Berlin, 1933 : la presse internationale face à Hitler [texte imprimé] / Daniel Schneidermann (1958-....), Auteur . - Paris : Éditions du Seuil, DL 2018 . - 1 vol. (443 p.-[8] p. de pl.) ; 24 cm.
ISBN : 978-2-02-136926-7 : 23 EUR
Langues : Français (fre)

Catégories :	070-055 Journaliste 070.13 Liberté de la presse Censure 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique 321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme 352(430) Berlin 929 Hitler, Adolf (1889-1945) 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale Judéocide / Shoah
Index. décimale :	329FNS Totalitarismes : fascisme, nazisme et stalinisme
Résumé :	Site de l'éditeur Quand Hitler arrive au pouvoir en janvier 1933, ils sont quelque 200 journalistes occidentaux en poste à Berlin. Très peu d’entre eux seront expulsés. La plupart vont rester dans la capitale du Reich. Américains, Britanniques, Français, tous bons connaisseurs de l’Allemagne et souvent germanophiles, ils travaillent selon les standards démocratiques de la liberté de la presse. Mais leurs interlocuteurs quotidiens s’appellent Goering ou Goebbels. Alors qu’autour d’eux s’abattent bientôt les persécutions sur les Juifs et les opposants, ils se battent pour décrocher une confidence off the record ou la faveur d’une interview du dictateur. Pourquoi n’ont-ils pas alerté le monde sur la folie et la barbarie de l’hitlérisme, pourtant perceptibles dès le début ? L’anticommunisme viscéral de leurs employeurs, un air du temps qui banalise les dictatures, la sidération devant l’énormité sans précédent de ce que voient leurs yeux, et mille autres causes encore : tout se conjugue pour produire un aveuglement médiatique collectif qui ouvrira la voie, à partir de 1941, au déni planétaire de la Shoah. Voici, fondé sur un travail de sources considérable, la chronique passionnante de la vie quotidienne des journalistes occidentaux en poste à Berlin de 1933 à 1941. Un récit hanté de bout en bout par cette question : sommes-nous certains d’être mieux armés aujourd’hui pour rendre compte des catastrophes hors normes, pour nommer le Mal ?
Note de contenu :	Table des matières Un Mussolini allemand Le retour du Saint-Louis Les profondeurs du New York Times L’expulsion d’Edgar Mowrer La Taverne de Berlin L’ambassade américaine Censures et autocensures Visites guidées des premiers camps Le « jeu de rôles » du boycott de 1933 D’autres expulsions La Croix et L’Huma Les longs couteaux, le charme rompu Les lois de Nuremberg « Que voulez-vous faire des Juifs ? » Leurs patrons Interviewer Hitler Deux messagers Un suicide à part Dénis allemands AP : donner une chance au nouveau régime Épilogue. Pourquoi n’ont-ils rien dit ?
Permalink :	https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di

Titre :	Berlin, 1933 : la presse internationale face à Hitler
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Daniel Schneidermann (1958-....), Auteur
Editeur :	Paris : Éditions du Seuil
Année de publication :	DL 2018
Importance :	1 vol. (443 p.-[8] p. de pl.)
Format :	24 cm
ISBN/ISSN/EAN :	978-2-02-136926-7
Prix :	23 EUR
Langues :	Français (fre)
Catégories :	070-055 Journaliste 070.13 Liberté de la presse Censure 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique 321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme 352(430) Berlin 929 Hitler, Adolf (1889-1945) 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale Judéocide / Shoah
Index. décimale :	329FNS Totalitarismes : fascisme, nazisme et stalinisme
Résumé :	Site de l'éditeur Quand Hitler arrive au pouvoir en janvier 1933, ils sont quelque 200 journalistes occidentaux en poste à Berlin. Très peu d’entre eux seront expulsés. La plupart vont rester dans la capitale du Reich. Américains, Britanniques, Français, tous bons connaisseurs de l’Allemagne et souvent germanophiles, ils travaillent selon les standards démocratiques de la liberté de la presse. Mais leurs interlocuteurs quotidiens s’appellent Goering ou Goebbels. Alors qu’autour d’eux s’abattent bientôt les persécutions sur les Juifs et les opposants, ils se battent pour décrocher une confidence off the record ou la faveur d’une interview du dictateur. Pourquoi n’ont-ils pas alerté le monde sur la folie et la barbarie de l’hitlérisme, pourtant perceptibles dès le début ? L’anticommunisme viscéral de leurs employeurs, un air du temps qui banalise les dictatures, la sidération devant l’énormité sans précédent de ce que voient leurs yeux, et mille autres causes encore : tout se conjugue pour produire un aveuglement médiatique collectif qui ouvrira la voie, à partir de 1941, au déni planétaire de la Shoah. Voici, fondé sur un travail de sources considérable, la chronique passionnante de la vie quotidienne des journalistes occidentaux en poste à Berlin de 1933 à 1941. Un récit hanté de bout en bout par cette question : sommes-nous certains d’être mieux armés aujourd’hui pour rendre compte des catastrophes hors normes, pour nommer le Mal ?
Note de contenu :	Table des matières Un Mussolini allemand Le retour du Saint-Louis Les profondeurs du New York Times L’expulsion d’Edgar Mowrer La Taverne de Berlin L’ambassade américaine Censures et autocensures Visites guidées des premiers camps Le « jeu de rôles » du boycott de 1933 D’autres expulsions La Croix et L’Huma Les longs couteaux, le charme rompu Les lois de Nuremberg « Que voulez-vous faire des Juifs ? » Leurs patrons Interviewer Hitler Deux messagers Un suicide à part Dénis allemands AP : donner une chance au nouveau régime Épilogue. Pourquoi n’ont-ils rien dit ?
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