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XLII, 2012, 2/3 - 2012 - Mémoire et guerre (Bulletin de Revue belge d'Histoire contemporaine (RBHC))
[n° ou bulletin] XLII, 2012, 2/3 - 2012 - Mémoire et guerre [texte imprimé] . - 2012 . - 336 p. : couv. ill. ; 25 cm.
Langues : Français (fre) Néerlandais (dut)
Catégories : 32(493) Politique de la Belgique
323.23 Troubles politiques . Manifestation . Commémoration
37:17 Travail de Mémoire
94(493) Histoire de la BelgiqueNote de contenu : Sommaire :
- Het gevecht tegen de tijd. Patriottische oorlogsherdenkingen als vorm van contestatie, 1945-1965 / Evert Peeters
résumé en français : Le combat contre le temps : Les commémorations patriotiques comme forme de contestation, 1945-1965
La Seconde Guerre mondiale a-t-elle mis fin à notre “régime temporel” traditionnel ?
François Hartog a mis en évidence combien le “régime d’historicité présentiste” a pour caractéristique de ne jamais clôturer le passé, mais au contraire de l’ancrer éternellement dans le présent. Il en va ainsi pour la mémoire de guerre, unanimement considérée aujourd’hui comme “un passé qui ne passe pas”. Cet article tente d’historiciser cette question, en se focalisant sur la manière dont les acteurs des commémorations patriotiques de l’Occupation ont lutté, dès la Libération, contre “le temps qui passe”.
Anciens combattants, résistants et prisonniers politiques ont en effet érigé leur propre témoignage en protestation contre la logique réconciliatrice de la politique d’après-guerre, combinant reconstruction et restauration. En se montrant fidèles aux symboles patriotiques traditionnels, ils ont donné naissance à une forme spécifique de contestation. Leurs commémorations ne doivent dès lors pas tellement être lues comme un soutien à l’État belge, mais plutôt comme une protestation hyper-patriotique à l’encontre d’une autorité publique accusée de ne pas prendre ce patriotisme suffisamment au sérieux.
- Les autorités du passé. Mémoires (in)disciplinées du camp de Breendonk, 1944-2010 / Bruno Benvindo
Résumé en français :
Qui a le droit de commémorer la guerre ? À la Libération, dans un “nouveau” lieu de mémoire comme l’ Auffanglager Breendonk, cette question prend rapidement un tour polémique. Et la controverse ne s’éteint nullement lorsque cet ancien camp nazi est décrété mémorial national, se poursuivant – avec d’autres acteurs venant se mêler au débat – jusqu’aujourd’hui. Envisagé sur la période qui va de la fin de l’Occupation à nos jours, le combat pour la mémoire de Breendonk peut être divisé en trois séquences chronologiques, qui correspondent à autant de configurations de la relation qui lie rescapés, citoyens ordinaires et autorités publiques.
La première phase, s’étendant de 1944 à 1947, met aux prises une mémoire dite populaire et une mémoire supposément plus honorable, portée par des anciens prisonniers politiques du camp. Ces rescapés trouvent dans les pouvoirs publics un allié de poids, qui décrète le lieu mémorial national en 1947 en hommage au combat mené par la résistance. Dans un paysage commémoratif éclaté, où la mémoire se fait d’autant plus polyphonique que les autorités politiques s’avèrent remarquablement absentes du débat sur le passé de guerre, Breendonk fait dès lors figure d’exception, unique site d’ampleur nationale, soutenu et financé par l’État, où est commémoré le conflit 1940-1944.
La création du mémorial national ne signifie pourtant pas qu’un consensus émerge autour du souvenir que doit porter Breendonk. Une deuxième phase de concurrence mémorielle s’ouvre en 1948, pour se poursuivre jusqu’au milieu des années 1990. Au cours de cette période, le mémorial, aux mains des rescapés auquel l’État a délégué la gestion du site, s’oppose à divers groupements politiques entendant défendre “leur” propre histoire de la Seconde Guerre mondiale. Sur un arrière- plan de Guerre froide, c’est d’abord un milieu de mémoire communiste qui tente en vain de se faire entendre, avant que ne triomphe une rhétorique patriotique, imprégnée de catholicisme, qui laisse dans l’ombre les victimes juives de l’ Auffanglager . À partir des années 1970, ce sont de “nouvelles” mémoires de guerre, telle la contre-mémoire homosexuelle, qui contestent à leur tour ce discours patriotique, mais se heurtent à une fin de non-recevoir de la part des prisonniers politiques qui contrôlent le mémorial.
Ce n’est qu’avec la troisième phase de l’histoire de Breendonk comme lieu de mémoire, marquée par la reprise en main du site par les pouvoirs publics au cours des années 2000, que la mémoire patriotique cède le pas à une mémoire des droits de l’homme. Mais l’heure n’est toujours pas à l’apaisement : confrontés à l’irruption de l’État et d’une société civile de la mémoire, les anciens résistants estiment que leur combat est remisé aux oubliettes par la mémoire transnationale, dominée par le judéocide, qui s’impose alors. Les commémorateurs qui avaient, depuis la fin des années 1940, systématiquement repoussé les mémoires alternatives de “leur” lieu de souffrance, se voient à leur tour mis à l’écart, avec la même violence symbolique que celle dont ils avaient fait eux-mêmes montre auparavant. À l’instar des anciennes doctrines patriotiques, la rhétorique des droits de l’homme exige en effet, elle aussi, pour se faire entendre que d’autres voix soient réduites au silence. L’éducation à la démocratie a remplacé l’amour de la patrie, mais ces deux régimes mémoriels se révèlent finalement aussi contraignants l’un que l’autre, enjeux d’un combat instrumental entre des “autorités du passé” résolues à faire valoir leurs droits sur le présent.
- Het verzet in de publieke herinnering in Vlaanderen / Koen Aerts, Bruno De Wever
Résumé en français : La résistance dans la mémoire publique en Flandre
Il n’y a guère de mémoire publique de la résistance en Flandre. Une description formelle des monuments, des stéréotypes ou des récits marquants nous en apprend fort peu sur cette absence et ses causes. Cette recherche envisage trois facteurs à l’origine de la genèse de la mémoire publique. En premier ressort, l’attention se porte sur les acteurs en tant que memory makers. Après la guerre, la résistance n’avait que peu d’atouts pour recueillir l’intérêt du public. Non seulement, le nombre de résistants était sensiblement moindre au nord de la frontière linguistique qu’en Belgique francophone mais, dans le même temps, la résistance en Flandre ne jouissait que d’un maigre capital intellectuel dans la balance de l’après-guerre. Les division idéologiques, renforcées par la Guerre froide et la Question royale, ont été préjudiciables au développement d’une mémoire de la résis tance portée collectivement. Ce constat est important pour la deuxième étape de l’analyse : la conquête de l’espace public par la formation de l’opinion et la représentation. La résistance, divisée sur le plan interne, devait dans ce combat reconnaître la supé riorité des milieux nationalistes flamands dans la production culturelle et symbolique, milieux qui sym pathisaient avec le sort des collaborateurs intégrés dans le combat d’émancipation flamande. L’identité patrio tique belge des “anciens” de la résistance n’a pas trouvé prise dans la réalité d’une autonomie poli tique croissante de la Flandre. L’identi fication avec une mémoire de la résistance a en outre été rendue difficile par le manque de moyens politiques et d’appuis des pouvoirs publics pour (conti nuer à) réserver ou revendiquer l’espace public. Dans la troisième partie ressort le rôle passif joué durant longtemps par les pouvoirs publics en matière de mémoire. Ceux-ci ont, au mieux, mené une politique d’apparence qui, en promettant certaines concessions, permettait de légitimer certaines mesures impopulaires en faveur des collaborateurs. Lorsque les autorités, fédérales ou flamandes, ont finalement pris les choses en mains à partir des années 1990, c’était en réaction à l’extrême droite et dans la foulée de ce que l’on qualifie d’ Holocaust memory boom. L’attention s’est dès lors déplacé vers un discours de portée générale sur les droits de l’homme et la légitimation de l’identité (nationale) moderne spécifique. Reste à voir si la mémoire de la résistance y trouvera un second souffle.
- Toponymie et mémoire de la Seconde Guerre mondiale. Les noms de rues à Bruxelles / Chantal Kesteloot
Résumé en français :
Les noms de rues à Bruxelles Au lendemain de la Première Guerre mon diale, de nombreuses artères bruxelloises ont changé de nom soit pour faire disparaître tout ce qui pouvait rappeler l’Allemagne et ses alliés, soit pour inscrire une mémoire de guerre spécifique dans l’espace public. Les noms de rues ne sont bien évidemment qu’un des aspects des stratégies mémorielles dont disposent les communes. Mais qu’en est-il au lendemain du second conflit ? Assiste- t-on à un phénomène de même ampleur ? S’inscrit il dans la continuité ou innove t il par rapport à l’après 1918 ? Il apparaît que les modalités sont clairement empruntées à la Première Guerre, ce qui explique la place prépondérante occupée par la mémoire patriotique dans la toponymie et l’absence d’autres dimensions.
L’article évoque le type de héros honorés, tant sur le plan local qu’international. Une autre question abordée est celle des corrélations entre la couleur politique des communes et le type d’inscriptions toponymiques. Qui est à l’initiative des changements ? Dans quelle mesure les propositions formulées suscitent elles débat ? À l’examen, il apparaît qu’un des éléments essentiels est le degré d’urbanisation des communes. Celles qui connaissent la plus forte croissance démographique entre la fin de la Première Guerre et 1970 sont aussi celles qui vont donner la place la plus large et la plus personnalisée à la mémoire de guerre. Le passage du village à la ville s’accompagne d’une volonté de valoriser les héros locaux. Par contre, les communes déjà très urbanisées depuis le 19 e siècle se contentent le plus souvent d’hommages généraux et collectifs.
S’intéresser aux noms des rues permet également de comprendre dans quelle mesure le pouvoir de décision était une prérogative des communes. Il apparaît que le pouvoir central n’intervenait guère dans cette problématique même si, au fil du temps, les procédures de modifications sont devenues de plus en plus complexes. Il est significatif que pour une question aussi sensible que la mémoire de guerre, l’État ne soit guère intervenu, sur le plan toponymique comme dans d’autres dossiers.
- Van vergeten naar gegeerd. Dossin en de Joodse herinnering / Lieven Saerens
résumé en français : De l’oubli à l’hommage : Dossin et la mémoire juive
En 1942, la caserne Dossin à Malines devient le lieu central de rassemblement des Juifs et des Tsiganes de Belgique et du Nord de la France. De là, ils sont déportés. Après la guerre, la genèse de Dossin en tant que lieu de mémoire est celle d’une prise de conscience croissante tant de la part des Juifs que des milieux politiques et scientifiques et du public. L’article se propose de rendre compte tant de cette évolution que de cette dynamique réciproque.
La première question abordée est celle de savoir si Dossin a été immédiatement intégrée dans la mémoire juive. Ensuite, nous évoquons l’évolution de la recherche académique et l’influence des médias. Troisième aspect: l’intérêt des pouvoirs publics pour la persécution des Juifs et pour Dossin en particulier. Dans quelle mesure, les ‘agendas’ de la classe politique, des académiques et des communautés de mémoire juive sont-ils parallèles ? Une question importante est de voir dans quelle mesure cette évolution est typiquement belge ou si elle est une conséquence d’évolutions internationales.
Contrairement à d’autres pays d’Europe occidentale, de larges pans de la population flamande ont mis l’accent sur les ‘souffran ces’ subies par les collaborateurs flamands. Dans ce contexte, il n’y avait pas de place pour la persécution des Juifs. En Belgique francophone par contre, la résistance constitue l’axe essentiel de la mémoire de guerre. Les Juifs se sont initialement ralliés à cette perspective mémorielle. L’attention pour les victimes juives ne s’est développée qu’à partir de 1957 avec les commémorations annuelles à la caserne Dossin. Durant plus d’un quart de siècle, il n’y a guère eu d’intérêt pour la persécution des juifs dans les milieux académiques. En comparaison avec d’autres pays, la recherche scientifique accusait un retard de plusieurs dizaines d’années.
La montée de l’extrême droite dans les années 1980 constitue un élément important dans la réévaluation de la mémoire de la persécution des Juifs. Cela a poussé de nombreux Juifs à témoigner enfin publiquement de leur expérience traumatique. Lorsque la ville de Malines a envisagé de détruire la caserne Dossin, la communauté juive s’est mobilisée, ce qui a finalement débouché sur la création du Musée juif de la Déportation et de la Résistance dans une aile de la caserne. Après des décennies d’absence, les pouvoirs publics ont commencé à faire montre d’intérêt à partir des années 1990, inspiré par la lutte contre l’extrême droite. En ce sens, l’agenda de la classe politique et de la communauté juive ont évolué parallèlement. Des projets comme “le musée flamand de l’Holocauste” ont offert à la Flandre la possibilité de se profiler comme une communauté ouverte et démocratique. Le discours de défense des droits de l’homme, cheval de bataille du VLD, vainqueur des élections de 1999 y occupait une place centrale. Un autre aspect à prendre en considération est l’intérêt international croissant pour ‘l’Holocauste’ même si cette dimension ne doit pas être surestimée.
Tout ceci conduira à la construction d’un musée de l’Holocauste financé par le gouver nement flamand et situé en face de la caserne Dossin. La réalisation de ce musée qui portera finalement le nom de Mémorial, Musée et Centre de Documentation sur l’Holocauste et les Droits de l’Homme est le fruit d’un chemin parsemé de pièges et d’embuches. La politique et les intérêts spécifiques ont semblé prévaloir, les historiens n’ayant guère été entendus. Pourtant la recherche scientifique sur la persécution des Juifs a néanmoins eu un impact politique au cours de la dernière décennie. On peut rappeler les recherches sur les biens juifs spoliés, sur la responsabilité des autorités belges et les recherches sur le cas anversois.
Plus les années avancent, plus on a voulu ‘savoir’, ‘témoigner’, ‘ne pas oublier’ et ‘prévenir’. C’est surtout à partir des années 1990 que les Juifs ont été reconnus comme victimes d’une persécution spécifique et que Dossin a été investi comme affirmation politique dans la lutte contre l’extrême droite, la discrimination, la xénophobie, l’antisémitisme et le racisme. Au final, la caserne Dossin jadis oubliée est devenue le symbole d’une nouvelle mémoire de guerre.
Débats : texte en accès complet sur le site
- Commémorer 1914 Herdenken / Chantal Kesteloot
- België '14-'18: een verhaal in het midden / Sophie De Schaepdrijver
- Les préparatifs des commémorations de 14-18 par la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Wallonie / Laurence van Ypersele
- 'Poor little Belgium' ? De Vlaamse en Franstalige herdenkingspolitiek (2014-2018) / Nico WoutersPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : XLII, 2012, 2/3 - 2012 - Mémoire et guerre Type de document : texte imprimé Année de publication : 2012 Importance : 336 p. Présentation : couv. ill. Format : 25 cm Langues : Français (fre) Néerlandais (dut) Catégories : 32(493) Politique de la Belgique
323.23 Troubles politiques . Manifestation . Commémoration
37:17 Travail de Mémoire
94(493) Histoire de la BelgiqueNote de contenu : Sommaire :
- Het gevecht tegen de tijd. Patriottische oorlogsherdenkingen als vorm van contestatie, 1945-1965 / Evert Peeters
résumé en français : Le combat contre le temps : Les commémorations patriotiques comme forme de contestation, 1945-1965
La Seconde Guerre mondiale a-t-elle mis fin à notre “régime temporel” traditionnel ?
François Hartog a mis en évidence combien le “régime d’historicité présentiste” a pour caractéristique de ne jamais clôturer le passé, mais au contraire de l’ancrer éternellement dans le présent. Il en va ainsi pour la mémoire de guerre, unanimement considérée aujourd’hui comme “un passé qui ne passe pas”. Cet article tente d’historiciser cette question, en se focalisant sur la manière dont les acteurs des commémorations patriotiques de l’Occupation ont lutté, dès la Libération, contre “le temps qui passe”.
Anciens combattants, résistants et prisonniers politiques ont en effet érigé leur propre témoignage en protestation contre la logique réconciliatrice de la politique d’après-guerre, combinant reconstruction et restauration. En se montrant fidèles aux symboles patriotiques traditionnels, ils ont donné naissance à une forme spécifique de contestation. Leurs commémorations ne doivent dès lors pas tellement être lues comme un soutien à l’État belge, mais plutôt comme une protestation hyper-patriotique à l’encontre d’une autorité publique accusée de ne pas prendre ce patriotisme suffisamment au sérieux.
- Les autorités du passé. Mémoires (in)disciplinées du camp de Breendonk, 1944-2010 / Bruno Benvindo
Résumé en français :
Qui a le droit de commémorer la guerre ? À la Libération, dans un “nouveau” lieu de mémoire comme l’ Auffanglager Breendonk, cette question prend rapidement un tour polémique. Et la controverse ne s’éteint nullement lorsque cet ancien camp nazi est décrété mémorial national, se poursuivant – avec d’autres acteurs venant se mêler au débat – jusqu’aujourd’hui. Envisagé sur la période qui va de la fin de l’Occupation à nos jours, le combat pour la mémoire de Breendonk peut être divisé en trois séquences chronologiques, qui correspondent à autant de configurations de la relation qui lie rescapés, citoyens ordinaires et autorités publiques.
La première phase, s’étendant de 1944 à 1947, met aux prises une mémoire dite populaire et une mémoire supposément plus honorable, portée par des anciens prisonniers politiques du camp. Ces rescapés trouvent dans les pouvoirs publics un allié de poids, qui décrète le lieu mémorial national en 1947 en hommage au combat mené par la résistance. Dans un paysage commémoratif éclaté, où la mémoire se fait d’autant plus polyphonique que les autorités politiques s’avèrent remarquablement absentes du débat sur le passé de guerre, Breendonk fait dès lors figure d’exception, unique site d’ampleur nationale, soutenu et financé par l’État, où est commémoré le conflit 1940-1944.
La création du mémorial national ne signifie pourtant pas qu’un consensus émerge autour du souvenir que doit porter Breendonk. Une deuxième phase de concurrence mémorielle s’ouvre en 1948, pour se poursuivre jusqu’au milieu des années 1990. Au cours de cette période, le mémorial, aux mains des rescapés auquel l’État a délégué la gestion du site, s’oppose à divers groupements politiques entendant défendre “leur” propre histoire de la Seconde Guerre mondiale. Sur un arrière- plan de Guerre froide, c’est d’abord un milieu de mémoire communiste qui tente en vain de se faire entendre, avant que ne triomphe une rhétorique patriotique, imprégnée de catholicisme, qui laisse dans l’ombre les victimes juives de l’ Auffanglager . À partir des années 1970, ce sont de “nouvelles” mémoires de guerre, telle la contre-mémoire homosexuelle, qui contestent à leur tour ce discours patriotique, mais se heurtent à une fin de non-recevoir de la part des prisonniers politiques qui contrôlent le mémorial.
Ce n’est qu’avec la troisième phase de l’histoire de Breendonk comme lieu de mémoire, marquée par la reprise en main du site par les pouvoirs publics au cours des années 2000, que la mémoire patriotique cède le pas à une mémoire des droits de l’homme. Mais l’heure n’est toujours pas à l’apaisement : confrontés à l’irruption de l’État et d’une société civile de la mémoire, les anciens résistants estiment que leur combat est remisé aux oubliettes par la mémoire transnationale, dominée par le judéocide, qui s’impose alors. Les commémorateurs qui avaient, depuis la fin des années 1940, systématiquement repoussé les mémoires alternatives de “leur” lieu de souffrance, se voient à leur tour mis à l’écart, avec la même violence symbolique que celle dont ils avaient fait eux-mêmes montre auparavant. À l’instar des anciennes doctrines patriotiques, la rhétorique des droits de l’homme exige en effet, elle aussi, pour se faire entendre que d’autres voix soient réduites au silence. L’éducation à la démocratie a remplacé l’amour de la patrie, mais ces deux régimes mémoriels se révèlent finalement aussi contraignants l’un que l’autre, enjeux d’un combat instrumental entre des “autorités du passé” résolues à faire valoir leurs droits sur le présent.
- Het verzet in de publieke herinnering in Vlaanderen / Koen Aerts, Bruno De Wever
Résumé en français : La résistance dans la mémoire publique en Flandre
Il n’y a guère de mémoire publique de la résistance en Flandre. Une description formelle des monuments, des stéréotypes ou des récits marquants nous en apprend fort peu sur cette absence et ses causes. Cette recherche envisage trois facteurs à l’origine de la genèse de la mémoire publique. En premier ressort, l’attention se porte sur les acteurs en tant que memory makers. Après la guerre, la résistance n’avait que peu d’atouts pour recueillir l’intérêt du public. Non seulement, le nombre de résistants était sensiblement moindre au nord de la frontière linguistique qu’en Belgique francophone mais, dans le même temps, la résistance en Flandre ne jouissait que d’un maigre capital intellectuel dans la balance de l’après-guerre. Les division idéologiques, renforcées par la Guerre froide et la Question royale, ont été préjudiciables au développement d’une mémoire de la résis tance portée collectivement. Ce constat est important pour la deuxième étape de l’analyse : la conquête de l’espace public par la formation de l’opinion et la représentation. La résistance, divisée sur le plan interne, devait dans ce combat reconnaître la supé riorité des milieux nationalistes flamands dans la production culturelle et symbolique, milieux qui sym pathisaient avec le sort des collaborateurs intégrés dans le combat d’émancipation flamande. L’identité patrio tique belge des “anciens” de la résistance n’a pas trouvé prise dans la réalité d’une autonomie poli tique croissante de la Flandre. L’identi fication avec une mémoire de la résistance a en outre été rendue difficile par le manque de moyens politiques et d’appuis des pouvoirs publics pour (conti nuer à) réserver ou revendiquer l’espace public. Dans la troisième partie ressort le rôle passif joué durant longtemps par les pouvoirs publics en matière de mémoire. Ceux-ci ont, au mieux, mené une politique d’apparence qui, en promettant certaines concessions, permettait de légitimer certaines mesures impopulaires en faveur des collaborateurs. Lorsque les autorités, fédérales ou flamandes, ont finalement pris les choses en mains à partir des années 1990, c’était en réaction à l’extrême droite et dans la foulée de ce que l’on qualifie d’ Holocaust memory boom. L’attention s’est dès lors déplacé vers un discours de portée générale sur les droits de l’homme et la légitimation de l’identité (nationale) moderne spécifique. Reste à voir si la mémoire de la résistance y trouvera un second souffle.
- Toponymie et mémoire de la Seconde Guerre mondiale. Les noms de rues à Bruxelles / Chantal Kesteloot
Résumé en français :
Les noms de rues à Bruxelles Au lendemain de la Première Guerre mon diale, de nombreuses artères bruxelloises ont changé de nom soit pour faire disparaître tout ce qui pouvait rappeler l’Allemagne et ses alliés, soit pour inscrire une mémoire de guerre spécifique dans l’espace public. Les noms de rues ne sont bien évidemment qu’un des aspects des stratégies mémorielles dont disposent les communes. Mais qu’en est-il au lendemain du second conflit ? Assiste- t-on à un phénomène de même ampleur ? S’inscrit il dans la continuité ou innove t il par rapport à l’après 1918 ? Il apparaît que les modalités sont clairement empruntées à la Première Guerre, ce qui explique la place prépondérante occupée par la mémoire patriotique dans la toponymie et l’absence d’autres dimensions.
L’article évoque le type de héros honorés, tant sur le plan local qu’international. Une autre question abordée est celle des corrélations entre la couleur politique des communes et le type d’inscriptions toponymiques. Qui est à l’initiative des changements ? Dans quelle mesure les propositions formulées suscitent elles débat ? À l’examen, il apparaît qu’un des éléments essentiels est le degré d’urbanisation des communes. Celles qui connaissent la plus forte croissance démographique entre la fin de la Première Guerre et 1970 sont aussi celles qui vont donner la place la plus large et la plus personnalisée à la mémoire de guerre. Le passage du village à la ville s’accompagne d’une volonté de valoriser les héros locaux. Par contre, les communes déjà très urbanisées depuis le 19 e siècle se contentent le plus souvent d’hommages généraux et collectifs.
S’intéresser aux noms des rues permet également de comprendre dans quelle mesure le pouvoir de décision était une prérogative des communes. Il apparaît que le pouvoir central n’intervenait guère dans cette problématique même si, au fil du temps, les procédures de modifications sont devenues de plus en plus complexes. Il est significatif que pour une question aussi sensible que la mémoire de guerre, l’État ne soit guère intervenu, sur le plan toponymique comme dans d’autres dossiers.
- Van vergeten naar gegeerd. Dossin en de Joodse herinnering / Lieven Saerens
résumé en français : De l’oubli à l’hommage : Dossin et la mémoire juive
En 1942, la caserne Dossin à Malines devient le lieu central de rassemblement des Juifs et des Tsiganes de Belgique et du Nord de la France. De là, ils sont déportés. Après la guerre, la genèse de Dossin en tant que lieu de mémoire est celle d’une prise de conscience croissante tant de la part des Juifs que des milieux politiques et scientifiques et du public. L’article se propose de rendre compte tant de cette évolution que de cette dynamique réciproque.
La première question abordée est celle de savoir si Dossin a été immédiatement intégrée dans la mémoire juive. Ensuite, nous évoquons l’évolution de la recherche académique et l’influence des médias. Troisième aspect: l’intérêt des pouvoirs publics pour la persécution des Juifs et pour Dossin en particulier. Dans quelle mesure, les ‘agendas’ de la classe politique, des académiques et des communautés de mémoire juive sont-ils parallèles ? Une question importante est de voir dans quelle mesure cette évolution est typiquement belge ou si elle est une conséquence d’évolutions internationales.
Contrairement à d’autres pays d’Europe occidentale, de larges pans de la population flamande ont mis l’accent sur les ‘souffran ces’ subies par les collaborateurs flamands. Dans ce contexte, il n’y avait pas de place pour la persécution des Juifs. En Belgique francophone par contre, la résistance constitue l’axe essentiel de la mémoire de guerre. Les Juifs se sont initialement ralliés à cette perspective mémorielle. L’attention pour les victimes juives ne s’est développée qu’à partir de 1957 avec les commémorations annuelles à la caserne Dossin. Durant plus d’un quart de siècle, il n’y a guère eu d’intérêt pour la persécution des juifs dans les milieux académiques. En comparaison avec d’autres pays, la recherche scientifique accusait un retard de plusieurs dizaines d’années.
La montée de l’extrême droite dans les années 1980 constitue un élément important dans la réévaluation de la mémoire de la persécution des Juifs. Cela a poussé de nombreux Juifs à témoigner enfin publiquement de leur expérience traumatique. Lorsque la ville de Malines a envisagé de détruire la caserne Dossin, la communauté juive s’est mobilisée, ce qui a finalement débouché sur la création du Musée juif de la Déportation et de la Résistance dans une aile de la caserne. Après des décennies d’absence, les pouvoirs publics ont commencé à faire montre d’intérêt à partir des années 1990, inspiré par la lutte contre l’extrême droite. En ce sens, l’agenda de la classe politique et de la communauté juive ont évolué parallèlement. Des projets comme “le musée flamand de l’Holocauste” ont offert à la Flandre la possibilité de se profiler comme une communauté ouverte et démocratique. Le discours de défense des droits de l’homme, cheval de bataille du VLD, vainqueur des élections de 1999 y occupait une place centrale. Un autre aspect à prendre en considération est l’intérêt international croissant pour ‘l’Holocauste’ même si cette dimension ne doit pas être surestimée.
Tout ceci conduira à la construction d’un musée de l’Holocauste financé par le gouver nement flamand et situé en face de la caserne Dossin. La réalisation de ce musée qui portera finalement le nom de Mémorial, Musée et Centre de Documentation sur l’Holocauste et les Droits de l’Homme est le fruit d’un chemin parsemé de pièges et d’embuches. La politique et les intérêts spécifiques ont semblé prévaloir, les historiens n’ayant guère été entendus. Pourtant la recherche scientifique sur la persécution des Juifs a néanmoins eu un impact politique au cours de la dernière décennie. On peut rappeler les recherches sur les biens juifs spoliés, sur la responsabilité des autorités belges et les recherches sur le cas anversois.
Plus les années avancent, plus on a voulu ‘savoir’, ‘témoigner’, ‘ne pas oublier’ et ‘prévenir’. C’est surtout à partir des années 1990 que les Juifs ont été reconnus comme victimes d’une persécution spécifique et que Dossin a été investi comme affirmation politique dans la lutte contre l’extrême droite, la discrimination, la xénophobie, l’antisémitisme et le racisme. Au final, la caserne Dossin jadis oubliée est devenue le symbole d’une nouvelle mémoire de guerre.
Débats : texte en accès complet sur le site
- Commémorer 1914 Herdenken / Chantal Kesteloot
- België '14-'18: een verhaal in het midden / Sophie De Schaepdrijver
- Les préparatifs des commémorations de 14-18 par la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Wallonie / Laurence van Ypersele
- 'Poor little Belgium' ? De Vlaamse en Franstalige herdenkingspolitiek (2014-2018) / Nico WoutersPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48409 REV Périodique Libre-accès Périodiques Disponible Mémoire et histoire / Xavier Mabille
Mémoire et histoire [texte imprimé] / Xavier Mabille (1933-....) . - Bruxelles : CRISP, 2002 . - p. 24. - (Dossier du CRISP; 55) .
ISBN : 2-87075-076-5
Langues : Français (fre)
Catégories : (493) Belgique
03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
061.1 Institutions officielles
061.1(493) INIG (B)
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
37:17 Travail de Mémoire
82-94 Mémoire/Historiographie
9 Archéologie Géographie Histoire
929 Biographies et témoignages
94(100)"1914/18" Histoire Première Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleIndex. décimale : 37:17 Travail de Mémoire Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Mémoire et histoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Xavier Mabille (1933-....) Editeur : Bruxelles : CRISP Année de publication : 2002 Collection : Dossier du CRISP num. 55 Importance : p. 24 ISBN/ISSN/EAN : 2-87075-076-5 Langues : Français (fre) Catégories : (493) Belgique
03 Dictionnaire. Référence. Adresses. Définitions
061.1 Institutions officielles
061.1(493) INIG (B)
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
37:17 Travail de Mémoire
82-94 Mémoire/Historiographie
9 Archéologie Géographie Histoire
929 Biographies et témoignages
94(100)"1914/18" Histoire Première Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleIndex. décimale : 37:17 Travail de Mémoire Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 25029/1 37:17/MAB Livre Libre-accès Adultes Disponible Mémoire de Léon Beckers / Léon Beckers
Mémoire de Léon Beckers [texte imprimé] / Léon Beckers (1920-1979), Auteur . - [s.d.] . - 121 p.
Document reçu de François Beckers (mail du 08/03/2011)
Langues : Français (fre)
Catégories : 94(100)"1933/45" Rawa-Ruska
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
94(493)"1939/45" Résistance Belgique
Beckers, Léon (1920-....)Index. décimale : 929 Biographies Résumé : Militaire belge, PG, évadé le 11/11/1943, résistant armé, déporté en camp de concentration, agent au Service de Renseignements et d'Action Note de contenu : -Mail de François Beckers (reçu le 8 mars 2011) pour donner une copie des mémoires de Léon Beckers
-Une copie du témoignage de Léon Beckers
-Une photo de Léon BeckersPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Mémoire de Léon Beckers Type de document : texte imprimé Auteurs : Léon Beckers (1920-1979), Auteur Importance : 121 p. Note générale : Document reçu de François Beckers (mail du 08/03/2011) Langues : Français (fre) Catégories : 94(100)"1933/45" Rawa-Ruska
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
94(493)"1939/45" Résistance Belgique
Beckers, Léon (1920-....)Index. décimale : 929 Biographies Résumé : Militaire belge, PG, évadé le 11/11/1943, résistant armé, déporté en camp de concentration, agent au Service de Renseignements et d'Action Note de contenu : -Mail de François Beckers (reçu le 8 mars 2011) pour donner une copie des mémoires de Léon Beckers
-Une copie du témoignage de Léon Beckers
-Une photo de Léon BeckersPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46600 dossier personnel Documents divers Bureau Bureau accessible Exclu du prêt La Mémoire militante de l'exil / Mohamed El Baroudi in Echos Bruxelles Laïque, 44 (janvier-mars 2004)
[article] La Mémoire militante de l'exil : interview de M. Baroudi [texte imprimé] / Mohamed El Baroudi ; SOPHIE LEONARD . - 2004 . - pp. 10 - 12.
Langues : Français (fre)
in Echos Bruxelles Laïque > 44 (janvier-mars 2004) . - pp. 10 - 12
Catégories : (493) Belgique
314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
321.7 Démocratie / Démocratisation
323.21 Militantisme Participation Engagement
929 Biographies et témoignages
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La Mémoire militante de l'exil : interview de M. Baroudi Type de document : texte imprimé Auteurs : Mohamed El Baroudi ; SOPHIE LEONARD Année de publication : 2004 Article en page(s) : pp. 10 - 12 Langues : Français (fre) Catégories : (493) Belgique
314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
321.7 Démocratie / Démocratisation
323.21 Militantisme Participation Engagement
929 Biographies et témoignages
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe sièclePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Echos Bruxelles Laïque > 44 (janvier-mars 2004) . - pp. 10 - 12Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 36174/1 P/4541 Périodique Réserve Périodiques Disponible Mémoire ou oubli suivi de Un train pour la liberté
Mémoire ou oubli suivi de Un train pour la liberté [document projeté ou vidéo] . - Bruxelles : IV-INIG = IV-NIOOO, 2009 . - 1 dvd (20 et 30 min) ; 12 cm.
Langues : Néerlandais (dut) Anglais (eng) Français (fre) Allemand (ger)
Catégories : 37:17 Travail de Mémoire
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleIndex. décimale : 37:17 Travail de Mémoire Résumé : Site éditeur :
« Mémoire ou oubli »
Ce documentaire retrace les moments importants de la Seconde Guerre Mondiale : de la prise de pouvoir d'Hitler à l'Armistice, en passant par l'atrocité des camps et le combat de nos soldats et de nos résistants pour la liberté et la démocratie. Il nous parle brièvement de conflits plus récents pour nous rappeler que sans devoir de Mémoire, de telles horreurs pourraient se reproduire.
« Un train pour la liberté »
Le 10 avril 2008, 450 jeunes belges, français, espagnols et portugais embarquaient dans le train Bruxelles-Buchenwald, à l' initiative de l'IV-INIG, pour participer à la commémoration internationale de la libération du camp de concentration de Buchenwald le 13 avril 2008. Ce reportage reprend les témoignages des anciens et des jeunes et illustre parfaitement une des trois missions de l'IV-INIG, à savoir : la transmission de la Mémoire. Élan vers plus de tolérance, implication, émotion, échange, intérêt des nouvelles générations pour cette période de notre histoire,... sont les mots clés de ce reportage et constituent un bel exemple de devoir de Mémoire.
Disponible gratuitement et en 4 langues (Français, Néerlandais, Allemand et Anglais).
Durée : ± 30 min. / ± 20 min.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Mémoire ou oubli suivi de Un train pour la liberté Type de document : document projeté ou vidéo Editeur : Bruxelles : IV-INIG = IV-NIOOO Année de publication : 2009 Importance : 1 dvd (20 et 30 min) Format : 12 cm Langues : Néerlandais (dut) Anglais (eng) Français (fre) Allemand (ger) Catégories : 37:17 Travail de Mémoire
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleIndex. décimale : 37:17 Travail de Mémoire Résumé : Site éditeur :
« Mémoire ou oubli »
Ce documentaire retrace les moments importants de la Seconde Guerre Mondiale : de la prise de pouvoir d'Hitler à l'Armistice, en passant par l'atrocité des camps et le combat de nos soldats et de nos résistants pour la liberté et la démocratie. Il nous parle brièvement de conflits plus récents pour nous rappeler que sans devoir de Mémoire, de telles horreurs pourraient se reproduire.
« Un train pour la liberté »
Le 10 avril 2008, 450 jeunes belges, français, espagnols et portugais embarquaient dans le train Bruxelles-Buchenwald, à l' initiative de l'IV-INIG, pour participer à la commémoration internationale de la libération du camp de concentration de Buchenwald le 13 avril 2008. Ce reportage reprend les témoignages des anciens et des jeunes et illustre parfaitement une des trois missions de l'IV-INIG, à savoir : la transmission de la Mémoire. Élan vers plus de tolérance, implication, émotion, échange, intérêt des nouvelles générations pour cette période de notre histoire,... sont les mots clés de ce reportage et constituent un bel exemple de devoir de Mémoire.
Disponible gratuitement et en 4 langues (Français, Néerlandais, Allemand et Anglais).
Durée : ± 30 min. / ± 20 min.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46079 dvd/114 Audiovisuel Réserve Multimédia Disponible 46080 dvd/114 Audiovisuel Réserve Multimédia Disponible La Mémoire retissée / Anne Morelli
PermalinkLa Mémoire de la Révolution française / Philippe Raxhon
PermalinkDe mémoire vive / Paul Brusson
PermalinkMémoire vive. Entre deux frontières / Ferdinand Pauss
PermalinkMémoire vive. Raconte-moi ... l'occupation de 1940 à 1945 à Watermael-Boisfort
PermalinkMémoires d'un déporté politique de 17 ans / Guillaume Van Bilzen
PermalinkLes Mémoires de Louise de Landsheere / Louise de Landsheere
PermalinkMémoires pour l'avenir / Bruxelles Laïque
PermalinkLes Mémoires d'un prisonnier politique, Breendonck-Neuengamme / Adrien Henderickx
PermalinkPermalinkMémoires sur la régence et la question royale / André De Staercke
PermalinkMemorandum du Gouvernement du Reich du 9 mai 1940 aux Gouvernements royaux de la Belgique et de la Hollande in CLHAM, T4 - Fasc. 10 (avril-juin 1991)
PermalinkMemoriaal van de Deportatie der Joden uit België / Maxime Steinberg
PermalinkMémorial de la déportation des Juifs de Belgique / Maxime Steinberg
PermalinkLe Mémorial national du Fort de Breendonck / Patrick Nefors in Bulletin du Cegesoma (30-50), 37 (printemps 2002)
PermalinkMémorial National du Fort de Breendonk
PermalinkLe Mémorial National du Fort de Breendonk, établissement public autonome au service de la Mémoire / Paul M.G. Levy in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 40-41 (janvier-juin 1994)
PermalinkMes dix évasions : 1914-1917 / Jules Bastin
PermalinkMes prisons et Dachau / Charles Mauroy
PermalinkMettre un terme à l'indifférence / Démocratie ou barbarie (coordination pédagogique)
PermalinkLe Meurtre de Julien Lahaut, affaire d'état / FREDERIQUE PIRON in Farde Articles 2000, (2000)
PermalinkDe militarie funktie van het Albertkanaal / Luc De Vos in Cahiers-Bijdragen (ex-Cahiers d'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale), 13 (octobre 1990)
PermalinkDes milliers de V1 et V2 sur la Belgique : 6 mois de tragédie / Jean-Louis Esch in Souviens-toi, 76 (janvier-mars 2005)
PermalinkDe la mission à l'action / Andrea Rea in Agenda Interculturel, 199-200 (décembre 2001 - janvier 2002)
PermalinkLa Mission économique belge à Londres (20/07-31/12/1940). / ISABELLE JONES in Cahiers-Bijdragen (ex-Cahiers d'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale), 11 (mars 1988)
PermalinkLa Möbelaktion en Belgique / JOHANNA PEZECHKIAN in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 10 (2002)
PermalinkLa Mobilisation des femmes / MARIE-LOUISE PIROTTE-BOURGEOIS in Espace de Libertés - document, 9 (décembre 2002)
PermalinkMobutu, roi du Zaïre : un film de Thierry Michel / THOMAS JUNGBLUT
PermalinkLes Modalités de la restitution des biens juifs spoliés / Roland Baumann in Regards, 530 ([01/10/2002])
PermalinkPermalinkPermalinkMoi, Belgique / Olivier Appart
PermalinkPermalinkUn moment historique pour les Juifs belges / Christian Laporte in Farde Articles 2002, (2002)
PermalinkMon ami Lumumba / Jean Van Lierde in Libertés !, 382 (mars 2002)
PermalinkMon arrestation et autres souvenirs / JULES LINSMEAU in Chroniques de la résistance du Front de l'Indépendance, 6 (septembre 1979)
PermalinkMon Histoire, résistante à 17 ans in Souviens-toi, 73 (avril-juin 2004)
PermalinkLe Monde catholique et la question sociale (1891-1950) / Françoise Rosart
PermalinkMonseigneur Jean-Baptiste Musty in Souviens-toi, 31 (décembre 1992)
PermalinkMonsieur Blanc / Jo Schoovaerts
PermalinkLa Montée du National-Socialisme en Allemagne / François (Rik) Wolgarten in Résistance liégeoise, 155 (1er trimestre 2000)
PermalinkLa Montée rexiste / Jules Gérard-Libois in Courrier Hebdomadaire, 1226 (1989)
PermalinkPermalinkDe moord op Patrice Lumumba en de parlementaire onderzoekscommissie / Rudi Van Doorslaer in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 11 (2003)
PermalinkLa mort à Bruxelles, 1914-1918 / Benoît Majerus in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 15 (2005)
PermalinkMort sur ordonnance / Jacques Gevers in Le Vif / L'Express, 1745 ([12/11/1999])
PermalinkLe Moteur du mouvement flamand / MAGALI UYTTERHAEGHE in Farde Articles 1998, (1998)
PermalinkMouvement asociatif marocain : une histoire à construire / Nouria Ouali in Agenda Interculturel, 220 (février 2004)
PermalinkLe mouvement flamand expliqué aux francophones / Alain Destexhe
PermalinkLe Mouvement national Belge / Jean Dujardin in Cahiers d'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale, 2 (octobre 1972)
PermalinkLe Mouvement Ouvrier Chrétien / CARHOP
PermalinkLe Mouvement Social Européen et le nouvel Ordre Européen in Courrier Hebdomadaire, 642-643 ([26/04/1974])
Permalink2059 - 2010 - Les mouvements anticommunistes dans les années 1920 (Bulletin de Courrier Hebdomadaire)
PermalinkLes Mouvements néo-dinasos in Courrier Hebdomadaire, 715-716 ([26/03/1976])
PermalinkLes Moyens pour étudier la Shoah / Christian Laporte in Farde Articles 2004, (2004)
PermalinkLe Mundaneum / BETTINA CERISIER
PermalinkLe Mundaneum / MUNDANEUM
PermalinkLe Musée juif de la déportation et de la résistance in L'Antiraciste, 50 (01-03/97)
PermalinkMusée Royal de l'Armée et d'Histoire Militaire / MUSEE ROYAL DE L'ARMEE ET D'HISTOIRE MILITAIRE (BRUXELLES)
PermalinkLes mutations de l'égalité des chances à l'école / Dominique Grootaers in Courrier Hebdomadaire, 1893 (2005)
PermalinkLes mutations de la famille sociale-chrétienne en Belgique / Benjamin Biard in La Revue Nouvelle, 2 (mars 2024)
PermalinkLe Mutisme liégeois / Thierry Rozenblum in Regards, 558 ([09/12/2003])
PermalinkLe Mystère du "c" / ROSINE LEWIN in Secouez-vous les idées + Articulations, 42 (hiver 1999)
PermalinkLa Mystérieuse caserne Dossin (suite) in Souviens-toi, 57 (avril-juin 2000)
PermalinkLe Mythe Hergé / Maxime Benoît-Jeannin
PermalinkUn mythe liégeois réactualisé / Viktoria von Hoffmann in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 19 (2008)
PermalinkLa Naissance de la libre pensée / JEAN CHARLIER in Espace de Libertés, 286 (décembre 2000)
PermalinkNamur à l'heure allemande, 1914-1918 / Emmanuel Bodart ; Marie-Christine Claes ; Axel Tixhon
PermalinkPermalinkDe natie onder vuur : de impact van de eerst en de Tweede Wereldoorlog... / TOM DE MEESTER in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 3 (1997)
PermalinkLes Nationalisme belges
PermalinkNationalisme / Walter Pauli in Le Vif / L'Express, 40 ([03/10/2014])
PermalinkNationalisme flamand et troubles de mémoire / Roland Baumann in Regards, 653 ([04/12/2007])
PermalinkLa nazi nostalgie fait fureur / Philippe Cohen-Grillet in Espace de Libertés, 438 (avril 2015)
PermalinkLes nazis sont parmi nous / Jacques Delarue
PermalinkNé juif / Marcel Liebman
PermalinkLe négationnisme belge / ARNAUD LISMOND in Ensemble, 92 (décembre-janvier-février-mars 2017)
PermalinkNégociations finales sur les biens spoliés / Christian Laporte in Farde Articles 2002, (2002)
PermalinkDu Néolithique à l'âge de bronze en Belgique : migrations préhistoriques / Paul-Louis Van Berg in Espace de Libertés, 294 (octobre 2001)
PermalinkLe nerf de la guerre secrète. Le financement des services de renseignements en Belgique / Emmanuel Debruyne in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP), 13/14 (décembre 2004)
PermalinkNeutralité armée : 1936-1940 / Eric Simon in CLHAM, T7 - Fasc. 3 (juillet-septembre 1998)
PermalinkNeutralité armée : 1936-1940 / Eric Simon in CLHAM, T7 - Fasc. 4 (octobre-décembre 1998)
PermalinkNeutralité armée : 1936-1940 / Eric Simon in CLHAM, T7 - Fasc. 6 (avril-juin 1999)
PermalinkNeutralité armée : 1936-1940 / Eric Simon in CLHAM, T7 - Fasc. 7 (juillet-septembre 1999)
PermalinkLes Ninos pendant la Guerre civile espagnole: déplacements et placements (le cas de la Belgique) / Maite Molina Mármol in Traces de mémoire, 02 (octobre-novembre-décembre 2011)
PermalinkLes Ninos pendant la guerre civile espagnole, déplacements et placements (le cas de la Belgique) / Maite Molina Mármol in Résistance liégeoise, 202 (janvier-février-mars 2012)
PermalinkNoël 1944, Zuchtaus "St Georgen" Bayreuth, étages des condamnés à mort / Raymond Itterbeek in Souviens-toi, 72 (janvier-février 2004)
PermalinkAu nom des Belges / ALBERT MESTREZ in Souviens-toi, 65-66 (avril-septembre 2002)
PermalinkAu nom de ma soeur / Nabela Benaïssa
PermalinkPermalinkNon aux centres fermés pour étrangers, non aux expulsions / COLLECTIF DE RESISTANCE AU CENTRE POUR ETRANGERS
Permalink"Au Nord et au Sud, on n'enseigne déjà plus la même histoire" / José Gotovitch in Farde Articles 2005, 1 (2005)
PermalinkPermalinkNos fusillés nous parlent ! / Jean-Mathieu Voncken
PermalinkNos fusillés (recruteurs et espions) / Charles Tytgat
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