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La France aux Français ? Chiche ! / Malek Boutih
La France aux Français ? Chiche ! : un entretien mené par Élisabeth Lévy [texte imprimé] / Malek Boutih, Auteur ; Élisabeth Lévy (1964-....), Intervieweur . - Paris : Mille et une nuits : Paris : Fondation du 2 mars, 2001 . - 1 vol. (97 p.) ; 20 cm. - (Essai, ISSN 1629-4807) .
ISBN : 978-2-84205-564-6 : Prix : 59 F : 8,99 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : 171:323.12 Antiracisme / Antisexisme / Antidiscrimination / Egalité des Chances
316.35 Groupes / Identités / Communautés
316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel
32(44) Politique de la FranceIndex. décimale : 325.1 Immigration / Multiculturalisme Résumé : Site Fayard :Malek Boutih est le président de l'association SOS Racisme depuis bientôt deux ans. C'est une personnalité originale, une de celles avec laquelle la société civile doit compter. Il a montré un courage politique rare. Sous sa direction, l'association a opéré un virage républicain surprenant : il a mis fin à la logique victimaire qui sous-tendait jusque-là le discours antiraciste de l'association. Rompant avec une évolution qui s'était produite au cours des années quatre-vingt, il refuse l'idée de communautarisme. Afin de sortir d'une impasse, il montre la voie de l'intégration en rappelant les principes républicains. Il se présente comme un citoyen français qui veut que la France réussisse. Surtout, il se montre sans concession dans son analyse de la situation des générations issues de l'immigration, et en particulier de jeunes vivant dans les banlieues. Lorsque Jean-Pierre Chevènement parle des « sauvageons », alors que la gauche s'indigne, il ose dire que l'expression est en deçà de la réalité. Selon lui, « en France, les minorités, ça n'existe pas. » Les enfants d'immigrés ont pris pied dans la société française. Ils sont français. Affirmer cette nationalité constitue une sorte de mot d'ordre politique destiné à cette génération. Par là , il entend aider des jeunes qui sont français, mais qui on les convainc, par des signes qu'on leur renvoie (ils sont Blacks, ils sont Beurs...), qu'ils ne sont pas français, voire qu'ils ne peuvent prétendre à l'être. Il faut que la France reconnaisse enfin que l'intégration a bel et bien eu lieu. Il est temps que la France accepte d'appartenir à tous les Français. Note de contenu : Sommaire
Pour en finir avec le renoncement - Introduction
SOS Racisme - Du différentialisme à la République
Ni victimisation ni stigmatisation
Ratés et réussites de l’intégration
Que faire- ?
Au nom du peuple français un nouveau mode d’action : le testing .
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La France aux Français ? Chiche ! : un entretien mené par Élisabeth Lévy Type de document : texte imprimé Auteurs : Malek Boutih, Auteur ; Élisabeth Lévy (1964-....), Intervieweur Editeur : Paris : Mille et une nuits Année de publication : 2001 Autre Editeur : Paris : Fondation du 2 mars Collection : Essai, ISSN 1629-4807 Importance : 1 vol. (97 p.) Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84205-564-6 Prix : Prix : 59 F : 8,99 EUR Langues : Français (fre) Catégories : 171:323.12 Antiracisme / Antisexisme / Antidiscrimination / Egalité des Chances
316.35 Groupes / Identités / Communautés
316.73 Interculturel Métissage Différence Multiculturel
32(44) Politique de la FranceIndex. décimale : 325.1 Immigration / Multiculturalisme Résumé : Site Fayard :Malek Boutih est le président de l'association SOS Racisme depuis bientôt deux ans. C'est une personnalité originale, une de celles avec laquelle la société civile doit compter. Il a montré un courage politique rare. Sous sa direction, l'association a opéré un virage républicain surprenant : il a mis fin à la logique victimaire qui sous-tendait jusque-là le discours antiraciste de l'association. Rompant avec une évolution qui s'était produite au cours des années quatre-vingt, il refuse l'idée de communautarisme. Afin de sortir d'une impasse, il montre la voie de l'intégration en rappelant les principes républicains. Il se présente comme un citoyen français qui veut que la France réussisse. Surtout, il se montre sans concession dans son analyse de la situation des générations issues de l'immigration, et en particulier de jeunes vivant dans les banlieues. Lorsque Jean-Pierre Chevènement parle des « sauvageons », alors que la gauche s'indigne, il ose dire que l'expression est en deçà de la réalité. Selon lui, « en France, les minorités, ça n'existe pas. » Les enfants d'immigrés ont pris pied dans la société française. Ils sont français. Affirmer cette nationalité constitue une sorte de mot d'ordre politique destiné à cette génération. Par là , il entend aider des jeunes qui sont français, mais qui on les convainc, par des signes qu'on leur renvoie (ils sont Blacks, ils sont Beurs...), qu'ils ne sont pas français, voire qu'ils ne peuvent prétendre à l'être. Il faut que la France reconnaisse enfin que l'intégration a bel et bien eu lieu. Il est temps que la France accepte d'appartenir à tous les Français. Note de contenu : Sommaire
Pour en finir avec le renoncement - Introduction
SOS Racisme - Du différentialisme à la République
Ni victimisation ni stigmatisation
Ratés et réussites de l’intégration
Que faire- ?
Au nom du peuple français un nouveau mode d’action : le testing .
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49870 325.1/BOU Livre Libre-accès Adultes Disponible Résister au bougisme / Pierre-André Taguieff
Résister au bougisme : démocratie forte contre mondialisation techno-marchande [texte imprimé] / Pierre-André Taguieff (1946-....), Auteur . - Paris : Mille et une nuits : Paris : Fondation du 2 mars, 2001 . - 1 vol. (202 p.) : couv. ill. ; 20 cm. - (Essai, ISSN 1629-4807) .
ISBN : 2-84205-584-5
Langues : Français (fre)
Catégories : 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
321.7 Démocratie / Démocratisation
330.82 Libéralisme - Capitalisme
339 Commerce Economie mondiale Mondialisation / AltermondialismeIndex. décimale : 321.7 Démocratie / Dictature Résumé : Site éditeur :
« Ceux qui sont aujourd'hui inquiets ont toutes les raisons de l'être. Non seulement la survie de l'espèce humaine ne va plus de soi, mais l'existence même des êtres vivants sur notre planète est menacée. Quant à la vie humaine comme elle va, chacun sait qu'elle est vécue dans l'opulence par une petite minorité et dans la misère par la plus grande partie de l'humanité. Par le simple effet des échanges marchands, une surhumanité se reproduit, heureuse et fière de vivre " à l'âge de la mondialisation, surplombant une subhumanité privée d'horizon, à qui l'espoir même paraît interdit. [...]
Aux inquiets, il manque d'abord de fortes raisons de ne pas désespérer, ensuite et surtout des raisons d'agir, lesquelles se profilent comme des raisons de réagir contre les nouvelles figures du Destin, de résister aux impératifs d'adaptation à ce qui serait un mouvement planétaire inéluctable. Car il n'est pas de résistance ni de révolte souhaitables sans une idée régulatrice de l'humanité ou de la société.
Ce qui se dessine nettement, c'est le système de valeurs et de normes à travers lequel l'idéologie globaliste prend forme. Les nouvelles élites transnationales exigent de tous les individus humains qu'ils " bougent ", qu'ils suivent le mouvement globalisateur, qu'ils accélèrent leur propre mouvement, qu'ils vivent désormais à " l'heure de la mondialisation ". Les normes en sont simples, voire sommaires : consommer toujours plus, communiquer toujours plus rapidement, échanger d'une façon optimalement rentable. L'entrée dans la société " bougiste " planétaire et l'imposition à tous les peuples des valeurs de l'individualisme moderne/occidental (utilitaristes, " compétitivistes ", hédonistes) s'accompagnent d'une réduction de la démocratie au couple formé par les droits de l'homme et le marché libre, sans frontières. Entre le sujet universel (le genre humain), sujet d'inhérence des droits de l'homme, et la multiplicité des individus idéalement dotés de droits, il n'y a plus rien ou presque, en tout cas, il ne doit rien y avoir. [...] Cette volonté d'éliminer les peuples, les nations et les États souverains est l'attribut principal du sujet mondialisateur et/ou globaliste, celui qui incarne ou représente le nouveau pouvoir polymorphe émergeant à l'échelle planétaire. C'est là priver la démocratie de son champ d'inscription et d'exercice, c'est plus largement abolir l'espace politique.
Le processus de globalisation, toujours suivi par son double symbolique " l'idéologie vaguement messianique et faiblement utopiste du salut par le mouvement technomarchand ", illégitime le politique tandis qu'il légitime absolument le technique/technologique, l'économique et le financier. Le lien social est pulvérisé pour être remplacé par les interactions libre-échangistes.
Cette idéologie, fondée sur une promesse de salut dans et par le mouvement en avant perpétuel, suivant une vitesse accélérée, je l'ai baptisée " bougisme " ou " mouvementisme ". Il s'agit d'un nouveau système du destin : au coeur de la Vulgate émergente, l'on rencontre l'idée d'une évolution technomarchande inéluctable. »
Pierre-André Taguieff ne nous avait pas habitué à une écriture pamphlétaire, aussi brève et incisive. En lançant le concept de "bougisme " qui lui semble le plus opérant pour une critique radicale, il s'attaque radicalement au processus dans lequel notre société semble fatalement engagée. Selon lui, il résulte de la dégradation du concept de " progrès ", tel que celui-ci a été opérant tout au long du siècle dernier. Délaissant une analyse très méticuleuse et érudite, celle dans laquelle il a excellé en traitant du racisme, de l'antisémitisme et de la nouvelle droite, il s'en prend à la rhétorique mystificatrice des élites néo-libérales qui masque le passage à une société post-démocratique, remplaçant le citoyen par le consommateur et l'actionnaire. Résister au bougisme constitue une proposition forte de résistance et de lutte. Contre toute résignation et contre tout défaitisme, Pierre-André Taguieff tente une ouverture optimiste : il " s'efforce d'opérer une reconstruction des fondements et des finalités de l'action politique ". Car selon lui, seule une revitalisation des principes de responsabilité, de préservation et de résistance, au coeur de l'idéal républicain, peut enrayer l'évolution du monde, telle qu'elle s'annonce.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Résister au bougisme : démocratie forte contre mondialisation techno-marchande Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre-André Taguieff (1946-....), Auteur Editeur : Paris : Mille et une nuits Année de publication : 2001 Autre Editeur : Paris : Fondation du 2 mars Collection : Essai, ISSN 1629-4807 Importance : 1 vol. (202 p.) Présentation : couv. ill. Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-84205-584-5 Langues : Français (fre) Catégories : 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
321.7 Démocratie / Démocratisation
330.82 Libéralisme - Capitalisme
339 Commerce Economie mondiale Mondialisation / AltermondialismeIndex. décimale : 321.7 Démocratie / Dictature Résumé : Site éditeur :
« Ceux qui sont aujourd'hui inquiets ont toutes les raisons de l'être. Non seulement la survie de l'espèce humaine ne va plus de soi, mais l'existence même des êtres vivants sur notre planète est menacée. Quant à la vie humaine comme elle va, chacun sait qu'elle est vécue dans l'opulence par une petite minorité et dans la misère par la plus grande partie de l'humanité. Par le simple effet des échanges marchands, une surhumanité se reproduit, heureuse et fière de vivre " à l'âge de la mondialisation, surplombant une subhumanité privée d'horizon, à qui l'espoir même paraît interdit. [...]
Aux inquiets, il manque d'abord de fortes raisons de ne pas désespérer, ensuite et surtout des raisons d'agir, lesquelles se profilent comme des raisons de réagir contre les nouvelles figures du Destin, de résister aux impératifs d'adaptation à ce qui serait un mouvement planétaire inéluctable. Car il n'est pas de résistance ni de révolte souhaitables sans une idée régulatrice de l'humanité ou de la société.
Ce qui se dessine nettement, c'est le système de valeurs et de normes à travers lequel l'idéologie globaliste prend forme. Les nouvelles élites transnationales exigent de tous les individus humains qu'ils " bougent ", qu'ils suivent le mouvement globalisateur, qu'ils accélèrent leur propre mouvement, qu'ils vivent désormais à " l'heure de la mondialisation ". Les normes en sont simples, voire sommaires : consommer toujours plus, communiquer toujours plus rapidement, échanger d'une façon optimalement rentable. L'entrée dans la société " bougiste " planétaire et l'imposition à tous les peuples des valeurs de l'individualisme moderne/occidental (utilitaristes, " compétitivistes ", hédonistes) s'accompagnent d'une réduction de la démocratie au couple formé par les droits de l'homme et le marché libre, sans frontières. Entre le sujet universel (le genre humain), sujet d'inhérence des droits de l'homme, et la multiplicité des individus idéalement dotés de droits, il n'y a plus rien ou presque, en tout cas, il ne doit rien y avoir. [...] Cette volonté d'éliminer les peuples, les nations et les États souverains est l'attribut principal du sujet mondialisateur et/ou globaliste, celui qui incarne ou représente le nouveau pouvoir polymorphe émergeant à l'échelle planétaire. C'est là priver la démocratie de son champ d'inscription et d'exercice, c'est plus largement abolir l'espace politique.
Le processus de globalisation, toujours suivi par son double symbolique " l'idéologie vaguement messianique et faiblement utopiste du salut par le mouvement technomarchand ", illégitime le politique tandis qu'il légitime absolument le technique/technologique, l'économique et le financier. Le lien social est pulvérisé pour être remplacé par les interactions libre-échangistes.
Cette idéologie, fondée sur une promesse de salut dans et par le mouvement en avant perpétuel, suivant une vitesse accélérée, je l'ai baptisée " bougisme " ou " mouvementisme ". Il s'agit d'un nouveau système du destin : au coeur de la Vulgate émergente, l'on rencontre l'idée d'une évolution technomarchande inéluctable. »
Pierre-André Taguieff ne nous avait pas habitué à une écriture pamphlétaire, aussi brève et incisive. En lançant le concept de "bougisme " qui lui semble le plus opérant pour une critique radicale, il s'attaque radicalement au processus dans lequel notre société semble fatalement engagée. Selon lui, il résulte de la dégradation du concept de " progrès ", tel que celui-ci a été opérant tout au long du siècle dernier. Délaissant une analyse très méticuleuse et érudite, celle dans laquelle il a excellé en traitant du racisme, de l'antisémitisme et de la nouvelle droite, il s'en prend à la rhétorique mystificatrice des élites néo-libérales qui masque le passage à une société post-démocratique, remplaçant le citoyen par le consommateur et l'actionnaire. Résister au bougisme constitue une proposition forte de résistance et de lutte. Contre toute résignation et contre tout défaitisme, Pierre-André Taguieff tente une ouverture optimiste : il " s'efforce d'opérer une reconstruction des fondements et des finalités de l'action politique ". Car selon lui, seule une revitalisation des principes de responsabilité, de préservation et de résistance, au coeur de l'idéal républicain, peut enrayer l'évolution du monde, telle qu'elle s'annonce.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 44340 321.7/TAG Livre Libre-accès Adultes Disponible