Catégories
Documents disponibles dans cette catégorie (113)
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le haut et vers le bas
Les Leçons d'une guerre évitable / MARIO BUSTOS
Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 14193/1 940.53/BUS Livre Libre-accès Adultes Disponible La Lettonie sous la domination de l'union soviétique et de l'Allemagne National-Socialiste: 1940-1991 / Valters Nollendorfs
La Lettonie sous la domination de l'union soviétique et de l'Allemagne National-Socialiste: 1940-1991 [texte imprimé] / Valters Nollendorfs, Auteur ; Velta Skujina, Traducteur ; Ieva Gundare, Auteur ; Uldis Neiburgs, Auteur . - Riga [Lettonie] : Association du Musée de l'Occupation de la Lettonie : Bruxelles : Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, 2007 . - 1 vol. (235 p.) : ill. en coul. ; 27 cm.
ISSN : 978-998-49931-0
Langues : Français (fre)
Catégories : 321.6(47) Stalinisme
779 Collections d'images photographiques
94(474) Histoire de la Lettonie
94(474)"1939/45" Résistance en LettonieIndex. décimale : 940 Histoire de l'Europe / Goulag / Génocide Arménien / Guerre d'Espagne Résumé : Histoire du peuple letton et de son pays au vingtième siècle. Note de contenu : Avant l'occupation: Introduction dans l'histoire complexe de la Lettonie
Prélude à l'occupation: 1939-1940
Première occupation soviétique: 1940-1941
L'Allemagne Nazie occipe la Lettonie: 1941-1945
La seconde occupation soviétique: Terreur stalinienne 1944-1953
Se souvenir, commémorer, rappeler
La seconde occupation soviétique: La colonisation de la Lettonie 1953-1985
Vers la renaissance Nationale et l'indépendance: 1985-1991
L'Etat restauré
Le Musée de l'occupation de la Lettonie
Sources des illustrations et de la documentation
Bibliographie sélectionnéePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La Lettonie sous la domination de l'union soviétique et de l'Allemagne National-Socialiste: 1940-1991 Type de document : texte imprimé Auteurs : Valters Nollendorfs, Auteur ; Velta Skujina, Traducteur ; Ieva Gundare, Auteur ; Uldis Neiburgs, Auteur Editeur : Riga [Lettonie] : Association du Musée de l'Occupation de la Lettonie Année de publication : 2007 Autre Editeur : Bruxelles : Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles Importance : 1 vol. (235 p.) Présentation : ill. en coul. Format : 27 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-998-49931-0 Langues : Français (fre) Catégories : 321.6(47) Stalinisme
779 Collections d'images photographiques
94(474) Histoire de la Lettonie
94(474)"1939/45" Résistance en LettonieIndex. décimale : 940 Histoire de l'Europe / Goulag / Génocide Arménien / Guerre d'Espagne Résumé : Histoire du peuple letton et de son pays au vingtième siècle. Note de contenu : Avant l'occupation: Introduction dans l'histoire complexe de la Lettonie
Prélude à l'occupation: 1939-1940
Première occupation soviétique: 1940-1941
L'Allemagne Nazie occipe la Lettonie: 1941-1945
La seconde occupation soviétique: Terreur stalinienne 1944-1953
Se souvenir, commémorer, rappeler
La seconde occupation soviétique: La colonisation de la Lettonie 1953-1985
Vers la renaissance Nationale et l'indépendance: 1985-1991
L'Etat restauré
Le Musée de l'occupation de la Lettonie
Sources des illustrations et de la documentation
Bibliographie sélectionnéePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43770 940/NOL Livre Libre-accès Adultes Disponible 44495 940/NOL Livre Réserve - Disponible Loubianka / Travis Holland
Loubianka [texte imprimé] / Travis Holland, Auteur ; Philippe Giraudon (1961-....), Traducteur . - Paris : 10-18, DL 2008 . - 1 vol. (282 p.) : couv. ill. en coul. ; 18 cm. - (Domaine étranger, ISSN 0248-3424) .
ISBN : 978-2-264-04660-4 : 9,15 €
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Catégories : 321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
321.6(47) Stalinisme
94(47)"19" Histoire de l'URSS au XXe siècle (depuis 1917)Index. décimale : 82 Fictions : roman, théâtre, poésie, bande dessinée adulte Résumé : Site éditeur :
À Moscou, en 1939, au plus fort des purges staliniennes, Pavel Vassiliévitch, ancien professeur de littérature, est archiviste à la prison de la Loubianka. Dans ce lieu d’internement pour intellectuels et dissidents politiques, il collecte les œuvres littéraires censurées par le régime, en vue de leur destruction. Particulièrement touché par le manuscrit inachevé d’Isaac Babel, qui compte parmi les détenus, Pavel brave l'interdit pour sauver son œuvre. Alors que la répression politique se durcit et que le pays tout entier est figé dans la peur, Pavel choisit le camp de la liberté en mettant sa propre existence en jeu pour l’amour de la littérature.
« Ce remarquable premier roman d'un écrivain américain explore les marges de la responsabilité individuelle dans un univers totalitaire. »
Claire Julliard, Le Nouvel Observateur
« Ce roman intense, inspiré de faits réels, se dévore comme un thriller. »
G. W., Muze
« Réaliste et feutrée, ponctuée de descriptions subtiles et de dialogues maîtrisés, la prose de Holland explore , à une cadence lente et sûre, le climat de délation et de terreur sous Staline. »
Béatrice Pire, Le Magazine littéraire
« Avec la précision d'un anthropologue, Travis Holland observe les errances de son personnage dans un Moscou sombre et glauque, en cette année 1939 où les menaces de guerre se précisent. Mais plus que dans des descriptions sur la pauvreté matérielle et intellectuelle du peuple russe, c'est dans des dialogues finement ciselés et toujours percutants, entre Pavel et ses amis, sa mère ou même ses supérieurs, que l'écrivain dévoile son véritable talent de romancier. »
Laurent Pericone, La TribunePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Loubianka Type de document : texte imprimé Auteurs : Travis Holland, Auteur ; Philippe Giraudon (1961-....), Traducteur Editeur : Paris : 10-18 Année de publication : DL 2008 Collection : Domaine étranger, ISSN 0248-3424 Importance : 1 vol. (282 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-264-04660-4 Prix : 9,15 € Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : 321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
321.6(47) Stalinisme
94(47)"19" Histoire de l'URSS au XXe siècle (depuis 1917)Index. décimale : 82 Fictions : roman, théâtre, poésie, bande dessinée adulte Résumé : Site éditeur :
À Moscou, en 1939, au plus fort des purges staliniennes, Pavel Vassiliévitch, ancien professeur de littérature, est archiviste à la prison de la Loubianka. Dans ce lieu d’internement pour intellectuels et dissidents politiques, il collecte les œuvres littéraires censurées par le régime, en vue de leur destruction. Particulièrement touché par le manuscrit inachevé d’Isaac Babel, qui compte parmi les détenus, Pavel brave l'interdit pour sauver son œuvre. Alors que la répression politique se durcit et que le pays tout entier est figé dans la peur, Pavel choisit le camp de la liberté en mettant sa propre existence en jeu pour l’amour de la littérature.
« Ce remarquable premier roman d'un écrivain américain explore les marges de la responsabilité individuelle dans un univers totalitaire. »
Claire Julliard, Le Nouvel Observateur
« Ce roman intense, inspiré de faits réels, se dévore comme un thriller. »
G. W., Muze
« Réaliste et feutrée, ponctuée de descriptions subtiles et de dialogues maîtrisés, la prose de Holland explore , à une cadence lente et sûre, le climat de délation et de terreur sous Staline. »
Béatrice Pire, Le Magazine littéraire
« Avec la précision d'un anthropologue, Travis Holland observe les errances de son personnage dans un Moscou sombre et glauque, en cette année 1939 où les menaces de guerre se précisent. Mais plus que dans des descriptions sur la pauvreté matérielle et intellectuelle du peuple russe, c'est dans des dialogues finement ciselés et toujours percutants, entre Pavel et ses amis, sa mère ou même ses supérieurs, que l'écrivain dévoile son véritable talent de romancier. »
Laurent Pericone, La TribunePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 45740 82/HOL Livre Libre-accès Adultes Disponible Lutte majeure / Ceka
Lutte majeure [texte imprimé] / Ceka (1965-....), Auteur ; Borris (1973-....), Auteur . - Bruxelles : Casterman, impr. 2009 . - 1 vol. (102 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 28 cm. - (KSTЯ) .
ISBN : 978-2-203-00942-4
Langues : Français (fre)
Catégories : 321.6(47) Stalinisme
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(47)"19" Histoire de l'URSS au XXe siècle (depuis 1917)Index. décimale : 82 Fictions : roman, théâtre, poésie, bande dessinée adulte Résumé : Site éditeur :
1941. L’armée allemande lance l’Opération Nordlicht (« Aurore Boréale ») : la prise par les nazis de la ville de Leningrad (aujourd’hui Saint Pétersbourg). L’entreprise s’avérant vite impossible, l’attaque se transforme en siège, le plus long sans doute de toute l’Histoire : du 8 septembre 1941 au 18 janvier 1944, soit 900 jours ! Il fera 1 800 000 morts – mais jamais la ville ne tombera…
C’est une partie de l’histoire de ce siège – et surtout de la résistance héroïque qu’opposèrent les Russes à leurs envahisseurs – que raconte Lutte Majeure, à travers un épisode presque dérisoire mais néanmoins hautement symbolique survenu en 1942 : l’ordre formel donné par Staline de reformer l’orchestre symphonique de la ville et de lui faire interpréter publiquement la 7e symphonie de Chostakovitch dans la ville assiégée, afin de galvaniser le patriotisme de la population. On savourera le titre choisi pour l’album par Céka et Boris Joly à la lumière du titre complet de cette oeuvre musicale : 7e symphonie « en ut majeur »…
L’entreprise, à la limite de l’absurde, atteindra néanmoins ses objectifs : créer un petit moment d’éternité qui réussit, le temps de quelques mesures, à faire oublier toutes les privations aux assiégés. Et proclamer à la face du monde d’alors que l’URSS ne baisserait jamais les bras face à l’agression nazie.
Voici donc, sous la forme d’une brillante fiction animalière, un fragment d’Histoire pure – en même temps, tout simplement, qu’une grande histoire en bande dessinée.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Lutte majeure Type de document : texte imprimé Auteurs : Ceka (1965-....), Auteur ; Borris (1973-....), Auteur Editeur : Bruxelles : Casterman Année de publication : impr. 2009 Collection : KSTЯ Importance : 1 vol. (102 p.) Présentation : ill. en coul., couv. ill. en coul. Format : 28 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-203-00942-4 Langues : Français (fre) Catégories : 321.6(47) Stalinisme
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(47)"19" Histoire de l'URSS au XXe siècle (depuis 1917)Index. décimale : 82 Fictions : roman, théâtre, poésie, bande dessinée adulte Résumé : Site éditeur :
1941. L’armée allemande lance l’Opération Nordlicht (« Aurore Boréale ») : la prise par les nazis de la ville de Leningrad (aujourd’hui Saint Pétersbourg). L’entreprise s’avérant vite impossible, l’attaque se transforme en siège, le plus long sans doute de toute l’Histoire : du 8 septembre 1941 au 18 janvier 1944, soit 900 jours ! Il fera 1 800 000 morts – mais jamais la ville ne tombera…
C’est une partie de l’histoire de ce siège – et surtout de la résistance héroïque qu’opposèrent les Russes à leurs envahisseurs – que raconte Lutte Majeure, à travers un épisode presque dérisoire mais néanmoins hautement symbolique survenu en 1942 : l’ordre formel donné par Staline de reformer l’orchestre symphonique de la ville et de lui faire interpréter publiquement la 7e symphonie de Chostakovitch dans la ville assiégée, afin de galvaniser le patriotisme de la population. On savourera le titre choisi pour l’album par Céka et Boris Joly à la lumière du titre complet de cette oeuvre musicale : 7e symphonie « en ut majeur »…
L’entreprise, à la limite de l’absurde, atteindra néanmoins ses objectifs : créer un petit moment d’éternité qui réussit, le temps de quelques mesures, à faire oublier toutes les privations aux assiégés. Et proclamer à la face du monde d’alors que l’URSS ne baisserait jamais les bras face à l’agression nazie.
Voici donc, sous la forme d’une brillante fiction animalière, un fragment d’Histoire pure – en même temps, tout simplement, qu’une grande histoire en bande dessinée.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 45868 82/CEK Livre Libre-accès Adultes Disponible
Ma guerre d'Espagne : Brigades internationales, la fin d'un mythe [texte imprimé] / Sygmunt Stein (1899-1968), Auteur ; Jean-Jacques Marie, Auteur de la postface, du colophon, etc. ; Marina Alexeeva-Antipov, Traducteur . - Paris : Éditions du Seuil, DL 2012 . - 1 vol. (265 p.) : couv. ill. ; 22 cm.
ISBN : 978-2-02-103932-0 : 19 EUR
[Suivi de] Notice biographique de Sygmunt Stein
Langues : Français (fre) Langues originales : Yiddish (yid)
Catégories : 321.6(47) Stalinisme
929 Biographies et témoignages
94(460)"1936-1939" Guerre d'Espagne
94(460)"1936-1939" Brigades Internationales
Stein, Sygmunt (1899-1968)Index. décimale : 929 Biographies Résumé : Site éditeur :
Pour beaucoup, le mythe des Brigades internationales reste aujourd’hui encore intact. Et pourtant, derrière l’aventure héroïque de milliers de volontaires venus de tous les pays au secours de la République espagnole, se cache une autre vérité, déconcertante et douloureuse, que révèle ce témoignage sauvé de l’oubli.
Sygmunt Stein, militant communiste juif en Tchécoslovaquie, bouleversé par les procès de Moscou qui ébranlent sa foi révolutionnaire, va chercher en Espagne l’étincelle qui ranimera ses idéaux. Mais arrivé à Albacete, siège des Brigades internationales, il se voit nommé commissaire de la propagande, poste où il découvre jour après jour l’étendue de l’imposture stalinienne. Très vite, la réalité s’impose à lui : « La Russie craignait d’avoir une république démocratique victorieuse en Europe occidentale, et sabotait pour cette raison le duel sanglant entre les forces démocratiques et le fascisme. » Tout ce qu’il croyait combattre dans le fascisme, à commencer par l’antisémitisme, il le retrouve dans son propre camp. La déception est à la mesure de l’espoir qui l’avait mené en Espagne : immense. Affecté par la suite à la compagnie juive Botwin, il sera envoyé au front pour servir de chair à canon.
Des exécutions arbitraires du « boucher d’Albacete », André Marty, aux banquets orgiaques des commissaires politiques, en passant par les impostures de la propagande soviétique, Sygmunt Stein dénonce violemment dans son livre, écrit en yiddish dans les années 1950, et resté inédit en français, la légende dorée des Brigades internationales.
Attention : Ã lire avec circonspection :
III – Distance critique ?
Sygmunt Stein dresse donc, sans l’ombre d’une nuance, et sous la forme d’un pamphlet typique de la période de guerre froide, un portrait à charge de l’action du communisme/stalinisme (écrivant indifféremment « stalinisme » ou « communisme ») en Espagne, au sein des Brigades internationales. Tel quel, ce livre doit légitimement susciter, comme tout document partisan, et nonobstant la stratégie éditoriale du Seuil et la publicité faite autour de sa traduction en français, un vigoureux examen critique et historiographique. Pourtant, le caractère très problématique de la postface de Jean-Jacques Marie n’aide guère à apporter les grandes nuances que l’ouvrage nécessite absolument. Si Jean-Jacques Marie rappelle tout d’abord, à juste titre, que l’histoire des Brigades internationales fut un domaine longtemps et fermement réglé par la mémoire communiste, un grand nombre d’études récentes sont venues corriger en partie cette exclusivité. La postface pose légitimement la question de savoir à quel point Stein exagère, mais c’est fort curieusement par la négative qu’elle y répond. Pour preuve du cynisme soviétique, et donc des Brigades internationales, dans une confusion quelque peu étonnante, Jean-Jacques Marie s’étend longuement sur la duplicité soviétique envers l’Espagne. Or, sur ce point, des études américaines, comme celles de l’historien Daniel Kowalski (dont Stalin and the Spanish Civil War, 2004) à partir des archives soviétiques, nuancent très fortement cette assertion, ainsi que la thèse de Gerald Howson (Arms for Spain : The Untold Story of the Spanish Civil War, 1998) que cite d’ailleurs Jean-Jacques Marie. Cette question est importante, fondamentale même, car elle met en évidence la confusion générale existant dans les distinctions entre les Brigades internationales elles-mêmes, le rôle du Komintern, la diplomatie soviétique, l’aide militaire soviétique à l’Espagne et les intérêts particuliers des partis communistes nationaux. Ces différents curseurs ne furent pas toujours synchronisés et n’obéissaient pas aux mêmes objectifs, avec parfois d’énormes décalages, donc. In fine, il n’y eut pas, en Espagne, un monolithe communiste conquérant incarné par une seule volonté soviétique, donc stalinienne. Le propos de Stein – en fait surtout exceptionnel pour la complication qu’il apporte au travail des historiens – doit être lu avec circonspection et il faut fortement relativiser l’aspect sensationnel des « révélations ». Stein n’apporte aucune précision à son propos, très peu de dates et il n’a pour l’essentiel pas vu ce dont il parle, tout en colportant ragots et rumeurs circulant dans le milieu fermé des cadres des Brigades internationales et pour l’essentiel bien connus des spécialistes. Quant aux « horreurs » dépeintes par Sygmunt Stein (beuveries, corruption, banditisme, prostituées etc.), elles ne sont après tout qu’une variante de ce qui s’écrivait dans la presse d’extrême droite de la fin des années trente. Bien qu’elles réjouissent aujourd’hui l’essayiste conservateur Jean Sévillia[10] dans Le Figaro Histoire[11], les journalistes des grands magazines[12] ou certains syndicalistes d’extrême gauche[13], elles ont pourtant été balayées il y a 15 ans, définitivement croyait-on (sans doute naïvement !) par le livre de Rémi Skoutelski[14] sur les volontaires français des Brigades, et continueront de l’être par les travaux récents en voie d’achèvement d’Edouard Sill[15]. Rien que sur André Marty, le soi-disant « boucher d’Albacete », que de toutes façons Stein n’a pas pu voir à cette époque comme il le prétend, puisque celui-ci se trouvait alors à Moscou, les recherches de Rémi Skoutelski dans les archives des Brigades à Moscou, dans celles de l’Internationale communiste et du fonds André Marty ont fait justice des « légendes noires » attachées à sa personne, mais également de celles sur la présence de truands et de prévaricateurs installés aux postes clés, ou de la participation de brigadistes à la répression contre les libertaires, poumistes[16] ou trotskystes.
voir : http://dissidences.hypotheses.org/3369Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Ma guerre d'Espagne : Brigades internationales, la fin d'un mythe Type de document : texte imprimé Auteurs : Sygmunt Stein (1899-1968), Auteur ; Jean-Jacques Marie, Auteur de la postface, du colophon, etc. ; Marina Alexeeva-Antipov, Traducteur Editeur : Paris : Éditions du Seuil Année de publication : DL 2012 Importance : 1 vol. (265 p.) Présentation : couv. ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-103932-0 Prix : 19 EUR Note générale : [Suivi de] Notice biographique de Sygmunt Stein Langues : Français (fre) Langues originales : Yiddish (yid) Catégories : 321.6(47) Stalinisme
929 Biographies et témoignages
94(460)"1936-1939" Guerre d'Espagne
94(460)"1936-1939" Brigades Internationales
Stein, Sygmunt (1899-1968)Index. décimale : 929 Biographies Résumé : Site éditeur :
Pour beaucoup, le mythe des Brigades internationales reste aujourd’hui encore intact. Et pourtant, derrière l’aventure héroïque de milliers de volontaires venus de tous les pays au secours de la République espagnole, se cache une autre vérité, déconcertante et douloureuse, que révèle ce témoignage sauvé de l’oubli.
Sygmunt Stein, militant communiste juif en Tchécoslovaquie, bouleversé par les procès de Moscou qui ébranlent sa foi révolutionnaire, va chercher en Espagne l’étincelle qui ranimera ses idéaux. Mais arrivé à Albacete, siège des Brigades internationales, il se voit nommé commissaire de la propagande, poste où il découvre jour après jour l’étendue de l’imposture stalinienne. Très vite, la réalité s’impose à lui : « La Russie craignait d’avoir une république démocratique victorieuse en Europe occidentale, et sabotait pour cette raison le duel sanglant entre les forces démocratiques et le fascisme. » Tout ce qu’il croyait combattre dans le fascisme, à commencer par l’antisémitisme, il le retrouve dans son propre camp. La déception est à la mesure de l’espoir qui l’avait mené en Espagne : immense. Affecté par la suite à la compagnie juive Botwin, il sera envoyé au front pour servir de chair à canon.
Des exécutions arbitraires du « boucher d’Albacete », André Marty, aux banquets orgiaques des commissaires politiques, en passant par les impostures de la propagande soviétique, Sygmunt Stein dénonce violemment dans son livre, écrit en yiddish dans les années 1950, et resté inédit en français, la légende dorée des Brigades internationales.
Attention : Ã lire avec circonspection :
III – Distance critique ?
Sygmunt Stein dresse donc, sans l’ombre d’une nuance, et sous la forme d’un pamphlet typique de la période de guerre froide, un portrait à charge de l’action du communisme/stalinisme (écrivant indifféremment « stalinisme » ou « communisme ») en Espagne, au sein des Brigades internationales. Tel quel, ce livre doit légitimement susciter, comme tout document partisan, et nonobstant la stratégie éditoriale du Seuil et la publicité faite autour de sa traduction en français, un vigoureux examen critique et historiographique. Pourtant, le caractère très problématique de la postface de Jean-Jacques Marie n’aide guère à apporter les grandes nuances que l’ouvrage nécessite absolument. Si Jean-Jacques Marie rappelle tout d’abord, à juste titre, que l’histoire des Brigades internationales fut un domaine longtemps et fermement réglé par la mémoire communiste, un grand nombre d’études récentes sont venues corriger en partie cette exclusivité. La postface pose légitimement la question de savoir à quel point Stein exagère, mais c’est fort curieusement par la négative qu’elle y répond. Pour preuve du cynisme soviétique, et donc des Brigades internationales, dans une confusion quelque peu étonnante, Jean-Jacques Marie s’étend longuement sur la duplicité soviétique envers l’Espagne. Or, sur ce point, des études américaines, comme celles de l’historien Daniel Kowalski (dont Stalin and the Spanish Civil War, 2004) à partir des archives soviétiques, nuancent très fortement cette assertion, ainsi que la thèse de Gerald Howson (Arms for Spain : The Untold Story of the Spanish Civil War, 1998) que cite d’ailleurs Jean-Jacques Marie. Cette question est importante, fondamentale même, car elle met en évidence la confusion générale existant dans les distinctions entre les Brigades internationales elles-mêmes, le rôle du Komintern, la diplomatie soviétique, l’aide militaire soviétique à l’Espagne et les intérêts particuliers des partis communistes nationaux. Ces différents curseurs ne furent pas toujours synchronisés et n’obéissaient pas aux mêmes objectifs, avec parfois d’énormes décalages, donc. In fine, il n’y eut pas, en Espagne, un monolithe communiste conquérant incarné par une seule volonté soviétique, donc stalinienne. Le propos de Stein – en fait surtout exceptionnel pour la complication qu’il apporte au travail des historiens – doit être lu avec circonspection et il faut fortement relativiser l’aspect sensationnel des « révélations ». Stein n’apporte aucune précision à son propos, très peu de dates et il n’a pour l’essentiel pas vu ce dont il parle, tout en colportant ragots et rumeurs circulant dans le milieu fermé des cadres des Brigades internationales et pour l’essentiel bien connus des spécialistes. Quant aux « horreurs » dépeintes par Sygmunt Stein (beuveries, corruption, banditisme, prostituées etc.), elles ne sont après tout qu’une variante de ce qui s’écrivait dans la presse d’extrême droite de la fin des années trente. Bien qu’elles réjouissent aujourd’hui l’essayiste conservateur Jean Sévillia[10] dans Le Figaro Histoire[11], les journalistes des grands magazines[12] ou certains syndicalistes d’extrême gauche[13], elles ont pourtant été balayées il y a 15 ans, définitivement croyait-on (sans doute naïvement !) par le livre de Rémi Skoutelski[14] sur les volontaires français des Brigades, et continueront de l’être par les travaux récents en voie d’achèvement d’Edouard Sill[15]. Rien que sur André Marty, le soi-disant « boucher d’Albacete », que de toutes façons Stein n’a pas pu voir à cette époque comme il le prétend, puisque celui-ci se trouvait alors à Moscou, les recherches de Rémi Skoutelski dans les archives des Brigades à Moscou, dans celles de l’Internationale communiste et du fonds André Marty ont fait justice des « légendes noires » attachées à sa personne, mais également de celles sur la présence de truands et de prévaricateurs installés aux postes clés, ou de la participation de brigadistes à la répression contre les libertaires, poumistes[16] ou trotskystes.
voir : http://dissidences.hypotheses.org/3369Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48668 929/STE Livre Libre-accès Adultes Disponible Documents numériques
Article critique de DissidenceURL Le Malheur du Siècle / Alain Besançon
PermalinkMémoire du mal, tentation du bien / Tzvetan Todorov
PermalinkLa mort de Staline, 1. Agonie / Fabien Nury
PermalinkLa mort de Staline, 2. Funérailles / Fabien Nury
PermalinkNazisme et communisme / Marc Ferro
PermalinkL'Ombre de Staline rôde autour de la place Rouge + indifférence européenne face aux ressentiments baltes / Fabien Casanave in Farde Articles 2005, 2 (2005)
PermalinkLe péché originel du XXe siècle / Domenico Losurdo
PermalinkLes "petis procès exemplaires" en URSS durant la Grande Terreur (1937-1938) / Nicolas Werth in Vingtième siècle, 86 (avril-juin 2005)
PermalinkLes Peuples déportés d'Union soviétique / Jean-Jacques Marie
PermalinkLe POUM / Wilebaldo Solano
Permalink