Le petit menteur : dictionnaire participatif, engagé et décalé (version de lancement 2015) [texte imprimé] . - Namur : Equipes populaires, 2015 . - 1 vol. (47 p.) : couv.ill. ; 21 cm. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
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Index. décimale : |
32 Politique |
Résumé : |
Site EP :
Les mots qui mentent…
Le langage est une des plus belles des inventions humaines. Sans mots, pas de communication écrite ou verbale, et donc pas de vie sociale possible. Les mots sont tantôt doux, violents, imagés, compliqués, drôles, cyniques, grossiers. Ils peuvent aussi être manipulateurs ou menteurs, notamment lorsqu’ils sont au service d’intérêts particuliers ou d’une idéologie dominante. Les mots peuvent être en effet détournés de leur sens premier et servir à justifier des mesures qui aggravent les inégalités sociales. Des mots que l’on entend désormais partout, que l’on utilise parfois sans y penser.
Des mots comme “charges sociales” qui laissent croire que la solidarité dans une société serait un poids. Des mots comme « taxe » qui font oublier qu’avant tout, les impôts sont une contribution au financement des services collectifs. Des mots comme “activation” qui font croire que le problème viendrait des chômeurs et pas du manque d’emplois disponibles...
Sans crier gare, le néolibéralisme ne fait pas que des ravages sur le plan économique, il a donc aussi colonisé les esprits en nous martelant avec de mots dont la transformation progressive du sens est lourde de conséquences. Elle convainc une grande partie de la population qu’il n’y a pas d’alternative au capitalisme. Ce lavage de cerveau opère donc un laminage idéologique qui discrédite tout autre courant de pensée et tente de casser l’espoir que des alternatives sont possibles.
… Démasquons-les !
Tout cela, ce ne sont que des mots… mais l’important c’est l’action, direz-vous peut-être ! Sauf que… Décrypter le langage néolibéral, appelé aussi Novlangue, permet de voir que le langage utilisé abondamment par les économistes, les politiques et les médias nous impose d’accepter la dérégulation sociale et l’accroissement des inégalités. La répétition incessante des mots austérité, compétitivité, handicap salarial, poids de la dette publique, ce n’est pas que des « parrroles-parrrroles », cela a un impact bien réel sur notre emploi (ou pas), sur nos revenus, sur l’enseignement et l’éducation des enfants, sur nos modes de vie, sur nos utopies… |
En ligne : |
http://www.equipespopulaires.be/spip.php?article2525 |
Format de la ressource électronique : |
Présentation et téléchargement |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Le petit menteur : dictionnaire participatif, engagé et décalé (version de lancement 2015) |
Type de document : |
texte imprimé |
Editeur : |
Namur : Equipes populaires |
Année de publication : |
2015 |
Importance : |
1 vol. (47 p.) |
Présentation : |
couv.ill. |
Format : |
21 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
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Index. décimale : |
32 Politique |
Résumé : |
Site EP :
Les mots qui mentent…
Le langage est une des plus belles des inventions humaines. Sans mots, pas de communication écrite ou verbale, et donc pas de vie sociale possible. Les mots sont tantôt doux, violents, imagés, compliqués, drôles, cyniques, grossiers. Ils peuvent aussi être manipulateurs ou menteurs, notamment lorsqu’ils sont au service d’intérêts particuliers ou d’une idéologie dominante. Les mots peuvent être en effet détournés de leur sens premier et servir à justifier des mesures qui aggravent les inégalités sociales. Des mots que l’on entend désormais partout, que l’on utilise parfois sans y penser.
Des mots comme “charges sociales” qui laissent croire que la solidarité dans une société serait un poids. Des mots comme « taxe » qui font oublier qu’avant tout, les impôts sont une contribution au financement des services collectifs. Des mots comme “activation” qui font croire que le problème viendrait des chômeurs et pas du manque d’emplois disponibles...
Sans crier gare, le néolibéralisme ne fait pas que des ravages sur le plan économique, il a donc aussi colonisé les esprits en nous martelant avec de mots dont la transformation progressive du sens est lourde de conséquences. Elle convainc une grande partie de la population qu’il n’y a pas d’alternative au capitalisme. Ce lavage de cerveau opère donc un laminage idéologique qui discrédite tout autre courant de pensée et tente de casser l’espoir que des alternatives sont possibles.
… Démasquons-les !
Tout cela, ce ne sont que des mots… mais l’important c’est l’action, direz-vous peut-être ! Sauf que… Décrypter le langage néolibéral, appelé aussi Novlangue, permet de voir que le langage utilisé abondamment par les économistes, les politiques et les médias nous impose d’accepter la dérégulation sociale et l’accroissement des inégalités. La répétition incessante des mots austérité, compétitivité, handicap salarial, poids de la dette publique, ce n’est pas que des « parrroles-parrrroles », cela a un impact bien réel sur notre emploi (ou pas), sur nos revenus, sur l’enseignement et l’éducation des enfants, sur nos modes de vie, sur nos utopies… |
En ligne : |
http://www.equipespopulaires.be/spip.php?article2525 |
Format de la ressource électronique : |
Présentation et téléchargement |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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