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Histoire naturelle de la violence [document électronique] / Guillaume Lecointre (1964-....), Collaborateur ; Caroline Grand, Producteur ; Frédéric Dubos, Producteur . - Paris : Musée national d'histoire naturelle, 2021 . - 1 vidéo en ligne (7min57).
Langues : Français (fre)
Catégories : 3 Sciences sociales
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
57 Sciences biologiquesEn ligne : https://www.mnhn.fr/fr/histoire-naturelle-de-la-violence Format de la ressource électronique : Lien vers la vidéo "Histoire naturelle de la violence" Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Histoire naturelle de la violence Type de document : document électronique Auteurs : Guillaume Lecointre (1964-....), Collaborateur ; Caroline Grand, Producteur ; Frédéric Dubos, Producteur Editeur : Paris : Musée national d'histoire naturelle Année de publication : 2021 Importance : 1 vidéo en ligne (7min57) Langues : Français (fre) Catégories : 3 Sciences sociales
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
57 Sciences biologiquesEn ligne : https://www.mnhn.fr/fr/histoire-naturelle-de-la-violence Format de la ressource électronique : Lien vers la vidéo "Histoire naturelle de la violence" Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires
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Histoire du premier mai [texte imprimé] / Maurice Dommanget (1888-1976), Auteur ; Charles Jacquier, Préfacier, etc. . - Marseille : Le Mot et le Reste, 2006 . - 1 vol. (520 p.) ; 21 cm. - (Attitudes, ISSN 1952-0077) .
ISBN : 2-915378-23-1
index des noms
Langues : Français (fre)
Catégories : 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
323.4 Lutte des classes
331 Travail Organisation du travailRésumé : Site éditeur :
L’Histoire du Premier Mai de Maurice Dommanget est le seul ouvrage majeur réalisé, en langue française, par un témoin contemporain sur cette vaste manifestation. Il y développe une réflexion sur les luttes socio-politiques qui ont amené cette date à être la journée internationale des travailleurs à partir de 1889, puis la fête du travail, jour chômé. Un important travail de recherche lui a permis de nous donner à lire les heures sombres et glorieuses de ces manifestations, commémorations du 1er Mai sanglant de 1886 à Chicago. Au travers de cette réédition, c’est tout un pan de l’histoire sociale du XXe siècle qui se déroule sous nos yeux, jusqu’aux années soixante-dix.
Maurice Dommanget, (1888-1976) est l’auteur de plus d’une cinquantaine d’ouvrages importants d’histoire sociale. Parmi les plus connus nous pouvons citer L’Histoire du drapeau rouge, Les Grands Socialistes et l’éducation, Le Curé Meslier, Saint Just, Blanqui, etc… À son décès, il lègue ses archives à l’Institut français d’histoire sociale, à Paris. Son oeuvre disparaît de la circulation malgré son ampleur inégalée, notamment dans ses études des grands mouvements sociaux. Instituteur, pédagogue, syndicaliste actif et un chercheur dont il devient important d’exhumer et de réhabiliter les ouvrages qui sont la mémoire des luttes sociales, et de valider ses travaux de recherche historique.
Le 1er Mai, en dépit de ses points faibles, de sa tendance à des manifestations stériles, conventionnelles, infécondes, d’une part, à des manifestations bruyantes, spectaculaires, sectaires d’autre part, comme à ces déformations qui, en le sclérosant, l’éloignent de son principe originel, reste une des plus nobles aventures qui aient traversé notre époque. On peut ne pas croire à l’éternité des choses, et il faut convenir que les bouleversements formidables en perspective balaieront bien des institutions et des expériences. Il est néanmoins difficile d’admettre que dans une société où le travail, toujours indispensable, sera devenu souverain, la journée qui lui est consacrée disparaîtra. Elle prendra des formes nouvelles, voilà tout, et la sève qu’elle porte s’accordera avec les exigences d’un corps social en continuelle transformation. Le passé enseigne l’avenir. Le 1er Mai, qui, pendant plus de soixante ans, a su résister à toutes les bourrasques et a su élargir considérablement le champ de son activité, saura se dépasser en se renouvelant. [...] C’est qu’il y a dans chacunes des éclipses de cette épopée vécue par l’âme ouvrière un secret qui, pour être profondément enfoui, n’en est toujours pas moins toujours vivant et se révèle avec éclat après les années de cauchemar. On croit mort le 1er Mai et il n’est que replié sur lui-même. Et, de même, au plus fort de ses meurtrissures et de ses déformations, le peuple lui garde sa vertu. Aucune tendance centrifuge ne peut remettre en question ce qui est acquis. Il laisse des assises si fortement ancrées dans la conscience populaire, il porte en lui un si haut souvenir et un espoir si tenace qu’il conserve, malgré tout, sa raison d’être. On doit donc reconnaître et affirmer fortement qu’il y a quelque chose d’irréductible et de permanent dans le 1er Mai et, en ce sens, on peut dire que c’est un grand jour promis à l’avenir. (Maurice Dommanget)
L’amalgame libéral/liberté est un des principaux lieux communs qui fait des libertés fondamentales un élément consubstantiel de l’économie de marché. Un simple regard en arrière suffirait pour voir qu’elles n’ont pas été généreusement octroyées par les classes dominantes mais conquises de haute lutte durant deux siècles, si « les travestissements de l’histoire » ne les avaient pas fait passer aux oubliettes. « Parmi ceux qui défilent paisiblement le 1er Mai, combien savent qu’ils commémorent la grève sanglante de 1886 aux usines McCormick à Chicago ? » Nul doute qu’ils ne soient guère nombreux. Mais pour que les premiers intéressés — ces travailleurs, syndiqués ou non, qui défilent le 1er Mai — puissent l’apprendre, encore aurait-il fallu que cette histoire-là soit accessible aux lecteurs. Une grande histoire du 1er Mai avait bien été écrite par Maurice Dommanget, mais ce livre n’était depuis longtemps plus disponible.
[...] S’il est encore trop tôt pour juger du devenir, de l’élargissement et de l’enracinement de cette initiative, elle illustre parfaitement la nécessité d’un renouvellement de la problématique du 1er Mai tenant compte des modifications de fond du salariat et du système capitaliste — certains s’interrogent sur la naissance d’un précariat en passe de le remplacer. Si d’autres journées de contestation tentent de s’imposer, comme, par exemple, la journée sans achat, au mois de novembre de chaque année, elles sont encore loin de pouvoir rivaliser avec le 1er Mai qui garde le bénéfice d’une existence séculaire et d’une symbolique forte. Pour revenir à ses orgines subversives, il lui faudra avant tout adopter une revendication unifiante, telle celle des huit heures au XIXe siècle, autour de laquelle une classe salariale morcelée et précarisée pourrait se retrouver majoritairement afin d’imposer de nouveaux droits, indispensable premier pas non seulement pour arrêter les reculs sociaux enregistrés depuis une vingtaine d’années, mais aussi pour refonder en actes l’espoir d’une autre société enfin humaine et solidaire. (Charles Jacquier)Note de contenu : Table :
- Introduction
- Les 8 heures : des origines lointaines à la Commune
- Agitation pour les 8 heures et naissance du 1er mai en Amérique
- La manifestation française des 10 et 24 février 1889
- Jean Dormoy et Raymond LAvigne
- le 1er mai au congrès socialiste international de 1889
- le 1er mai 1890
- le 1er mai 1891
- le 1er mai 1892
- le 1er mai 1893
- Dix années ternes de 1894 à 1904
- Le réveil français de 1905-1906
- Nouvelles années ternes : de 1907 à 1914
- les 1er mai de guerre
- de 1919 à 1933
- de 1934 à 1939
- Années noires - résurrection
- La Fête du travail
- Le 1er mai dans la chanson et la poésie populaires
- Aspects, passé et avenir du 1er mai
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Histoire du premier mai Type de document : texte imprimé Auteurs : Maurice Dommanget (1888-1976), Auteur ; Charles Jacquier, Préfacier, etc. Editeur : Marseille : Le Mot et le Reste Année de publication : 2006 Collection : Attitudes, ISSN 1952-0077 Importance : 1 vol. (520 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-915378-23-1 Note générale : index des noms Langues : Français (fre) Catégories : 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société
316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
323.4 Lutte des classes
331 Travail Organisation du travailRésumé : Site éditeur :
L’Histoire du Premier Mai de Maurice Dommanget est le seul ouvrage majeur réalisé, en langue française, par un témoin contemporain sur cette vaste manifestation. Il y développe une réflexion sur les luttes socio-politiques qui ont amené cette date à être la journée internationale des travailleurs à partir de 1889, puis la fête du travail, jour chômé. Un important travail de recherche lui a permis de nous donner à lire les heures sombres et glorieuses de ces manifestations, commémorations du 1er Mai sanglant de 1886 à Chicago. Au travers de cette réédition, c’est tout un pan de l’histoire sociale du XXe siècle qui se déroule sous nos yeux, jusqu’aux années soixante-dix.
Maurice Dommanget, (1888-1976) est l’auteur de plus d’une cinquantaine d’ouvrages importants d’histoire sociale. Parmi les plus connus nous pouvons citer L’Histoire du drapeau rouge, Les Grands Socialistes et l’éducation, Le Curé Meslier, Saint Just, Blanqui, etc… À son décès, il lègue ses archives à l’Institut français d’histoire sociale, à Paris. Son oeuvre disparaît de la circulation malgré son ampleur inégalée, notamment dans ses études des grands mouvements sociaux. Instituteur, pédagogue, syndicaliste actif et un chercheur dont il devient important d’exhumer et de réhabiliter les ouvrages qui sont la mémoire des luttes sociales, et de valider ses travaux de recherche historique.
Le 1er Mai, en dépit de ses points faibles, de sa tendance à des manifestations stériles, conventionnelles, infécondes, d’une part, à des manifestations bruyantes, spectaculaires, sectaires d’autre part, comme à ces déformations qui, en le sclérosant, l’éloignent de son principe originel, reste une des plus nobles aventures qui aient traversé notre époque. On peut ne pas croire à l’éternité des choses, et il faut convenir que les bouleversements formidables en perspective balaieront bien des institutions et des expériences. Il est néanmoins difficile d’admettre que dans une société où le travail, toujours indispensable, sera devenu souverain, la journée qui lui est consacrée disparaîtra. Elle prendra des formes nouvelles, voilà tout, et la sève qu’elle porte s’accordera avec les exigences d’un corps social en continuelle transformation. Le passé enseigne l’avenir. Le 1er Mai, qui, pendant plus de soixante ans, a su résister à toutes les bourrasques et a su élargir considérablement le champ de son activité, saura se dépasser en se renouvelant. [...] C’est qu’il y a dans chacunes des éclipses de cette épopée vécue par l’âme ouvrière un secret qui, pour être profondément enfoui, n’en est toujours pas moins toujours vivant et se révèle avec éclat après les années de cauchemar. On croit mort le 1er Mai et il n’est que replié sur lui-même. Et, de même, au plus fort de ses meurtrissures et de ses déformations, le peuple lui garde sa vertu. Aucune tendance centrifuge ne peut remettre en question ce qui est acquis. Il laisse des assises si fortement ancrées dans la conscience populaire, il porte en lui un si haut souvenir et un espoir si tenace qu’il conserve, malgré tout, sa raison d’être. On doit donc reconnaître et affirmer fortement qu’il y a quelque chose d’irréductible et de permanent dans le 1er Mai et, en ce sens, on peut dire que c’est un grand jour promis à l’avenir. (Maurice Dommanget)
L’amalgame libéral/liberté est un des principaux lieux communs qui fait des libertés fondamentales un élément consubstantiel de l’économie de marché. Un simple regard en arrière suffirait pour voir qu’elles n’ont pas été généreusement octroyées par les classes dominantes mais conquises de haute lutte durant deux siècles, si « les travestissements de l’histoire » ne les avaient pas fait passer aux oubliettes. « Parmi ceux qui défilent paisiblement le 1er Mai, combien savent qu’ils commémorent la grève sanglante de 1886 aux usines McCormick à Chicago ? » Nul doute qu’ils ne soient guère nombreux. Mais pour que les premiers intéressés — ces travailleurs, syndiqués ou non, qui défilent le 1er Mai — puissent l’apprendre, encore aurait-il fallu que cette histoire-là soit accessible aux lecteurs. Une grande histoire du 1er Mai avait bien été écrite par Maurice Dommanget, mais ce livre n’était depuis longtemps plus disponible.
[...] S’il est encore trop tôt pour juger du devenir, de l’élargissement et de l’enracinement de cette initiative, elle illustre parfaitement la nécessité d’un renouvellement de la problématique du 1er Mai tenant compte des modifications de fond du salariat et du système capitaliste — certains s’interrogent sur la naissance d’un précariat en passe de le remplacer. Si d’autres journées de contestation tentent de s’imposer, comme, par exemple, la journée sans achat, au mois de novembre de chaque année, elles sont encore loin de pouvoir rivaliser avec le 1er Mai qui garde le bénéfice d’une existence séculaire et d’une symbolique forte. Pour revenir à ses orgines subversives, il lui faudra avant tout adopter une revendication unifiante, telle celle des huit heures au XIXe siècle, autour de laquelle une classe salariale morcelée et précarisée pourrait se retrouver majoritairement afin d’imposer de nouveaux droits, indispensable premier pas non seulement pour arrêter les reculs sociaux enregistrés depuis une vingtaine d’années, mais aussi pour refonder en actes l’espoir d’une autre société enfin humaine et solidaire. (Charles Jacquier)Note de contenu : Table :
- Introduction
- Les 8 heures : des origines lointaines à la Commune
- Agitation pour les 8 heures et naissance du 1er mai en Amérique
- La manifestation française des 10 et 24 février 1889
- Jean Dormoy et Raymond LAvigne
- le 1er mai au congrès socialiste international de 1889
- le 1er mai 1890
- le 1er mai 1891
- le 1er mai 1892
- le 1er mai 1893
- Dix années ternes de 1894 à 1904
- Le réveil français de 1905-1906
- Nouvelles années ternes : de 1907 à 1914
- les 1er mai de guerre
- de 1919 à 1933
- de 1934 à 1939
- Années noires - résurrection
- La Fête du travail
- Le 1er mai dans la chanson et la poésie populaires
- Aspects, passé et avenir du 1er mai
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Histoire du sabotage, 1. Des traînes-savates aux briseurs de machines [texte imprimé] / Victor Cachard, Auteur . - Editions Libre, DL 2022 . - 1 vol. (306 p.) : couv. ill. en coul. ; 20 cm.
ISBN : 978-2-490-40336-3
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
Catégories : 316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
323.21 Militantisme Participation Engagement
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
Domination / HiérarchieIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Quatrième de couverture.
Il faut rompre avec l’idée que le sabotage est une invention des résistants et résistantes durant la Seconde Guerre mondiale. Le sabotage naît dans les milieux anarchistes à la fin du xixe siècle comme une résistance au travail et une alternative aux poseurs de bombes. «?À mauvaise paye, mauvais travail?» est le slogan retenu et répété par l’un de ses principaux inspirateurs, Émile Pouget, au sein de la toute jeune CGT, le fer de lance du syndicalisme révolutionnaire. La pensée anarchiste pénètre alors parmi les travailleurs et travailleuses qui cherchent à contester subtilement la production sans courir le risque de se faire licencier. Le sabotage désigne ainsi le travail fait de mauvaise grâce et toutes ces petites pratiques contre-productives qui libèrent le temps de l’emprise économique. Il commence donc par le ralentissement, comme une manière de reprendre en main nos existences, d’éveiller notre autonomie, de réaffirmer le rythme de la vie et des belles lenteurs de l’existence contre la cadence des machines.
Mais le sabotage s’élève aussi à un niveau collectif?: la multiplication des actes l’emporte au-delà du monde du travail pour le diriger plus largement contre toutes les structures de domination, l’empire marchand et les instruments du pouvoir en priorité. Il se confond alors avec l’action directe et la grève générale qui rejoignent les tentatives actuelles de démantèlement du capitalisme.
Des PTT aux cheminots, en passant par le sabotage de la mobilisation militaire à l’aube de la Première Guerre mondiale, l’histoire du sabotage interroge et renouvelle nos pratiques. Toujours réactualisée, elle entre en résonance avec nos luttes et leur insuffle un regain de vitalité.
Après avoir étudié la philosophie contemporaine, Victor Cachard s’est intéressé à l’histoire des résistances aux techniques et à l’histoire des techniques de résistance. Il est également le coordinateur de l’ouvrage Émile Pouget et la révolution par le sabotage (Éditions Libre, 2022).Note de contenu : Sommaire :
INTRODUCTION
Une double source étymologique : un mauvais travailleur ou mauvais outil
Sabotage et technique militaire
Bartleby, le scribe saboteur
Les trois étapes qui façonnent l’histoire du sabotage
Les trois caractéristiques qui façonnent la définition du sabotage
En deçà du syndicalisme révolutionnaire
1. LE SABOTAGE AVANT LE MOT
Contre les dispositifs Scripturaux
Contre les dispositifs de défense
Contre la mesure du temps
Le Luddisme : un ancêtre du sabotage
2. LE SABOTAGE, UNE PROPAGANDE PAR LE FAIT REVUE ET CORRIGÉE
Anarchistes contre réformistes
Les jeunes poseurs de bombe initiés à l’anarchisme par les anciens communards
Les représailles : Charles Gallo, Ravachol, Emile Henry, Sante Geronimo Caserio
Premier moment de basculement : répression policière, clémence pénale et mesures sociales
Deuxième moment de basculement : critique de la violence et philosophie de l’action
Troisième moment de basculement : dangers et contrôle des nouvelles matières explosives
Révolution des pratiques : vers le sabotage
3. DEFINITION DU SABOTAGE
L’instrumentalisation des règles : une diminution quantitative et qualitative du travail
Une forme d’action directe : une action ciblée pour un minimum d’effort
La grève générale : blocage définitif de l’économie capitaliste
La logique du sabotage
4. TROIS SABOTAGES DÉCISIFS : 1886, 1909, 1914
Résistance face aux bureaux de placement
Résistance sur le chantier du métro parisien
1909-1910 : l’ère du sabotage est ouverte
Sabotage chez les PTT
Une organisation secrète de combat au cœur des sabotages ?
Le sabotage chez les cheminots
CONCLUSION
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre de série : Histoire du sabotage, 1 Titre : Des traînes-savates aux briseurs de machines Type de document : texte imprimé Auteurs : Victor Cachard, Auteur Editeur : Editions Libre Année de publication : DL 2022 Importance : 1 vol. (306 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-490-40336-3 Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Catégories : 316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales
323.21 Militantisme Participation Engagement
323.26 Résistance armée . Lutte active. Sabotage . Guérilla
Domination / HiérarchieIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Quatrième de couverture.
Il faut rompre avec l’idée que le sabotage est une invention des résistants et résistantes durant la Seconde Guerre mondiale. Le sabotage naît dans les milieux anarchistes à la fin du xixe siècle comme une résistance au travail et une alternative aux poseurs de bombes. «?À mauvaise paye, mauvais travail?» est le slogan retenu et répété par l’un de ses principaux inspirateurs, Émile Pouget, au sein de la toute jeune CGT, le fer de lance du syndicalisme révolutionnaire. La pensée anarchiste pénètre alors parmi les travailleurs et travailleuses qui cherchent à contester subtilement la production sans courir le risque de se faire licencier. Le sabotage désigne ainsi le travail fait de mauvaise grâce et toutes ces petites pratiques contre-productives qui libèrent le temps de l’emprise économique. Il commence donc par le ralentissement, comme une manière de reprendre en main nos existences, d’éveiller notre autonomie, de réaffirmer le rythme de la vie et des belles lenteurs de l’existence contre la cadence des machines.
Mais le sabotage s’élève aussi à un niveau collectif?: la multiplication des actes l’emporte au-delà du monde du travail pour le diriger plus largement contre toutes les structures de domination, l’empire marchand et les instruments du pouvoir en priorité. Il se confond alors avec l’action directe et la grève générale qui rejoignent les tentatives actuelles de démantèlement du capitalisme.
Des PTT aux cheminots, en passant par le sabotage de la mobilisation militaire à l’aube de la Première Guerre mondiale, l’histoire du sabotage interroge et renouvelle nos pratiques. Toujours réactualisée, elle entre en résonance avec nos luttes et leur insuffle un regain de vitalité.
Après avoir étudié la philosophie contemporaine, Victor Cachard s’est intéressé à l’histoire des résistances aux techniques et à l’histoire des techniques de résistance. Il est également le coordinateur de l’ouvrage Émile Pouget et la révolution par le sabotage (Éditions Libre, 2022).Note de contenu : Sommaire :
INTRODUCTION
Une double source étymologique : un mauvais travailleur ou mauvais outil
Sabotage et technique militaire
Bartleby, le scribe saboteur
Les trois étapes qui façonnent l’histoire du sabotage
Les trois caractéristiques qui façonnent la définition du sabotage
En deçà du syndicalisme révolutionnaire
1. LE SABOTAGE AVANT LE MOT
Contre les dispositifs Scripturaux
Contre les dispositifs de défense
Contre la mesure du temps
Le Luddisme : un ancêtre du sabotage
2. LE SABOTAGE, UNE PROPAGANDE PAR LE FAIT REVUE ET CORRIGÉE
Anarchistes contre réformistes
Les jeunes poseurs de bombe initiés à l’anarchisme par les anciens communards
Les représailles : Charles Gallo, Ravachol, Emile Henry, Sante Geronimo Caserio
Premier moment de basculement : répression policière, clémence pénale et mesures sociales
Deuxième moment de basculement : critique de la violence et philosophie de l’action
Troisième moment de basculement : dangers et contrôle des nouvelles matières explosives
Révolution des pratiques : vers le sabotage
3. DEFINITION DU SABOTAGE
L’instrumentalisation des règles : une diminution quantitative et qualitative du travail
Une forme d’action directe : une action ciblée pour un minimum d’effort
La grève générale : blocage définitif de l’économie capitaliste
La logique du sabotage
4. TROIS SABOTAGES DÉCISIFS : 1886, 1909, 1914
Résistance face aux bureaux de placement
Résistance sur le chantier du métro parisien
1909-1910 : l’ère du sabotage est ouverte
Sabotage chez les PTT
Une organisation secrète de combat au cœur des sabotages ?
Le sabotage chez les cheminots
CONCLUSION
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53720 32/CAC Livre Libre-accès Adultes Disponible Les Historiens et la destruction des Arméniens / Vincent Duclert in Vingtième siècle, 81 (janvier-mars 2004)
Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 36039/1 P/4528 Périodique Réserve Périodiques Disponible Homme au bord de la crise de tortionnaire in Les Dossier du Canard, 77 (octobre 2000)
[article] Homme au bord de la crise de tortionnaire : ça devient difficile pour un vieux dictateur, de rendre une retraite tranquille [texte imprimé] . - 0000 . - pp. 68 - 69.
Langues : Français (fre)
in Les Dossier du Canard > 77 (octobre 2000) . - pp. 68 - 69
Catégories : (83) Chili
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
343.1 Justice pénale. Instruction pénale. Procédure pénale
929 Pinochet, Augusto (1915-2006)Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Homme au bord de la crise de tortionnaire : ça devient difficile pour un vieux dictateur, de rendre une retraite tranquille Type de document : texte imprimé Année de publication : 0000 Article en page(s) : pp. 68 - 69 Langues : Français (fre) Catégories : (83) Chili
316.47 Relation sociale . Violence . Torture
321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
343.1 Justice pénale. Instruction pénale. Procédure pénale
929 Pinochet, Augusto (1915-2006)Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Les Dossier du Canard > 77 (octobre 2000) . - pp. 68 - 69Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 18747/1 P/2497 Périodique Libre-accès Périodiques Disponible PermalinkHomme-Femme, la confusion des genres in Philosophie magazine, 11 (juilelt-août 2007)
PermalinkPermalinkPermalinkHomos, loin d'être égaux in Alternatives internationales, 53 (décembre 2011)
Permalink“La honte du milieu d’où l’on vient ne nous quitte jamais” / Didier Eribon in Philosophie magazine, 109 (mai 2017)
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PermalinkLe Hooliganisme entre genèse et modernité / Dominique Bodin in Vingtième siècle, 85 (janvier-mars 2005)
PermalinkPermalinkPermalinkL'Humanitaire in Les Temps Modernes, 627 (avril-juin 2004)
PermalinkHumanitaire, le risque zéro n'existe pas / Rony Brauman in Alternatives internationales, 35 (juin 2007)
Permalink258 - du 17 mai au 25 mai 1979 - Huy (Bulletin de POUR)
Permalink293 - du 17 au 23 janvier 1980 - A Huy, le 24 janvier s'ouvre le procès d'une quarantaine de jeunes fumeurs de haschisch (Bulletin de POUR)
PermalinkLes Idéaux de non-violence sont toujours d'actualité / Jean Van Lierde in Farde Articles 2005, 1 (2005)
PermalinkLes idées en mouvement in Sciences Humaines, 244 (janvier 2013)
PermalinkIdentité exprimée : identité non menacée ? / JACQUES MEYERS in Agenda Interculturel, 177 (octobre 1999)
PermalinkL'Identité masculine et les fatigues de la guerre (1914-1945) / LUC CAPDEVILA in Vingtième siècle, 75 (juillet-septembre 2002)
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