Tout change parce que rien ne change : introduction à une théorie de l'évolution sociale [texte imprimé] / Jean-François Kahn, Auteur . - Paris : Fayard, 1994 . - 1 vol. (767 p.) ; 24 cm. ISBN : 978-2-213-02967-2 Notes bibliogr. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie 316 Sociologie 316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel 321.7 Démocratie / Démocratisation 349.3 Droit social
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Index. décimale : |
321.7 Démocratie / Dictature |
Résumé : |
Quatrième de couverture :
Au coeur de cet essai, un constat: il est impossible de comprendre les ressorts de l'évolution des sociétés humaines si l'on s'attache uniquement à ce qui change. Il faut d'abord porter son attention sur ce qui ne change pas, les structures invariantes. C'est en effet le non-changement qui permet au changement de radicaliser son expression.Soumettant l'histoire des hommes en société à la problématique générale de l'évolution dont cette histoire n'est qu'un moment, Jean-François Kahn repère et démonte, exemples concrets à l'appui, le moteur du développement social. Les événements qui bouleversent notre fin de siècle _ la résurgence " des particularismes, le " retour " du religieux, l'" affirmation " identitaire, le " racisme ", etc. _ apparaissent sous cette lumière nouvelle comme autant de manifestations des structures sociales tendanciellement invariantes que sont le féodalisme, l'esclavagisme, le capitalisme, le tribalisme, l'aspiration au socialisme. Mais l'incessante recomposition de ces invariances ouvre un champ immense aux changements souhaitables et possibles.Cet ouvrage fera débat et suscitera peut-être la polémique. A cela, un certain nombre de raisons: il se veut théorie sociale de substitution au socialisme et au libéralisme théoriques; il propose de reconsidérer chez l'homme le rapport entre l'inné et l'acquis, le naturel et le culturel; il récuse radicalement toute vision et appréhension métaphysique; il aborde de front le problème de la " race " et celui des soubassements biologiques des comportements sociaux; il franchit la barrière qui sépare le vivant de la matière inanimée en proposant une interprétation thermodynamique des mouvements de masse. Et, ce faisant, il ouvre un espace illimité à la réalisation autocréatrice de la liberté humaine.Fondateur de L'Evénement du Jeudi, Jean-François Kahn est l'auteur de plusieurs essais, parmi lesquels: La Guerre civile (1982), Et si on essayait autre chose? (1983), Esquisse d'une philosophie du mensonge (1989)." |
Note de contenu : |
Table :
- Présentation
- Chapitre 1 : Traversée d'un champ de fouilles pour y recueillir quelques indices
- Chapitre 2 : Ou l'on découvre que le concept d'invariance structure modifie notre appréhension de l'Histoire
- Chapitre 3 : L'esclavagisme comme structure sociale invariante sans cesse recomposée
- Chapitre 4 : Capitalisme et aspiration au socialisme ou de l'invariance dynamique d'une contradiction motrice
- Chapitre 5 : Le langage, la religion et l'invariance tribale
- Chapitre 6 : La race ou de l'invariance d'une non-réalité
- Chapitre 7 : Faut-il traquer le grand singe qui sommeille en nous ?
- Chapitre 8 : Doit-on s'incliner devant le dogme de la théorie néodarwinienne de l'évolution
- Chapitre 9 : L'être-ensemble ou regard sur l'avènement du social
- Chapitre 10 : Evolution et histoire. L'invariance sociale reproduit-elle l'invariance moléculaire?
- Chapitre 11 : Entre l'évolution et l'histoire. Quand le cerveau du dinosaure dialogue avec celui d'Einstein
- Interlude cérébral : Rapide exploration du lieu ou le complot se trame
- Chapitre 12 : Instincts, émotions et intelligences. Du système de la guerre
- Chapitre 13 : Comment l'économie "objective" hiérarchise les émotions et les comportements
- Chapitre 14 : Comment sommes-nous devenus intelligents ? Ou l'on découvre que l'homme a été inventé par l'homme
- Chapitre 15 : Quand les moeurs jouent à la révolution ou la femme piégée par le pouvoir
- Chapitre 16 : Y a-t-il un chant lors de la structure du chant? Du principe révolutionnaire appliqué à la musique et à la poésie
- Chapitre 17 : Du marqueur chimique au grade de colonel ou comment les "odeurs" de la nature sont devenues les signes de la culture
- Chapitre 18 : Retour conforté sur quelques hypothèses précédentes. L'espace, proprement humain, de fusion entre l'inné et l'acquis.
- Chapitre 19 : La pensée critique et la structure invariante des idées
- Chapitre 20 : Nos hypothèses sous le projecteur des sciences modernes
- Chapitre 21 : De certaines invariances themodynamiques appliquées aux processus révolutionnaires
- Chapitre 22 : En guise de finale. Et le hasard dans tout ça ? |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Tout change parce que rien ne change : introduction à une théorie de l'évolution sociale |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-François Kahn, Auteur |
Editeur : |
Paris : Fayard |
Année de publication : |
1994 |
Importance : |
1 vol. (767 p.) |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-213-02967-2 |
Note générale : |
Notes bibliogr. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie 316 Sociologie 316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel 321.7 Démocratie / Démocratisation 349.3 Droit social
|
Index. décimale : |
321.7 Démocratie / Dictature |
Résumé : |
Quatrième de couverture :
Au coeur de cet essai, un constat: il est impossible de comprendre les ressorts de l'évolution des sociétés humaines si l'on s'attache uniquement à ce qui change. Il faut d'abord porter son attention sur ce qui ne change pas, les structures invariantes. C'est en effet le non-changement qui permet au changement de radicaliser son expression.Soumettant l'histoire des hommes en société à la problématique générale de l'évolution dont cette histoire n'est qu'un moment, Jean-François Kahn repère et démonte, exemples concrets à l'appui, le moteur du développement social. Les événements qui bouleversent notre fin de siècle _ la résurgence " des particularismes, le " retour " du religieux, l'" affirmation " identitaire, le " racisme ", etc. _ apparaissent sous cette lumière nouvelle comme autant de manifestations des structures sociales tendanciellement invariantes que sont le féodalisme, l'esclavagisme, le capitalisme, le tribalisme, l'aspiration au socialisme. Mais l'incessante recomposition de ces invariances ouvre un champ immense aux changements souhaitables et possibles.Cet ouvrage fera débat et suscitera peut-être la polémique. A cela, un certain nombre de raisons: il se veut théorie sociale de substitution au socialisme et au libéralisme théoriques; il propose de reconsidérer chez l'homme le rapport entre l'inné et l'acquis, le naturel et le culturel; il récuse radicalement toute vision et appréhension métaphysique; il aborde de front le problème de la " race " et celui des soubassements biologiques des comportements sociaux; il franchit la barrière qui sépare le vivant de la matière inanimée en proposant une interprétation thermodynamique des mouvements de masse. Et, ce faisant, il ouvre un espace illimité à la réalisation autocréatrice de la liberté humaine.Fondateur de L'Evénement du Jeudi, Jean-François Kahn est l'auteur de plusieurs essais, parmi lesquels: La Guerre civile (1982), Et si on essayait autre chose? (1983), Esquisse d'une philosophie du mensonge (1989)." |
Note de contenu : |
Table :
- Présentation
- Chapitre 1 : Traversée d'un champ de fouilles pour y recueillir quelques indices
- Chapitre 2 : Ou l'on découvre que le concept d'invariance structure modifie notre appréhension de l'Histoire
- Chapitre 3 : L'esclavagisme comme structure sociale invariante sans cesse recomposée
- Chapitre 4 : Capitalisme et aspiration au socialisme ou de l'invariance dynamique d'une contradiction motrice
- Chapitre 5 : Le langage, la religion et l'invariance tribale
- Chapitre 6 : La race ou de l'invariance d'une non-réalité
- Chapitre 7 : Faut-il traquer le grand singe qui sommeille en nous ?
- Chapitre 8 : Doit-on s'incliner devant le dogme de la théorie néodarwinienne de l'évolution
- Chapitre 9 : L'être-ensemble ou regard sur l'avènement du social
- Chapitre 10 : Evolution et histoire. L'invariance sociale reproduit-elle l'invariance moléculaire?
- Chapitre 11 : Entre l'évolution et l'histoire. Quand le cerveau du dinosaure dialogue avec celui d'Einstein
- Interlude cérébral : Rapide exploration du lieu ou le complot se trame
- Chapitre 12 : Instincts, émotions et intelligences. Du système de la guerre
- Chapitre 13 : Comment l'économie "objective" hiérarchise les émotions et les comportements
- Chapitre 14 : Comment sommes-nous devenus intelligents ? Ou l'on découvre que l'homme a été inventé par l'homme
- Chapitre 15 : Quand les moeurs jouent à la révolution ou la femme piégée par le pouvoir
- Chapitre 16 : Y a-t-il un chant lors de la structure du chant? Du principe révolutionnaire appliqué à la musique et à la poésie
- Chapitre 17 : Du marqueur chimique au grade de colonel ou comment les "odeurs" de la nature sont devenues les signes de la culture
- Chapitre 18 : Retour conforté sur quelques hypothèses précédentes. L'espace, proprement humain, de fusion entre l'inné et l'acquis.
- Chapitre 19 : La pensée critique et la structure invariante des idées
- Chapitre 20 : Nos hypothèses sous le projecteur des sciences modernes
- Chapitre 21 : De certaines invariances themodynamiques appliquées aux processus révolutionnaires
- Chapitre 22 : En guise de finale. Et le hasard dans tout ça ? |
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