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À la gauche de la gauche / PAUL WYNANTS in La Revue Nouvelle, 4 (avril-mai 2014)
[article] À la gauche de la gauche : le PTB [texte imprimé] / PAUL WYNANTS, Auteur . - 2014 . - p. 10-13.
Langues : Français (fre)
in La Revue Nouvelle > 4 (avril-mai 2014) . - p. 10-13
Catégories : 329.15(493) Parti du travail de Belgique / Partij van de Arbeid van België (PTB / PVDA) Résumé : INTRODUCTION
Politologue à l’ULB, Pascal Delwit consacre un ouvrage au Parti du travail de Belgique (PTB-PVDA), dont il reconstitue l’histoire et décrypte l’évolution récente. On soulignera la qualité de cette enquête, que la formation politique concernée n’a pas toujours facilitée — c’est le moins que l’on puisse dire — par un accès aisé aux sources potentiellement consultables sur le sujet.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : À la gauche de la gauche : le PTB Type de document : texte imprimé Auteurs : PAUL WYNANTS, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 10-13 Langues : Français (fre) Catégories : 329.15(493) Parti du travail de Belgique / Partij van de Arbeid van België (PTB / PVDA) Résumé : INTRODUCTION
Politologue à l’ULB, Pascal Delwit consacre un ouvrage au Parti du travail de Belgique (PTB-PVDA), dont il reconstitue l’histoire et décrypte l’évolution récente. On soulignera la qualité de cette enquête, que la formation politique concernée n’a pas toujours facilitée — c’est le moins que l’on puisse dire — par un accès aisé aux sources potentiellement consultables sur le sujet.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in La Revue Nouvelle > 4 (avril-mai 2014) . - p. 10-13Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48861 REV Périodique Libre-accès Périodiques Disponible "La gauche", les Noirs et les Arabes / Laurent Lévy
"La gauche", les Noirs et les Arabes [texte imprimé] / Laurent Lévy, Auteur . - Paris : La Fabrique, 2010 . - 1 vol. (142 p.) ; 20 cm.
ISBN : 978-2-35872-004-5 : 13 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : 21 Laïcité
32(44) Politique de la France
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
323.15 Minorité / communauté nationale ou ethnique
329.14 Tendance socialiste/gauche
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche
IslamophobieIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : Site de l'éditeur
La loi sur le foulard à l’école, les émeutes de novembre 2005 dans les banlieues françaises, l’Appel des Indigènes de la République : autant d’événements où sont apparus des clivages graves dans ce qu’on appelle « la gauche » – qu’il s’agisse de l’ex-LCR, du Parti communiste, des Verts ou des anarchistes. Dans tous ces groupes et partis, on trouve des fondamentalistes de la laïcité, des « républicains », des féministes institutionnelles qui crient aux valeurs bafouées ou au communautarisme. Laurent Lévy décode le racisme et la haine de l’islam dissimulés derrière chacun de ces discours. Il décrit le combat de la jeunesse populaire postcoloniale : les « islamogauchistes », le collectif « Une école pour toutes et tous », les Indigènes. Un livre qui fera grincer bien des dents mais qui défend l’égalité de n’importe qui avec n’importe qui – valeur républicaine après tout.
Laurent Lévy
Laurent Lévy est l’auteur de Le Spectre du communautarisme (2005) et de "La gauche", les Noirs et les Arabes (2010).Note de contenu : Sommaire :
Introduction
I. Prologue : Une surprise politique
II. Les termes du débat
1. Les grands principes du parti prohibitionniste
2. L'argumentation féministe
3. L'argumentation théologico-politique
III. Les acteurs du débat
1. Les "islamogauchistes"
2. Les courants politiques
IV. "Combien de divisions ?"Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : "La gauche", les Noirs et les Arabes Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent Lévy, Auteur Editeur : Paris : La Fabrique Année de publication : 2010 Importance : 1 vol. (142 p.) Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35872-004-5 Prix : 13 EUR Langues : Français (fre) Catégories : 21 Laïcité
32(44) Politique de la France
323.118 Racisme. Rejet. Préjugés. Discriminations. Ségrégation raciale. Xénophobie
323.15 Minorité / communauté nationale ou ethnique
329.14 Tendance socialiste/gauche
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche
IslamophobieIndex. décimale : 323.12 Racisme / Antiracisme Résumé : Site de l'éditeur
La loi sur le foulard à l’école, les émeutes de novembre 2005 dans les banlieues françaises, l’Appel des Indigènes de la République : autant d’événements où sont apparus des clivages graves dans ce qu’on appelle « la gauche » – qu’il s’agisse de l’ex-LCR, du Parti communiste, des Verts ou des anarchistes. Dans tous ces groupes et partis, on trouve des fondamentalistes de la laïcité, des « républicains », des féministes institutionnelles qui crient aux valeurs bafouées ou au communautarisme. Laurent Lévy décode le racisme et la haine de l’islam dissimulés derrière chacun de ces discours. Il décrit le combat de la jeunesse populaire postcoloniale : les « islamogauchistes », le collectif « Une école pour toutes et tous », les Indigènes. Un livre qui fera grincer bien des dents mais qui défend l’égalité de n’importe qui avec n’importe qui – valeur républicaine après tout.
Laurent Lévy
Laurent Lévy est l’auteur de Le Spectre du communautarisme (2005) et de "La gauche", les Noirs et les Arabes (2010).Note de contenu : Sommaire :
Introduction
I. Prologue : Une surprise politique
II. Les termes du débat
1. Les grands principes du parti prohibitionniste
2. L'argumentation féministe
3. L'argumentation théologico-politique
III. Les acteurs du débat
1. Les "islamogauchistes"
2. Les courants politiques
IV. "Combien de divisions ?"Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 52480 323.12/LEV Livre Libre-accès Adultes Disponible La gauche partage-t-elle encore les mêmes valeurs ? / Jean-Claude Deroubaix in Politique, 51 (octobre 2007)
[article] La gauche partage-t-elle encore les mêmes valeurs ? [texte imprimé] / Jean-Claude Deroubaix, Auteur . - 2007 . - pp. 58-61.
Langues : Français (fre)
in Politique > 51 (octobre 2007) . - pp. 58-61
Catégories : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
329.14 Tendance socialiste/gauche
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche
80 Linguistique PhilologieRésumé : analyse sémantique du n°50 de la revue Politique : "La gauche peut-elle encore changer la société ?" Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La gauche partage-t-elle encore les mêmes valeurs ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Claude Deroubaix, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 58-61 Langues : Français (fre) Catégories : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
329.14 Tendance socialiste/gauche
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche
80 Linguistique PhilologieRésumé : analyse sémantique du n°50 de la revue Politique : "La gauche peut-elle encore changer la société ?" Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Politique > 51 (octobre 2007) . - pp. 58-61Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43306 pol Périodique Réserve Périodiques Disponible La gauche radicale toujours en quête d’unité / Julien Dohet in La Revue Nouvelle, 5/6 (mai-juin 2009)
[article] La gauche radicale toujours en quête d’unité [texte imprimé] / Julien Dohet (1975-....), Auteur ; Jean Faniel (1977-....), Auteur . - 2009 . - pp. 6-10.
Langues : Français (fre)
in La Revue Nouvelle > 5/6 (mai-juin 2009) . - pp. 6-10
Catégories : 329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche
Elections Belgique 2009Résumé : La crise est sur toutes les lèvres. Elle touche de plus en plus durement et concrètement une part croissante de la population, à travers le chômage, l’insécurité sociale et les fins - voire les débuts - de mois difficiles. Le Parti socialiste et son homologue flamand, le SP.A, sont sortis affaiblis des derniers scrutins et restent en recul dans les sondages. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La gauche radicale toujours en quête d’unité Type de document : texte imprimé Auteurs : Julien Dohet (1975-....), Auteur ; Jean Faniel (1977-....), Auteur Année de publication : 2009 Article en page(s) : pp. 6-10 Langues : Français (fre) Catégories : 329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche
Elections Belgique 2009Résumé : La crise est sur toutes les lèvres. Elle touche de plus en plus durement et concrètement une part croissante de la population, à travers le chômage, l’insécurité sociale et les fins - voire les débuts - de mois difficiles. Le Parti socialiste et son homologue flamand, le SP.A, sont sortis affaiblis des derniers scrutins et restent en recul dans les sondages. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in La Revue Nouvelle > 5/6 (mai-juin 2009) . - pp. 6-10Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire La gauche à reconstruire / Gérard Duménil in Le Monde Diplomatique, 643 (octobre 2007)
[article] La gauche à reconstruire : suivi de Un autre marxisme pour un autre monde [texte imprimé] / Gérard Duménil, Auteur ; Jacques Bidet, Auteur . - 2007 . - pp. 24-25.
Langues : Français (fre)
in Le Monde Diplomatique > 643 (octobre 2007) . - pp. 24-25
Catégories : 14 Marxisme
329.14 Tendance socialiste/gauche
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gaucheRésumé : Il est devenu courant en France – presque impératif – de « débattre » de tout et de rien avec n’importe qui. Généreusement médiatisés, de tels badinages postulent que la société serait « apaisée » et que les positions des « partenaires sociaux » seraient conciliables après dialogue.
Certains persistent néanmoins à associer les idées et les projets à des intérêts irréductibles dont le choc ne saurait être étouffé par quelque « concertation » que ce soit. Quand on analyse les grandes fractures de l’histoire, la supériorité d’une telle approche apparaît aussitôt. Comment une classe sociale impose-t-elle sa domination ? Le cas échéant, en alliance avec qui ? Inspirée par Karl Marx, l’analyse dominante à gauche posait qu’une révolution survenait chaque fois que les institutions et les rapports de propriété servaient un groupe social devenu « incapable de remplir plus longtemps son rôle de classe dirigeante » (Manifeste du parti communiste, 1848). Et qu’ils contrariaient par conséquent l’avènement de la société nouvelle. En 1789, la bourgeoisie française réclamait la liberté de l’entreprise et du profit ; elle dut alors affronter un pouvoir associant noblesse et clergé ; elle l’emporta grâce à une alliance (temporaire) avec les prolétaires.
Cette configuration d’une bourgeoisie révolutionnaire alliée aux masses rurales et urbaines ne se retrouva pas ailleurs. D’autres bourgeoisies avaient refusé (ou allaient le faire) de mêler leur sort à celui des paysans pauvres ou des prolétaires. En France, selon l’historien Albert Soboul, « la bourgeoisie n’accepta l’alliance populaire contre l’aristocratie que parce que les masses lui demeurèrent subordonnées. Dans le cas contraire, elle aurait vraisemblablement renoncé, comme au XIXe siècle en Allemagne et dans une moindre mesure en Italie, à l’appui d’alliés jugés trop redoutables » (La Révolution française, PUF, 1965).
Car, pour qui ne voulait pas tenter le diable, c’est-à -dire provoquer (comme au Venezuela aujourd’hui ?) l’irruption des sans-culottes dans la vie politique, un modèle existait : celui de la révolution anglaise, associant la bourgeoisie et l’aristocratie foncière. Là encore, le choix devait peu de choses à des humeurs individuelles ou à des débats d’idées, et presque tout à des intérêts. Impliquée assez tôt dans la production et le négoce, l’aristocratie anglaise – contrairement à son homologue d’outre-Manche, plus parasitaire – n’avait nulle raison de combattre le mode de production capitaliste qui émergeait. On le voit : dans un jeu à trois, le cours de l’histoire bascula selon que la bourgeoisie, dont l’heure était venue, dut prendre le pouvoir avec le peuple ou parvint à s’entendre avec l’aristocratie.
Longtemps, la gauche eut pour principal souci de précipiter la relève sociale en exprimant les priorités des « masses ouvrières », en les mobilisant politiquement contre le capitalisme. Parfois, elles aussi devaient contracter des alliances – avec les paysans et les travailleurs indépendants pendant le Front populaire, avec les ingénieurs et les cadres plus tard – mais en tenant le gouvernail. Depuis une trentaine d’années, la perspective de nombre de formations socialistes ou travaillistes s’est inversée. Elles privilégient les « classes moyennes », pas les catégories populaires. Les recentrages des « nouveaux démocrates » américains, des « nouveaux travaillistes » britanniques et de la plupart des sociaux-démocrates européens en témoignent.
Il y a cinq ans, l’ancien ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn a d’ailleurs théorisé l’effacement politique du prolétariat d’antan : « Du groupe le plus défavorisé, écrivait-il, on ne peut malheureusement pas toujours attendre une participation sereine à une démocratie parlementaire. Non pas qu’il se désintéresse de l’Histoire, mais ses irruptions s’y manifestent parfois dans la violence. » Il a en revanche attribué toutes les vertus au « groupe intermédiaire », d’autant que, selon lui, « l’analyse marxiste, si simple, et surtout si pratique », était devenue « caduque » : « A mesure que l’épargne des salariés s’est étendue, la distinction fonctionnelle entre les revenus du travail et les revenus du capital n’a plus recouvert avec autant de concordance la distinction personnelle entre les individus qui vivent des uns et ceux qui bénéficient des autres. » (La Flamme et la cendre, Grasset, Paris, 2002.)
Les économistes Gérard Duménil et Jacques Bidet se proposent de discuter à leur tour certains des fondements de l’analyse marxiste. Mais, loin de vouloir ainsi brouiller ou effacer le rôle historique des classes populaires, ils leur suggèrent d’envisager de nouvelles alliances, nationales et internationales. Afin – peut-être – de reprendre l’avantage.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La gauche à reconstruire : suivi de Un autre marxisme pour un autre monde Type de document : texte imprimé Auteurs : Gérard Duménil, Auteur ; Jacques Bidet, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 24-25 Langues : Français (fre) Catégories : 14 Marxisme
329.14 Tendance socialiste/gauche
329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gaucheRésumé : Il est devenu courant en France – presque impératif – de « débattre » de tout et de rien avec n’importe qui. Généreusement médiatisés, de tels badinages postulent que la société serait « apaisée » et que les positions des « partenaires sociaux » seraient conciliables après dialogue.
Certains persistent néanmoins à associer les idées et les projets à des intérêts irréductibles dont le choc ne saurait être étouffé par quelque « concertation » que ce soit. Quand on analyse les grandes fractures de l’histoire, la supériorité d’une telle approche apparaît aussitôt. Comment une classe sociale impose-t-elle sa domination ? Le cas échéant, en alliance avec qui ? Inspirée par Karl Marx, l’analyse dominante à gauche posait qu’une révolution survenait chaque fois que les institutions et les rapports de propriété servaient un groupe social devenu « incapable de remplir plus longtemps son rôle de classe dirigeante » (Manifeste du parti communiste, 1848). Et qu’ils contrariaient par conséquent l’avènement de la société nouvelle. En 1789, la bourgeoisie française réclamait la liberté de l’entreprise et du profit ; elle dut alors affronter un pouvoir associant noblesse et clergé ; elle l’emporta grâce à une alliance (temporaire) avec les prolétaires.
Cette configuration d’une bourgeoisie révolutionnaire alliée aux masses rurales et urbaines ne se retrouva pas ailleurs. D’autres bourgeoisies avaient refusé (ou allaient le faire) de mêler leur sort à celui des paysans pauvres ou des prolétaires. En France, selon l’historien Albert Soboul, « la bourgeoisie n’accepta l’alliance populaire contre l’aristocratie que parce que les masses lui demeurèrent subordonnées. Dans le cas contraire, elle aurait vraisemblablement renoncé, comme au XIXe siècle en Allemagne et dans une moindre mesure en Italie, à l’appui d’alliés jugés trop redoutables » (La Révolution française, PUF, 1965).
Car, pour qui ne voulait pas tenter le diable, c’est-à -dire provoquer (comme au Venezuela aujourd’hui ?) l’irruption des sans-culottes dans la vie politique, un modèle existait : celui de la révolution anglaise, associant la bourgeoisie et l’aristocratie foncière. Là encore, le choix devait peu de choses à des humeurs individuelles ou à des débats d’idées, et presque tout à des intérêts. Impliquée assez tôt dans la production et le négoce, l’aristocratie anglaise – contrairement à son homologue d’outre-Manche, plus parasitaire – n’avait nulle raison de combattre le mode de production capitaliste qui émergeait. On le voit : dans un jeu à trois, le cours de l’histoire bascula selon que la bourgeoisie, dont l’heure était venue, dut prendre le pouvoir avec le peuple ou parvint à s’entendre avec l’aristocratie.
Longtemps, la gauche eut pour principal souci de précipiter la relève sociale en exprimant les priorités des « masses ouvrières », en les mobilisant politiquement contre le capitalisme. Parfois, elles aussi devaient contracter des alliances – avec les paysans et les travailleurs indépendants pendant le Front populaire, avec les ingénieurs et les cadres plus tard – mais en tenant le gouvernail. Depuis une trentaine d’années, la perspective de nombre de formations socialistes ou travaillistes s’est inversée. Elles privilégient les « classes moyennes », pas les catégories populaires. Les recentrages des « nouveaux démocrates » américains, des « nouveaux travaillistes » britanniques et de la plupart des sociaux-démocrates européens en témoignent.
Il y a cinq ans, l’ancien ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn a d’ailleurs théorisé l’effacement politique du prolétariat d’antan : « Du groupe le plus défavorisé, écrivait-il, on ne peut malheureusement pas toujours attendre une participation sereine à une démocratie parlementaire. Non pas qu’il se désintéresse de l’Histoire, mais ses irruptions s’y manifestent parfois dans la violence. » Il a en revanche attribué toutes les vertus au « groupe intermédiaire », d’autant que, selon lui, « l’analyse marxiste, si simple, et surtout si pratique », était devenue « caduque » : « A mesure que l’épargne des salariés s’est étendue, la distinction fonctionnelle entre les revenus du travail et les revenus du capital n’a plus recouvert avec autant de concordance la distinction personnelle entre les individus qui vivent des uns et ceux qui bénéficient des autres. » (La Flamme et la cendre, Grasset, Paris, 2002.)
Les économistes Gérard Duménil et Jacques Bidet se proposent de discuter à leur tour certains des fondements de l’analyse marxiste. Mais, loin de vouloir ainsi brouiller ou effacer le rôle historique des classes populaires, ils leur suggèrent d’envisager de nouvelles alliances, nationales et internationales. Afin – peut-être – de reprendre l’avantage.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Le Monde Diplomatique > 643 (octobre 2007) . - pp. 24-25Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43272 mon Périodique Réserve Périodiques Disponible 131 - juillet-septembre 2016 - Les gauches et les colonies (Bulletin de Vingtième siècle)
PermalinkLes gauches radicales en Europe / Pascal Delwit
PermalinkLe Gauchisme est-il antisémite ? / Manuel Abramowicz in Regards, 558 ([09/12/2003])
PermalinkGedenkstätten / ANNADORA MIETHE
PermalinkGenèse des théâtres de banlieue rouge et paradoxes du communisme municipal / Louise Devaine in Vingtième siècle, 133 (janvier-février-mars 2017)
PermalinkGénocide au Cambodge / Ben Kiernan in L'Histoire, 223 (juillet-août 1998)
PermalinkLe Génocide au Cambodge 1975-1979 / Ben Kiernan
PermalinkLe génocide impuni / Sylvaine Pasquier in Le Vif / L'Express, 2509 ([02/03/2007])
PermalinkGino Russo / GINO RUSSO in Wilfried, 1 (été 2017)
Permalink248 - du 8 au 14 mars 1978 - A Glaverbel demain (Bulletin de POUR)
PermalinkLe Goulag et les camps de concentration / GUY DESOLRE in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 6-7 (septembre-décembre 1984)
PermalinkLes grands procès dans les systèmes communistes / Annie Kriegel
PermalinkGrèce : en mémoire du 1er mai 1944 / NIKOS KARADINOS in Farde Articles 1998, (1998)
PermalinkLa grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais / FRANCE . MINISTERE DE LA DEFENSE
PermalinkLa grève du siècle. / Frédéric Thomas in Brasero, 2 (novembre 2022)
Permalink319 - du 17 au 23 juillet 1980 - Grève sur les iles de l'angoisse (Bulletin de POUR)
PermalinkDe la guérilla à la démocratie au Népal / Marie Lecomte-Tilouine in Le Monde Diplomatique, 650 (mai 2008)
PermalinkLa Guerre civile européenne 1917-1945 / Ernst Nolte
PermalinkLa guerre civile russe / Alexandre Jevakhoff
PermalinkLa Guerre froide en Belgique / HANS DEPRAETERE
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