Henri Storck, le cinéma belge et l'Occupation [texte imprimé] / Bruno Benvindo (1980-....), Auteur . - Bruxelles : Éd. de l'Université de Bruxelles (ULB), 2010 . - 1 vol. (158 p.-[16] p. de pl.) : ill., couv. ill. ; 24 cm. - ( Histoire, ISSN 2033-866X) . ISBN : 978-2-8004-1472-0 : 18 EUR Bibliogr. p. 143-154. Filmogr. p. 137-141 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
791.4 Cinéma Film 929 Storck, Henri 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Vie quotidienne Occupation Seconde Guerre mondiale 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
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Index. décimale : |
940.532 Occupation / Résistance / Collaboration |
Résumé : |
Site éditeur :
Août 2006 : une polémique éclate dans les médias francophones du pays. Henri Storck, le « père du cinéma belge », est accusé d’avoir été proche des autorités allemandes sous l’Occupation. Ce cas supposé de collaboration sème d’autant plus le trouble que le cinéaste est, depuis le bouleversant Misère au Borinage (1933), systématiquement classé à gauche sur l’échiquier politique. La controverse qui s’en suit mêle anathèmes et anachronismes, laissant peu de place aux nuances, paradoxes et complexités du social. Dès lors, une enquête historique, s’appuyant sur d’abondantes archives jusqu’alors inexplorées, s’imposait.
C’est à une plongée dans l’histoire troublée et méconnue du cinéma belge que l’ouvrage nous convie. Les activités d’Henri Storck durant la Seconde Guerre mondiale ne peuvent, nous montre cette étude, être comprises qu’en procédant à un double désenclavement. Ce destin individuel est, d’abord, replacé dans le contexte de l’industrie cinématographique en guerre, placée sous tutelle allemande, ne survivant qu’au prix de compromis et de compromissions. Le second élargissement est d’ordre chronologique : ce « moment » qu’est l’Occupation est ici réinscrit dans des trajectoires biographiques complètes, mettant en évidence les continuités qui lient guerre et paix, dans le travail d’Henri Storck comme dans celui de nombre de ses confrères.
Les rapports, complexes et ambigus, qui unissent art, finances et idéologie sont au centre de l’attention. Invitant à une histoire sociale des productions culturelles, l’ouvrage souligne combien la fréquente réduction historiographique de l’Occupation au seul fait politique occulte la complexité des sociétés en guerre. Le « cas Henri Storck » permet au final d’interroger les zones grises du corps social. A travers cette figure du cinéma documentaire mondial naît ainsi une réflexion sur le conformisme, l’indifférence voire l’opportunisme qui – en temps de paix comme de guerre – font la marche ordinaire de nos sociétés. |
Note de contenu : |
Table :
Remerciements
Chapitre i. – Une polémique
Un cinéaste au pilori
Un goût de réchauffé
Désenclavements
Chapitre ii. – Le temps des pionniers
Avant-garde, commandes et bouts de ficelle
Utopique Borinage
Création et contrainte
Vers une production nationale
Chapitre iii. – L’Occupation
Une industrie sous tutelle
La guerre comme opportunité
Déconvenues
Symphonie paysanne
Marge de manœuvre
Une échappée hors du temps
Un coup de maître
À bout de souffle
Escapade
Valse-hésitation corporatiste
Une école, deux visages ?
Chapitre iv. – Exit la guerre ?
Épuration
Paradoxes
Les nécessités d’une reconstruction
La consécration d’un cinéaste
Amertume
Chapitre v. – Filmer à tout prix
L’amont et l’aval
Au-delà de l’idéologie
Éthique et esthétique
annexe. – Une filmographie et ses financements
Sources et bibliographie
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Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Henri Storck, le cinéma belge et l'Occupation |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Bruno Benvindo (1980-....), Auteur |
Editeur : |
Bruxelles : Éd. de l'Université de Bruxelles (ULB) |
Année de publication : |
2010 |
Collection : |
Histoire, ISSN 2033-866X |
Importance : |
1 vol. (158 p.-[16] p. de pl.) |
Présentation : |
ill., couv. ill. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-8004-1472-0 |
Prix : |
18 EUR |
Note générale : |
Bibliogr. p. 143-154. Filmogr. p. 137-141 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
791.4 Cinéma Film 929 Storck, Henri 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Vie quotidienne Occupation Seconde Guerre mondiale 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
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Index. décimale : |
940.532 Occupation / Résistance / Collaboration |
Résumé : |
Site éditeur :
Août 2006 : une polémique éclate dans les médias francophones du pays. Henri Storck, le « père du cinéma belge », est accusé d’avoir été proche des autorités allemandes sous l’Occupation. Ce cas supposé de collaboration sème d’autant plus le trouble que le cinéaste est, depuis le bouleversant Misère au Borinage (1933), systématiquement classé à gauche sur l’échiquier politique. La controverse qui s’en suit mêle anathèmes et anachronismes, laissant peu de place aux nuances, paradoxes et complexités du social. Dès lors, une enquête historique, s’appuyant sur d’abondantes archives jusqu’alors inexplorées, s’imposait.
C’est à une plongée dans l’histoire troublée et méconnue du cinéma belge que l’ouvrage nous convie. Les activités d’Henri Storck durant la Seconde Guerre mondiale ne peuvent, nous montre cette étude, être comprises qu’en procédant à un double désenclavement. Ce destin individuel est, d’abord, replacé dans le contexte de l’industrie cinématographique en guerre, placée sous tutelle allemande, ne survivant qu’au prix de compromis et de compromissions. Le second élargissement est d’ordre chronologique : ce « moment » qu’est l’Occupation est ici réinscrit dans des trajectoires biographiques complètes, mettant en évidence les continuités qui lient guerre et paix, dans le travail d’Henri Storck comme dans celui de nombre de ses confrères.
Les rapports, complexes et ambigus, qui unissent art, finances et idéologie sont au centre de l’attention. Invitant à une histoire sociale des productions culturelles, l’ouvrage souligne combien la fréquente réduction historiographique de l’Occupation au seul fait politique occulte la complexité des sociétés en guerre. Le « cas Henri Storck » permet au final d’interroger les zones grises du corps social. A travers cette figure du cinéma documentaire mondial naît ainsi une réflexion sur le conformisme, l’indifférence voire l’opportunisme qui – en temps de paix comme de guerre – font la marche ordinaire de nos sociétés. |
Note de contenu : |
Table :
Remerciements
Chapitre i. – Une polémique
Un cinéaste au pilori
Un goût de réchauffé
Désenclavements
Chapitre ii. – Le temps des pionniers
Avant-garde, commandes et bouts de ficelle
Utopique Borinage
Création et contrainte
Vers une production nationale
Chapitre iii. – L’Occupation
Une industrie sous tutelle
La guerre comme opportunité
Déconvenues
Symphonie paysanne
Marge de manœuvre
Une échappée hors du temps
Un coup de maître
À bout de souffle
Escapade
Valse-hésitation corporatiste
Une école, deux visages ?
Chapitre iv. – Exit la guerre ?
Épuration
Paradoxes
Les nécessités d’une reconstruction
La consécration d’un cinéaste
Amertume
Chapitre v. – Filmer à tout prix
L’amont et l’aval
Au-delà de l’idéologie
Éthique et esthétique
annexe. – Une filmographie et ses financements
Sources et bibliographie
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Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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