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Théâtres en lutte / Olivier Neveux
Théâtres en lutte : le théâtre militant en France des années 1960 à aujourd'hui / [texte imprimé] / Olivier Neveux . - Paris : La Découverte, 2007 . - 1 vol. (321 p.) ; 22 cm. - (Cahiers libres, ISSN 0526-8370) .
ISBN : 978-2-7071-4977-0
Langues : Français (fre)
Catégories : 323.2 Relation peuple/Etat
323.21 Militantisme Participation Engagement
792 Arts du spectacle Théatre
94(44) Histoire de la FranceRésumé : Site éditeur :
Depuis les années 1960, de nombreuses expériences théâtrales ont revendiqué en France un clair dessein politique. Inscrit au cœur des luttes (anti-impérialistes, ouvrières, féministes, immigrées, homosexuelles, altermondialistes, etc.), ce théâtre militant s’est donné pour but de contribuer, à sa manière, aux combats d’émancipation de son temps. Injustement déprécié ou ignoré, il constitue pourtant tout un pan de l’histoire théâtrale. Et c’est cette histoire inédite et passionnante que l’on découvrira dans cet ouvrage extrêmement documenté. Comment représenter la colère, l’injustice et l’espérance ? Quelles formes pour dire la lutte ou expliquer les mécanismes du capitalisme ? Et à qui de telles représentations doivent-elles être destinées ? Contrairement aux idées reçues, le théâtre militant n’a jamais cessé d’inventer des solutions dramaturgiques et scéniques pour mettre en scène le présent : un présent à transformer. Héritier d’Erwin Piscator, de Bertolt Brecht et des troupes d’agit-prop soviétiques, ce théâtre n’est pas homogène : il est traversé d’options politiques et esthétiques diverses, voire contradictoires, d’Armand Gatti à Augusto Boal, en passant par Alain Badiou, André Benedetto et de nombreux collectifs (la Troupe Z, Al Assifa, le Levant, le Groupov…). Revenir sur ces propositions, sur leurs richesses et leurs impasses, c’est tout autant s’opposer à l’oubli que tenter d’ouvrir des pistes pour le théâtre militant d’aujourd’hui.Note de contenu : Table des matières :
Introduction - I / L'heure des brasiers - 1. Le théâtre politique de l’après-guerre - Sartre, Brecht et Vilar, trois articulations du théâtre et de la politique - Arthur Adamov et Armand Gatti, deux écritures militantes isolées - 2. Le théâtre de la décolonisation - Le PCF et le théâtre : adhésions et oppositions - La question algérienne - Politisation et colères étudiantes - 3. Dramaturgies du Vietnam - Napalm, d’André Benedetto - V comme Vietnam, d’Armand Gatti - L’Homme aux sandales de caoutchouc, de Kateb Yacine - Créer deux, trois… de nombreux Vietnam… - II / Le mai théâtral - 4. Les prémices de la contestation - Le théâtre radical américain - Contre la culture bourgeoise - 5. Le théâtre de Mai 68 - Mai 68, le théâtre suspendu - Quand le théâtre participe aux événements - « L’imagination n’a pas pris le pouvoir mais on est content quand même » - III / Théâtres rouges - 6. Que faire ? - Les « dramaturgies marxistes » d’André Benedetto - Teatre de la Carriera, Troupe Z… de nouvelles troupes sur tous les fronts - 7. Analyses concrètes et luttes - Du Larzac à Lip, « descendre de cheval pour regarder les fleurs » - Luttes ouvrières - 8. Une mémoire divisée - Un théâtre « reflet de l’engagement politique » - Dario Fo et le rire politique - IV / Scènes de l'émancipation - 9. « Ne me libère pas, je m’en charge » - Identités et émancipation - La création au cœur des luttes sociales - 10. Contestations de la représentation théâtrale - Augusto Boal et la figure de l’Opprimé - Le théâtre anarchiste d’Armand Gatti - V / Malgré tout ! - 11. « C’est fini » - Alain Badiou et l’expérience révolutionnaire - Continuer alors même que… - 12. Un autre théâtre est possible - L’émergence d’un nouveau théâtre de combat - « Pour une nouvelle génération d’Européens qui a oublié »… - VI / « Qui sers-tu ? » - 13. Quand la représentation est liée aux luttes comme les dents aux lèvres - S’inventer dans le combat et dialoguer avec la réalité - L’idéologie esthétique - 14. Que rien ne soit dit naturel - Le théâtre comme processus de connaissance - Le théâtre politique est une chose rare - Notice bibliographique - Notes - Index des noms de personnes et compagnies - Remerciements.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Théâtres en lutte : le théâtre militant en France des années 1960 à aujourd'hui / Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Neveux Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2007 Collection : Cahiers libres, ISSN 0526-8370 Importance : 1 vol. (321 p.) Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-4977-0 Langues : Français (fre) Catégories : 323.2 Relation peuple/Etat
323.21 Militantisme Participation Engagement
792 Arts du spectacle Théatre
94(44) Histoire de la FranceRésumé : Site éditeur :
Depuis les années 1960, de nombreuses expériences théâtrales ont revendiqué en France un clair dessein politique. Inscrit au cœur des luttes (anti-impérialistes, ouvrières, féministes, immigrées, homosexuelles, altermondialistes, etc.), ce théâtre militant s’est donné pour but de contribuer, à sa manière, aux combats d’émancipation de son temps. Injustement déprécié ou ignoré, il constitue pourtant tout un pan de l’histoire théâtrale. Et c’est cette histoire inédite et passionnante que l’on découvrira dans cet ouvrage extrêmement documenté. Comment représenter la colère, l’injustice et l’espérance ? Quelles formes pour dire la lutte ou expliquer les mécanismes du capitalisme ? Et à qui de telles représentations doivent-elles être destinées ? Contrairement aux idées reçues, le théâtre militant n’a jamais cessé d’inventer des solutions dramaturgiques et scéniques pour mettre en scène le présent : un présent à transformer. Héritier d’Erwin Piscator, de Bertolt Brecht et des troupes d’agit-prop soviétiques, ce théâtre n’est pas homogène : il est traversé d’options politiques et esthétiques diverses, voire contradictoires, d’Armand Gatti à Augusto Boal, en passant par Alain Badiou, André Benedetto et de nombreux collectifs (la Troupe Z, Al Assifa, le Levant, le Groupov…). Revenir sur ces propositions, sur leurs richesses et leurs impasses, c’est tout autant s’opposer à l’oubli que tenter d’ouvrir des pistes pour le théâtre militant d’aujourd’hui.Note de contenu : Table des matières :
Introduction - I / L'heure des brasiers - 1. Le théâtre politique de l’après-guerre - Sartre, Brecht et Vilar, trois articulations du théâtre et de la politique - Arthur Adamov et Armand Gatti, deux écritures militantes isolées - 2. Le théâtre de la décolonisation - Le PCF et le théâtre : adhésions et oppositions - La question algérienne - Politisation et colères étudiantes - 3. Dramaturgies du Vietnam - Napalm, d’André Benedetto - V comme Vietnam, d’Armand Gatti - L’Homme aux sandales de caoutchouc, de Kateb Yacine - Créer deux, trois… de nombreux Vietnam… - II / Le mai théâtral - 4. Les prémices de la contestation - Le théâtre radical américain - Contre la culture bourgeoise - 5. Le théâtre de Mai 68 - Mai 68, le théâtre suspendu - Quand le théâtre participe aux événements - « L’imagination n’a pas pris le pouvoir mais on est content quand même » - III / Théâtres rouges - 6. Que faire ? - Les « dramaturgies marxistes » d’André Benedetto - Teatre de la Carriera, Troupe Z… de nouvelles troupes sur tous les fronts - 7. Analyses concrètes et luttes - Du Larzac à Lip, « descendre de cheval pour regarder les fleurs » - Luttes ouvrières - 8. Une mémoire divisée - Un théâtre « reflet de l’engagement politique » - Dario Fo et le rire politique - IV / Scènes de l'émancipation - 9. « Ne me libère pas, je m’en charge » - Identités et émancipation - La création au cœur des luttes sociales - 10. Contestations de la représentation théâtrale - Augusto Boal et la figure de l’Opprimé - Le théâtre anarchiste d’Armand Gatti - V / Malgré tout ! - 11. « C’est fini » - Alain Badiou et l’expérience révolutionnaire - Continuer alors même que… - 12. Un autre théâtre est possible - L’émergence d’un nouveau théâtre de combat - « Pour une nouvelle génération d’Européens qui a oublié »… - VI / « Qui sers-tu ? » - 13. Quand la représentation est liée aux luttes comme les dents aux lèvres - S’inventer dans le combat et dialoguer avec la réalité - L’idéologie esthétique - 14. Que rien ne soit dit naturel - Le théâtre comme processus de connaissance - Le théâtre politique est une chose rare - Notice bibliographique - Notes - Index des noms de personnes et compagnies - Remerciements.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Théorie de la folie des masses [texte imprimé] / Hermann Broch (1886-1951), Auteur ; Paul Michael Lützeler (1943-....), Éditeur scientifique ; Pierre Rusch, Traducteur ; Didier Renault, Traducteur . - Paris : Éd. de l'Éclat, impr. 2008 . - 1 vol. (525 p.) ; 22 cm. - (Philosophie imaginaire, ISSN 0760-9620) .
ISBN : 978-2-84162-163-7 : 32 EUR
Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger)
Catégories : 159.9 Psychologie
17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
316.6 Psychologie sociale
321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
321.7 Démocratie / Démocratisation
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non arméeIndex. décimale : 1 Philosophie / Psychologie Résumé : Site éditeur :
«Chacun sait quelle folie s’est aujourd’hui emparée du monde, chacun sait qu’il participe lui-même à cette folie, comme victime active ou passive, chacun sait donc à quel formidable danger il se trouve exposé, mais personne n’est capable de localiser la menace, personne ne sait d’où elle s’apprête à fondre sur lui, personne n’est capable de la regarder vraiment en face, ni de s’en préserver efficacement. » Ainsi s’ouvre la Théorie de la folie des masses de Hermann Broch. Mais nul ne sait où elle commence, ni où elle finit, tant son élaboration fut problématique, au point qu’on peut se demander si le sujet n’a pas eu raison de l’œuvre, et si celle-ci ne se devait pas d’être retravaillée indéfiniment, comme est infinie cette folie des masses contre laquelle la raison vient buter sans parvenir à l’infléchir?
Commencée vraisemblablement à la fin des années 1930, la Théorie de la folie des masses accompagne Hermann Broch, jusqu’à sa disparition en 1951, sans qu’il parvienne à lui donner une forme définitive. C’est donc un véritable laboratoire qui est donné à lire – laboratoire d’une vie tout entière consacrée à la pensée, qu’elle prit la forme des célèbres romans tels que La mort de Virgile ou Le Tentateur, ou d’essais sur La logique d’un monde en ruine, parus il y a quelques années dans cette même collection.
Extrait article :
Le sujet de ce livre, c’est la "folie des masses" ou folie collective, entendue à la fois comme ce qui est arrivé à l’Allemagne avec la révolution nazie, et comme une possibilité permanente pour l’humanité, possibilité à laquelle la modernité nous rend de surcroît particulièrement vulnérables, en raison de "l’ambivalence de ce monde". De sorte que l’angoisse dans laquelle Broch écrit les premiers textes réunis dans ce livre posthume (publié en 1979) commencé au milieu des années trente, n’est pas moindre dans les pages écrites après 1945 : la défaite de Hitler n’a pas éteint les périls qu’il incarnait, et qu’il s’agit toujours de combattre. "Le but ultime de cette guerre est l’établissement d’un nouveau système de valeurs central." . L’entreprise de Broch n’est en effet pas purement intellectuelle, il s’agit de produire "une espèce de conversion sécularisée à la propreté morale", écrit-il dans une lettre en 1949.
http://www.nonfiction.fr/article-2212-une_ethique_au_bord_du_volcan.htmEn ligne : http://mediatheque.territoires-memoire.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display& [...] Format de la ressource électronique : Article sur la vie des idées Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Théorie de la folie des masses Type de document : texte imprimé Auteurs : Hermann Broch (1886-1951), Auteur ; Paul Michael Lützeler (1943-....), Éditeur scientifique ; Pierre Rusch, Traducteur ; Didier Renault, Traducteur Editeur : Paris : Éd. de l'Éclat Année de publication : impr. 2008 Collection : Philosophie imaginaire, ISSN 0760-9620 Importance : 1 vol. (525 p.) Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84162-163-7 Prix : 32 EUR Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) Catégories : 159.9 Psychologie
17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
316.6 Psychologie sociale
321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
321.7 Démocratie / Démocratisation
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non arméeIndex. décimale : 1 Philosophie / Psychologie Résumé : Site éditeur :
«Chacun sait quelle folie s’est aujourd’hui emparée du monde, chacun sait qu’il participe lui-même à cette folie, comme victime active ou passive, chacun sait donc à quel formidable danger il se trouve exposé, mais personne n’est capable de localiser la menace, personne ne sait d’où elle s’apprête à fondre sur lui, personne n’est capable de la regarder vraiment en face, ni de s’en préserver efficacement. » Ainsi s’ouvre la Théorie de la folie des masses de Hermann Broch. Mais nul ne sait où elle commence, ni où elle finit, tant son élaboration fut problématique, au point qu’on peut se demander si le sujet n’a pas eu raison de l’œuvre, et si celle-ci ne se devait pas d’être retravaillée indéfiniment, comme est infinie cette folie des masses contre laquelle la raison vient buter sans parvenir à l’infléchir?
Commencée vraisemblablement à la fin des années 1930, la Théorie de la folie des masses accompagne Hermann Broch, jusqu’à sa disparition en 1951, sans qu’il parvienne à lui donner une forme définitive. C’est donc un véritable laboratoire qui est donné à lire – laboratoire d’une vie tout entière consacrée à la pensée, qu’elle prit la forme des célèbres romans tels que La mort de Virgile ou Le Tentateur, ou d’essais sur La logique d’un monde en ruine, parus il y a quelques années dans cette même collection.
Extrait article :
Le sujet de ce livre, c’est la "folie des masses" ou folie collective, entendue à la fois comme ce qui est arrivé à l’Allemagne avec la révolution nazie, et comme une possibilité permanente pour l’humanité, possibilité à laquelle la modernité nous rend de surcroît particulièrement vulnérables, en raison de "l’ambivalence de ce monde". De sorte que l’angoisse dans laquelle Broch écrit les premiers textes réunis dans ce livre posthume (publié en 1979) commencé au milieu des années trente, n’est pas moindre dans les pages écrites après 1945 : la défaite de Hitler n’a pas éteint les périls qu’il incarnait, et qu’il s’agit toujours de combattre. "Le but ultime de cette guerre est l’établissement d’un nouveau système de valeurs central." . L’entreprise de Broch n’est en effet pas purement intellectuelle, il s’agit de produire "une espèce de conversion sécularisée à la propreté morale", écrit-il dans une lettre en 1949.
http://www.nonfiction.fr/article-2212-une_ethique_au_bord_du_volcan.htmEn ligne : http://mediatheque.territoires-memoire.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display& [...] Format de la ressource électronique : Article sur la vie des idées Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 45716 1/BRO Livre Libre-accès Adultes Disponible Théorie du tube de dentifrice / Peter Singer
Théorie du tube de dentifrice [texte imprimé] / Peter Singer (1946-....), Auteur ; Anatole Pons, Traducteur . - Goutte d'Or, 2018 . - 1 vol.(336 p.) : couv. ill. en coul. ; 22 cm.
ISBN : 979-10-96906-08-6
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Catégories : 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
179.3 Cruauté envers les animaux
316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
323.21 Militantisme Participation Engagement
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
Spira, HenryIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : Site éditeur
D’origine belge, Henry Spira fuit l’Allemagne nazie avec sa famille en 1938, à l’âge de 11 ans. Quelques années plus tard, il émigre aux États-Unis. Il devient d’abord marin, puis syndicaliste et enfin activiste à temps plein. Successivement inspiré par les socialistes, les anarchistes et Martin Luther King, ce défenseur des travailleurs et des Noirs américains se mue, à 45 ans, en militant de la cause animale.
Or, il se trouve qu’un homme a écrit une biographie d’Henry Spira. Il s’agit de l’Australien Peter Singer.
À travers son histoire se dégagent des méthodes pour transformer, dans un même mouvement, le monde et sa propre personne : toujours privilégier le dialogue à la confrontation ; proposer une alternative crédible à ce que l’on dénonce ; ne jamais tromper les médias ou le public ; ne pas diviser le monde entre les saints et les pécheurs ; éviter l’entre-soi du militantisme…Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Théorie du tube de dentifrice Type de document : texte imprimé Auteurs : Peter Singer (1946-....), Auteur ; Anatole Pons, Traducteur Editeur : Goutte d'Or Année de publication : 2018 Importance : 1 vol.(336 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-96906-08-6 Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
179.3 Cruauté envers les animaux
316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
323.21 Militantisme Participation Engagement
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
Spira, HenryIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : Site éditeur
D’origine belge, Henry Spira fuit l’Allemagne nazie avec sa famille en 1938, à l’âge de 11 ans. Quelques années plus tard, il émigre aux États-Unis. Il devient d’abord marin, puis syndicaliste et enfin activiste à temps plein. Successivement inspiré par les socialistes, les anarchistes et Martin Luther King, ce défenseur des travailleurs et des Noirs américains se mue, à 45 ans, en militant de la cause animale.
Or, il se trouve qu’un homme a écrit une biographie d’Henry Spira. Il s’agit de l’Australien Peter Singer.
À travers son histoire se dégagent des méthodes pour transformer, dans un même mouvement, le monde et sa propre personne : toujours privilégier le dialogue à la confrontation ; proposer une alternative crédible à ce que l’on dénonce ; ne jamais tromper les médias ou le public ; ne pas diviser le monde entre les saints et les pécheurs ; éviter l’entre-soi du militantisme…Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 51551 17/SIN Livre Libre-accès Adultes Disponible
[n° ou bulletin] 47 - Les théories du complot [texte imprimé] . - 2012 . - 209 p. : couv. ill. ; 21 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 167.5 Théorie du Complot - Rumeur - Invention
32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
323.2 Relation peuple/Etat
343.917 Délinquance politique Terrorisme
930 Science historique
Tea Party (USA)Résumé : Site éditeur :
L’histoire, comme nous la connaissons d’après des documents originaux et telle qu’elle fut établie par les meilleurs historiens, est tissée de conspirations. Si, comme le veut la superstition moderne, les théories de la conspiration sont par nature folles, suspectes ou invraisemblables, alors l’histoire telle que nous la connaissons est un ramassis de non-sens – ce qui est fou, suspect et invraisemblable. La majeure partie de ce que nous croyons savoir de l’histoire de l’Angleterre, comme d’autres pays, serait systématiquement trop entachée de conspirations pour inspirer la confiance. Mais l’histoire n’est pas un amas de non-sens – de manière générale, elle n’est pas non plus folle, suspecte ou invraisemblable. Par conséquent, cette superstition moderne n’est qu’une superstition et il n’y a rien de fou, suspect ou invraisemblable dans la nature même des théories de la conspiration – bien qu’évidemment certaines d’entre elles soient folles, suspectes ou invraisemblables.Note de contenu : SOMMAIRE
Éditorial : De quelques idées reçues sur les « théories du complot » et de quelques arguments pour y objecter, Miguel Chueca
Une superstition moderne : la fausseté en soi des théories de la conspiration, Charles Pigden
L’Histoire, comme nous la connaissons d’après des documents originaux et telle qu’elle fut établie par les meilleurs historiens, est tissée de conspirations. Si, comme le veut la superstition moderne, les théories de la conspiration sont par nature folles, suspectes ou invraisemblables, alors l’histoire telle que nous la connaissons est un ramassis de non-sens – ce qui est fou, suspect et invraisemblable. La majeure partie de ce que nous croyons savoir de l’histoire de l’Angleterre, comme d’autres pays, serait systématiquement trop entachée de conspirations pour inspirer la confiance. Mais l’histoire n’est pas un amas de non-sens – de manière générale, elle n’est pas non plus folle, suspecte ou invraisemblable. Par conséquent, cette superstition moderne n’est qu’une superstition et il n’y a rien de fou, suspect ou invraisemblable dans la nature même des théories de la conspiration – bien qu’évidemment, certaines d’entre elles soient folles, suspectes ou invraisemblables.
Conspirations ou institutions ? Le 11-Septembre et au-delà , Michael Albert et Stephen Shalom
Une fois qu’on pénètre sur le terrain des adeptes des théories du complot, on est sur une sorte de pente savonneuse puisque qu’aucune des contre-preuves avancées ne sera jamais suffisante et que chaque information pourra être réinterprétée au moyen de nouvelles affirmations. On raconte une histoire (apocryphe) à propos d’une conférence donnée par Bertrand Russell. Une fois celle-ci terminée, une vieille dame se lève et dit : « Vous avez dit un tas de choses justes, mais sur l’univers, vous êtes à côté de la plaque. En fait, tout ce que nous voyons se trouve sur le dos d’une tortue géante. » Russell demande à son tour : « D’accord, mais sur quoi repose la tortue ? » Et la vieille dame de rétorquer : « Mais sur une autre tortue, plus grande que la première. » Russell demande alors sur quoi repose cette autre tortue et la dame de répondre : « Il n’y a que des tortues, du haut en bas. »
Les théories du complot fonctionnent souvent sur ce même modèle. Si une première affirmation ne marche pas, ça n’a pas d’importance : il suffit d’en fabriquer une autre.
À l’époque de l’irrationalité. Les conspirationnistes du 11-Septembre et le déclin de la gauche américaine, Alexander Cockburn
Ce que Barrett et Collins démontrent brillamment, ce sont les réelles conspirations de la corruption à porter au compte de Giuliani : le favoritisme à l’égard de Motorola qui équipa les pompiers de radios qui ne marchaient pas ; l’habileté de la Port Authority à lésiner sur les mesures de protection contre le feu, cet échec majeur qu’a été l’incapacité à mettre sur pied un commandement d’urgence unifié qui aurait permis aux policiers et aux pompiers de communiquer entre eux ; que de nombreux pompiers n’entrent pas inutilement à l’intérieur des Tours ; et enfin que les opérateurs des urgences ne disent pas aux gens qui se trouvaient dans ces mêmes Tours de rester sur place.
Voilà quel est le monde politique réel, dans lequel Giuliani et compagnie n’ont jamais été tenus pour responsables. Les conspirationnistes méprisent le monde réel parce qu’ils accordent à Bush, Cheney et autres néo-conservateurs un statut si élevé qu’ils en font des sortes d’archidémons de l’histoire des États-Unis, au lieu d’y voir une équipe de plus de gestionnaires de l’Empire, un groupe d’une stupidité et d’une incompétence plutôt supérieures à la moyenne.
L’assassinat de JFK : la phobie de la conspiration à gauche, Michael Parenti
Les gens atteints de la phobie des conspirations aiment à demander : « Pensez-vous vraiment qu’il y ait un groupe de gens assis dans une salle en train de comploter ? » Cette image est tellement absurde qu’elle ne résiste pas à une seconde d’examen. Mais où diable les puissants pourraient-ils se réunir ? Sur les bancs des squares ? Sur les chevaux de bois des manèges ? Non, ils se rencontrent bel et bien dans des salles : dans les salles de réunion des entreprises, du Pentagone, dans les meilleurs restaurants, les plus beaux lieux de villégiature et les plus belles propriétés, dans les grandes salles de conférence de la Maison-Blanche, de la NASA, de la CIA et d’ailleurs. Et en effet, ils y complotent volontairement – même s’ils appellent cela « planifier » et « développer des stratégies » – et ils le font dans un grand secret, résistant de toutes leurs forces aux révélations publiques. Afin de rendre le monde plus sûr pour ceux qui le dominent, les personnalités politiques de la classe des possédants ont créé un système de sûreté nationale qui dépense des milliards de dollars et nécessite le travail d’un grand nombre de personnes.
Les attentats du 11 mars 2004 à Madrid et les « théories de la conspiration », Miguel Chueca
La remise en cause de la « version officielle » des événements du 11-Mars a suscité l’apparition de trois théories de la conspiration : 1) celle qui, derrière le groupe islamiste de Madrid, voit la main des services secrets marocains ; 2) celle qui postule l’intervention de l’ETA, non plus seule mais de concert avec les islamistes ; 3) celle qui suggère l’intervention de certains secteurs « dévoyés » des services de sécurité espagnols, c’est-à -dire l’équivalent pour l’Espagne de la thèse américaine de l’inside job. Cependant, bien avant de se situer dans les arguments et les procédés dont ont usé leurs porte-parole, la spécificité des « théories alternatives » du 11-Mars doit être cherchée dans la répercussion dont elles ont bénéficié auprès de l’opinion publique, grâce à l’appui de très grands médias comme le quotidien El Mundo et une des principales chaînes de radio du pays, la COPE, propriété de l’épiscopat espagnol.
Le Tea Party : un mouvement protestataire financé par des milliardaires, Pierre Guerlain
Le Tea Party, contrairement à ce que les médias dominants en ont fait, s’inscrit donc dans une longue tradition réactionnaire appelée par commodité, mais de façon problématique, « populiste », qui cherche à annuler toutes les conquêtes sociales du XXe siècle. Sur le plan des théories du complot, il s’inscrit dans la lignée de l’anticommunisme des années 1950, de l’anti-catholicisme du milieu du XIXe siècle, et de l’antimaçonnisme du début du XIXe siècle. Aujourd’hui ce que l’on appelle de façon également problématique l’islamophobie fonctionne comme une théorie du complot, qui est bien souvent une forme de racisme anti-Arabes voire antimusulmans mais n’est pas nécessairement de nature religieuse. L’ennemi mobilisateur officiel est le socialisme imaginaire d’Obama ou sa foi musulmane également fantaisiste. La contestation s’organise, sur le plan rhétorique, autour de l’impôt et du déficit budgétaire des États-Unis qui serait responsable des difficultés de la classe moyenne.
Usages médiatiques d’une critique « savante » de « la théorie du complot », Henri Maler et Patrick Champagne
Une critique sérieuse, c’est-à -dire argumentée et reposant sur des faits précis, se doit d’enquêter, de citer les déclarations et les commentaires de journalistes à l’appui des analyses, de compter les invitations dans les émissions, de mettre en évidence les échanges de services et les connivences, bref de faire apparaître des relations objectives à partir de la désignation de personnes qui ne cultivent guère leur anonymat et qui ne peuvent pas être dégagées de toute responsabilité individuelle. Dans cet univers social (comme dans tout autre), les relations objectives que l’on cherche à mettre en évidence passent en grande partie par des relations interpersonnelles qu’il n’y aurait aucun sens à passer sous silence. On comprend dès lors pourquoi la dénonciation de la « théorie du complot » trouve un écho favorable, notamment chez ceux qui occupent une position éminente dans les médias : elle permet de disqualifier toute analyse qui les désigne nommément et de se débarrasser à peu de frais de toute critique effective des médias.
HISTOIRE RADICALE
Le chemin de la vérité. André Prudhommeaux, l’incendie du Reichstag et la défense de Marinus Van der Lubbe, Charles JacquierPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 47 - Les théories du complot Type de document : texte imprimé Année de publication : 2012 Importance : 209 p. Présentation : couv. ill. Format : 21 cm Langues : Français (fre) Catégories : 167.5 Théorie du Complot - Rumeur - Invention
32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique
323.2 Relation peuple/Etat
343.917 Délinquance politique Terrorisme
930 Science historique
Tea Party (USA)Résumé : Site éditeur :
L’histoire, comme nous la connaissons d’après des documents originaux et telle qu’elle fut établie par les meilleurs historiens, est tissée de conspirations. Si, comme le veut la superstition moderne, les théories de la conspiration sont par nature folles, suspectes ou invraisemblables, alors l’histoire telle que nous la connaissons est un ramassis de non-sens – ce qui est fou, suspect et invraisemblable. La majeure partie de ce que nous croyons savoir de l’histoire de l’Angleterre, comme d’autres pays, serait systématiquement trop entachée de conspirations pour inspirer la confiance. Mais l’histoire n’est pas un amas de non-sens – de manière générale, elle n’est pas non plus folle, suspecte ou invraisemblable. Par conséquent, cette superstition moderne n’est qu’une superstition et il n’y a rien de fou, suspect ou invraisemblable dans la nature même des théories de la conspiration – bien qu’évidemment certaines d’entre elles soient folles, suspectes ou invraisemblables.Note de contenu : SOMMAIRE
Éditorial : De quelques idées reçues sur les « théories du complot » et de quelques arguments pour y objecter, Miguel Chueca
Une superstition moderne : la fausseté en soi des théories de la conspiration, Charles Pigden
L’Histoire, comme nous la connaissons d’après des documents originaux et telle qu’elle fut établie par les meilleurs historiens, est tissée de conspirations. Si, comme le veut la superstition moderne, les théories de la conspiration sont par nature folles, suspectes ou invraisemblables, alors l’histoire telle que nous la connaissons est un ramassis de non-sens – ce qui est fou, suspect et invraisemblable. La majeure partie de ce que nous croyons savoir de l’histoire de l’Angleterre, comme d’autres pays, serait systématiquement trop entachée de conspirations pour inspirer la confiance. Mais l’histoire n’est pas un amas de non-sens – de manière générale, elle n’est pas non plus folle, suspecte ou invraisemblable. Par conséquent, cette superstition moderne n’est qu’une superstition et il n’y a rien de fou, suspect ou invraisemblable dans la nature même des théories de la conspiration – bien qu’évidemment, certaines d’entre elles soient folles, suspectes ou invraisemblables.
Conspirations ou institutions ? Le 11-Septembre et au-delà , Michael Albert et Stephen Shalom
Une fois qu’on pénètre sur le terrain des adeptes des théories du complot, on est sur une sorte de pente savonneuse puisque qu’aucune des contre-preuves avancées ne sera jamais suffisante et que chaque information pourra être réinterprétée au moyen de nouvelles affirmations. On raconte une histoire (apocryphe) à propos d’une conférence donnée par Bertrand Russell. Une fois celle-ci terminée, une vieille dame se lève et dit : « Vous avez dit un tas de choses justes, mais sur l’univers, vous êtes à côté de la plaque. En fait, tout ce que nous voyons se trouve sur le dos d’une tortue géante. » Russell demande à son tour : « D’accord, mais sur quoi repose la tortue ? » Et la vieille dame de rétorquer : « Mais sur une autre tortue, plus grande que la première. » Russell demande alors sur quoi repose cette autre tortue et la dame de répondre : « Il n’y a que des tortues, du haut en bas. »
Les théories du complot fonctionnent souvent sur ce même modèle. Si une première affirmation ne marche pas, ça n’a pas d’importance : il suffit d’en fabriquer une autre.
À l’époque de l’irrationalité. Les conspirationnistes du 11-Septembre et le déclin de la gauche américaine, Alexander Cockburn
Ce que Barrett et Collins démontrent brillamment, ce sont les réelles conspirations de la corruption à porter au compte de Giuliani : le favoritisme à l’égard de Motorola qui équipa les pompiers de radios qui ne marchaient pas ; l’habileté de la Port Authority à lésiner sur les mesures de protection contre le feu, cet échec majeur qu’a été l’incapacité à mettre sur pied un commandement d’urgence unifié qui aurait permis aux policiers et aux pompiers de communiquer entre eux ; que de nombreux pompiers n’entrent pas inutilement à l’intérieur des Tours ; et enfin que les opérateurs des urgences ne disent pas aux gens qui se trouvaient dans ces mêmes Tours de rester sur place.
Voilà quel est le monde politique réel, dans lequel Giuliani et compagnie n’ont jamais été tenus pour responsables. Les conspirationnistes méprisent le monde réel parce qu’ils accordent à Bush, Cheney et autres néo-conservateurs un statut si élevé qu’ils en font des sortes d’archidémons de l’histoire des États-Unis, au lieu d’y voir une équipe de plus de gestionnaires de l’Empire, un groupe d’une stupidité et d’une incompétence plutôt supérieures à la moyenne.
L’assassinat de JFK : la phobie de la conspiration à gauche, Michael Parenti
Les gens atteints de la phobie des conspirations aiment à demander : « Pensez-vous vraiment qu’il y ait un groupe de gens assis dans une salle en train de comploter ? » Cette image est tellement absurde qu’elle ne résiste pas à une seconde d’examen. Mais où diable les puissants pourraient-ils se réunir ? Sur les bancs des squares ? Sur les chevaux de bois des manèges ? Non, ils se rencontrent bel et bien dans des salles : dans les salles de réunion des entreprises, du Pentagone, dans les meilleurs restaurants, les plus beaux lieux de villégiature et les plus belles propriétés, dans les grandes salles de conférence de la Maison-Blanche, de la NASA, de la CIA et d’ailleurs. Et en effet, ils y complotent volontairement – même s’ils appellent cela « planifier » et « développer des stratégies » – et ils le font dans un grand secret, résistant de toutes leurs forces aux révélations publiques. Afin de rendre le monde plus sûr pour ceux qui le dominent, les personnalités politiques de la classe des possédants ont créé un système de sûreté nationale qui dépense des milliards de dollars et nécessite le travail d’un grand nombre de personnes.
Les attentats du 11 mars 2004 à Madrid et les « théories de la conspiration », Miguel Chueca
La remise en cause de la « version officielle » des événements du 11-Mars a suscité l’apparition de trois théories de la conspiration : 1) celle qui, derrière le groupe islamiste de Madrid, voit la main des services secrets marocains ; 2) celle qui postule l’intervention de l’ETA, non plus seule mais de concert avec les islamistes ; 3) celle qui suggère l’intervention de certains secteurs « dévoyés » des services de sécurité espagnols, c’est-à -dire l’équivalent pour l’Espagne de la thèse américaine de l’inside job. Cependant, bien avant de se situer dans les arguments et les procédés dont ont usé leurs porte-parole, la spécificité des « théories alternatives » du 11-Mars doit être cherchée dans la répercussion dont elles ont bénéficié auprès de l’opinion publique, grâce à l’appui de très grands médias comme le quotidien El Mundo et une des principales chaînes de radio du pays, la COPE, propriété de l’épiscopat espagnol.
Le Tea Party : un mouvement protestataire financé par des milliardaires, Pierre Guerlain
Le Tea Party, contrairement à ce que les médias dominants en ont fait, s’inscrit donc dans une longue tradition réactionnaire appelée par commodité, mais de façon problématique, « populiste », qui cherche à annuler toutes les conquêtes sociales du XXe siècle. Sur le plan des théories du complot, il s’inscrit dans la lignée de l’anticommunisme des années 1950, de l’anti-catholicisme du milieu du XIXe siècle, et de l’antimaçonnisme du début du XIXe siècle. Aujourd’hui ce que l’on appelle de façon également problématique l’islamophobie fonctionne comme une théorie du complot, qui est bien souvent une forme de racisme anti-Arabes voire antimusulmans mais n’est pas nécessairement de nature religieuse. L’ennemi mobilisateur officiel est le socialisme imaginaire d’Obama ou sa foi musulmane également fantaisiste. La contestation s’organise, sur le plan rhétorique, autour de l’impôt et du déficit budgétaire des États-Unis qui serait responsable des difficultés de la classe moyenne.
Usages médiatiques d’une critique « savante » de « la théorie du complot », Henri Maler et Patrick Champagne
Une critique sérieuse, c’est-à -dire argumentée et reposant sur des faits précis, se doit d’enquêter, de citer les déclarations et les commentaires de journalistes à l’appui des analyses, de compter les invitations dans les émissions, de mettre en évidence les échanges de services et les connivences, bref de faire apparaître des relations objectives à partir de la désignation de personnes qui ne cultivent guère leur anonymat et qui ne peuvent pas être dégagées de toute responsabilité individuelle. Dans cet univers social (comme dans tout autre), les relations objectives que l’on cherche à mettre en évidence passent en grande partie par des relations interpersonnelles qu’il n’y aurait aucun sens à passer sous silence. On comprend dès lors pourquoi la dénonciation de la « théorie du complot » trouve un écho favorable, notamment chez ceux qui occupent une position éminente dans les médias : elle permet de disqualifier toute analyse qui les désigne nommément et de se débarrasser à peu de frais de toute critique effective des médias.
HISTOIRE RADICALE
Le chemin de la vérité. André Prudhommeaux, l’incendie du Reichstag et la défense de Marinus Van der Lubbe, Charles JacquierPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
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Théories féministes voyageuses : internationalisme et coalitions depuis les luttes latino-américaines [texte imprimé] / Mara Montanaro, Auteur ; VERONICA GAGO, Préfacier, etc. . - Paris : Editions Divergences, 2023 . - 1 vol. (270 p.) ; 20 cm.
ISBN : 979-10-97088-61-3
Bibliogr. (pp. 253-270)
Langues : Français (fre)
Catégories : 1 Philosophie Psychologie
32(8) Politique de l'Amérique Latine
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
325.3 Colonisation/ décolonisation
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmesIndex. décimale : 342.7 Droits humains Résumé : Site éditeur
Parler de théories féministes voyageuses, c’est nommer la nécessité de faire correspondre le féminisme eurocentré avec d’autres mouvements de par le monde. Parmi ces derniers, l’expérience des féminismes latino-américains est précieuse, car elle jette une lumière nouvelle, décoloniale, sur des concepts centraux de la théorie féministe. En questionnant l’universalité du sujet « nous, les femmes », en réinventant la grève féministe contre le travail reproductif, en résistant à partir d’un corps lié à sa communauté, les mouvements féministes en Amérique du Sud démontrent qu’on peut à la fois tenir aux particularités d’un contexte national ou communautaire, et rester source d’inspiration pour le reste du monde.Note de contenu : Sommaire
Biographie
Préface de Verónica Gago
Introduction : L'éveil : être une philosophe féministe
Chapitre 1 : Nous, les femmes. Penser et panser le sujet politique du féminisme
Chapitre 2 : La fabrique de la reproduction déjouée par la grève féministe
Chapitre 3 : Genèse d'une catégorie d'analyse et d'une méthode de lutte : le corps-territoire
En guise de conclusion
Notes
Remerciement
Bibliographie
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Théories féministes voyageuses : internationalisme et coalitions depuis les luttes latino-américaines Type de document : texte imprimé Auteurs : Mara Montanaro, Auteur ; VERONICA GAGO, Préfacier, etc. Editeur : Paris : Editions Divergences Année de publication : 2023 Importance : 1 vol. (270 p.) Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-97088-61-3 Note générale : Bibliogr. (pp. 253-270) Langues : Français (fre) Catégories : 1 Philosophie Psychologie
32(8) Politique de l'Amérique Latine
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
325.3 Colonisation/ décolonisation
396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmesIndex. décimale : 342.7 Droits humains Résumé : Site éditeur
Parler de théories féministes voyageuses, c’est nommer la nécessité de faire correspondre le féminisme eurocentré avec d’autres mouvements de par le monde. Parmi ces derniers, l’expérience des féminismes latino-américains est précieuse, car elle jette une lumière nouvelle, décoloniale, sur des concepts centraux de la théorie féministe. En questionnant l’universalité du sujet « nous, les femmes », en réinventant la grève féministe contre le travail reproductif, en résistant à partir d’un corps lié à sa communauté, les mouvements féministes en Amérique du Sud démontrent qu’on peut à la fois tenir aux particularités d’un contexte national ou communautaire, et rester source d’inspiration pour le reste du monde.Note de contenu : Sommaire
Biographie
Préface de Verónica Gago
Introduction : L'éveil : être une philosophe féministe
Chapitre 1 : Nous, les femmes. Penser et panser le sujet politique du féminisme
Chapitre 2 : La fabrique de la reproduction déjouée par la grève féministe
Chapitre 3 : Genèse d'une catégorie d'analyse et d'une méthode de lutte : le corps-territoire
En guise de conclusion
Notes
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 54035 342.7/MON Livre Libre-accès Adultes Disponible Les Théories du mouvement social et de l'engagement in Sciences Humaines, 144 (décembre 2003)
PermalinkThere is no alternative, we must change our democracy! / Michel Recloux in Aide-Mémoire, 72 (avril-juin 2015)
PermalinkThéroigne de Méricourt / Elisabeth Roudinesco
Permalink7 - printemps 2013 - Thessalonique (Bulletin de Z)
PermalinkPermalinkThomas Lubanga / Colette Braeckman in Farde Articles 2006, 1 (2006)
PermalinkThoreau, naturel résistant in Philosophie magazine, 51 (juillet-août 2011)
PermalinkThousands march at Auschwitz / SARABJIT SINGH in Searchlight, 360 (june 2005)
PermalinkThyl l'espiègle / Charles De Coster
PermalinkTiananmen : un 12e anniversaire sous le signe des archives secrètes in Farde Articles 2001, (2001)
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