Du rouge au tricolore : les Communistes belges de 1939 à 1944: un aspect de l'histoire de la Résistance en Belgique [texte imprimé] / José Gotovitch (1940-....), Auteur . - Bruxelles : Centre des Archives communistes en Belgique (CarCoB), DL 2018 . - 1 vol. (740 p.) ; 21 cm. ISBN : 978-2-87188-013-4 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Résistance Seconde Guerre mondiale 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 94(493)"1939/45" Front de l'Indépendance (FI)
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Index. décimale : |
940.532 Occupation / Résistance / Collaboration |
Résumé : |
Site éditeur:
Divers blocages ont freiné l’élaboration d’une histoire de la Résistance en Belgique, élément pourtant essentiel de la période d’occupation nazie. Un retard jamais comblé dans l’approche scientifique de la période, écartée pendant des années par le mépris porté envers l’histoire du temps présent, écrasée par le silence prolongé sur la question royale inséparable de l’étude de la guerre, mais aussi diabolisée par la place essentielle que joua le Parti communiste dans la construction de cette résistance.
Par ailleurs, l’histoire « héroïque » produite par la résistance elle-même ainsi que la gangue et les occultations dans lesquelles l’historiographie communiste officielle avait enfermé le récit de la période fermaient tout autant une approche décomplexée.
Le travail de José Gotovitch est le fruit d’un très long travail d’investigation, mené dans les archives enfin accessibles de l’Internationale communiste à Moscou, l’ouverture totale de celles du Parti communiste de Belgique, et d’une longue quête de témoignages et d’archives auprès de 300 acteurs de la période. Prenant appui sur le cas bruxellois, il dresse un tableau d’ensemble qui explicite et met en scène la politique et l’action des communistes en Belgique occupée, l’insérant aussi dans son contexte international.
Partant des textes – journaux clandestins, directives et rapports internes – nombreux mais insuffisants pour reproduire la réalité, Du Rouge au Tricolore part du terrain, des militants eux-mêmes, et remonte vers les structures et les principes pour en présenter l’action effective, les difficultés, les héroïsmes souvent muets, les drames et les joies, sans oublier jamais le terreau sur lequel a cheminé le refus de l’Ordre Nouveau, c’est-à -dire l’ordre nazi.
En chemin, il fait justice des versions stéréotypées, oscillant au gré des modes historiographiques et politiques, bâtissant son récit sur une approche scientifique, couronnée d’ailleurs par l’Université et l’Académie Royale de Belgique. A travers cette rigueur, percent cependant le courage, l’enthousiasme mais aussi les douleurs et déceptions de ce qui constitue une épopée du XXème siècle.
Cette nouvelle édition reprend, corrigée, celle parue en 1992, mais y précise et développe largement les 250 notices biographiques qui clôturent le volume. |
Note de contenu : |
Table des matières :
Introduction
Première partie
Chapitre I : Le parti communiste et la société belge, racines et greffes…
Chapitre II : La Fédération bruxelloise : forces et présences
-Les forces, les structures et les lieux
-Les militants
-La jeunesse
Chapitre III : A l’ombre du pacte
-Bruxelles, cœur occidental de l’internationale communiste
-Tenir sur toute « la ligne »
-Voies et moyens d’une semi égalité
-L’or de Moscou ?
-La subversion
Chapitre IV : Une clandestinité transparente
-Le pari de la guerre courte
-Août 1940, la guerre sera longue
-Dans l’attente du socialisme
-Sur le fil : Obla et Ulenspiegel
Chapitre V : Le tournant décisif
-L’autocritique de janvier
-Le social rejoint le national : la grève de mai 1941
-Un large front de lutte pour l’indépendance
-Du front pour l’indépendance au Front de l’indépendance
-A Bruxelles, « chaque mois plus profondément au cœur des foules
-« Le bonheur d’être jeune »
Chapitre VI : Opération solstice d’été
-Un parti sous haute surveillance
-« Sonnewende »
-« A l’arrière du front »
-Plus de « bavardages » sur la révolution
Deuxième partie
Chapitre VII : Terreur et terroristes
-De « la petite guerre » à l’action armée
-La mise en place des structures partisanes
-De la poudre aux balles
-« Mort aux bandits hitlériens »
-Mutations et continuités
Chapitre VIII : Rassemblement et front : les instruments de l’alliance patriotique
-Le RNJ ou l’introuvable jeunesse
-Le Front de l’indépendance, la recherche des partenaires et l’affirmation unitaire
-Les premiers pas en Flandre et en Wallonie
-La structure nationale
-Les moyens de la conquête des masses
-Solidarité
-Les journaux clandestins
-Les groupements spécifiques
-Les campagnes populaires
-L’armée des réfractaires
-Des réfractaires aux milices patriotiques
Chapitre IX : le front des entreprises
-La définition d’une stratégie
-Quelques villes en Flandre
-Le bastion wallon, forces et faiblesses
-Usines et bureaux de la capitale
-Un bilan bruxellois
Chapitre X : Le parti clandestin, structures et militants
-Le « centre », la direction nationale et ses articulations
-La « maison »
-Le secrétariat : une centralisation efficace ?
-Une radioscopie brutale : la razzia de juillet 1943
-Le compromis des quatre : « une tache sombre au tableau d’honneur du parti »
-L’échec de Max Gunther : « la direction tient fermement le gouvernail »
-La fédération
-Les cellules de base
-L’appareil fédéral
-L’école du parti ou le parti à l’école
-Le militant
-Eléments d’un portrait
-Morale et/ou politique
Chapitre XI : Internationalisme, nationalisme et alliances après la dissolution de l’Internationale communiste
-La dissolution de l’Internationale communiste
-La question nationale
-Les socialistes
Chapitre XII : Les enjeux de la libération, l’hypothèque communiste
-Les alliés, le gouvernement, les résistances
-« Chacun peut combattre, chacun doit combattre »
-Une prise de pouvoir avortée ?
Épilogue : La Résistance au pouvoir ?
-La Libération
-La dévolution des pouvoirs
-L’encadrement
-Le refoulement politique et administratif
-La morale et la faim
-Démobilisation et désarmement
-Le Parti au gouvernement
-La stratégie de la tension
Conclusions générales
Annexe I
-Quelques mots à propos d’un silence : juillet 1943 et ses suites |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Du rouge au tricolore : les Communistes belges de 1939 à 1944: un aspect de l'histoire de la Résistance en Belgique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
José Gotovitch (1940-....), Auteur |
Editeur : |
Bruxelles : Centre des Archives communistes en Belgique (CarCoB) |
Année de publication : |
DL 2018 |
Importance : |
1 vol. (740 p.) |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-87188-013-4 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Résistance Seconde Guerre mondiale 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 94(493)"1939/45" Front de l'Indépendance (FI)
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Index. décimale : |
940.532 Occupation / Résistance / Collaboration |
Résumé : |
Site éditeur:
Divers blocages ont freiné l’élaboration d’une histoire de la Résistance en Belgique, élément pourtant essentiel de la période d’occupation nazie. Un retard jamais comblé dans l’approche scientifique de la période, écartée pendant des années par le mépris porté envers l’histoire du temps présent, écrasée par le silence prolongé sur la question royale inséparable de l’étude de la guerre, mais aussi diabolisée par la place essentielle que joua le Parti communiste dans la construction de cette résistance.
Par ailleurs, l’histoire « héroïque » produite par la résistance elle-même ainsi que la gangue et les occultations dans lesquelles l’historiographie communiste officielle avait enfermé le récit de la période fermaient tout autant une approche décomplexée.
Le travail de José Gotovitch est le fruit d’un très long travail d’investigation, mené dans les archives enfin accessibles de l’Internationale communiste à Moscou, l’ouverture totale de celles du Parti communiste de Belgique, et d’une longue quête de témoignages et d’archives auprès de 300 acteurs de la période. Prenant appui sur le cas bruxellois, il dresse un tableau d’ensemble qui explicite et met en scène la politique et l’action des communistes en Belgique occupée, l’insérant aussi dans son contexte international.
Partant des textes – journaux clandestins, directives et rapports internes – nombreux mais insuffisants pour reproduire la réalité, Du Rouge au Tricolore part du terrain, des militants eux-mêmes, et remonte vers les structures et les principes pour en présenter l’action effective, les difficultés, les héroïsmes souvent muets, les drames et les joies, sans oublier jamais le terreau sur lequel a cheminé le refus de l’Ordre Nouveau, c’est-à -dire l’ordre nazi.
En chemin, il fait justice des versions stéréotypées, oscillant au gré des modes historiographiques et politiques, bâtissant son récit sur une approche scientifique, couronnée d’ailleurs par l’Université et l’Académie Royale de Belgique. A travers cette rigueur, percent cependant le courage, l’enthousiasme mais aussi les douleurs et déceptions de ce qui constitue une épopée du XXème siècle.
Cette nouvelle édition reprend, corrigée, celle parue en 1992, mais y précise et développe largement les 250 notices biographiques qui clôturent le volume. |
Note de contenu : |
Table des matières :
Introduction
Première partie
Chapitre I : Le parti communiste et la société belge, racines et greffes…
Chapitre II : La Fédération bruxelloise : forces et présences
-Les forces, les structures et les lieux
-Les militants
-La jeunesse
Chapitre III : A l’ombre du pacte
-Bruxelles, cœur occidental de l’internationale communiste
-Tenir sur toute « la ligne »
-Voies et moyens d’une semi égalité
-L’or de Moscou ?
-La subversion
Chapitre IV : Une clandestinité transparente
-Le pari de la guerre courte
-Août 1940, la guerre sera longue
-Dans l’attente du socialisme
-Sur le fil : Obla et Ulenspiegel
Chapitre V : Le tournant décisif
-L’autocritique de janvier
-Le social rejoint le national : la grève de mai 1941
-Un large front de lutte pour l’indépendance
-Du front pour l’indépendance au Front de l’indépendance
-A Bruxelles, « chaque mois plus profondément au cœur des foules
-« Le bonheur d’être jeune »
Chapitre VI : Opération solstice d’été
-Un parti sous haute surveillance
-« Sonnewende »
-« A l’arrière du front »
-Plus de « bavardages » sur la révolution
Deuxième partie
Chapitre VII : Terreur et terroristes
-De « la petite guerre » à l’action armée
-La mise en place des structures partisanes
-De la poudre aux balles
-« Mort aux bandits hitlériens »
-Mutations et continuités
Chapitre VIII : Rassemblement et front : les instruments de l’alliance patriotique
-Le RNJ ou l’introuvable jeunesse
-Le Front de l’indépendance, la recherche des partenaires et l’affirmation unitaire
-Les premiers pas en Flandre et en Wallonie
-La structure nationale
-Les moyens de la conquête des masses
-Solidarité
-Les journaux clandestins
-Les groupements spécifiques
-Les campagnes populaires
-L’armée des réfractaires
-Des réfractaires aux milices patriotiques
Chapitre IX : le front des entreprises
-La définition d’une stratégie
-Quelques villes en Flandre
-Le bastion wallon, forces et faiblesses
-Usines et bureaux de la capitale
-Un bilan bruxellois
Chapitre X : Le parti clandestin, structures et militants
-Le « centre », la direction nationale et ses articulations
-La « maison »
-Le secrétariat : une centralisation efficace ?
-Une radioscopie brutale : la razzia de juillet 1943
-Le compromis des quatre : « une tache sombre au tableau d’honneur du parti »
-L’échec de Max Gunther : « la direction tient fermement le gouvernail »
-La fédération
-Les cellules de base
-L’appareil fédéral
-L’école du parti ou le parti à l’école
-Le militant
-Eléments d’un portrait
-Morale et/ou politique
Chapitre XI : Internationalisme, nationalisme et alliances après la dissolution de l’Internationale communiste
-La dissolution de l’Internationale communiste
-La question nationale
-Les socialistes
Chapitre XII : Les enjeux de la libération, l’hypothèque communiste
-Les alliés, le gouvernement, les résistances
-« Chacun peut combattre, chacun doit combattre »
-Une prise de pouvoir avortée ?
Épilogue : La Résistance au pouvoir ?
-La Libération
-La dévolution des pouvoirs
-L’encadrement
-Le refoulement politique et administratif
-La morale et la faim
-Démobilisation et désarmement
-Le Parti au gouvernement
-La stratégie de la tension
Conclusions générales
Annexe I
-Quelques mots à propos d’un silence : juillet 1943 et ses suites |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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