[article] Dans la tête de l'électeur : Qui vote pour qui et pourquoi ? [texte imprimé] / Héloïse Lhérété, Directeur de publication ; Xavier Molénat, Directeur de publication . - 2012 . - p. 30-51. Langues : Français ( fre) in Sciences Humaines > 236 [23/05/2012] . - p. 30-51
Catégories : |
314 Démographie Etude de la population Sondage 316 Sociologie 342.8 Droit électoral / droit de vote
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Note de contenu : |
Dans la tête de l'électeur / Dossier coordonné par Héloïse Lhérété et Xavier Molénat
Introduction : Pour qui vote-t-on et pourquoi??
Pour qui vote-t-on ? À l’approche des échéances électorales, répondre à cette question n’a peut-être jamais été aussi complexe. Si les variables traditionnelles de l’analyse électorale (profession, diplômes, lieu de résidence…) continuent d’indiquer des probabilités de vote, le lien est loin d’être mécanique. D’une part, la montée en puissance de l’extrême droite et de l’abstention est venue brouiller les clivages traditionnels et accroître la volatilité des électeurs. D’autre part, ce sont parfois des enjeux précis comme l’insécurité, l’immigration ou l’emploi qui, parce qu’ils affectent directement la vie quotidienne, polarisent la campagne électorale et déterminent le vote. Nombre d’électeurs, enfin, semblent faire leur choix de plus en plus près de l’échéance?: ils s’informent, comparent, discutent avec leurs collègues et amis, tergiversent éventuellement entre vote «?de cœur?» et vote «?utile?»… Leurs valeurs ou leur héritage familial limitent certes l’éventail des possibles, mais il suffit parfois d’un simple rien pour que, dans l’isoloir, un bulletin en remplace un autre.
?Pour comprendre ce nouvel électeur, on ne pouvait en rester aux robustes mais routinisés sondages d’opinion tant commentés par les journalistes et les politologues.
?De nouvelles disciplines se sont emparées de la question?: la psychologie sociale s’interroge sur d’éventuelles «?personnalités?» de gauche, de droite, voire du centre. Les sciences cognitives sondent nos connaissances politiques et leur utilisation. L’économie inspire de nouveaux paradigmes pour penser «?l’électeur-consommateur?». Les sociologues font de l’ethnographie pour saisir le lien entre conditions de vie et comportements électoraux.
?Ni mouton de Panurge déterminé par ses intérêts de classe, ni être rationnel comparant méthodiquement tous les programmes, l’électeur contemporain doit plus que jamais faire la part de l’histoire et du contexte, de la raison et des émotions, de l’intime conviction et de l’influence des proches. Voyons donc ce qui se passe dans le secret de l’isoloir…
L'énigme du vote / Héloïse Lhérété
Quand et comment l’électeur fait-il son choix?? ?Quelles sont ses motivations réelles?? ?Qu’est-ce qui fait basculer les indécis?? ?Les théories du vote permettent (en partie) de décrypter cette énigme.
Dis-moi qui tu es, je te dirai pour qui tu votes / Christophe Bouillaud
Pour la science politique, il existe quatre grands modèles pour expliquer les comportements électoraux.
Classes populaires, moyennes, supérieures; jeunes, vieux; hommes,femmes : Pour qui votent-ils ? / Xavier de la Vega
Les classes populaires ont-elles vraiment basculé vers la droite ? Qui a le plus de chance de séduire les classes moyennes aujourd'hui ? Avoir du patrimoine dissuade-t-il de voter à gauche ? Les femmes votent-elles comme les hommes ? La religion influence-t-elle ? Des enquêtes récentes permettent d'éclairer les grandes dynamiques électorales dans la France de 2012.
Entretien avec Pascal Marchand - Gauche, droite: une question de personnalité ?
Notre personnalité intervient-elle dans notre orientation politique?? Électeurs de gauche et de droite interprètent-ils différemment le monde qui les entoure?? Autant de questions qui appellent des réponses complexes.
Election : les cités démobilisées / Xavier Molénat
Déclin du militantisme, désenchantement? politique, précarité?: dans les banlieues, la population, largement abstentionniste, semble ne regarder le jeu ?politique que de loin.
Pourquoi les pauvres votent-ils contre leurs intérêts ? / Michael C.Behrent
«?Si l’on aide les plus pauvres, alors c’est moi qui vais me retrouver tout en bas?»?: selon des chercheurs américains, la «?peur de la dernière place?» ?expliquerait l’opposition des citoyens modestes aux politiques de redistribution.
Bibliographie
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Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
Dans la tête de l'électeur : Qui vote pour qui et pourquoi ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Héloïse Lhérété, Directeur de publication ; Xavier Molénat, Directeur de publication |
Année de publication : |
2012 |
Article en page(s) : |
p. 30-51 |
Langues : |
Français (fre) |
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314 Démographie Etude de la population Sondage 316 Sociologie 342.8 Droit électoral / droit de vote
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Note de contenu : |
Dans la tête de l'électeur / Dossier coordonné par Héloïse Lhérété et Xavier Molénat
Introduction : Pour qui vote-t-on et pourquoi??
Pour qui vote-t-on ? À l’approche des échéances électorales, répondre à cette question n’a peut-être jamais été aussi complexe. Si les variables traditionnelles de l’analyse électorale (profession, diplômes, lieu de résidence…) continuent d’indiquer des probabilités de vote, le lien est loin d’être mécanique. D’une part, la montée en puissance de l’extrême droite et de l’abstention est venue brouiller les clivages traditionnels et accroître la volatilité des électeurs. D’autre part, ce sont parfois des enjeux précis comme l’insécurité, l’immigration ou l’emploi qui, parce qu’ils affectent directement la vie quotidienne, polarisent la campagne électorale et déterminent le vote. Nombre d’électeurs, enfin, semblent faire leur choix de plus en plus près de l’échéance?: ils s’informent, comparent, discutent avec leurs collègues et amis, tergiversent éventuellement entre vote «?de cœur?» et vote «?utile?»… Leurs valeurs ou leur héritage familial limitent certes l’éventail des possibles, mais il suffit parfois d’un simple rien pour que, dans l’isoloir, un bulletin en remplace un autre.
?Pour comprendre ce nouvel électeur, on ne pouvait en rester aux robustes mais routinisés sondages d’opinion tant commentés par les journalistes et les politologues.
?De nouvelles disciplines se sont emparées de la question?: la psychologie sociale s’interroge sur d’éventuelles «?personnalités?» de gauche, de droite, voire du centre. Les sciences cognitives sondent nos connaissances politiques et leur utilisation. L’économie inspire de nouveaux paradigmes pour penser «?l’électeur-consommateur?». Les sociologues font de l’ethnographie pour saisir le lien entre conditions de vie et comportements électoraux.
?Ni mouton de Panurge déterminé par ses intérêts de classe, ni être rationnel comparant méthodiquement tous les programmes, l’électeur contemporain doit plus que jamais faire la part de l’histoire et du contexte, de la raison et des émotions, de l’intime conviction et de l’influence des proches. Voyons donc ce qui se passe dans le secret de l’isoloir…
L'énigme du vote / Héloïse Lhérété
Quand et comment l’électeur fait-il son choix?? ?Quelles sont ses motivations réelles?? ?Qu’est-ce qui fait basculer les indécis?? ?Les théories du vote permettent (en partie) de décrypter cette énigme.
Dis-moi qui tu es, je te dirai pour qui tu votes / Christophe Bouillaud
Pour la science politique, il existe quatre grands modèles pour expliquer les comportements électoraux.
Classes populaires, moyennes, supérieures; jeunes, vieux; hommes,femmes : Pour qui votent-ils ? / Xavier de la Vega
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Entretien avec Pascal Marchand - Gauche, droite: une question de personnalité ?
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Déclin du militantisme, désenchantement? politique, précarité?: dans les banlieues, la population, largement abstentionniste, semble ne regarder le jeu ?politique que de loin.
Pourquoi les pauvres votent-ils contre leurs intérêts ? / Michael C.Behrent
«?Si l’on aide les plus pauvres, alors c’est moi qui vais me retrouver tout en bas?»?: selon des chercheurs américains, la «?peur de la dernière place?» ?expliquerait l’opposition des citoyens modestes aux politiques de redistribution.
Bibliographie
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in Sciences Humaines > 236 [23/05/2012] . - p. 30-51
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