Le modernisme réactionnaire : haine de la raison et culte de la technologie aux sources du nazisme [texte imprimé] / Jeffrey Herf, Auteur ; Frédéric Joly, Traducteur ; François Jarrige, Auteur de la postface, du colophon, etc. . - Paris : Éditions L'Échapée, 2018 . - 1 vol. (432 p.) ; 21 cm. - ( Versus; 8) . ISBN : 978-2-37309-045-1 : 22 EUR Index Langues : Français ( fre)
Catégories : |
004 Informatique / Nouvelles Technologies / Internet / Big Data / Réseaux sociaux 14 Modernité / Nouvelle Philosophie 321.6"1933/1945" Nazisme 321:172 Idéologie - Utopies
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Index. décimale : |
329FNS Totalitarismes : fascisme, nazisme et stalinisme |
Résumé : |
4ème couv:
Le nazisme est trop souvent présenté comme un mouvement profondément antimoderne, obsédé par un passé mythique et exaltant la communauté du sang et de la tradition culturelle. Dans ce livre, qui a fait date par son approche radicalement nouvelle, Jeffrey Herf montre au contraire qu’il a voué un culte délirant à la technologie la plus avancée.
Pour ce faire, le grand historien américain s’est livré à une enquête approfondie sur les origines idéologiques du IIIe Reich, mettant en lumière une nébuleuse originale d’intellectuels, dont plusieurs ont marqué l’histoire des idées, comme Oswald Spengler, Ernst Jünger, Werner Sombart ou Carl Schmitt. Le point commun de ces « modernistes réactionnaires » est d’avoir fusionné certaines dimensions de la société industrielle – son mode de production et sa technologie, la rationalité instrumentale –, avec la culture du nationalisme allemand, caractérisée par sa haine de la raison et de la démocratie.
Les conclusions qui se dégagent de cette passionnante enquête, qui a renouvelé l’interprétation du phénomène nazi, et jusqu’ici étonnamment restée inédite en français, sont les suivantes : d’une part, la modernité n’est pas un phénomène monolithique, qu’il faudrait accepter ou rejeter en bloc ; d’autre part, l’adhésion à la modernité technique n’est pas en soi un gage d’émancipation. |
Note de contenu : |
Sommaire :
Préface à l’édition française de 2018
Préface à l’édition originale de 1984
I.Le paradoxe du modernisme réactionnaire
II.La révolution conservatrice à Weimar
III.Oswald Spengler : antinomies bourgeoises, réconciliations réactionnaires
IV.Le réalisme magique de Jünger
V.La technologie telle qu’envisagée par trois intellectuels mandarins
VI.Werner Sombart : la technologie et la question juive
VII.Des ingénieurs et idéologues
VIII.Le modernisme réactionnaire sous le troisième Reich
Conclusion
Note du traducteur
Notes
Postface : sur le culte de la technologie / François Jarrige
Index |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Le modernisme réactionnaire : haine de la raison et culte de la technologie aux sources du nazisme |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jeffrey Herf, Auteur ; Frédéric Joly, Traducteur ; François Jarrige, Auteur de la postface, du colophon, etc. |
Editeur : |
Paris : Éditions L'Échapée |
Année de publication : |
2018 |
Collection : |
Versus num. 8 |
Importance : |
1 vol. (432 p.) |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-37309-045-1 |
Prix : |
22 EUR |
Note générale : |
Index |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
004 Informatique / Nouvelles Technologies / Internet / Big Data / Réseaux sociaux 14 Modernité / Nouvelle Philosophie 321.6"1933/1945" Nazisme 321:172 Idéologie - Utopies
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Index. décimale : |
329FNS Totalitarismes : fascisme, nazisme et stalinisme |
Résumé : |
4ème couv:
Le nazisme est trop souvent présenté comme un mouvement profondément antimoderne, obsédé par un passé mythique et exaltant la communauté du sang et de la tradition culturelle. Dans ce livre, qui a fait date par son approche radicalement nouvelle, Jeffrey Herf montre au contraire qu’il a voué un culte délirant à la technologie la plus avancée.
Pour ce faire, le grand historien américain s’est livré à une enquête approfondie sur les origines idéologiques du IIIe Reich, mettant en lumière une nébuleuse originale d’intellectuels, dont plusieurs ont marqué l’histoire des idées, comme Oswald Spengler, Ernst Jünger, Werner Sombart ou Carl Schmitt. Le point commun de ces « modernistes réactionnaires » est d’avoir fusionné certaines dimensions de la société industrielle – son mode de production et sa technologie, la rationalité instrumentale –, avec la culture du nationalisme allemand, caractérisée par sa haine de la raison et de la démocratie.
Les conclusions qui se dégagent de cette passionnante enquête, qui a renouvelé l’interprétation du phénomène nazi, et jusqu’ici étonnamment restée inédite en français, sont les suivantes : d’une part, la modernité n’est pas un phénomène monolithique, qu’il faudrait accepter ou rejeter en bloc ; d’autre part, l’adhésion à la modernité technique n’est pas en soi un gage d’émancipation. |
Note de contenu : |
Sommaire :
Préface à l’édition française de 2018
Préface à l’édition originale de 1984
I.Le paradoxe du modernisme réactionnaire
II.La révolution conservatrice à Weimar
III.Oswald Spengler : antinomies bourgeoises, réconciliations réactionnaires
IV.Le réalisme magique de Jünger
V.La technologie telle qu’envisagée par trois intellectuels mandarins
VI.Werner Sombart : la technologie et la question juive
VII.Des ingénieurs et idéologues
VIII.Le modernisme réactionnaire sous le troisième Reich
Conclusion
Note du traducteur
Notes
Postface : sur le culte de la technologie / François Jarrige
Index |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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