La nouvelle ferme des animaux : fable politique et économique à l'usage des hommes [texte imprimé] / Olivier Babeau, Auteur . - Paris : Manitoba : Paris : Les Belles Lettres, 2016 . - 1 vol. (142 p.) ; 21 cm. - ( Entreprises et société, ISSN 2269-9104; 26) . ISBN : 978-2-251-89016-6 : 15 EUR Langues : Français ( fre)
Catégories : |
321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme 321:172 Idéologie - Utopies 330.82 Libéralisme - Capitalisme 82-3 Oeuvres de fiction 929 Orwell, George (1903-1950) Inégalités sociales / Précarité
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Index. décimale : |
82 Fictions : roman, théâtre, poésie, bande dessinée adulte |
Résumé : |
Site éditeur :
Clin d'oeil au célèbre livre de George Orwell publié en 1948 dénonçant le communisme stalinien, La Nouvelle ferme des animaux propose une satire de notre système politique et du désastre économique auquel il nous mène.
En prenant le pouvoir dans la ferme, les animaux souhaitent établir une république où la liberté de chacun se conjugue avec la prospérité économique.
Mais à force de dérives clientélistes, de démagogie et de compromis avec les différents lobbies de la rente, la ferme entre rapidement dans une dramatique spirale d’endettement et de pauvreté.
Alors que la crise de la dette publique fait trembler l’Europe sur ses bases, ce livre dénonce, sur un mode à la fois humoristique et pédagogique, la route de la servitude sur laquelle nous sommes engagés.
Monde (extrait de l'article) :
Des travers kafkaïens des systèmes keynésiens
A références identiques, conclusions opposées. Là où Rabasa voit dans le néolibéralisme la principale menace à la liberté et à l’équité, Olivier Babeau impute celle-ci à l’Etat-providence. Dans sa Nouvelle Ferme des animaux, l’auteur, professeur de gestion à l’université de Bordeaux et ex-collaborateur de François Fillon à Matignon, compose une satire décrivant ce que les régimes d’inspiration socialiste peuvent produire de plus absurde. Comme dans la fable d’Orwell (La Ferme des animaux, 1945), à laquelle il emprunte son humour parfois outrancier et sa simplicité formelle, ce livre retrace la façon dont les animaux de la ferme du Lac font l’apprentissage de l’autonomie, une fois leur maître disparu.
Menés par Platon, le cochon instruit et rusé, ils s’initient aux fondements de la république et de la démocratie, choisissent leurs représentants, et se répartissent les tâches dans l’enclos. Prospère, garantissant à chacun de quoi manger en abondance, la société aurait tout d’un paradis si le dirigeant n’instaurait des « contributions », toujours plus lourdes et plus dissuasives, pour pallier les inévitables écarts de richesse nés entre les travailleurs. « Celui qui ne comprend pas qu’il doit mettre sa petite personne au service de l’intérêt plus grand de la collectivité n’est pas digne de faire partie de la ferme », justifie Platon. Parallèlement se met en place un système de « services communs », dont les agents, toujours plus nombreux, disposent de curieux privilèges. Conséquence : la ferme périclite et doit s’endetter lourdement pour survivre. Si l’auteur force le trait dans sa critique des travers kafkaïens des systèmes keynésiens (la multiplication des réglementations, le poids de l’administration, la lourdeur de la fiscalité…), cette fiction pamphlétaire dénonce avec causticité certains risques liés à l’interventionnisme étatique, comme la fuite des cerveaux ou la création d’une caste de dirigeants déconnectée de sa base. Les menaces contre lesquelles Babeau met en garde ne sont pas la dérive totalitaire, mais la lassitude de l’électorat, l’abstentionnisme et la montée en puissance des « rats », un parti extrémiste et xénophobe.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/livres/article/2016/01/14/esprit-d-orwell-y-es-tu-trois-livres-orwelliens_4846908_3260.html#VJU0THOsJpgTvlHs.99 |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
La nouvelle ferme des animaux : fable politique et économique à l'usage des hommes |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Olivier Babeau, Auteur |
Editeur : |
Paris : Manitoba |
Année de publication : |
2016 |
Autre Editeur : |
Paris : Les Belles Lettres |
Collection : |
Entreprises et société, ISSN 2269-9104 num. 26 |
Importance : |
1 vol. (142 p.) |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-251-89016-6 |
Prix : |
15 EUR |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme 321:172 Idéologie - Utopies 330.82 Libéralisme - Capitalisme 82-3 Oeuvres de fiction 929 Orwell, George (1903-1950) Inégalités sociales / Précarité
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Index. décimale : |
82 Fictions : roman, théâtre, poésie, bande dessinée adulte |
Résumé : |
Site éditeur :
Clin d'oeil au célèbre livre de George Orwell publié en 1948 dénonçant le communisme stalinien, La Nouvelle ferme des animaux propose une satire de notre système politique et du désastre économique auquel il nous mène.
En prenant le pouvoir dans la ferme, les animaux souhaitent établir une république où la liberté de chacun se conjugue avec la prospérité économique.
Mais à force de dérives clientélistes, de démagogie et de compromis avec les différents lobbies de la rente, la ferme entre rapidement dans une dramatique spirale d’endettement et de pauvreté.
Alors que la crise de la dette publique fait trembler l’Europe sur ses bases, ce livre dénonce, sur un mode à la fois humoristique et pédagogique, la route de la servitude sur laquelle nous sommes engagés.
Monde (extrait de l'article) :
Des travers kafkaïens des systèmes keynésiens
A références identiques, conclusions opposées. Là où Rabasa voit dans le néolibéralisme la principale menace à la liberté et à l’équité, Olivier Babeau impute celle-ci à l’Etat-providence. Dans sa Nouvelle Ferme des animaux, l’auteur, professeur de gestion à l’université de Bordeaux et ex-collaborateur de François Fillon à Matignon, compose une satire décrivant ce que les régimes d’inspiration socialiste peuvent produire de plus absurde. Comme dans la fable d’Orwell (La Ferme des animaux, 1945), à laquelle il emprunte son humour parfois outrancier et sa simplicité formelle, ce livre retrace la façon dont les animaux de la ferme du Lac font l’apprentissage de l’autonomie, une fois leur maître disparu.
Menés par Platon, le cochon instruit et rusé, ils s’initient aux fondements de la république et de la démocratie, choisissent leurs représentants, et se répartissent les tâches dans l’enclos. Prospère, garantissant à chacun de quoi manger en abondance, la société aurait tout d’un paradis si le dirigeant n’instaurait des « contributions », toujours plus lourdes et plus dissuasives, pour pallier les inévitables écarts de richesse nés entre les travailleurs. « Celui qui ne comprend pas qu’il doit mettre sa petite personne au service de l’intérêt plus grand de la collectivité n’est pas digne de faire partie de la ferme », justifie Platon. Parallèlement se met en place un système de « services communs », dont les agents, toujours plus nombreux, disposent de curieux privilèges. Conséquence : la ferme périclite et doit s’endetter lourdement pour survivre. Si l’auteur force le trait dans sa critique des travers kafkaïens des systèmes keynésiens (la multiplication des réglementations, le poids de l’administration, la lourdeur de la fiscalité…), cette fiction pamphlétaire dénonce avec causticité certains risques liés à l’interventionnisme étatique, comme la fuite des cerveaux ou la création d’une caste de dirigeants déconnectée de sa base. Les menaces contre lesquelles Babeau met en garde ne sont pas la dérive totalitaire, mais la lassitude de l’électorat, l’abstentionnisme et la montée en puissance des « rats », un parti extrémiste et xénophobe.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/livres/article/2016/01/14/esprit-d-orwell-y-es-tu-trois-livres-orwelliens_4846908_3260.html#VJU0THOsJpgTvlHs.99 |
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