[article] Travail, je t’aime (moi non plus) : dossier [texte imprimé] . - 2017 . - p. 42-61 + 16 p. Langues : Français ( fre) in Philosophie magazine > 109 (mai 2017) . - p. 42-61 + 16 p.
Catégories : |
17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs 331 Travail Organisation du travail 331.101 Théorie du travail 331.4 Conditions de travail
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Résumé : |
Et si nous avions un rapport véritablement amoureux à notre travail, avec toutes les complications que cela implique : passion, jalousie, angoisse d’abandon et scènes de rupture ?
Telle est l’hypothèse qui nous donne l’occasion d’esquisser, sur le modèle des Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes, de nouveaux « Fragments d’un discours laborieux ».
Et maintenant, prenons la plume ! Que dirions-nous à notre « cher travail » si nous lui écrivions une lettre, d’amour ou de rupture ? Des lecteurs de Philosophie magazine se sont prêtés à l’exercice : nous publions ici un émouvant florilège.
Quelle place alors donner au travail dans sa vie ? Cette question était déjà en débat entre les révolutionnaires du XIXe siècle. Ainsi, Marx, s’il condamne l’aliénation capitaliste, affirme néanmoins la valeur primordiale du travail dans l’expérience humaine. Au contraire, Fourier, Proudhon et Lafargue cherchent à le réinventer.
De fait, pour reprendre un mot de Fourier, de plus en plus de nos contemporains découvrent le plaisir de « papillonner » professionnellement. Loin des servitudes du salariat en milieu pyramidal, ils sont séduits par le choix de l’indépendance. Mais comment échapper dès lors à la solitude anxieuse de l’autoentrepreneur ? Enquête du côté des nouvelles coopératives de free-lances et autres espaces de coworking qui tentent de concilier le meilleur des deux mondes, la sécurité et la liberté. Pari gagné ?
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Note de contenu : |
Articles
Fragments d’un discours laborieux Par Alexandre Lacroix
Et si, pour comprendre ce que chacun de nous vit au quotidien dans son travail, il fallait s’éloigner un peu du langage de l’économie et du droit ? Telle est notre proposition : détourner le vocabulaire de l’amour pour cerner la part affective et intime de l’expérience professionnelle.
Cher travail, Par Michel Eltchaninoff
Nous l’adorons, le détestons, lui faisons des reproches, le quittons. Alors pourquoi ne pas écrire une lettre à notre travail pour lui livrer la vérité de nos sentiments ? Défi superbement relevé par des lecteurs de Philosophie magazine dont nous publions neuf missives passionnées et cruelles.
Trois idées pour s’éclater en boîte Par Martin Duru
Faut-il libérer le travail des chaînes du Capital comme le souhaitait Marx ? Ou plutôt se libérer du travail comme l’affirmèrent trois de ses contemporains, Fourier, Proudhon et Lafargue ? Éléments d’un débat plus que jamais actuel.
50 nuances de coworking Par Martin Legros, Marie Denieuil
Ils sont de plus en plus nombreux à tourner le dos au salariat classique, à reprendre les rênes de leur carrière sans avoir un patron sur le dos, à développer plusieurs activités. Qui sont ces nouveaux travailleurs pour qui labeur ne doit pas rimer avec toujours, comme l’amour jadis, mais avec liberté, plaisir, solidarité et coopération ? Enquête.
+ Cahier central : texte intégral de Bertrand Russell, "Éloge de l'oisiveté" (1932) |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
Travail, je t’aime (moi non plus) : dossier |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2017 |
Article en page(s) : |
p. 42-61 + 16 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs 331 Travail Organisation du travail 331.101 Théorie du travail 331.4 Conditions de travail
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Résumé : |
Et si nous avions un rapport véritablement amoureux à notre travail, avec toutes les complications que cela implique : passion, jalousie, angoisse d’abandon et scènes de rupture ?
Telle est l’hypothèse qui nous donne l’occasion d’esquisser, sur le modèle des Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes, de nouveaux « Fragments d’un discours laborieux ».
Et maintenant, prenons la plume ! Que dirions-nous à notre « cher travail » si nous lui écrivions une lettre, d’amour ou de rupture ? Des lecteurs de Philosophie magazine se sont prêtés à l’exercice : nous publions ici un émouvant florilège.
Quelle place alors donner au travail dans sa vie ? Cette question était déjà en débat entre les révolutionnaires du XIXe siècle. Ainsi, Marx, s’il condamne l’aliénation capitaliste, affirme néanmoins la valeur primordiale du travail dans l’expérience humaine. Au contraire, Fourier, Proudhon et Lafargue cherchent à le réinventer.
De fait, pour reprendre un mot de Fourier, de plus en plus de nos contemporains découvrent le plaisir de « papillonner » professionnellement. Loin des servitudes du salariat en milieu pyramidal, ils sont séduits par le choix de l’indépendance. Mais comment échapper dès lors à la solitude anxieuse de l’autoentrepreneur ? Enquête du côté des nouvelles coopératives de free-lances et autres espaces de coworking qui tentent de concilier le meilleur des deux mondes, la sécurité et la liberté. Pari gagné ?
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Note de contenu : |
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Fragments d’un discours laborieux Par Alexandre Lacroix
Et si, pour comprendre ce que chacun de nous vit au quotidien dans son travail, il fallait s’éloigner un peu du langage de l’économie et du droit ? Telle est notre proposition : détourner le vocabulaire de l’amour pour cerner la part affective et intime de l’expérience professionnelle.
Cher travail, Par Michel Eltchaninoff
Nous l’adorons, le détestons, lui faisons des reproches, le quittons. Alors pourquoi ne pas écrire une lettre à notre travail pour lui livrer la vérité de nos sentiments ? Défi superbement relevé par des lecteurs de Philosophie magazine dont nous publions neuf missives passionnées et cruelles.
Trois idées pour s’éclater en boîte Par Martin Duru
Faut-il libérer le travail des chaînes du Capital comme le souhaitait Marx ? Ou plutôt se libérer du travail comme l’affirmèrent trois de ses contemporains, Fourier, Proudhon et Lafargue ? Éléments d’un débat plus que jamais actuel.
50 nuances de coworking Par Martin Legros, Marie Denieuil
Ils sont de plus en plus nombreux à tourner le dos au salariat classique, à reprendre les rênes de leur carrière sans avoir un patron sur le dos, à développer plusieurs activités. Qui sont ces nouveaux travailleurs pour qui labeur ne doit pas rimer avec toujours, comme l’amour jadis, mais avec liberté, plaisir, solidarité et coopération ? Enquête.
+ Cahier central : texte intégral de Bertrand Russell, "Éloge de l'oisiveté" (1932) |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
in Philosophie magazine > 109 (mai 2017) . - p. 42-61 + 16 p.
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