Prisonniers de guerre indigènes : visages oubliés de la France occupée [texte imprimé] / ARMELLE MABON, Auteur . - Nouvelle éd. actualisée . - Paris : La Découverte, DL 2019 . - 1 vol. (303 p.) : couv. ill. en coul. ; 24 cm. - ( Cahiers libres, ISSN 0526-8370) . ISBN : 978-2-348-04343-7 : 23 EUR Bibliogr. p. 289-296. Filmogr. et webliogr. p. 296. Index Langues : Français ( fre)
Catégories : |
177.3 Calomnie Diffamation Délation Médisance 325 Colonisation 326 Esclavage. Servage. Travail forcé. Traite des êtres humains 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 94(44) Histoire de la France Frontsalags
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Index. décimale : |
940.53 Histoire de la Seconde Guerre mondiale |
Résumé : |
Site de l'éditeur
Après la débâcle de juin 1940, les combattants de l’armée française sont faits prisonniers. Tandis que les métropolitains partent pour l’Allemagne, les prisonniers coloniaux et nord-africains prennent le chemin des frontstalags répartis dans la France occupée. En avril 1941, près de 70 000 hommes sont internés dans vingt-deux frontstalags. Ces prisonniers nouent des contacts singuliers tant avec l’occupant qu’avec la population locale qui les réconforte, voire les aide à gagner les maquis ou la zone Sud. Lorsqu’en janvier 1943 le gouvernement de Vichy accepte de remplacer les sentinelles allemandes par des cadres français, ils se sentent trahis.
À la Libération, certains ont attendu très longtemps d’être rapatriés, tandis que le premier contingent arrivé en Afrique occidentale française a été massacré le 1er décembre 1944, à la caserne de Thiaroye, pour avoir osé réclamer les soldes de captivité. L’État français a fait croire à une rébellion armée pour camoufler l’ignominie et nie, encore aujourd’hui, les faits. Seuls l’exhumation des corps, le procès en révision, la réhabilitation de ces combattants et de justes réparations mettraient un terme à ce mensonge d’État.
Il fallait révéler cette histoire occultée qui donne la mesure de l’injustice, du déni d’égalité et du mépris dont s’est rendu coupable l’État français, durant l’Occupation, mais aussi par la suite…
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Note de contenu : |
Table des matières :
Avant-propos
I. DÉFENDRE LA MÉTROPOLE, UNE MISSION MILITAIRE ET CITOYENNE
1. L'entrée en guerre de l'empire
Les leçons de la Première Guerre mondiale
L'esprit colonial dans l'entre-deux-guerres
L'empire dans la guerre
Les hommes partent
La fin tragique des combats
2. De la capture à une captivité singulière
La capture
D'Allemagne vers la France occupée
Les « frontstalags »
Les organismes chargés du règlement de la captivité
- La Direction du service des prisonniers de guerre (DSPG)
- La mission Scapini
- Le service colonial français du Comité international de la Croix-Rouge (CICR)
Soldes et allocations
3. La vie quotidienne au « frontstalag »
Correspondance et contrôle postal
Le ravitaillement
Discipline
Les conditions sanitaires
Le travail des prisonniers
4. La solidarité nationale
De l'entraide à l'assistance organisée
Création de l'Assistance coloniale aux prisonniers de guerre
Organisation de distractions, de soutiens intellectuels et spirituels
Conductrices et assistantes sociales, de la duplicité à la résistance
5. Rencontre de peuples et de cultures
La solidarité locale
Du «marrainage» à l'évangélisation
Histoires d'amour
Persistance du souvenir
6. Les fins de captivité légales
Congés de captivité et libérations
Les rapatriements sanitaires
L'impossible retour
Les groupements de militaires « indigènes » coloniaux rapatriables
7. Lutter pour la liberté
Les évasions
Les filières organisées
Les relations avec la Résistance
La libération des « frontstalags »
Politiques de « blanchiment »
II. TRAHISON D'ÉTAT ET « MISSION CIVILISATRICE »
8. Captivité «indigène» et collaboration d'État
Mise en place de l'encadrement français
Réaction des autorités françaises
Du côté des cadres
Du côté des prisonniers
Évolution de l'encadrement
9. La valse des propagandes
La propagande nationaliste allemande
La contre-propagande française
Illusions de la propagande
Et la France libre ?
10. Rapatriements, de la précipitation à une trop longue attente
L'encasernement
Le règlement administratif
L'organisation des rapatriements
Une trop longue attente
11. Thiaroye : un mensonge d'État
Les prémices
Spoliation des soldes de captivité
Le massacre
- La construction du scénario d'une rébellion armée
- Préméditation d'une hécatombe
- La machination à l'œuvre
Le procès des « mutins »
- Une instruction à charge
- Une amnistie pour quel crime ?
Les conséquences de Thiaroye en métropole
7. Au retour, s'effacer ou lutter ?
Accueil et retrouvailles
L'aide au retour
L'utilisation des anciens prisonniers de guerre
8. La construction de l'oubli
Gommer les signes ostensibles
Le refus des unions mixtes
La hantise du métissage 237
Les enfants métis ou le racisme pour quotidien
Les oubliés de l'égalité
Conclusion
Notes
Sources
Bibliographie
Index des noms de personnes |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Prisonniers de guerre indigènes : visages oubliés de la France occupée |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
ARMELLE MABON, Auteur |
Mention d'édition : |
Nouvelle éd. actualisée |
Editeur : |
Paris : La Découverte |
Année de publication : |
DL 2019 |
Collection : |
Cahiers libres, ISSN 0526-8370 |
Importance : |
1 vol. (303 p.) |
Présentation : |
couv. ill. en coul. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-348-04343-7 |
Prix : |
23 EUR |
Note générale : |
Bibliogr. p. 289-296. Filmogr. et webliogr. p. 296. Index |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
177.3 Calomnie Diffamation Délation Médisance 325 Colonisation 326 Esclavage. Servage. Travail forcé. Traite des êtres humains 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 94(44) Histoire de la France Frontsalags
|
Index. décimale : |
940.53 Histoire de la Seconde Guerre mondiale |
Résumé : |
Site de l'éditeur
Après la débâcle de juin 1940, les combattants de l’armée française sont faits prisonniers. Tandis que les métropolitains partent pour l’Allemagne, les prisonniers coloniaux et nord-africains prennent le chemin des frontstalags répartis dans la France occupée. En avril 1941, près de 70 000 hommes sont internés dans vingt-deux frontstalags. Ces prisonniers nouent des contacts singuliers tant avec l’occupant qu’avec la population locale qui les réconforte, voire les aide à gagner les maquis ou la zone Sud. Lorsqu’en janvier 1943 le gouvernement de Vichy accepte de remplacer les sentinelles allemandes par des cadres français, ils se sentent trahis.
À la Libération, certains ont attendu très longtemps d’être rapatriés, tandis que le premier contingent arrivé en Afrique occidentale française a été massacré le 1er décembre 1944, à la caserne de Thiaroye, pour avoir osé réclamer les soldes de captivité. L’État français a fait croire à une rébellion armée pour camoufler l’ignominie et nie, encore aujourd’hui, les faits. Seuls l’exhumation des corps, le procès en révision, la réhabilitation de ces combattants et de justes réparations mettraient un terme à ce mensonge d’État.
Il fallait révéler cette histoire occultée qui donne la mesure de l’injustice, du déni d’égalité et du mépris dont s’est rendu coupable l’État français, durant l’Occupation, mais aussi par la suite…
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Note de contenu : |
Table des matières :
Avant-propos
I. DÉFENDRE LA MÉTROPOLE, UNE MISSION MILITAIRE ET CITOYENNE
1. L'entrée en guerre de l'empire
Les leçons de la Première Guerre mondiale
L'esprit colonial dans l'entre-deux-guerres
L'empire dans la guerre
Les hommes partent
La fin tragique des combats
2. De la capture à une captivité singulière
La capture
D'Allemagne vers la France occupée
Les « frontstalags »
Les organismes chargés du règlement de la captivité
- La Direction du service des prisonniers de guerre (DSPG)
- La mission Scapini
- Le service colonial français du Comité international de la Croix-Rouge (CICR)
Soldes et allocations
3. La vie quotidienne au « frontstalag »
Correspondance et contrôle postal
Le ravitaillement
Discipline
Les conditions sanitaires
Le travail des prisonniers
4. La solidarité nationale
De l'entraide à l'assistance organisée
Création de l'Assistance coloniale aux prisonniers de guerre
Organisation de distractions, de soutiens intellectuels et spirituels
Conductrices et assistantes sociales, de la duplicité à la résistance
5. Rencontre de peuples et de cultures
La solidarité locale
Du «marrainage» à l'évangélisation
Histoires d'amour
Persistance du souvenir
6. Les fins de captivité légales
Congés de captivité et libérations
Les rapatriements sanitaires
L'impossible retour
Les groupements de militaires « indigènes » coloniaux rapatriables
7. Lutter pour la liberté
Les évasions
Les filières organisées
Les relations avec la Résistance
La libération des « frontstalags »
Politiques de « blanchiment »
II. TRAHISON D'ÉTAT ET « MISSION CIVILISATRICE »
8. Captivité «indigène» et collaboration d'État
Mise en place de l'encadrement français
Réaction des autorités françaises
Du côté des cadres
Du côté des prisonniers
Évolution de l'encadrement
9. La valse des propagandes
La propagande nationaliste allemande
La contre-propagande française
Illusions de la propagande
Et la France libre ?
10. Rapatriements, de la précipitation à une trop longue attente
L'encasernement
Le règlement administratif
L'organisation des rapatriements
Une trop longue attente
11. Thiaroye : un mensonge d'État
Les prémices
Spoliation des soldes de captivité
Le massacre
- La construction du scénario d'une rébellion armée
- Préméditation d'une hécatombe
- La machination à l'œuvre
Le procès des « mutins »
- Une instruction à charge
- Une amnistie pour quel crime ?
Les conséquences de Thiaroye en métropole
7. Au retour, s'effacer ou lutter ?
Accueil et retrouvailles
L'aide au retour
L'utilisation des anciens prisonniers de guerre
8. La construction de l'oubli
Gommer les signes ostensibles
Le refus des unions mixtes
La hantise du métissage 237
Les enfants métis ou le racisme pour quotidien
Les oubliés de l'égalité
Conclusion
Notes
Sources
Bibliographie
Index des noms de personnes |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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