre
La thèse du « double génocide »
Qu’auriez-vous fait à leur place ?
La « colère spontanée » de tout un peuple et le « chaos »
L’alibi d’avoir sauvé des Tutsi
La nécessaire réconciliation nationale
Acronymes
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Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Comment devient-on génocidaire ? : et si nous étions tous capables de massacrer nos voisins |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Damien Vandermeersch, Auteur ; Marc Schmitz, Collaborateur |
Editeur : |
Bruxelles : GRIP |
Année de publication : |
2013 |
Importance : |
1 vol. (158 p.) |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
22 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-87291-037-3 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs 341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique 341.485(675.98) Génocide des Tutsis au Rwanda
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Index. décimale : |
323.12 Racisme / Antiracisme |
Résumé : |
Site éditeur :
« Le barbare est celui qui ne s’oppose pas à la barbarie », disait Claude Lévi-Strauss. Au Rwanda, en ce sinistre printemps 1994, l’équation est certainement plus complexe pour celui qui se trouve au cœur de la tempête. Car résister, ce n’est pas seulement écouter sa conscience, faire preuve de courage, c’est aussi aller à contre-courant de certaines traditions, comme l’obéissance aux autorités. Quoi qu’il en soit, les paysans des collines sont nombreux à rejoindre le camp des tueurs…
Un an après les faits, c’est ce pays traumatisé aux tombes encore fraîches que découvre Damien Vandermeersch. Juge d’instruction, il s’est vu confier les « affaires Rwanda » en Belgique et vient enquêter sur place. Il écoute des victimes, interroge les bourreaux. La noirceur de l’âme humaine, il veut la comprendre, l’éclaircir...
Qu’est-ce qui amène un citoyen « ordinaire » à vouloir exterminer son semblable ? Cette question le tourmente et l’a poussé à prendre la plume. Avec l’idée de mettre à nu les grandes stratégies et logiques qui auront conduit au crime des crimes. Si la parole de centaines de Rwandais constitue le point de départ, l’auteur s’est aussi attelé à explorer le contexte historique, politique, voire sociologique de cette époque. Dans un langage vivant, imagé et accessible, il nous invite ainsi à découvrir les mille et une pièces d’un puzzle qui, une fois assemblées, expliquent pourquoi tant de Rwandais ont basculé... Et nous, sommes-nous vraiment à l’abri de pareil cataclysme ?
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Note de contenu : |
Table des matière
Avant-propos
Introduction
Les procédures judiciaires en Belgique
Les grands repères
1. Un génocide devant la justice
Des réalités inconcevables Qu’est-ce qu’un génocide ?
Des atrocités inouïes
Des victimes prises dans un étau
Qui sont ces criminels de l’absolu ?
Des génocidaires, des monstres, des bouchers ? Pour la plupart, des gens ordinaires Des voisins
Le procès : tout le monde a voix au chapitre
Un espace de parole La prise de parole des victimes
La prise de parole des témoins
La prise de parole des accusés
La justice : un lieu pour dire, entendre, reconnaître
Carte du Rwanda
2. Historique et contexte
Le « virus de la division », une histoire belge Du passé, faisons table rase...
Le mythe de la race supérieure
La carte d’identité
Virage à 180 degrés
Un virus cultivé après l’indépendance
Un contexte propice aux thèses extrémistes Toujours plus pauvre
L’irresponsabilité des institutions financières
La route vers le génocide
La bombe démographique
Quelques lueurs d’espoir
Le séisme burundais
La déroute de la communauté internationale
L’ONU, incapable de garantir la paix
La Belgique, une stratégie désastreuse
Les amitiés coupables de la France
3. Les processus collectifs qui conduisent aux crimes de l’extrême
La recherche d'un pouvoir sans partage
Le développement d’une idéologie extrémiste
Une stratégie qui se détermine par rapport à un Autre
L’ennemi FPR et les Tutsi de l’extérieur
L’extension de la notion d’ennemi aux « Tutsi de l’intérieur »
Les opposants politiques et les modérés assimilés à l’ennemi
La solution finale : « C’est eux ou nous »
L’importance du contexte immédiat
Un contexte de guerre et d’insécurité à grande échelle
L’exploitation du contexte de guerre et d’insécurité
L’auto-légitimation des stratégies criminelles
L’argument historique
L’argument « démocratique » de la majorité
Les apparences de légitimité que donne le pouvoir
La légitime défense comme justification
Le prétexte de la recherche de la sécurité et de la paix
Quand l’appareil d’Etat se mue en entreprise criminelle
La faillite de l’État de droit
Quand l’État de droit laisse libre cours aux groupes criminels
Le détournement ou la perversion des structures de l’État et des forces de l’ordre
L’intégration de la population : l’autodéfense populaire
Les médias en soutien de l’entreprise criminelle
Un vocabulaire imagé, qui véhicule la haine et banalise le crime
Des discours séducteurs et mobilisateurs
Le «Mein Kampf» rwandais Le rôle déterminant des médias
4. L’impact des logiques collectives sur l’action individuelle
Les choix et les non-choix
Choisir le camp des « gagnants »
On ne peutpas tout comprendre La difficulté de faire un choix à contre-courant La fuite : un acte de courage ?
Le non-choix : un geste fort Les chiffres du génocide Du non-choix à la collaboration
Comment peut-on en arriver à tuer son voisin ? Ces gens qui changent !
Le concept d’obéissance
Les mobiles : la peur, la haine, l’envie, la soumission...
La logique de groupe et l’auto-émulation
La déshumanisation de l’Autre
Ces hommes-machette
Instaurer la distance pour éviter les sentiments
Quand l’horreur s’inscrit peu à peu dans le quotidien L’attitude « consentante » des victimes
5. L’attitude des auteurs après les faits
Des vérités inavouables
Les dénégations
Le déni des accusés
Les dénégations de l’entourage
Les rares aveux
Les raisons qui peuvent conduire aux aveux
Les aveux nécessairement minimalistes
Les aveux extravertis
Les défenses et alibis des génocidaires
Décrédibiliser les témoins L’absence de choix
La responsabilité de l’Autre
La thèse du « double génocide »
Qu’auriez-vous fait à leur place ?
La « colère spontanée » de tout un peuple et le « chaos »
L’alibi d’avoir sauvé des Tutsi
La nécessaire réconciliation nationale
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