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135 - juin-juillet 2014 - L'Egypte en mouvement [texte imprimé] . - 2014 . - 98 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
32(620) Politique de l'Egypte 94(620) Histoire de l'Egypte
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Résumé : |
Du rêve nassérien d’indépendance à la révolte du « printemps arabe », ce numéro explore l’histoire contemporaine égyptienne. Il explique l’enracinement de l’islamisme depuis cinquante ans, avec la force et les faiblesses des Frères musulmans égyptiens. Et raconte comment leur échec flagrant a ouvert la voie à un coup d’Etat militaire et à une tentative de retour en arrière. |
Note de contenu : |
SOMMAIRE
L’Egypte en mouvement
« “Ceux d’en haut, ceux d’en bas” »/Alain Gresh
I. Le rêve nassérien d’indépendance
La naissance de l’Egypte contemporaine remonte sans doute au règne de Méhémet Ali, qui, au début du XIXe siècle, voulut moderniser l’Etat et la société. Il échoua, mais le flambeau fut repris, cent cinquante ans plus tard, par les jeunes Officiers libres, portés aussi par la vague des luttes anticoloniales. Ils étaient commandés par Gamal Abdel Nasser, qui connut son heure de gloire en nationalisant la Compagnie du canal de Suez en 1956.
- Un Egyptien nommé Nasser/A. G.
- Naissance d’une troisième force mondiale/Marc Ferro
- L’origine de la crise de Suez remonte aux débuts du canal/Eric Rouleau
- Ferdinand de Lesseps et Eugénie de Montijo/Pierre Loevenbruck
- Les résolutions de la conférence de Bandung
- Le nationalisme arabe/E. R.
- Quand la France recouvrait sa virilité/René Bayssière
- Funérailles grandioses du Raïs/E. R.
- L’œuvre inachevée de Méhémet Ali/Ghislaine Alleaume
- Ombres et lumières, polémiques autour du coup d’Etat de 1952/Kamel Labidi
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II. Une si longue stagnation, de Sadate à Moubarak
La défaite égyptienne de juin 1967 face à Israël marqua le déclin du nassérisme, qui s’accéléra après le décès de son fondateur, en septembre 1970. Le président Anouar El-Sadate se lança dans une politique d’ouverture économique (infitah) et de rapprochement avec les Etats-Unis, qui devait aboutir à la signature de la paix avec Israël en 1979. L’assassinat de Sadate en 1981 n’entraîna pas d’infléchissement majeur de la politique du Caire.
- Une victoire pour l’« Egypte égyptienne » ? /Marie-Christine Aulas
- Les coptes, entre sécurité d’Etat et islamistes/Wendy Kristianasen
- « Nul autre pays ne contient autant de merveilles »/Claudine Rulleau
- La lutte toujours recommencée des paysans/Beshir Sakr et Phanjof Tarcir
- La grève qui a préparé la révolution/Joel Beinin
- L’effacement diplomatique du Caire/Sophie Pommier
--------------------------------------------------------------
III. Un islamisme enraciné
Fondée en 1928 par Hassan Al-Banna, l’association des Frères musulmans est un élément important de la vie politique. Durement réprimés par Nasser après 1954, ils ont été libérés par Sadate, qui les a utilisés pour lutter contre les nassériens et la gauche. Le président Hosni Moubarak a pris ses distances à leur égard, sans jamais vraiment ni les interdire ni les autoriser.
- La guerre est déclarée entre le colonel Nasser et les Frères musulmans/Robert Vaucher
- Années 1970, retour sur la scène politique/Abdel Azim Ramdan
- Un islam populiste/Ellis Goldberg
- Révisions douloureuses pour la confrérie/Husam Tammam
--------------------------------------------------------------
IV. La révolte
Loin d’être un coup de tonnerre dans un ciel bleu, le mouvement qui débute le 25 janvier 2011 a été préparé par de nombreuses luttes ponctuelles pour la démocratie, pour la justice sociale et contre le formidable appareil répressif dominant l’Egypte. Mais ce mouvement s’est heurté à de nombreuses résistances de l’ancien régime. Si la prise du pouvoir par les militaires, le 3 juillet 2013, ne marque pas la mort de la révolution, elle n’en représente pas moins un sérieux revers.
- « Si nous arrêtons de rêver... »/A. G.
- Le « printemps arabe » toujours vivant/Hicham Ben Abdallah El-Alaoui
- La révolution à l’ombre des militaires/A.G.
- Le « capitalisme extrême » des Frères musulmans/Gilbert Achcar
- Comment sortir de l’instabilité/Pierre Henri et Stéphane Lacroix
- Les tâtonnements de la politique américaine/Karim Emile Bitar
- Fracture chez les écrivains/Fadi Awad et Claire Talon
- Un peintre de l’espoir toujours vivant/A.G.
Iconographie/Pauline Beugnies.
Extraits littéraires
Karnak Café, de Naguib Mahfouz
L’Homme du Nil, de Stratis Tsirkas
Un Nil couleur de rêve, de James Bruce
La Faim, de Mohammed El-Bisatie |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ |
[n° ou bulletin] est un bulletin de
Titre : |
135 - juin-juillet 2014 - L'Egypte en mouvement |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
98 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
32(620) Politique de l'Egypte 94(620) Histoire de l'Egypte
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Résumé : |
Du rêve nassérien d’indépendance à la révolte du « printemps arabe », ce numéro explore l’histoire contemporaine égyptienne. Il explique l’enracinement de l’islamisme depuis cinquante ans, avec la force et les faiblesses des Frères musulmans égyptiens. Et raconte comment leur échec flagrant a ouvert la voie à un coup d’Etat militaire et à une tentative de retour en arrière. |
Note de contenu : |
SOMMAIRE
L’Egypte en mouvement
« “Ceux d’en haut, ceux d’en bas” »/Alain Gresh
I. Le rêve nassérien d’indépendance
La naissance de l’Egypte contemporaine remonte sans doute au règne de Méhémet Ali, qui, au début du XIXe siècle, voulut moderniser l’Etat et la société. Il échoua, mais le flambeau fut repris, cent cinquante ans plus tard, par les jeunes Officiers libres, portés aussi par la vague des luttes anticoloniales. Ils étaient commandés par Gamal Abdel Nasser, qui connut son heure de gloire en nationalisant la Compagnie du canal de Suez en 1956.
- Un Egyptien nommé Nasser/A. G.
- Naissance d’une troisième force mondiale/Marc Ferro
- L’origine de la crise de Suez remonte aux débuts du canal/Eric Rouleau
- Ferdinand de Lesseps et Eugénie de Montijo/Pierre Loevenbruck
- Les résolutions de la conférence de Bandung
- Le nationalisme arabe/E. R.
- Quand la France recouvrait sa virilité/René Bayssière
- Funérailles grandioses du Raïs/E. R.
- L’œuvre inachevée de Méhémet Ali/Ghislaine Alleaume
- Ombres et lumières, polémiques autour du coup d’Etat de 1952/Kamel Labidi
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II. Une si longue stagnation, de Sadate à Moubarak
La défaite égyptienne de juin 1967 face à Israël marqua le déclin du nassérisme, qui s’accéléra après le décès de son fondateur, en septembre 1970. Le président Anouar El-Sadate se lança dans une politique d’ouverture économique (infitah) et de rapprochement avec les Etats-Unis, qui devait aboutir à la signature de la paix avec Israël en 1979. L’assassinat de Sadate en 1981 n’entraîna pas d’infléchissement majeur de la politique du Caire.
- Une victoire pour l’« Egypte égyptienne » ? /Marie-Christine Aulas
- Les coptes, entre sécurité d’Etat et islamistes/Wendy Kristianasen
- « Nul autre pays ne contient autant de merveilles »/Claudine Rulleau
- La lutte toujours recommencée des paysans/Beshir Sakr et Phanjof Tarcir
- La grève qui a préparé la révolution/Joel Beinin
- L’effacement diplomatique du Caire/Sophie Pommier
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III. Un islamisme enraciné
Fondée en 1928 par Hassan Al-Banna, l’association des Frères musulmans est un élément important de la vie politique. Durement réprimés par Nasser après 1954, ils ont été libérés par Sadate, qui les a utilisés pour lutter contre les nassériens et la gauche. Le président Hosni Moubarak a pris ses distances à leur égard, sans jamais vraiment ni les interdire ni les autoriser.
- La guerre est déclarée entre le colonel Nasser et les Frères musulmans/Robert Vaucher
- Années 1970, retour sur la scène politique/Abdel Azim Ramdan
- Un islam populiste/Ellis Goldberg
- Révisions douloureuses pour la confrérie/Husam Tammam
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IV. La révolte
Loin d’être un coup de tonnerre dans un ciel bleu, le mouvement qui débute le 25 janvier 2011 a été préparé par de nombreuses luttes ponctuelles pour la démocratie, pour la justice sociale et contre le formidable appareil répressif dominant l’Egypte. Mais ce mouvement s’est heurté à de nombreuses résistances de l’ancien régime. Si la prise du pouvoir par les militaires, le 3 juillet 2013, ne marque pas la mort de la révolution, elle n’en représente pas moins un sérieux revers.
- « Si nous arrêtons de rêver... »/A. G.
- Le « printemps arabe » toujours vivant/Hicham Ben Abdallah El-Alaoui
- La révolution à l’ombre des militaires/A.G.
- Le « capitalisme extrême » des Frères musulmans/Gilbert Achcar
- Comment sortir de l’instabilité/Pierre Henri et Stéphane Lacroix
- Les tâtonnements de la politique américaine/Karim Emile Bitar
- Fracture chez les écrivains/Fadi Awad et Claire Talon
- Un peintre de l’espoir toujours vivant/A.G.
Iconographie/Pauline Beugnies.
Extraits littéraires
Karnak Café, de Naguib Mahfouz
L’Homme du Nil, de Stratis Tsirkas
Un Nil couleur de rêve, de James Bruce
La Faim, de Mohammed El-Bisatie |
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