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The "Antwerp specificity". Differences in deportation numbers / Dorien Styven in Revue belge d'Histoire contemporaine (RBHC), LIV, 2024, I (2024)
[article] The "Antwerp specificity". Differences in deportation numbers [texte imprimé] / Dorien Styven, Auteur ; Veerle Vanden Daelen, Auteur . - 2024 . - pp. 8-39.
Langues : Anglais (eng)
in Revue belge d'Histoire contemporaine (RBHC) > LIV, 2024, I (2024) . - pp. 8-39
Catégories : 352(493) Anvers
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : Résumé :
Anvers est un cas unique dans le contexte de l’Holocauste en Belgique. Abritant la plus grande partie de la population juive à la fin de 1940 (52,94 % de tous les Juifs enregistrés en Belgique), les recherches de Lieven Saerens sur la persécution des Juifs à Anvers ont conduit à l’invention du terme « spécificité anversoise », car il avait calculé que 65 à 67 % de la population juive d’Anvers avait été déportée, alors que la moyenne belge était de 45 %. Cette contribution revient sur ces conclusions et détermine l’impact des événements liés à l'Holocauste spécifiques au cas d’Anvers pour expliquer les chiffres révisés. Bien que le nombre de déportations pour Anvers soit maintenant estimé à 56%, il reste significativement plus élevé que la moyenne belge et donc, la « spécificité anversoise » demeure. Parmi les facteurs déterminants, citons la réinstallation forcée des Juifs dans la province du Limbourg entre décembre 1940 et février 1941, ainsi que le fait qu'Anvers est la ville belge qui compte le plus grand nombre d'hommes juifs réclamés pour le travail forcé par l’Organisation Todt dans le nord de la France au cours de l'été 1942. Avec d’autres événements spécifiquement liés à Anvers - tels qu’un pogrom local en avril 1941 et quatre grandes rafles durant l’été 1942 (contrairement à une seule à Bruxelles) - et un contexte de coopération des autorités locales et des collaborateurs avec l’occupant, ces éléments contribuent à expliquer la « spécificité anversoise » et le nombre élevé de déportations dans la ville, tout en poursuivant les recherches afin d’améliorer notre connaissance et notre compréhension de ce sujet.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : The "Antwerp specificity". Differences in deportation numbers Type de document : texte imprimé Auteurs : Dorien Styven, Auteur ; Veerle Vanden Daelen, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : pp. 8-39 Langues : Anglais (eng) Catégories : 352(493) Anvers
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Judéocide / ShoahRésumé : Résumé :
Anvers est un cas unique dans le contexte de l’Holocauste en Belgique. Abritant la plus grande partie de la population juive à la fin de 1940 (52,94 % de tous les Juifs enregistrés en Belgique), les recherches de Lieven Saerens sur la persécution des Juifs à Anvers ont conduit à l’invention du terme « spécificité anversoise », car il avait calculé que 65 à 67 % de la population juive d’Anvers avait été déportée, alors que la moyenne belge était de 45 %. Cette contribution revient sur ces conclusions et détermine l’impact des événements liés à l'Holocauste spécifiques au cas d’Anvers pour expliquer les chiffres révisés. Bien que le nombre de déportations pour Anvers soit maintenant estimé à 56%, il reste significativement plus élevé que la moyenne belge et donc, la « spécificité anversoise » demeure. Parmi les facteurs déterminants, citons la réinstallation forcée des Juifs dans la province du Limbourg entre décembre 1940 et février 1941, ainsi que le fait qu'Anvers est la ville belge qui compte le plus grand nombre d'hommes juifs réclamés pour le travail forcé par l’Organisation Todt dans le nord de la France au cours de l'été 1942. Avec d’autres événements spécifiquement liés à Anvers - tels qu’un pogrom local en avril 1941 et quatre grandes rafles durant l’été 1942 (contrairement à une seule à Bruxelles) - et un contexte de coopération des autorités locales et des collaborateurs avec l’occupant, ces éléments contribuent à expliquer la « spécificité anversoise » et le nombre élevé de déportations dans la ville, tout en poursuivant les recherches afin d’améliorer notre connaissance et notre compréhension de ce sujet.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Revue belge d'Histoire contemporaine (RBHC) > LIV, 2024, I (2024) . - pp. 8-39Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 54068 rev Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Wie de jeugd heeft, heeft de toekomst ! / Dorien Styven in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 23 (2011)
[article] Wie de jeugd heeft, heeft de toekomst ! : De verduitsing van de Hitlerjeugd Vlaanderen [texte imprimé] / Dorien Styven, Auteur . - 2011 . - p. 161-210.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 23 (2011) . - p. 161-210
Catégories : 061.213(430) Hitlerjugend / Jeunesses hitlériennes
353(493=393) Flandre
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : Résumé en français
Dorien Styven
Qui possède la jeunesse, possède l’avenir ! : La germanisation de la Jeunesse Hitlérienne de Flandre
L’existence de la Hitlerjeugd Vlaanderen (HJV) se caractérise par une lutte concurrentielle permanente entre, d’une part, le Gebietsführer Gerhardt Bennewitz en tant que représentant de la Reichsjugendführung et, d’autre part, Jef Van de Wiele en tant que dirigeant de Duits-Vlaamse Arbeidsgemeenschap (DeVlag). La lutte entre Bennewitz et Van de Wiele s’est vue renforcée par trois erreurs capitales commises par le chef de la DeVlag durant la première phase de l’histoire de la Jeunesse Hitlérienne de Flandre, entre mai 1943 et janvier 1944 : ses promesses relatives au contrôle allemand, le mode de recrutement des membres et le développement de la structure de l’organisation. Cette lutte est également la conséquence de ces erreurs.
Durant la deuxième phase, de janvier à avril 1944, Gerhardt Bennewitz a produit un écran de fumée autour de la Hitlerjeugd Vlaanderen via une réforme idéologique et structurelle. À première vue, ces changements au sein de la HJV peuvent s’apparenter à des concessions aux exigences de Jef Van de Wiele mais elles servaient en fait d’autres objectifs : d’une part, Bennewitz tentait de s’accaparer les membres flamands, d’autre part les adaptations avaient pour objectif d’amadouer Van de Wiele et assurer Bennewitz de la collaboration de la DeVlag.
Le Gebietsführer Gerhardt Bennewitz n’a pas réussi à dissimuler ses véritables objectifs, qui tendaient à une germanisation totale. La venue du responsable flamand de la jeunesse Raf Van Hulse démontre combien il avait en son pouvoir la Reichsjugendführung de la HJV même si celle-ci n’était pas complètement dominante. Sur le plan local, il y avait également ici et là un fonctionnement officieux de la HJV dans le cadre duquel les membres autochtones pouvaient suivre leur propre voie. Après l’évacuation en Allemagne en septembre 1944, les responsables flamands ont été mis sur la touche. La Reichsjugendführung a complètement pris le contrôle des jeunes Flamands.
L’analyse montre également combien le “chaos organisé” s’est également fait sentir dans les rangs de la Hitlerjeugd Vlaanderen. Tant Gerhardt Bennewitz que Jef Van de Wiele tentaient en fait d’atteindre le même objectif : mettre la jeunesse flamande au service d’Hitler. Tous deux oeuvraient en faveur du Führer. Le conflit réciproque portait uniquement sur les divergences de vue quant aux méthodes à suivre.
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Wie de jeugd heeft, heeft de toekomst ! : De verduitsing van de Hitlerjeugd Vlaanderen Type de document : texte imprimé Auteurs : Dorien Styven, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 161-210 Langues : Néerlandais (dut) Catégories : 061.213(430) Hitlerjugend / Jeunesses hitlériennes
353(493=393) Flandre
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleRésumé : Résumé en français
Dorien Styven
Qui possède la jeunesse, possède l’avenir ! : La germanisation de la Jeunesse Hitlérienne de Flandre
L’existence de la Hitlerjeugd Vlaanderen (HJV) se caractérise par une lutte concurrentielle permanente entre, d’une part, le Gebietsführer Gerhardt Bennewitz en tant que représentant de la Reichsjugendführung et, d’autre part, Jef Van de Wiele en tant que dirigeant de Duits-Vlaamse Arbeidsgemeenschap (DeVlag). La lutte entre Bennewitz et Van de Wiele s’est vue renforcée par trois erreurs capitales commises par le chef de la DeVlag durant la première phase de l’histoire de la Jeunesse Hitlérienne de Flandre, entre mai 1943 et janvier 1944 : ses promesses relatives au contrôle allemand, le mode de recrutement des membres et le développement de la structure de l’organisation. Cette lutte est également la conséquence de ces erreurs.
Durant la deuxième phase, de janvier à avril 1944, Gerhardt Bennewitz a produit un écran de fumée autour de la Hitlerjeugd Vlaanderen via une réforme idéologique et structurelle. À première vue, ces changements au sein de la HJV peuvent s’apparenter à des concessions aux exigences de Jef Van de Wiele mais elles servaient en fait d’autres objectifs : d’une part, Bennewitz tentait de s’accaparer les membres flamands, d’autre part les adaptations avaient pour objectif d’amadouer Van de Wiele et assurer Bennewitz de la collaboration de la DeVlag.
Le Gebietsführer Gerhardt Bennewitz n’a pas réussi à dissimuler ses véritables objectifs, qui tendaient à une germanisation totale. La venue du responsable flamand de la jeunesse Raf Van Hulse démontre combien il avait en son pouvoir la Reichsjugendführung de la HJV même si celle-ci n’était pas complètement dominante. Sur le plan local, il y avait également ici et là un fonctionnement officieux de la HJV dans le cadre duquel les membres autochtones pouvaient suivre leur propre voie. Après l’évacuation en Allemagne en septembre 1944, les responsables flamands ont été mis sur la touche. La Reichsjugendführung a complètement pris le contrôle des jeunes Flamands.
L’analyse montre également combien le “chaos organisé” s’est également fait sentir dans les rangs de la Hitlerjeugd Vlaanderen. Tant Gerhardt Bennewitz que Jef Van de Wiele tentaient en fait d’atteindre le même objectif : mettre la jeunesse flamande au service d’Hitler. Tous deux oeuvraient en faveur du Führer. Le conflit réciproque portait uniquement sur les divergences de vue quant aux méthodes à suivre.
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 23 (2011) . - p. 161-210Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 47021 CAH Périodique Libre-accès Périodiques Disponible