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Dans la série « Deadloch », le rire en étendard face aux violences de genre [document électronique] / Nicole Bastin, Auteur . - The Conversation, 15/02/2024 . - 1 page web (consultée le 16/02/2024). Langues : Français ( fre)
Catégories : |
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes 791.4 Cinéma Film 82-7 Humour
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Résumé : |
Newsletter :
Peut-on rire de la masculinité hégémonique? Nombreuses sont les productions récentes (séries, spectacles de stand-up) qui l’affirment avec force. L’humour est un puissant moyen d’affirmer un fait social et potentiellement, de s’armer pour revendiquer des changements. Pour Nicole Bastin (Rennes 2 ) la série australienne Deadloch, écrite par deux autrices, en est le parfait exemple, avec une portée tout à la fois pédagogique, corrosive et libératrice. C’est notre chronique « Culture pop » du jour!
1ers paragraphes :
La scène d’ouverture donne le ton. Dans une ville fictive de la côte tasmanienne (Australie), deux jeunes aborigènes rentrent, insouciantes, au petit matin, traversant des espaces déserts et embrumés. Comme dans toute série policière qui se respecte, on s’attend à ce qu’elles soient attaquées, sinon qu’elles découvrent le cadavre d’une femme horriblement violentée. Mais contre toute attente, elles tombent plutôt sur le corps sans vie d’un homme nu. Littéralement même, puisqu’en trébuchant dessus, l’une d’elles fait tomber son joint, qui se ravive alors au contact des poils du pubis. Et l’adolescente, paniquée, de pousser un juron, tout en frappant énergiquement le sexe pour éteindre son mégot.
« Parodie satirique », selon les termes de la professeure de littérature Linda Hutcheon, Deadloch, la série créée par le duo de comiques australiennes Kate McLennan et Kate McCartney, est autant un réquisitoire contre la « masculinité hégémonique » qu’un plaidoyer en faveur des victimes de discrimination. En usant du rire pour dénoncer des violences structurelles, la série se positionne en tête d’un courant d’expression féministe, récent mais affirmé.
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En ligne : |
https://theconversation.com/dans-la-serie-deadloch-le-rire-en-etendard-face-aux- [...] |
Format de la ressource électronique : |
Article en ligne |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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Titre : |
Dans la série « Deadloch », le rire en étendard face aux violences de genre |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Nicole Bastin, Auteur |
Editeur : |
The Conversation |
Année de publication : |
15/02/2024 |
Importance : |
1 page web (consultée le 16/02/2024) |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes 791.4 Cinéma Film 82-7 Humour
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Résumé : |
Newsletter :
Peut-on rire de la masculinité hégémonique? Nombreuses sont les productions récentes (séries, spectacles de stand-up) qui l’affirment avec force. L’humour est un puissant moyen d’affirmer un fait social et potentiellement, de s’armer pour revendiquer des changements. Pour Nicole Bastin (Rennes 2 ) la série australienne Deadloch, écrite par deux autrices, en est le parfait exemple, avec une portée tout à la fois pédagogique, corrosive et libératrice. C’est notre chronique « Culture pop » du jour!
1ers paragraphes :
La scène d’ouverture donne le ton. Dans une ville fictive de la côte tasmanienne (Australie), deux jeunes aborigènes rentrent, insouciantes, au petit matin, traversant des espaces déserts et embrumés. Comme dans toute série policière qui se respecte, on s’attend à ce qu’elles soient attaquées, sinon qu’elles découvrent le cadavre d’une femme horriblement violentée. Mais contre toute attente, elles tombent plutôt sur le corps sans vie d’un homme nu. Littéralement même, puisqu’en trébuchant dessus, l’une d’elles fait tomber son joint, qui se ravive alors au contact des poils du pubis. Et l’adolescente, paniquée, de pousser un juron, tout en frappant énergiquement le sexe pour éteindre son mégot.
« Parodie satirique », selon les termes de la professeure de littérature Linda Hutcheon, Deadloch, la série créée par le duo de comiques australiennes Kate McLennan et Kate McCartney, est autant un réquisitoire contre la « masculinité hégémonique » qu’un plaidoyer en faveur des victimes de discrimination. En usant du rire pour dénoncer des violences structurelles, la série se positionne en tête d’un courant d’expression féministe, récent mais affirmé.
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En ligne : |
https://theconversation.com/dans-la-serie-deadloch-le-rire-en-etendard-face-aux- [...] |
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Article en ligne |
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https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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