[article] Wie de jeugd heeft, heeft de toekomst ! : De verduitsing van de Hitlerjeugd Vlaanderen [texte imprimé] / Dorien Styven, Auteur . - 2011 . - p. 161-210. Langues : Néerlandais ( dut) in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) > 23 (2011) . - p. 161-210
Catégories : |
061.213(430) Hitlerjugend / Jeunesses hitlériennes 353(493=393) Flandre 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
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Résumé : |
Résumé en français
Dorien Styven
Qui possède la jeunesse, possède l’avenir ! : La germanisation de la Jeunesse Hitlérienne de Flandre
L’existence de la Hitlerjeugd Vlaanderen (HJV) se caractérise par une lutte concurrentielle permanente entre, d’une part, le Gebietsführer Gerhardt Bennewitz en tant que représentant de la Reichsjugendführung et, d’autre part, Jef Van de Wiele en tant que dirigeant de Duits-Vlaamse Arbeidsgemeenschap (DeVlag). La lutte entre Bennewitz et Van de Wiele s’est vue renforcée par trois erreurs capitales commises par le chef de la DeVlag durant la première phase de l’histoire de la Jeunesse Hitlérienne de Flandre, entre mai 1943 et janvier 1944 : ses promesses relatives au contrôle allemand, le mode de recrutement des membres et le développement de la structure de l’organisation. Cette lutte est également la conséquence de ces erreurs.
Durant la deuxième phase, de janvier à avril 1944, Gerhardt Bennewitz a produit un écran de fumée autour de la Hitlerjeugd Vlaanderen via une réforme idéologique et structurelle. À première vue, ces changements au sein de la HJV peuvent s’apparenter à des concessions aux exigences de Jef Van de Wiele mais elles servaient en fait d’autres objectifs : d’une part, Bennewitz tentait de s’accaparer les membres flamands, d’autre part les adaptations avaient pour objectif d’amadouer Van de Wiele et assurer Bennewitz de la collaboration de la DeVlag.
Le Gebietsführer Gerhardt Bennewitz n’a pas réussi à dissimuler ses véritables objectifs, qui tendaient à une germanisation totale. La venue du responsable flamand de la jeunesse Raf Van Hulse démontre combien il avait en son pouvoir la Reichsjugendführung de la HJV même si celle-ci n’était pas complètement dominante. Sur le plan local, il y avait également ici et là un fonctionnement officieux de la HJV dans le cadre duquel les membres autochtones pouvaient suivre leur propre voie. Après l’évacuation en Allemagne en septembre 1944, les responsables flamands ont été mis sur la touche. La Reichsjugendführung a complètement pris le contrôle des jeunes Flamands.
L’analyse montre également combien le “chaos organisé” s’est également fait sentir dans les rangs de la Hitlerjeugd Vlaanderen. Tant Gerhardt Bennewitz que Jef Van de Wiele tentaient en fait d’atteindre le même objectif : mettre la jeunesse flamande au service d’Hitler. Tous deux oeuvraient en faveur du Führer. Le conflit réciproque portait uniquement sur les divergences de vue quant aux méthodes à suivre.
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Permalink : |
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[article]
Titre : |
Wie de jeugd heeft, heeft de toekomst ! : De verduitsing van de Hitlerjeugd Vlaanderen |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Dorien Styven, Auteur |
Année de publication : |
2011 |
Article en page(s) : |
p. 161-210 |
Langues : |
Néerlandais (dut) |
Catégories : |
061.213(430) Hitlerjugend / Jeunesses hitlériennes 353(493=393) Flandre 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
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Résumé : |
Résumé en français
Dorien Styven
Qui possède la jeunesse, possède l’avenir ! : La germanisation de la Jeunesse Hitlérienne de Flandre
L’existence de la Hitlerjeugd Vlaanderen (HJV) se caractérise par une lutte concurrentielle permanente entre, d’une part, le Gebietsführer Gerhardt Bennewitz en tant que représentant de la Reichsjugendführung et, d’autre part, Jef Van de Wiele en tant que dirigeant de Duits-Vlaamse Arbeidsgemeenschap (DeVlag). La lutte entre Bennewitz et Van de Wiele s’est vue renforcée par trois erreurs capitales commises par le chef de la DeVlag durant la première phase de l’histoire de la Jeunesse Hitlérienne de Flandre, entre mai 1943 et janvier 1944 : ses promesses relatives au contrôle allemand, le mode de recrutement des membres et le développement de la structure de l’organisation. Cette lutte est également la conséquence de ces erreurs.
Durant la deuxième phase, de janvier à avril 1944, Gerhardt Bennewitz a produit un écran de fumée autour de la Hitlerjeugd Vlaanderen via une réforme idéologique et structurelle. À première vue, ces changements au sein de la HJV peuvent s’apparenter à des concessions aux exigences de Jef Van de Wiele mais elles servaient en fait d’autres objectifs : d’une part, Bennewitz tentait de s’accaparer les membres flamands, d’autre part les adaptations avaient pour objectif d’amadouer Van de Wiele et assurer Bennewitz de la collaboration de la DeVlag.
Le Gebietsführer Gerhardt Bennewitz n’a pas réussi à dissimuler ses véritables objectifs, qui tendaient à une germanisation totale. La venue du responsable flamand de la jeunesse Raf Van Hulse démontre combien il avait en son pouvoir la Reichsjugendführung de la HJV même si celle-ci n’était pas complètement dominante. Sur le plan local, il y avait également ici et là un fonctionnement officieux de la HJV dans le cadre duquel les membres autochtones pouvaient suivre leur propre voie. Après l’évacuation en Allemagne en septembre 1944, les responsables flamands ont été mis sur la touche. La Reichsjugendführung a complètement pris le contrôle des jeunes Flamands.
L’analyse montre également combien le “chaos organisé” s’est également fait sentir dans les rangs de la Hitlerjeugd Vlaanderen. Tant Gerhardt Bennewitz que Jef Van de Wiele tentaient en fait d’atteindre le même objectif : mettre la jeunesse flamande au service d’Hitler. Tous deux oeuvraient en faveur du Führer. Le conflit réciproque portait uniquement sur les divergences de vue quant aux méthodes à suivre.
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