Le patrimoine au prisme de l’immigration : le cas de la présence espagnole en Belgique [document électronique] / Maite Molina Mármol, Auteur . - Liège : Institut d'Histoire Ouvrière, Economique et Social (IHOES), 6 juillet 2015 . - 1 fichier PDF (6 p.). - ( Analyse de l'IHOES; 141) . Langues : Français ( fre)
Catégories : |
314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil 323.23 Troubles politiques . Manifestation . Commémoration 351.71 Travaux publics Patrimoine 352(493) Bruxelles 352(493) Liège, commune 37:17 Travail de Mémoire 725.94 Monuments 94(460)"1936-1939" Guerre d'Espagne 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
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Résumé : |
Introduction
S’intéresser à la visibilité de la présence immigrée dans l’espace public requiert d’emblée une double précision. D’une part, l’inscription dans un patrimoine – étymologiquement, « l’héritage du père » – est l’objet d’une compétition, a fortiori réservée à ce qui relève du national : les étrangers sont donc a priori exclus de l’inscription dans ce domaine et de la reconnaissance qui en découle. D’autre part, l’immigré a longtemps été considéré comme un homme sans racines, dépourvu d’histoire. Caractérisé par une « double absence »1 – jamais réellement présent dans le pays d’accueil où son passage n’est conçu que comme provisoire et ne pouvant retrouver sa place dans le milieu d’origine après son expérience –, l’immigré entretient dans cette perspective une relation problématique avec la mémoire : « […] que peut transmettre un pauvre démuni socialement et culturellement tel qu’un immigré, si ce n’est un héritage impossible, une culture d’origine, des valeurs inadaptées au monde dans lequel lui-même et ses enfants vivent ? »2.
Ces constats peuvent aujourd’hui être largement nuancés, après que se soient multipliées dans les années 2000 les recherches sur la « mémoire » des populations immigrées3 et que se soient développées les initiatives autour de la préservation de leur patrimoine. Il s’agit ici de s’intéresser plus précisément au cas de l’immigration espagnole en Belgique qui constituera le point de départ d’une réflexion sur la patrimonialisation : Qu’est-ce qui fait patrimoine ? Qu’est-ce qui est jugé digne de figurer dans l’espace public ? Quand et pourquoi ? Quelles références sont convoquées ? De quels enjeux relève ce processus ? |
En ligne : |
http://www.ihoes.be/PDF/IHOES_Analyse141.pdf |
Format de la ressource électronique : |
Lien pour télécharger "Le patrimoine au prisme de l’immigration" |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Le patrimoine au prisme de l’immigration : le cas de la présence espagnole en Belgique |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Maite Molina Mármol, Auteur |
Editeur : |
Liège : Institut d'Histoire Ouvrière, Economique et Social (IHOES) |
Année de publication : |
6 juillet 2015 |
Collection : |
Analyse de l'IHOES num. 141 |
Importance : |
1 fichier PDF (6 p.) |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil 323.23 Troubles politiques . Manifestation . Commémoration 351.71 Travaux publics Patrimoine 352(493) Bruxelles 352(493) Liège, commune 37:17 Travail de Mémoire 725.94 Monuments 94(460)"1936-1939" Guerre d'Espagne 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
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Résumé : |
Introduction
S’intéresser à la visibilité de la présence immigrée dans l’espace public requiert d’emblée une double précision. D’une part, l’inscription dans un patrimoine – étymologiquement, « l’héritage du père » – est l’objet d’une compétition, a fortiori réservée à ce qui relève du national : les étrangers sont donc a priori exclus de l’inscription dans ce domaine et de la reconnaissance qui en découle. D’autre part, l’immigré a longtemps été considéré comme un homme sans racines, dépourvu d’histoire. Caractérisé par une « double absence »1 – jamais réellement présent dans le pays d’accueil où son passage n’est conçu que comme provisoire et ne pouvant retrouver sa place dans le milieu d’origine après son expérience –, l’immigré entretient dans cette perspective une relation problématique avec la mémoire : « […] que peut transmettre un pauvre démuni socialement et culturellement tel qu’un immigré, si ce n’est un héritage impossible, une culture d’origine, des valeurs inadaptées au monde dans lequel lui-même et ses enfants vivent ? »2.
Ces constats peuvent aujourd’hui être largement nuancés, après que se soient multipliées dans les années 2000 les recherches sur la « mémoire » des populations immigrées3 et que se soient développées les initiatives autour de la préservation de leur patrimoine. Il s’agit ici de s’intéresser plus précisément au cas de l’immigration espagnole en Belgique qui constituera le point de départ d’une réflexion sur la patrimonialisation : Qu’est-ce qui fait patrimoine ? Qu’est-ce qui est jugé digne de figurer dans l’espace public ? Quand et pourquoi ? Quelles références sont convoquées ? De quels enjeux relève ce processus ? |
En ligne : |
http://www.ihoes.be/PDF/IHOES_Analyse141.pdf |
Format de la ressource électronique : |
Lien pour télécharger "Le patrimoine au prisme de l’immigration" |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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