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La Belgique et ses Juifs / Joël Kotek
La Belgique et ses Juifs : de l'antijudaïsme comme code culturel, à l'antisonisme comme religion civique [texte imprimé] / Joël Kotek . - Paris : Crif, 2004 . - 44 p. : ill.. - (Etudes du Crif, ISSN 1762-360x; 4) .
Langues : Français (fre)
Catégories : (493) Belgique
32(493) Politique de la Belgique
323.118(=924) Antisémitisme
323.13 Sionisme
Enfants soldatsIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : Propos de l'éditeur :
La quatrième livraison des Études du CRIF -dirigées par Marc Knobel- est dans le droit fil des précédentes : rigueur, objectivité, contrôle des sources, volonté d’informer et d’alerter les opinions publiques sur les dérives inquiétantes que connaît notre société, notamment dans le domaine de l’antisémitisme.
Professeur à l’Université Libre de Bruxelles, Joël Kotek est un spécialiste incontesté de la question. Et si, après mûre réflexion et des enquêtes de terrain très poussées, il pousse un cri d’alarme, ne devons-nous pas l’écouter et réagir comme il se doit ? La Belgique, cette bonne terre de Jacques Brel et du plat pays, des brumes et des marées basses, est aujourd’hui en proie à une vague hostile sans précédent. Sous couvert d’antisionisme, les vannes se sont grandes ouvertes et touchent tous les secteurs de la nation.
Dans un pays qui n’a toujours pas réglé ses comptes avec son passé et qui n’a jamais abordé -contrairement à la France- la question des responsabilités spécifiques des autorités communales dans la politique de déportation des Juifs ; dans un pays qui a jeté un voile épais sur un passé colonial mal assumé ; dans un pays enfin, où, en quelques années, la population d’origine arabo-maghrébine s’est accrue de manière exponentielle ; l’antisémitisme, notamment de plume, bat son plein. L’antisionisme est même devenu une véritable religion civique. La démonisation outrancière d’Ariel Sharon en particulier -et des Israéliens en général- se fait au détour d’un langage qu’on croyait disparu. C’est le retour aux antisémythes : meurtres rituels, culte du sang, assassinats d’enfants, avarice, usure et profits, négationnisme, banalisation de la Shoah…
On découvre par exemple et avec stupeur que tous les vendredis, de 12h30 à 13h30, un « rassemblement pour la Palestine » est organisé devant l’ambassade d’Israël. De 16h à 18h, les militants pro palestiniens se retrouvent Place de la Bourse. À Liège, Place du Perron, ils se donnent rendez-vous tous les vendredis de 18h à 19h et, les mercredis, de 12h30 à 13h30, c’est le « rassemblement des femmes en noir » de Liège pour fustiger Israël. Tout cela d’une manière systématique et répétitive. On assiste même à de véritables « Passions », comme le 7 février 2004 à Bruxelles où des comédiens en treillis militaires supposés représenter des soldats de Tsahal, frappent de leurs fouets des comédiens enfants revêtus du traditionnel keffieh sous l’oeil des badauds terrorisés et sans aucune intervention de la police, étonnamment absente.
L’antisémitisme chrétien traditionnel et celui de la droite extrême ont trouvé un relais puissant et pernicieux qui agit sous couvert d’antisionisme. La Belgique n’est pas devenue pour autant un pays antisémite et les réactions, rares il est vrai, mais encourageantes, de quelques personnalités, comme les frères Jean-Pierre et Luc Dardenne, courageux et talentueux cinéastes, mettent du baume au cœur de ceux qui attendent une attitude plus équilibrée. Mais il convient d’être vigilant. Malheureusement, la judéophobie en Belgique a encore de beaux jours devant elle.
Jean-Pierre AllaliPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La Belgique et ses Juifs : de l'antijudaïsme comme code culturel, à l'antisonisme comme religion civique Type de document : texte imprimé Auteurs : Joël Kotek Editeur : Paris : Crif Année de publication : 2004 Collection : Etudes du Crif, ISSN 1762-360x num. 4 Importance : 44 p. Présentation : ill. Langues : Français (fre) Catégories : (493) Belgique
32(493) Politique de la Belgique
323.118(=924) Antisémitisme
323.13 Sionisme
Enfants soldatsIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : Propos de l'éditeur :
La quatrième livraison des Études du CRIF -dirigées par Marc Knobel- est dans le droit fil des précédentes : rigueur, objectivité, contrôle des sources, volonté d’informer et d’alerter les opinions publiques sur les dérives inquiétantes que connaît notre société, notamment dans le domaine de l’antisémitisme.
Professeur à l’Université Libre de Bruxelles, Joël Kotek est un spécialiste incontesté de la question. Et si, après mûre réflexion et des enquêtes de terrain très poussées, il pousse un cri d’alarme, ne devons-nous pas l’écouter et réagir comme il se doit ? La Belgique, cette bonne terre de Jacques Brel et du plat pays, des brumes et des marées basses, est aujourd’hui en proie à une vague hostile sans précédent. Sous couvert d’antisionisme, les vannes se sont grandes ouvertes et touchent tous les secteurs de la nation.
Dans un pays qui n’a toujours pas réglé ses comptes avec son passé et qui n’a jamais abordé -contrairement à la France- la question des responsabilités spécifiques des autorités communales dans la politique de déportation des Juifs ; dans un pays qui a jeté un voile épais sur un passé colonial mal assumé ; dans un pays enfin, où, en quelques années, la population d’origine arabo-maghrébine s’est accrue de manière exponentielle ; l’antisémitisme, notamment de plume, bat son plein. L’antisionisme est même devenu une véritable religion civique. La démonisation outrancière d’Ariel Sharon en particulier -et des Israéliens en général- se fait au détour d’un langage qu’on croyait disparu. C’est le retour aux antisémythes : meurtres rituels, culte du sang, assassinats d’enfants, avarice, usure et profits, négationnisme, banalisation de la Shoah…
On découvre par exemple et avec stupeur que tous les vendredis, de 12h30 à 13h30, un « rassemblement pour la Palestine » est organisé devant l’ambassade d’Israël. De 16h à 18h, les militants pro palestiniens se retrouvent Place de la Bourse. À Liège, Place du Perron, ils se donnent rendez-vous tous les vendredis de 18h à 19h et, les mercredis, de 12h30 à 13h30, c’est le « rassemblement des femmes en noir » de Liège pour fustiger Israël. Tout cela d’une manière systématique et répétitive. On assiste même à de véritables « Passions », comme le 7 février 2004 à Bruxelles où des comédiens en treillis militaires supposés représenter des soldats de Tsahal, frappent de leurs fouets des comédiens enfants revêtus du traditionnel keffieh sous l’oeil des badauds terrorisés et sans aucune intervention de la police, étonnamment absente.
L’antisémitisme chrétien traditionnel et celui de la droite extrême ont trouvé un relais puissant et pernicieux qui agit sous couvert d’antisionisme. La Belgique n’est pas devenue pour autant un pays antisémite et les réactions, rares il est vrai, mais encourageantes, de quelques personnalités, comme les frères Jean-Pierre et Luc Dardenne, courageux et talentueux cinéastes, mettent du baume au cœur de ceux qui attendent une attitude plus équilibrée. Mais il convient d’être vigilant. Malheureusement, la judéophobie en Belgique a encore de beaux jours devant elle.
Jean-Pierre AllaliPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40285/1 323.12/KOT Livre Libre-accès Adultes Disponible La CAPJPO / MARC KNOBEL
La CAPJPO : une association pro-palestinienne très engagée ? [texte imprimé] / MARC KNOBEL . - Paris : Crif, 2003 . - 36 p. : ill.. - (Etudes du Crif, ISSN 1762-360x; 2) .
Langues : Français (fre)
Catégories : (569.4) Israël
(569.4) Palestine
061.2 Institutions privées . asbl . Associations . ONG Organisation non-gouvernementale
323.118(=924) Antisémitisme
323.13 SionismeIndex. décimale : 95MO Histoire du Moyen-Orient et des pays arabes (Israël, Iran, Arabie, etc) Résumé : Propos de l'éditeur :
La deuxième livraison des Études, due à la plume de Marc Knobel, s’intéresse au CAPJPO, une nébuleuse aussi mystérieuse que nocive. Sous le titre « La Capjpo, une association pro-palestinienne très engagée ? », nous est proposée une enquête sur la Coordination des Appels pour une Paix juste au Proche-Orient ». Un intitulé prometteur qui se révèle rapidement trompeur. Car sous la houlette de sa présidente, une ancienne journaliste de l’A.F.P., Olivia Zemor , la Capjpo, fondée en 2001, se révèle en réalité profondément anti-israélien et viscéralement pro palestinien. En bref, tous les torts sont du côté de l’État hébreu, tous les mérites vont aux palestiniens qui, seuls, semblent mériter la compassion et la compréhension agissante de la Coordination. Fait remarquable : de nombreux militants du Capjpo sont d’origine juive. Cela ne les empêche pas de prendre régulièrement pour cible le CRIF. Étrange organisation qui, sur son site Internet, n’hésite pas à proposer une interview exclusive d’Ahmed Saadat, secrétaire général du FPLP, pour qui la solution de deux États séparés, Israël et Palestine, est illusoire et que seule est réaliste la disparition à terme de l’État hébreu. Pourtant, dans ses statuts, la Coordination indique vouloir « contribuer à l’établissement d’une paix juste et durable entre les peuples palestinien et israélien, par l’intermédiaire, notamment de la création d’un État palestinien, à côté de l’État d’Israël » En réalité, sous couvert d’une objectivité souvent mise en défaut, la Capjpo s’avère, au fil des mois être un véritable groupe de pression, un lobby, au seul profit de la cause palestinienne. En témoigne le tissu relationnel constitué par les associations qui, régulièrement, se retrouvent dans les mêmes cortèges que la Capjpo parmi lesquelles la Confédération Paysanne, la fédération Internationale des Droits de l’Homme, la Jeunesse Communiste Révolutionnaire, Lutte Ouvrière, La LCR, la LDH, le MRAP, les Verts et…l’Union Française des Juifs pour la paix. Une nébuleuse anti-israélienne qui promeut le boycott commercial et sportif d’Israël et tire à boulets rouges sur l’État juif et sur ceux qui le soutiennent.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La CAPJPO : une association pro-palestinienne très engagée ? Type de document : texte imprimé Auteurs : MARC KNOBEL Editeur : Paris : Crif Année de publication : 2003 Collection : Etudes du Crif, ISSN 1762-360x num. 2 Importance : 36 p. Présentation : ill. Langues : Français (fre) Catégories : (569.4) Israël
(569.4) Palestine
061.2 Institutions privées . asbl . Associations . ONG Organisation non-gouvernementale
323.118(=924) Antisémitisme
323.13 SionismeIndex. décimale : 95MO Histoire du Moyen-Orient et des pays arabes (Israël, Iran, Arabie, etc) Résumé : Propos de l'éditeur :
La deuxième livraison des Études, due à la plume de Marc Knobel, s’intéresse au CAPJPO, une nébuleuse aussi mystérieuse que nocive. Sous le titre « La Capjpo, une association pro-palestinienne très engagée ? », nous est proposée une enquête sur la Coordination des Appels pour une Paix juste au Proche-Orient ». Un intitulé prometteur qui se révèle rapidement trompeur. Car sous la houlette de sa présidente, une ancienne journaliste de l’A.F.P., Olivia Zemor , la Capjpo, fondée en 2001, se révèle en réalité profondément anti-israélien et viscéralement pro palestinien. En bref, tous les torts sont du côté de l’État hébreu, tous les mérites vont aux palestiniens qui, seuls, semblent mériter la compassion et la compréhension agissante de la Coordination. Fait remarquable : de nombreux militants du Capjpo sont d’origine juive. Cela ne les empêche pas de prendre régulièrement pour cible le CRIF. Étrange organisation qui, sur son site Internet, n’hésite pas à proposer une interview exclusive d’Ahmed Saadat, secrétaire général du FPLP, pour qui la solution de deux États séparés, Israël et Palestine, est illusoire et que seule est réaliste la disparition à terme de l’État hébreu. Pourtant, dans ses statuts, la Coordination indique vouloir « contribuer à l’établissement d’une paix juste et durable entre les peuples palestinien et israélien, par l’intermédiaire, notamment de la création d’un État palestinien, à côté de l’État d’Israël » En réalité, sous couvert d’une objectivité souvent mise en défaut, la Capjpo s’avère, au fil des mois être un véritable groupe de pression, un lobby, au seul profit de la cause palestinienne. En témoigne le tissu relationnel constitué par les associations qui, régulièrement, se retrouvent dans les mêmes cortèges que la Capjpo parmi lesquelles la Confédération Paysanne, la fédération Internationale des Droits de l’Homme, la Jeunesse Communiste Révolutionnaire, Lutte Ouvrière, La LCR, la LDH, le MRAP, les Verts et…l’Union Française des Juifs pour la paix. Une nébuleuse anti-israélienne qui promeut le boycott commercial et sportif d’Israël et tire à boulets rouges sur l’État juif et sur ceux qui le soutiennent.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40283/1 95MO/KNO Livre Libre-accès Adultes Disponible Le front national / Jean-Yves Camus
Le front national : état des forces en perspective... [texte imprimé] / Jean-Yves Camus (1958-....) . - Paris : Crif, 2004 . - 36 p.. - (Etudes du Crif, ISSN 1762-360x) .
Langues : Français (fre)
Catégories : 31 Statistique Démographie
324 Elections Plébiscites
324(44) Elections France
329.18(44) Extrême droite France
329.18(44) Front National (FN France)Index. décimale : 329.18 Extrême droite, nationalisme, populisme Note de contenu : C’est au Front national et à la galaxie des groupuscules de la droite extrême qu’est consacré le cinquième numéro des Études du CRIF. Un thème toujours d’actualité car il ne faudrait pas que l’émergence en France d’un nouvel antisémitisme essentiellement véhiculé par des jeunes d’origine arabo-musulmane sous couvert d’antisionisme, nous fasse oublier la nocivité et la dangerosité d’une formation qui remet en question le fondement même de notre République.
Sous la plume de Jean-Yves Camus, spécialiste reconnu du sujet, un véritable état de l’idéologie et de l’implantation du FN, « premier parti français classable à l’extrême-droite à s’être durablement installé dans la vie politique depuis 1945 », est dressé. Depuis sa fondation, le 5 octobre 1972, le Front national a connu une incontestable ascension. L’élection municipale partielle de Dreux en 1983 puis, le 21 avril 2002, la deuxième position de Jean-Marie Le Pen, au premier tour de l’élection présidentielle, constitue les points culminants de cette ascension. Même si le score modeste, 9,81%, au scrutin pour le Parlement européen du 13 juin 2004, constitue une contre-performance évidente. Le FN s’incruste dans le paysage politique français et, par ailleurs, il opère une égalisation de son implantation.
Agissant sur des leviers aussi divers que la conjoncture économique et sociale, la perspective de la montée des communautarismes, la mondialisation ou encore la grogne des débitants de tabac comme celle des viticulteurs ou des chasseurs et des pêcheurs, le FN, peu à peu, gagne des voix, y compris dans des milieux jusqu’ici hermétiques à ses idées comme les enseignants du public ou les cadres supérieurs.
Mais attention, dit Jean-Yves Camus, s’il faut combattre le FN, il ne faut pas dire tout et n’importe quoi à son sujet. Le FN n’est pas, au sens strict du terme, un mouvement fasciste. C’est un « parti mixte, dans l’idéologie duquel les éléments qui le situent dans la filiation fasciste sont beaucoup moins nombreux que ceux qui en font un national-populisme ». Si l’on veut le définir au plus près, on peut considérer que c’est un « parti de type national-populiste, xénophobe et autoritaire, ayant incorporé dans son corpus idéologique quelques traits du fascisme ».
Qui vote FN ? On apprendra avec intérêt que le vote FN est très fortement sur représenté chez ceux qui ont fait les études les plus courtes. Par ailleurs, si la poussée du parti en proche banlieue parisienne marque le pas, un déploiement dans les banlieues-dortoirs des zones semi-rurales de la « grande couronne » est manifeste.
La progression du FN est encore possible car les instituts de sondages montrent que bien que le FN soit perçu par deux tiers des électeurs comme un danger pour la démocratie, un tiers se dit d’accord avec au moins l’un des thèmes principaux développés par cette formation. « Rien ne permet d’affirmer que la progression du FN est stoppée », avertit Jean-Yves Camus.
Les point faibles du FN, outre la personnalisation à l’extrême autour de son fondateur, sont cependant nombreux : relais militants en déshérence, structures para syndicales dans les entreprises abandonnées, jeunesse délaissée, presse proche du dépôt de bilan.
Cette remarquable analyse sans fards et très fouillée du FN est complétée par une exploration de la galaxie de la droite extrême avec un MNR en pleine décomposition et, à la marge, Unité radicale, dissous le 6 août 2002 après la tentative d’assassinat du président Chirac par Maxime Brunerie et désormais transformé en Jeunesses identitaires, le Bloc identitaire, anti-musulman, le Réseau radical et solidariste, proche, lui, du Hamas, Terre et peuple et le groupe Adsav. Sans oublier la mouvance catholique intégriste « lefebvriste » autour de la schismatique Fraternité Saint-Pie X qui exploite le filon éculé de la littérature antisémite conspirationniste.
Face au danger FN qui perdure, la communauté juive doit, selon Jean-Yves Camus, agir en tant que composante de la communauté nationale menacée dans son fondement. Cette attitude est, pour lui, « le seul garant de l’avenir de notre vivre ensemble ». Une excellente livraison d’une revue dirigée avec talent et discernement par Marc Knobel.
Jean-Pierre AllaliPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le front national : état des forces en perspective... Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Yves Camus (1958-....) Editeur : Paris : Crif Année de publication : 2004 Collection : Etudes du Crif, ISSN 1762-360x Importance : 36 p. Langues : Français (fre) Catégories : 31 Statistique Démographie
324 Elections Plébiscites
324(44) Elections France
329.18(44) Extrême droite France
329.18(44) Front National (FN France)Index. décimale : 329.18 Extrême droite, nationalisme, populisme Note de contenu : C’est au Front national et à la galaxie des groupuscules de la droite extrême qu’est consacré le cinquième numéro des Études du CRIF. Un thème toujours d’actualité car il ne faudrait pas que l’émergence en France d’un nouvel antisémitisme essentiellement véhiculé par des jeunes d’origine arabo-musulmane sous couvert d’antisionisme, nous fasse oublier la nocivité et la dangerosité d’une formation qui remet en question le fondement même de notre République.
Sous la plume de Jean-Yves Camus, spécialiste reconnu du sujet, un véritable état de l’idéologie et de l’implantation du FN, « premier parti français classable à l’extrême-droite à s’être durablement installé dans la vie politique depuis 1945 », est dressé. Depuis sa fondation, le 5 octobre 1972, le Front national a connu une incontestable ascension. L’élection municipale partielle de Dreux en 1983 puis, le 21 avril 2002, la deuxième position de Jean-Marie Le Pen, au premier tour de l’élection présidentielle, constitue les points culminants de cette ascension. Même si le score modeste, 9,81%, au scrutin pour le Parlement européen du 13 juin 2004, constitue une contre-performance évidente. Le FN s’incruste dans le paysage politique français et, par ailleurs, il opère une égalisation de son implantation.
Agissant sur des leviers aussi divers que la conjoncture économique et sociale, la perspective de la montée des communautarismes, la mondialisation ou encore la grogne des débitants de tabac comme celle des viticulteurs ou des chasseurs et des pêcheurs, le FN, peu à peu, gagne des voix, y compris dans des milieux jusqu’ici hermétiques à ses idées comme les enseignants du public ou les cadres supérieurs.
Mais attention, dit Jean-Yves Camus, s’il faut combattre le FN, il ne faut pas dire tout et n’importe quoi à son sujet. Le FN n’est pas, au sens strict du terme, un mouvement fasciste. C’est un « parti mixte, dans l’idéologie duquel les éléments qui le situent dans la filiation fasciste sont beaucoup moins nombreux que ceux qui en font un national-populisme ». Si l’on veut le définir au plus près, on peut considérer que c’est un « parti de type national-populiste, xénophobe et autoritaire, ayant incorporé dans son corpus idéologique quelques traits du fascisme ».
Qui vote FN ? On apprendra avec intérêt que le vote FN est très fortement sur représenté chez ceux qui ont fait les études les plus courtes. Par ailleurs, si la poussée du parti en proche banlieue parisienne marque le pas, un déploiement dans les banlieues-dortoirs des zones semi-rurales de la « grande couronne » est manifeste.
La progression du FN est encore possible car les instituts de sondages montrent que bien que le FN soit perçu par deux tiers des électeurs comme un danger pour la démocratie, un tiers se dit d’accord avec au moins l’un des thèmes principaux développés par cette formation. « Rien ne permet d’affirmer que la progression du FN est stoppée », avertit Jean-Yves Camus.
Les point faibles du FN, outre la personnalisation à l’extrême autour de son fondateur, sont cependant nombreux : relais militants en déshérence, structures para syndicales dans les entreprises abandonnées, jeunesse délaissée, presse proche du dépôt de bilan.
Cette remarquable analyse sans fards et très fouillée du FN est complétée par une exploration de la galaxie de la droite extrême avec un MNR en pleine décomposition et, à la marge, Unité radicale, dissous le 6 août 2002 après la tentative d’assassinat du président Chirac par Maxime Brunerie et désormais transformé en Jeunesses identitaires, le Bloc identitaire, anti-musulman, le Réseau radical et solidariste, proche, lui, du Hamas, Terre et peuple et le groupe Adsav. Sans oublier la mouvance catholique intégriste « lefebvriste » autour de la schismatique Fraternité Saint-Pie X qui exploite le filon éculé de la littérature antisémite conspirationniste.
Face au danger FN qui perdure, la communauté juive doit, selon Jean-Yves Camus, agir en tant que composante de la communauté nationale menacée dans son fondement. Cette attitude est, pour lui, « le seul garant de l’avenir de notre vivre ensemble ». Une excellente livraison d’une revue dirigée avec talent et discernement par Marc Knobel.
Jean-Pierre AllaliPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40231/1 329.18/CAM Livre Libre-accès Adultes Disponible 40231/2 329.18/CAM Livre Libre-accès Adultes Exclu du prêt
Néo-pacifisme, nouvelle judéophobie et mythe du complot : de la "guerre juive" à "l'agression américano-sioniste" [texte imprimé] / Pierre-André Taguieff (1946-....) . - Paris : Crif, 2003 . - 36 p. : ill.. - (Etudes du Crif, ISSN 1762-360x; 1) .
Langues : Français (fre)
Catégories : 167.5 Théorie du Complot - Rumeur - Invention
323.118(=924) AntisémitismeIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : propos de l'éditeur :
Le premier numéro, dû à la plume alerte et sans compromissions du philosophe Pierre-André Taguieff, auteur de l’ouvrage très remarqué « La nouvelle judéophobie »*, est précisément consacré à un sujet d’une actualité brûlante. Intitulée « Néo-pacifisme, nouvelle judéophobie et mythe du complot. De la « guerre juive » à l’ « agression américano sioniste », cette étude démonte avec brio les mécanismes pervers qui se sont sournoisement échafaudés dans notre pays pour dénigrer, sans fondement sérieux, tout à la fois les États-Unis et Israël, l’ « internationale juive » et le « sionisme », présenté comme la source de tous les maux de la planète. L’auteur met l’accent sur les dérives des organisations « pacifistes » et d’extrême gauche françaises et sur les innombrables dérapages sémantiques constatés lors de manifestations essentiellement « pro palestiniennes ». Avec courage et lucidité Pierre-André Taguieff dénonce la démission du monde devant les dictatures et la démonisation du judaïsme et d’Israël qui pourrait aboutir à une « chasse aux Juifs » dans la société française. Un affreux slogan, souvent entendu ces mois derniers résume ce phénomène inquiétant : « Mort aux Juifs. Vive la Palestine ».En ligne : http://www.crif.org/telechargement/etudes_crif_1.zip Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Néo-pacifisme, nouvelle judéophobie et mythe du complot : de la "guerre juive" à "l'agression américano-sioniste" Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre-André Taguieff (1946-....) Editeur : Paris : Crif Année de publication : 2003 Collection : Etudes du Crif, ISSN 1762-360x num. 1 Importance : 36 p. Présentation : ill. Langues : Français (fre) Catégories : 167.5 Théorie du Complot - Rumeur - Invention
323.118(=924) AntisémitismeIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : propos de l'éditeur :
Le premier numéro, dû à la plume alerte et sans compromissions du philosophe Pierre-André Taguieff, auteur de l’ouvrage très remarqué « La nouvelle judéophobie »*, est précisément consacré à un sujet d’une actualité brûlante. Intitulée « Néo-pacifisme, nouvelle judéophobie et mythe du complot. De la « guerre juive » à l’ « agression américano sioniste », cette étude démonte avec brio les mécanismes pervers qui se sont sournoisement échafaudés dans notre pays pour dénigrer, sans fondement sérieux, tout à la fois les États-Unis et Israël, l’ « internationale juive » et le « sionisme », présenté comme la source de tous les maux de la planète. L’auteur met l’accent sur les dérives des organisations « pacifistes » et d’extrême gauche françaises et sur les innombrables dérapages sémantiques constatés lors de manifestations essentiellement « pro palestiniennes ». Avec courage et lucidité Pierre-André Taguieff dénonce la démission du monde devant les dictatures et la démonisation du judaïsme et d’Israël qui pourrait aboutir à une « chasse aux Juifs » dans la société française. Un affreux slogan, souvent entendu ces mois derniers résume ce phénomène inquiétant : « Mort aux Juifs. Vive la Palestine ».En ligne : http://www.crif.org/telechargement/etudes_crif_1.zip Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 40282/2 e-doc CRIF Documents divers e-Document - Disponible 40282/1 323.12/TAG Livre Libre-accès Adultes Disponible Opération 1005 / Patrick (Père) Desbois
Opération 1005 : des techniciens et des hommes au service de l'effacement des traces de la Shoah [texte imprimé] / Patrick (Père) Desbois (1955-....) ; Levana Frenk . - Paris : Crif, 2003 . - 44 p. : ill., photos. - (Etudes du Crif, ISSN 1762-360x; 3) .
Langues : Français (fre)
Catégories : 779 Collections d'images photographiques
929 Blobel, Paul (1894-1951)
94(100)"1933/45" Univers concentrationnaire nazi. Camps de concentration et d'extermination. Déportation
94(100)"1933/45":356 Einsatzgruppen
94(100)"1941-1945" Opération 1005
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Propos de l'éditeur :
le n°3 des Études du CRIF est consacré à un personnage peu connu, Paul Blobel et à sa sinistre contribution au massacre du peuple juif par les nazis. Sous la signature du Père Patrick Desbois (secrétaire du Comité Episcopal des Evêques de France pour les relations avec le judaïsme) et de Levana Frenk (historienne), une enquête historique magistrale, intitulée « Opération 1005. Des techniques et des hommes au service de l’effacement des traces de la Shoah », nous livre les secrets des agissements terrifiants des unités mobiles de tuerie, les Einsatzgruppen. Parmi eux, Paul Blobel, chef du sous-commando 4a de l’Einsatzgruppe C déployé en Ukraine , l’un des 23 inculpés du procès n°9 du tribunal militaire de Nuremberg, qui fut condamné à mort et pendu à Landsberg, le 7 juin 1951. Serviteur zélé du Reich, Blobel, né en 1894 à Potsdam, issu d’un milieu modeste et qui se destinait au métier de charpentier maçon, orientera complètement sa vie en adhérant, en 1931, au parti national-socialiste avant de rejoindre, en 1932, la S.S. C’est alors qu’il se découvrit un penchant inné pour la criminalité. À travers le parcours de cet archétype du tueur nazi sans scrupule, responsable avéré de la mort de 60 000 personnes, c’est toute la tragédie du peuple juif d’Europe que retrace ce numéro 3 des Études. À la tête de l’Opération 1005 en mai 1942, Blobel sut mettre ses sinistres capacités au service de la « Solution finale » et d’une entreprise terrifiante de destruction massive de tout un peuple. Lances flammes et dynamite, fours élémentaires et bûchers géants, appareils broyeurs de matières solides, moulins à os, brigades des cendres et fosses gigantesques, furent les instruments meurtriers de l’entreprise de Blobel et de ses sbires dans leur volonté de détruire les Juifs et de faire disparaître toute trace de leurs forfaits.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Opération 1005 : des techniciens et des hommes au service de l'effacement des traces de la Shoah Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrick (Père) Desbois (1955-....) ; Levana Frenk Editeur : Paris : Crif Année de publication : 2003 Collection : Etudes du Crif, ISSN 1762-360x num. 3 Importance : 44 p. Présentation : ill., photos Langues : Français (fre) Catégories : 779 Collections d'images photographiques
929 Blobel, Paul (1894-1951)
94(100)"1933/45" Univers concentrationnaire nazi. Camps de concentration et d'extermination. Déportation
94(100)"1933/45":356 Einsatzgruppen
94(100)"1941-1945" Opération 1005
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Propos de l'éditeur :
le n°3 des Études du CRIF est consacré à un personnage peu connu, Paul Blobel et à sa sinistre contribution au massacre du peuple juif par les nazis. Sous la signature du Père Patrick Desbois (secrétaire du Comité Episcopal des Evêques de France pour les relations avec le judaïsme) et de Levana Frenk (historienne), une enquête historique magistrale, intitulée « Opération 1005. Des techniques et des hommes au service de l’effacement des traces de la Shoah », nous livre les secrets des agissements terrifiants des unités mobiles de tuerie, les Einsatzgruppen. Parmi eux, Paul Blobel, chef du sous-commando 4a de l’Einsatzgruppe C déployé en Ukraine , l’un des 23 inculpés du procès n°9 du tribunal militaire de Nuremberg, qui fut condamné à mort et pendu à Landsberg, le 7 juin 1951. Serviteur zélé du Reich, Blobel, né en 1894 à Potsdam, issu d’un milieu modeste et qui se destinait au métier de charpentier maçon, orientera complètement sa vie en adhérant, en 1931, au parti national-socialiste avant de rejoindre, en 1932, la S.S. C’est alors qu’il se découvrit un penchant inné pour la criminalité. À travers le parcours de cet archétype du tueur nazi sans scrupule, responsable avéré de la mort de 60 000 personnes, c’est toute la tragédie du peuple juif d’Europe que retrace ce numéro 3 des Études. À la tête de l’Opération 1005 en mai 1942, Blobel sut mettre ses sinistres capacités au service de la « Solution finale » et d’une entreprise terrifiante de destruction massive de tout un peuple. Lances flammes et dynamite, fours élémentaires et bûchers géants, appareils broyeurs de matières solides, moulins à os, brigades des cendres et fosses gigantesques, furent les instruments meurtriers de l’entreprise de Blobel et de ses sbires dans leur volonté de détruire les Juifs et de faire disparaître toute trace de leurs forfaits.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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