La République des censeurs [texte imprimé] / Jean Bricmont (1952-....), Auteur . - Paris : L'Herne, 2014 . - 1 vol. (168 p.) : couv. ill. ; 21X12. ISBN : 978-2-85197-457-0 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
070.13 Liberté de la presse Censure
|
Index. décimale : |
321.7 Démocratie / Dictature |
Résumé : |
PRESENTATION
De nombreux conflits en France sont « identitaires », par exemple sur l’Islam, le communautarisme, le sionisme et l’anti-sionisme, le racisme-sexisme-homophobie. Un des facteurs qui alimente ces conflits est que la notion de liberté d’expression et la séparation correcte privé-public n’est que très rarement comprise et encore plus rarement défendue. On aboutit à un climat généralisé de dénonciation mutuelle et une montée des antagonismes entre communautés.
Cet ouvrage passera en revue, en les critiquant, les arguments en général avancés pour justifier la censure. Il montrera également qu’aucun critère ne peut être appliqué de façon impartiale (il est facile de donner des exemples de propos « scandaleux » proférés par de grands penseurs et qui sont en pratique non censurables). On tombe inévitablement dans le « deux poids, deux mesures », ce qui ne fait que renforcer la frustration de ceux qui estiment ne pas pouvoir d’exprimer.
La loi Gayssot sera également abordée dans son caractère exceptionnel, et par conséquent absurde (aucun autre propos sur l’histoire n’est censuré). Elle entraîne des peines de prison effectives et de nombreux abus: Gollnisch par exemple a été poursuivi et suspendu d’enseignement pendant 5 ans pour des propos qui n’avaient rien de « révisionniste », ce qui a d’ailleurs été reconnu par la Cour de Cassation.
La « lutte contre l’antisémitisme » sert de modèle si on peut dire pour d’autres « luttes »: contre le racisme, le sexisme, l’homophobie, ou l’islamophobie. Comme il n’existe pas de lois explicitement discriminatoires en France (aujourd’hui, contrairement au passé ou à d’autres pays), on ne peut pas « lutter » pour les abolir.
Ces luttes par conséquent ne peuvent plus viser qu’à changer les mentalités (qui sont, bien sûr, le siège de nombreux préjugés). Mais, comme cela n’est pas simple à réaliser, ces luttes reviennent en pratique à « dénoncer » publiquement les propos jugés scandaleux ainsi que leur auteurs, sans jamais débattre réellement du contenu des propos en question ni accorder le droit à la défense aux auteurs diabolisés.
Tout cela crée un climat généralisé de dénonciation, qui tourne souvent à la farce, et dont on peut sérieusement douter qu’il contribue de quelque façon positive que ce soit à l’évolution des mentalités. |
Note de contenu : |
TABLE DES MATIÈRES
Avant-Propos 7
Chapitre I 15
Liberté d’expression et « incitations à la haine »
La première et la dernière des libertés : dire ce que Ton pense 15
La censure « douce » 22
L’affaire Zemmour 26
L’affaire Mer met 27
L’affaire Sine 30
L’affaire Morin — Naïr - S aliéna ve 33
Appels au boycott d’Israël 36
L’affaire Le Pen (une parmi bien d’autres) 40 Ce que l’on peut dire 43
Chapitre II 53
La « négation de l’histoire » et les lois « mémorielles »
L’affaire Faurisson — Chomsky 58
Chomsky et ses détracteurs 62
La première affaire Faurisson 68
La loi Gayssot 73
L’affaire Gollnisch 82
Ce que l’on peut dire 88
L’affaire Reynouard 107
Ailleurs, en Europe « démocratique » 111
Autres délits de « négation de l’histoire » 114
Une histoire qui n’est pas finie 119
Chapitre III 125
Misère de l’antiracisme
Dieudonné, Soral et la Bérézina de la censure 127
Naissance et déclin de la gauche morale 142
La laïcité contre l’identité 158
Annexe : textes de loi cités 163
Index |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
La République des censeurs |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean Bricmont (1952-....), Auteur |
Editeur : |
Paris : L'Herne |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
1 vol. (168 p.) |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
21X12 |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-85197-457-0 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
070.13 Liberté de la presse Censure
|
Index. décimale : |
321.7 Démocratie / Dictature |
Résumé : |
PRESENTATION
De nombreux conflits en France sont « identitaires », par exemple sur l’Islam, le communautarisme, le sionisme et l’anti-sionisme, le racisme-sexisme-homophobie. Un des facteurs qui alimente ces conflits est que la notion de liberté d’expression et la séparation correcte privé-public n’est que très rarement comprise et encore plus rarement défendue. On aboutit à un climat généralisé de dénonciation mutuelle et une montée des antagonismes entre communautés.
Cet ouvrage passera en revue, en les critiquant, les arguments en général avancés pour justifier la censure. Il montrera également qu’aucun critère ne peut être appliqué de façon impartiale (il est facile de donner des exemples de propos « scandaleux » proférés par de grands penseurs et qui sont en pratique non censurables). On tombe inévitablement dans le « deux poids, deux mesures », ce qui ne fait que renforcer la frustration de ceux qui estiment ne pas pouvoir d’exprimer.
La loi Gayssot sera également abordée dans son caractère exceptionnel, et par conséquent absurde (aucun autre propos sur l’histoire n’est censuré). Elle entraîne des peines de prison effectives et de nombreux abus: Gollnisch par exemple a été poursuivi et suspendu d’enseignement pendant 5 ans pour des propos qui n’avaient rien de « révisionniste », ce qui a d’ailleurs été reconnu par la Cour de Cassation.
La « lutte contre l’antisémitisme » sert de modèle si on peut dire pour d’autres « luttes »: contre le racisme, le sexisme, l’homophobie, ou l’islamophobie. Comme il n’existe pas de lois explicitement discriminatoires en France (aujourd’hui, contrairement au passé ou à d’autres pays), on ne peut pas « lutter » pour les abolir.
Ces luttes par conséquent ne peuvent plus viser qu’à changer les mentalités (qui sont, bien sûr, le siège de nombreux préjugés). Mais, comme cela n’est pas simple à réaliser, ces luttes reviennent en pratique à « dénoncer » publiquement les propos jugés scandaleux ainsi que leur auteurs, sans jamais débattre réellement du contenu des propos en question ni accorder le droit à la défense aux auteurs diabolisés.
Tout cela crée un climat généralisé de dénonciation, qui tourne souvent à la farce, et dont on peut sérieusement douter qu’il contribue de quelque façon positive que ce soit à l’évolution des mentalités. |
Note de contenu : |
TABLE DES MATIÈRES
Avant-Propos 7
Chapitre I 15
Liberté d’expression et « incitations à la haine »
La première et la dernière des libertés : dire ce que Ton pense 15
La censure « douce » 22
L’affaire Zemmour 26
L’affaire Mer met 27
L’affaire Sine 30
L’affaire Morin — Naïr - S aliéna ve 33
Appels au boycott d’Israël 36
L’affaire Le Pen (une parmi bien d’autres) 40 Ce que l’on peut dire 43
Chapitre II 53
La « négation de l’histoire » et les lois « mémorielles »
L’affaire Faurisson — Chomsky 58
Chomsky et ses détracteurs 62
La première affaire Faurisson 68
La loi Gayssot 73
L’affaire Gollnisch 82
Ce que l’on peut dire 88
L’affaire Reynouard 107
Ailleurs, en Europe « démocratique » 111
Autres délits de « négation de l’histoire » 114
Une histoire qui n’est pas finie 119
Chapitre III 125
Misère de l’antiracisme
Dieudonné, Soral et la Bérézina de la censure 127
Naissance et déclin de la gauche morale 142
La laïcité contre l’identité 158
Annexe : textes de loi cités 163
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