Musulmans et non musulmans à Bruxelles, entre tensions et ajustements réciproques [document électronique] . - Bruxelles : Fondation Roi Baudouin, [2014] . - 1 fichier pdf (102 p.). Synthèse de l’étude scientifique « Regards et relations entre musulmans et non musulmans à Bruxelles : entre tensions, (imaginaires de) phobies et ajustements réciproques. » Langues : Français ( fre)
Catégories : |
297 Islam & Intégrisme islamique (islamisme) 31 Statistique Démographie 316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel 323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie 352(493) Bruxelles
|
Résumé : |
RÉSUMÉ
CONTEXTE
La présence significative et définitive de l’islam constitue une nouveauté historique majeure, un bouleversement considérable au sein des sociétés européennes depuis une cinquantaine d’années. Celle-ci engendre de nouvelles questions dans la société, y compris pour les musulmans, à fortiori depuis que la dimension religieuse de l’islam est vécue comme un réveil. Pour certains aspects, la présence religieuse musulmane perturbe des codes habituels de relations entre vie privée, droit à la liberté de croyance et vie publique ; elle engendre un nouveau contexte de relations interpersonnelles où des oppositions s’érigent. D’une part, aux yeux de non-musulmans, certaines revendications et visions de l’islam semblent difficilement gérables ou conciliables avec les normes établies ; et d’autre part, des musulmans croyants ressentent certaines attitudes comme des atteintes à leur identité religieuse voire à des valeurs – telle l’égalité citoyenne - prônées par la société elle-même.
OBJECTIFS
Pour cet état des lieux des relations entre musulmans et non-musulmans à Bruxelles, notre regard s’est porté sur les discours, les attitudes et les pratiques en vue de cerner et d’analyser des expressions de craintes ou des malaises lorsque les choses ne vont pas de soi ou quand les situations sont bloquées. Il s’agissait de cerner les « questions qui fâchent », de part et d’autre, en vue de mieux en comprendre les raisons, sachant qu’une attention particulière a été portée à repérer des processus qui mènent à une distanciation réciproque voire au conflit. Par le passé, les problèmes épineux avaient tendance à ne pas être abordés, de crainte d’accroître encore les tensions. On espérait que les choses allaient se résorber naturellement. Mais dans de multiples lieux, l’urgence de se confronter à ces questions se manifeste. Il nous importe donc ici de nommer les difficultés pour se donner les moyens d’agir et de construire un meilleur vivre-ensemble.
MÉTHODOLOGIE
Des procédés complémentaires d’enquête qualitative ont été déployés entre janvier et novembre 2013 pour tenter de garder certains équilibres et tenir compte des multiples sensibilités. Nous avons en particulier travaillé sur base de quatre « forums réflexifs » dans lesquels ont débattu une quarantaine de personnes aux profils très variés sur les « phobies » réciproques, la neutralité dans la fonction publique, les discriminations au travail dans le secteur privé et sur la question des relations entre les jeunes musulmans et non-musulmans. Une discussion sur la thématique « moi dans Bruxelles » a été aussi abordée au sein d’une classe de Bruxellois de cinquième année secondaire. Des entretiens approfondis ont par ailleurs été menés avec plus de 150 personnes issues de multiples secteurs. Et outre la consultation de nombreux documents et sites web, nous avons aussi participé à une soixantaine d’évènements qui touchaient au vivre ensemble en vue d’analyser les discours qui y étaient tenus, tant par les organisateurs que par les publics présents, mais aussi les pratiques.
RÉSULTATS
Par-delà les dispositions institutionnelles et un important travail de la société sur elle-même pour opérer des ajustements réciproques, de nombreuses crispations demeurent, qui sont éventuellement reliées à des (imaginaires de) phobies ou à des positionnements idéologiques plus ou moins assumés. La plupart du temps, les échanges ne parviennent pas à dépasser un affrontement d’idées bien qu’il existe une majorité - qui reste silencieuse -, « des deux côtés », ouverte à un dialogue plus apaisé. Tout au long de cette synthèse, nous pointons l’urgence d’opérer un retour réflexif sur les fractures et l’importance de nous sensibiliser à quelques règles du vivre-ensemble afin de se prémunir d’une spirale d’exclusion réciproque. Parmi les recommandations, nous pointons celles de prendre distance face à des catégorisations globales, de situer l’ampleur des enjeux de la présence de l’islam contemporain en Europe, et à Bruxelles en particulier, de rompre avec les positions extrêmes, de renouveler nos attitudes et de réinterroger la catégorie unilatérale d’islamophobie. |
Note de contenu : |
Table des matières :
COLOPHON. . . 4
TABLE DES MATIÈRES. . 5
AVANT-PROPOS. . . . . . . 7
RÉSUMÉ. . . . . . 9
SAMENVATTING. . . . . . 11
EXECUTIVE SUMMARY. 13
INTRODUCTION. . . . . . 15
1.1. Musulmans (et non musulmans) : une appellation à préciser . . . . 18
1.1.1. Différences d’origine. . 19
1.1.2. Différences de durées d’implantation et de générations. . . . . 20
1.1.3. Différences d’adhésions religieuses ou de sensibilités convictionnelles. . 20
1.2. L’islam contemporain comme fait social qui interpelle . . 21
1.3. Les modalités d’une recherche où il importe de privilégier une réciprocité du
regard et des attitudes. . . . 23
1.4. Pour la suite de ce texte . . 26
PARTIE 1. DES RELATIONS ET LEURS CONSTRUCTIONS. . . 27
1. L’ISLAM, LA RELIGION ET LES RELATIONS : UNE PIERRE D’ACHOPPEMENT INÉVITABLE ?. 33
1.1. Des migrants face aux sursauts de l’islam. . . . 33
1.2. Du grand malentendu aux différences d’opinions très tranchées. . 35
1.2.1. Le malentendu fondateur, persistant . . . . 35
1.2.2. La coexistence de positions multiples. . . . 36
1.3. La spirale de la clôture réciproque. . . 40
2. UNE SOCIÉTÉ ISLAMOPHOBE ?. . . . . 43
2.1. Des non musulmans face à l’accusation d’islamophobie. 44
2.2. Des musulmans argumentent sur l’islamophobie. . . . . . 45
3. SORTIR D’UNE SPIRALE D’EXCLUSION RÉCIPROQUE : QUELQUES RECOMMANDATIONS
. . . 47
3.1. Prendre distance face à des catégorisations globales. . . 48
3.2. Situer l’ampleur des enjeux de la présence de l’islam contemporain en Europe,
et à Bruxelles en particulier . . . . . . . 48
3.3. Rompre avec les extrémisations. . . . 49
3.4. Renouveler nos attitudes . . 49
3.5. Réinterroger la catégorie unilatérale d’islamophobie . . . 49
PARTIE 2. DES RÉALITÉS CONCRÈTES OÙ L’ISLAM DEVIENT PROCHE . 51
1. LES JEUNES ET LES LIEUX DE SOCIALISATION ENTRE
PROVOCATION, REPLIS ET AJUSTEMENTS. . . 55
1.1. Le multi et l’interculturel : une réalité fatigante . . . . . . . 57
1.2. La quête de facilité, le repli sur soi et la crainte hors de chez soi. . 58
1.3. Âges et transitions de générations et de regards . . . . . 59
1.4. Et l’islam dans tout ça ? . . . 60
1.4.1. Des relations positives . . . . . . . 61
1.4.2. Des aspects problématiques concernant le statut de la foi et la connaissance . . . 62
1.4.3. Des interdits gérés entre bonne entente, lassitude ou crispations. . . . . 63
1.5. Le noeud crucial du genre . 64
1.6. Les équipes mixtes d’enseignants et d’éducateurs. . . . . 65
1.7. Pour conclure : opérer d’urgence un retour réflexif sur les fractures. . . . . . 66
2. LES SERVICES PUBLICS ET LE NOEUD DES SIGNES CONVICTIONNELS. . . . 67
2.1. La « neutralité » comme un (trop) vaste réservoir de sens ? . . . . . 68
2.2. Le piège des mots qui bloquent le débat entre neutralité
« inclusive » et « exclusive ». 72
2.3. Légiférer pour ramener la sérénité ? . 73
2.4. Les enjeux sur la neutralité dans les administrations
se réduisent-ils à l’exigence de garantir une neutralité
des actes des agents ? . . . . 74
2.5. L’école marquée par le poids des pressions,
revendications et méconnaissances . 76
2.6. Conflits d’autorité dans les hôpitaux versus relations
de confiance dans les petites structures ? . . . . 78
2.7. Pour conclure : réhabiliter socialement les identités de rôle ? . . . . 80
3. LES ENTREPRISES DANS L’INCERTITUDE . . . 83
3.1. Des travailleurs musulmans mais pas tous religieux. . . . 84
3.2. Les politiques de la diversité, un bien commun à gérer. . 84
3.3. En amont, un constat partagé de l’existence de discriminations. . 85
3.4. Des attitudes diverses et des réticences, mais un débat possible
sur des ajustements. . . . . . 86
3.5. Des positionnements multiples et partagés. . . 86
3.6. L’impact des conditions objectives de travail, des ressources
des employés et des arguments invoqués par les employeurs . . . 87
3.7. Pour conclure : sortir des blocages liés à quelques
intransigeances réciproques. . . . . . . 89
4. ENTRE VOILE ISLAMIQUE ET ALCOOL : L’IMPOSSIBLE DÉBAT DES CRITIQUES RÉCIPROQUES . . . . . . . 91
4.1. Une polysémie méconnue du foulard. 92
4.2. Un prescrit indiscutable et non discuté . . . . . . 92
4.3. Des imaginaires qui s’entrechoquent. 93
4.4. Du foulard à l’alcool, le retournement du stigmate. . . . . 95
4.5. Pour conclure : se distancier face à la rigidité de certains regards. 97
CONCLUSIONS. . . . . . . 99
|
En ligne : |
https://www.kbs-frb.be/fr/Activities/Publications/2014/313315?hq_e=el&hq_m=40426 [...] |
Format de la ressource électronique : |
présentation + documents à télécharger |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Musulmans et non musulmans à Bruxelles, entre tensions et ajustements réciproques |
Type de document : |
document électronique |
Editeur : |
Bruxelles : Fondation Roi Baudouin |
Année de publication : |
[2014] |
Importance : |
1 fichier pdf (102 p.) |
Note générale : |
Synthèse de l’étude scientifique « Regards et relations entre musulmans et non musulmans à Bruxelles : entre tensions, (imaginaires de) phobies et ajustements réciproques. » |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
297 Islam & Intégrisme islamique (islamisme) 31 Statistique Démographie 316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel 323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie 352(493) Bruxelles
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Résumé : |
RÉSUMÉ
CONTEXTE
La présence significative et définitive de l’islam constitue une nouveauté historique majeure, un bouleversement considérable au sein des sociétés européennes depuis une cinquantaine d’années. Celle-ci engendre de nouvelles questions dans la société, y compris pour les musulmans, à fortiori depuis que la dimension religieuse de l’islam est vécue comme un réveil. Pour certains aspects, la présence religieuse musulmane perturbe des codes habituels de relations entre vie privée, droit à la liberté de croyance et vie publique ; elle engendre un nouveau contexte de relations interpersonnelles où des oppositions s’érigent. D’une part, aux yeux de non-musulmans, certaines revendications et visions de l’islam semblent difficilement gérables ou conciliables avec les normes établies ; et d’autre part, des musulmans croyants ressentent certaines attitudes comme des atteintes à leur identité religieuse voire à des valeurs – telle l’égalité citoyenne - prônées par la société elle-même.
OBJECTIFS
Pour cet état des lieux des relations entre musulmans et non-musulmans à Bruxelles, notre regard s’est porté sur les discours, les attitudes et les pratiques en vue de cerner et d’analyser des expressions de craintes ou des malaises lorsque les choses ne vont pas de soi ou quand les situations sont bloquées. Il s’agissait de cerner les « questions qui fâchent », de part et d’autre, en vue de mieux en comprendre les raisons, sachant qu’une attention particulière a été portée à repérer des processus qui mènent à une distanciation réciproque voire au conflit. Par le passé, les problèmes épineux avaient tendance à ne pas être abordés, de crainte d’accroître encore les tensions. On espérait que les choses allaient se résorber naturellement. Mais dans de multiples lieux, l’urgence de se confronter à ces questions se manifeste. Il nous importe donc ici de nommer les difficultés pour se donner les moyens d’agir et de construire un meilleur vivre-ensemble.
MÉTHODOLOGIE
Des procédés complémentaires d’enquête qualitative ont été déployés entre janvier et novembre 2013 pour tenter de garder certains équilibres et tenir compte des multiples sensibilités. Nous avons en particulier travaillé sur base de quatre « forums réflexifs » dans lesquels ont débattu une quarantaine de personnes aux profils très variés sur les « phobies » réciproques, la neutralité dans la fonction publique, les discriminations au travail dans le secteur privé et sur la question des relations entre les jeunes musulmans et non-musulmans. Une discussion sur la thématique « moi dans Bruxelles » a été aussi abordée au sein d’une classe de Bruxellois de cinquième année secondaire. Des entretiens approfondis ont par ailleurs été menés avec plus de 150 personnes issues de multiples secteurs. Et outre la consultation de nombreux documents et sites web, nous avons aussi participé à une soixantaine d’évènements qui touchaient au vivre ensemble en vue d’analyser les discours qui y étaient tenus, tant par les organisateurs que par les publics présents, mais aussi les pratiques.
RÉSULTATS
Par-delà les dispositions institutionnelles et un important travail de la société sur elle-même pour opérer des ajustements réciproques, de nombreuses crispations demeurent, qui sont éventuellement reliées à des (imaginaires de) phobies ou à des positionnements idéologiques plus ou moins assumés. La plupart du temps, les échanges ne parviennent pas à dépasser un affrontement d’idées bien qu’il existe une majorité - qui reste silencieuse -, « des deux côtés », ouverte à un dialogue plus apaisé. Tout au long de cette synthèse, nous pointons l’urgence d’opérer un retour réflexif sur les fractures et l’importance de nous sensibiliser à quelques règles du vivre-ensemble afin de se prémunir d’une spirale d’exclusion réciproque. Parmi les recommandations, nous pointons celles de prendre distance face à des catégorisations globales, de situer l’ampleur des enjeux de la présence de l’islam contemporain en Europe, et à Bruxelles en particulier, de rompre avec les positions extrêmes, de renouveler nos attitudes et de réinterroger la catégorie unilatérale d’islamophobie. |
Note de contenu : |
Table des matières :
COLOPHON. . . 4
TABLE DES MATIÈRES. . 5
AVANT-PROPOS. . . . . . . 7
RÉSUMÉ. . . . . . 9
SAMENVATTING. . . . . . 11
EXECUTIVE SUMMARY. 13
INTRODUCTION. . . . . . 15
1.1. Musulmans (et non musulmans) : une appellation à préciser . . . . 18
1.1.1. Différences d’origine. . 19
1.1.2. Différences de durées d’implantation et de générations. . . . . 20
1.1.3. Différences d’adhésions religieuses ou de sensibilités convictionnelles. . 20
1.2. L’islam contemporain comme fait social qui interpelle . . 21
1.3. Les modalités d’une recherche où il importe de privilégier une réciprocité du
regard et des attitudes. . . . 23
1.4. Pour la suite de ce texte . . 26
PARTIE 1. DES RELATIONS ET LEURS CONSTRUCTIONS. . . 27
1. L’ISLAM, LA RELIGION ET LES RELATIONS : UNE PIERRE D’ACHOPPEMENT INÉVITABLE ?. 33
1.1. Des migrants face aux sursauts de l’islam. . . . 33
1.2. Du grand malentendu aux différences d’opinions très tranchées. . 35
1.2.1. Le malentendu fondateur, persistant . . . . 35
1.2.2. La coexistence de positions multiples. . . . 36
1.3. La spirale de la clôture réciproque. . . 40
2. UNE SOCIÉTÉ ISLAMOPHOBE ?. . . . . 43
2.1. Des non musulmans face à l’accusation d’islamophobie. 44
2.2. Des musulmans argumentent sur l’islamophobie. . . . . . 45
3. SORTIR D’UNE SPIRALE D’EXCLUSION RÉCIPROQUE : QUELQUES RECOMMANDATIONS
. . . 47
3.1. Prendre distance face à des catégorisations globales. . . 48
3.2. Situer l’ampleur des enjeux de la présence de l’islam contemporain en Europe,
et à Bruxelles en particulier . . . . . . . 48
3.3. Rompre avec les extrémisations. . . . 49
3.4. Renouveler nos attitudes . . 49
3.5. Réinterroger la catégorie unilatérale d’islamophobie . . . 49
PARTIE 2. DES RÉALITÉS CONCRÈTES OÙ L’ISLAM DEVIENT PROCHE . 51
1. LES JEUNES ET LES LIEUX DE SOCIALISATION ENTRE
PROVOCATION, REPLIS ET AJUSTEMENTS. . . 55
1.1. Le multi et l’interculturel : une réalité fatigante . . . . . . . 57
1.2. La quête de facilité, le repli sur soi et la crainte hors de chez soi. . 58
1.3. Âges et transitions de générations et de regards . . . . . 59
1.4. Et l’islam dans tout ça ? . . . 60
1.4.1. Des relations positives . . . . . . . 61
1.4.2. Des aspects problématiques concernant le statut de la foi et la connaissance . . . 62
1.4.3. Des interdits gérés entre bonne entente, lassitude ou crispations. . . . . 63
1.5. Le noeud crucial du genre . 64
1.6. Les équipes mixtes d’enseignants et d’éducateurs. . . . . 65
1.7. Pour conclure : opérer d’urgence un retour réflexif sur les fractures. . . . . . 66
2. LES SERVICES PUBLICS ET LE NOEUD DES SIGNES CONVICTIONNELS. . . . 67
2.1. La « neutralité » comme un (trop) vaste réservoir de sens ? . . . . . 68
2.2. Le piège des mots qui bloquent le débat entre neutralité
« inclusive » et « exclusive ». 72
2.3. Légiférer pour ramener la sérénité ? . 73
2.4. Les enjeux sur la neutralité dans les administrations
se réduisent-ils à l’exigence de garantir une neutralité
des actes des agents ? . . . . 74
2.5. L’école marquée par le poids des pressions,
revendications et méconnaissances . 76
2.6. Conflits d’autorité dans les hôpitaux versus relations
de confiance dans les petites structures ? . . . . 78
2.7. Pour conclure : réhabiliter socialement les identités de rôle ? . . . . 80
3. LES ENTREPRISES DANS L’INCERTITUDE . . . 83
3.1. Des travailleurs musulmans mais pas tous religieux. . . . 84
3.2. Les politiques de la diversité, un bien commun à gérer. . 84
3.3. En amont, un constat partagé de l’existence de discriminations. . 85
3.4. Des attitudes diverses et des réticences, mais un débat possible
sur des ajustements. . . . . . 86
3.5. Des positionnements multiples et partagés. . . 86
3.6. L’impact des conditions objectives de travail, des ressources
des employés et des arguments invoqués par les employeurs . . . 87
3.7. Pour conclure : sortir des blocages liés à quelques
intransigeances réciproques. . . . . . . 89
4. ENTRE VOILE ISLAMIQUE ET ALCOOL : L’IMPOSSIBLE DÉBAT DES CRITIQUES RÉCIPROQUES . . . . . . . 91
4.1. Une polysémie méconnue du foulard. 92
4.2. Un prescrit indiscutable et non discuté . . . . . . 92
4.3. Des imaginaires qui s’entrechoquent. 93
4.4. Du foulard à l’alcool, le retournement du stigmate. . . . . 95
4.5. Pour conclure : se distancier face à la rigidité de certains regards. 97
CONCLUSIONS. . . . . . . 99
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En ligne : |
https://www.kbs-frb.be/fr/Activities/Publications/2014/313315?hq_e=el&hq_m=40426 [...] |
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