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37:17 Travail de Mémoire |
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Shoah de Claude Lanzmann / Jean-François Forges
Shoah de Claude Lanzmann : le cinéma, la mémoire, l'histoire [texte imprimé] / Jean-François Forges, Auteur . - Centre national de documentation pédagogique (CNDP), 2001 . - 1 vol. (127 p.) ; 18 cm. - (L'Eden cinéma) .
ISBN : 978-2-240-00741-4
Voir le DVD de Claude Lanzmann qui l'accompagne
Langues : Français (fre)
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
37:17 Travail de Mémoire
791.4 Cinéma Film
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 37:17 Travail de Mémoire Résumé : Source : Institut National de Recherche Pédagogique
Jean-François Forges, l'auteur du livret pédagogique qui accompagne le DVD du film de Lanzmann, est professeur d'Histoire-géographie dans l'académie de Lyon. Il est l'auteur notamment d'un ouvrage intitulé Eduquer contre Auschwitz, (publié Aux éditions ESF et réédité en 2004 chez Pocket-Agora), ainsi que de nombreux articles sur l'enseignement de la Shoah. Il travaille régulièrement avec le Musée-Mémorial des enfants d'Izieu dans le cadre de leurs activités pédagogiques.
Le livret se compose de deux parties :
la première est une réflexion générale sur le fil de Lanzmann. La deuxième comporte une description de chaque extrait, acompagnée d'une réflexion sur le travail du réalisateur. (voir contenu et structure du livret)
Dans la première partie, introductive, du livret, JF Forges adopte le point de vue de l'auteur lui-même sur son film. Selon Lanzmann, en effet, l'idée de vouloir comprendre la Shoah, de l'expliquer comme d'autres événements en le ramenant à ses causes, non seulement ne peut que se révéler stérile, mais frôle véritablement l'indécence s'agissant d'un événement aussi singulier et dramatique que le génocide des juifs pendant la deuxième guerre mondiale. Dès lors, tous les efforts de la commémoration, de l'histoire et de l'éducation risquent bien de travailler dans le sens de l'oubli s'ils prétendent se mettre au service d'une forme quelconque de compréhension.
Cette prise de position qui prend à revers tous les appels au devoir de mémoire dans leur registre commémoratif, et …pédagogique, n'entrevoit qu'une seule démarche qui puisse tenter de s'affronter à l'événement : celle de l'art, de l'œuvre. " Shoah ", le film, est cette œuvre, et c'est en tant que telle que ce livret veut nous la présenter : un chef d'œuvre artistique. Mieux que cela : " Shoah " est une œuvre qui a bouleversé l'événement qu'était la Shoah dans la mémoire et l'histoire des hommes. Cet événement n'est plus le même pour les hommes depuis que le film existe, de même que son nom, désormais, lui vient précisément du film.
Le film est donc entré dans l'histoire de l'événement pour en orienter le cours. Ce qui signifie aussi que désormais il épouse une telle histoire et y voit son destin définitivement lié. Ainsi seulement il en maintient la mémoire de la seule façon qui puisse être pertinente : de manière vivante et non à la manière de ces monuments aux morts et de ces plaques commémoratives devant lesquelles passent des vivants, indifférents à ces reliques sans signification. C'est parce que " Shoah " comme chef-d'œuvre vit en nous et par nous à la manière d'une réalité en devenir qu'il maintient vivante la mémoire et l'histoire de la Shoah.
Mais la dimension fondamentalement artistique du film n'exclut pas l'effort dans la recherche de la vérité, et même un souci tout à fait unique de la précision dans la représentation des faits, des lieux, qui, quels que soient le montage et la mise en scène auxquels se livre le cinéaste et qu'il laisse d'ailleurs deviner, restent, selon JF Forges, ce qui distingue définitivement le film de Lanzmann des autres films consacrés au génocide des juifs. L'idée qui parcourt le livret de JF Forges est que le film Shoah comme chef d'œuvre est le seul chemin qui nous met en mesure de nous montrer la chose même, de nous re-présenter l'in-présentable.
S'il y parvient, c'est en ce sens que le souci exemplaire de la précision, dans les faits et dans les lieux, coïncide avec une recherche tout aussi affinée des signes qui, dans le film, vont figurer l'irruption du réel dans la construction esthétique : les paysages d'eau ou de forêts qui viennent suggérer l'oubli et convoquent pourtant les morts, toutes ces voix et ces bruits qui résonnent dans le lointain, ou ces aboiements de chiens indistincts pendant la description par Muller des chambres à gaz, ces décors paisibles de jardins et de maisons ou ces enfants qui jouent autour des lieux même du désastre… Ce pouvoir d'effraction du réel, distillé par Lanzmann dans le décor de l'œuvre est ce qui lui donne tout son pouvoir de vérité, tandis que le réel lui-même, dans sa banalité, nous dévoile à jamais son envers désastreux. Ce quasi-réel que devient l'œuvre bouleverse à jamais le réel banal qui est notre fréquentation quotidienne : tel est le miracle qu'accomplit admirablement le chef-d'œuvre de Lanzmann.
Intérêt du livret
Malgré l'appellation " pédagogique " ce livret ne respecte donc pas les attendus du vocable, pour notre plus grand bien et celui du film avec. Il ne s'agit pas de parler sur le film mais de le faire parler, de le laisser parler même. On n'y trouvera donc pas un guide pré-établi livrant clef en mains le sens de l'œuvre et un parcours balisé à l'avance pour les enseignants. Les éléments d'analyse que nous livre JF Forges sont volontairement épars, parcellaires, impressionnistes. Ils se refusent à totaliser l'œuvre, à nous la livrer tout d'un bloc. Ils veulent davantage servir l'œuvre que servir l'enseignant, et c'est ainsi qu'ils servent le mieux l'enseignant. Car toute la magie artistique du film, on l'a dit, réside dans le détail, dans ces indices de réel qui font irruption dans le décor artistique et lui donnent la dimension de l'œuvre : tout ce qui désigne la représentation de la chose et non pas la chose représentée elle-même pour reprendre une célèbre distinction de Kant. Or l'originalité de " Shoah " dans sa manière de représenter l'indicible réside dans cet usage d'un réel faisant irruption dans l'horizon esthétique du film : un clair de lune qui nous ramène aux nuits d'Auschwitz, les visages au présent des interlocuteurs de Lanzmann, l'embarras de la traductrice, les milles et unes présences d'une nature témoin de l'horreur, les voix et les bruits… Le film ne peut être proposé à des élèves qu'à condition de le saisir à ce moment où prend naissance sa dimension artistique.
Contenu et structure du livret
Au-delà de la première partie, introductive, du livret, celui-ci propose dans sa deuxième partie :
Une liste des séquences de chacun des 6 extraits. Ces séquences sont établies en fonction des personnages interrogées par le cinéaste.
Par exemple : Extrait 1 :
Richard Glazar : Les bûchers de treblinka, 3 minutes
Motke Zaïdl et Itzhak Dugin : Les bûchers de Ponari, 1 minute….)
Une étude des séquences qui comporte elle-même trois parties pour chaque extrait :
Une description plan par plan de chaque extrait.
Des éléments d'analyse de la séquence. (Nous en donnons un aperçu plus bas)
Une proposition de thèmes pour l'étude de la séquence.
Extraits
Extrait 1: La disparition des traces. 36 mn.
Cet extrait comporte un certain nombre de récits de survivants, des images tournées en Pologne ainsi qu'en Israël. La nature, à travers l'eau, le feu ou la forêt est convoquée pour suggérer l'effacement des traces de l'extermination.
La valeur symbolique des éléments naturels (eau, terre ciel, la rivière, les feux etc.), le jeu des regards, mais aussi les voix, les cris d'animaux, les bruits qui inscrivent la mémoire de la Shoah dans notre présent suggèrent l'imperceptible présence de l'horreur sous le calme de la nature.
Extrait 2 : Les chambres à gaz de Treblinka et d'Auschwitz. 27 mn
Elle comporte le témoignage de deux allemands, le SS Franz Suchomel qui explique le fonctionnement des chambres à gaz de Treblinka et Filip Müller, survivant d'Auschwitz 1, qui explique le fonctionnement des chambres à gaz d'Auschwitz.
Ici encore les explications de JF Forges retiennent des détails qui donnent en réalité sa dimension créative au film : le timbre de la voix de Müller et la force de ses paroles, le passage dans le champ de l'ombre de la caméra indiquant discrètement la présence du cinéaste, ou le regard posé par la caméra sur la campagne avoisinant Birkenau avec ses maisons et ses jardins cultivés qui inscrit le camp dans une réalité, la manière de filmer l'arrivée d'un train…
Extrait 3 : Les Polonais de Grabow. 19mn.
L'extrait montre l'arrivée du cinéaste à Grabow, devant la synagogue puis dans les rues du village.
Le livret insiste encore sur les effets nombreux de l'irruption du réel et du présent dans le film : des voix, des bruits de vélos qui peuvent couvrir la voix de Lanzmann, les témoins à leurs fenêtres, les enfants qui jouent…
Extrait 4 : Polonais de Chelmno. 17 mn.
Il s'agit d'une des séquences les plus célèbres du film où l'on voit Lanzmann interroger un groupe de personnes dans le village de Chelmno. L'antisémitisme des paroles affleure à chaque instant dans ce village dominé par son église.
L'analyse de la séquence met en valeur tous les petits signes accumulés qui font resurgir la mémoire du crime : les sonneries des cloches de l'église, les hésitations de la traductrice qui traduit youpins par juifs, l'apparition de l'or des objets de culte alors que les personnages ne cessent de parler de l'or des juifs, la fumée qui s'échappe du véhicule dans le dernier plan…
Extrait 5 : Le processus de la mise à mort à Treblinka. 35 mn.
Cette séquence montre le SS Suchomel commenter la carte de Treblinka puis nous conduit dans un salon de coiffure de Tel Aviv où Bomba, un rescapé de Treblinka, raconte son expérience passée.
Le livret nous rend sensibles à la manière obsédante de filmer trains et gares, à la présence des animaux et notamment des oies dont les cris rappellent l'utilisation qu'en faisaient les SS pour couvrir les cris des hommes assassinés, au salon de coiffure de Tel Aviv d'où ressurgit le souvenir, aux larmes de Bomba et à la nécessité de passer outre la douleur des témoins pour réaliser l'œuvre…
Extrait 6 : Vie et mort à Birkenau des Juifs du camp de familles de Theresienstadt. 37mn.
La séquence est marquée par le témoignage d'une déportée, Ruth Elias, de Rudolf Vrba, survivant d'Auschwitz, qui décrit la vie dans le camp des familles, et de Filip Müller. Lanzmann filme aussi les crématoires dans leur état actuel et leurs représentations dans le musée du camp principal.
Le livret souligne l'intérêt de la séquence pour faire apparaître la volonté de résistance du camp et ses écueils.
http://ecehg.inrp.fr/ECEHG/enjeux-de-memoire/Shoah-et-deportation/ressources-pedagogiques/le-dvd-pedagogique-de-shoahPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Shoah de Claude Lanzmann : le cinéma, la mémoire, l'histoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-François Forges, Auteur Editeur : Centre national de documentation pédagogique (CNDP) Année de publication : 2001 Collection : L'Eden cinéma Importance : 1 vol. (127 p.) Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-240-00741-4 Note générale : Voir le DVD de Claude Lanzmann qui l'accompagne Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
37:17 Travail de Mémoire
791.4 Cinéma Film
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 37:17 Travail de Mémoire Résumé : Source : Institut National de Recherche Pédagogique
Jean-François Forges, l'auteur du livret pédagogique qui accompagne le DVD du film de Lanzmann, est professeur d'Histoire-géographie dans l'académie de Lyon. Il est l'auteur notamment d'un ouvrage intitulé Eduquer contre Auschwitz, (publié Aux éditions ESF et réédité en 2004 chez Pocket-Agora), ainsi que de nombreux articles sur l'enseignement de la Shoah. Il travaille régulièrement avec le Musée-Mémorial des enfants d'Izieu dans le cadre de leurs activités pédagogiques.
Le livret se compose de deux parties :
la première est une réflexion générale sur le fil de Lanzmann. La deuxième comporte une description de chaque extrait, acompagnée d'une réflexion sur le travail du réalisateur. (voir contenu et structure du livret)
Dans la première partie, introductive, du livret, JF Forges adopte le point de vue de l'auteur lui-même sur son film. Selon Lanzmann, en effet, l'idée de vouloir comprendre la Shoah, de l'expliquer comme d'autres événements en le ramenant à ses causes, non seulement ne peut que se révéler stérile, mais frôle véritablement l'indécence s'agissant d'un événement aussi singulier et dramatique que le génocide des juifs pendant la deuxième guerre mondiale. Dès lors, tous les efforts de la commémoration, de l'histoire et de l'éducation risquent bien de travailler dans le sens de l'oubli s'ils prétendent se mettre au service d'une forme quelconque de compréhension.
Cette prise de position qui prend à revers tous les appels au devoir de mémoire dans leur registre commémoratif, et …pédagogique, n'entrevoit qu'une seule démarche qui puisse tenter de s'affronter à l'événement : celle de l'art, de l'œuvre. " Shoah ", le film, est cette œuvre, et c'est en tant que telle que ce livret veut nous la présenter : un chef d'œuvre artistique. Mieux que cela : " Shoah " est une œuvre qui a bouleversé l'événement qu'était la Shoah dans la mémoire et l'histoire des hommes. Cet événement n'est plus le même pour les hommes depuis que le film existe, de même que son nom, désormais, lui vient précisément du film.
Le film est donc entré dans l'histoire de l'événement pour en orienter le cours. Ce qui signifie aussi que désormais il épouse une telle histoire et y voit son destin définitivement lié. Ainsi seulement il en maintient la mémoire de la seule façon qui puisse être pertinente : de manière vivante et non à la manière de ces monuments aux morts et de ces plaques commémoratives devant lesquelles passent des vivants, indifférents à ces reliques sans signification. C'est parce que " Shoah " comme chef-d'œuvre vit en nous et par nous à la manière d'une réalité en devenir qu'il maintient vivante la mémoire et l'histoire de la Shoah.
Mais la dimension fondamentalement artistique du film n'exclut pas l'effort dans la recherche de la vérité, et même un souci tout à fait unique de la précision dans la représentation des faits, des lieux, qui, quels que soient le montage et la mise en scène auxquels se livre le cinéaste et qu'il laisse d'ailleurs deviner, restent, selon JF Forges, ce qui distingue définitivement le film de Lanzmann des autres films consacrés au génocide des juifs. L'idée qui parcourt le livret de JF Forges est que le film Shoah comme chef d'œuvre est le seul chemin qui nous met en mesure de nous montrer la chose même, de nous re-présenter l'in-présentable.
S'il y parvient, c'est en ce sens que le souci exemplaire de la précision, dans les faits et dans les lieux, coïncide avec une recherche tout aussi affinée des signes qui, dans le film, vont figurer l'irruption du réel dans la construction esthétique : les paysages d'eau ou de forêts qui viennent suggérer l'oubli et convoquent pourtant les morts, toutes ces voix et ces bruits qui résonnent dans le lointain, ou ces aboiements de chiens indistincts pendant la description par Muller des chambres à gaz, ces décors paisibles de jardins et de maisons ou ces enfants qui jouent autour des lieux même du désastre… Ce pouvoir d'effraction du réel, distillé par Lanzmann dans le décor de l'œuvre est ce qui lui donne tout son pouvoir de vérité, tandis que le réel lui-même, dans sa banalité, nous dévoile à jamais son envers désastreux. Ce quasi-réel que devient l'œuvre bouleverse à jamais le réel banal qui est notre fréquentation quotidienne : tel est le miracle qu'accomplit admirablement le chef-d'œuvre de Lanzmann.
Intérêt du livret
Malgré l'appellation " pédagogique " ce livret ne respecte donc pas les attendus du vocable, pour notre plus grand bien et celui du film avec. Il ne s'agit pas de parler sur le film mais de le faire parler, de le laisser parler même. On n'y trouvera donc pas un guide pré-établi livrant clef en mains le sens de l'œuvre et un parcours balisé à l'avance pour les enseignants. Les éléments d'analyse que nous livre JF Forges sont volontairement épars, parcellaires, impressionnistes. Ils se refusent à totaliser l'œuvre, à nous la livrer tout d'un bloc. Ils veulent davantage servir l'œuvre que servir l'enseignant, et c'est ainsi qu'ils servent le mieux l'enseignant. Car toute la magie artistique du film, on l'a dit, réside dans le détail, dans ces indices de réel qui font irruption dans le décor artistique et lui donnent la dimension de l'œuvre : tout ce qui désigne la représentation de la chose et non pas la chose représentée elle-même pour reprendre une célèbre distinction de Kant. Or l'originalité de " Shoah " dans sa manière de représenter l'indicible réside dans cet usage d'un réel faisant irruption dans l'horizon esthétique du film : un clair de lune qui nous ramène aux nuits d'Auschwitz, les visages au présent des interlocuteurs de Lanzmann, l'embarras de la traductrice, les milles et unes présences d'une nature témoin de l'horreur, les voix et les bruits… Le film ne peut être proposé à des élèves qu'à condition de le saisir à ce moment où prend naissance sa dimension artistique.
Contenu et structure du livret
Au-delà de la première partie, introductive, du livret, celui-ci propose dans sa deuxième partie :
Une liste des séquences de chacun des 6 extraits. Ces séquences sont établies en fonction des personnages interrogées par le cinéaste.
Par exemple : Extrait 1 :
Richard Glazar : Les bûchers de treblinka, 3 minutes
Motke Zaïdl et Itzhak Dugin : Les bûchers de Ponari, 1 minute….)
Une étude des séquences qui comporte elle-même trois parties pour chaque extrait :
Une description plan par plan de chaque extrait.
Des éléments d'analyse de la séquence. (Nous en donnons un aperçu plus bas)
Une proposition de thèmes pour l'étude de la séquence.
Extraits
Extrait 1: La disparition des traces. 36 mn.
Cet extrait comporte un certain nombre de récits de survivants, des images tournées en Pologne ainsi qu'en Israël. La nature, à travers l'eau, le feu ou la forêt est convoquée pour suggérer l'effacement des traces de l'extermination.
La valeur symbolique des éléments naturels (eau, terre ciel, la rivière, les feux etc.), le jeu des regards, mais aussi les voix, les cris d'animaux, les bruits qui inscrivent la mémoire de la Shoah dans notre présent suggèrent l'imperceptible présence de l'horreur sous le calme de la nature.
Extrait 2 : Les chambres à gaz de Treblinka et d'Auschwitz. 27 mn
Elle comporte le témoignage de deux allemands, le SS Franz Suchomel qui explique le fonctionnement des chambres à gaz de Treblinka et Filip Müller, survivant d'Auschwitz 1, qui explique le fonctionnement des chambres à gaz d'Auschwitz.
Ici encore les explications de JF Forges retiennent des détails qui donnent en réalité sa dimension créative au film : le timbre de la voix de Müller et la force de ses paroles, le passage dans le champ de l'ombre de la caméra indiquant discrètement la présence du cinéaste, ou le regard posé par la caméra sur la campagne avoisinant Birkenau avec ses maisons et ses jardins cultivés qui inscrit le camp dans une réalité, la manière de filmer l'arrivée d'un train…
Extrait 3 : Les Polonais de Grabow. 19mn.
L'extrait montre l'arrivée du cinéaste à Grabow, devant la synagogue puis dans les rues du village.
Le livret insiste encore sur les effets nombreux de l'irruption du réel et du présent dans le film : des voix, des bruits de vélos qui peuvent couvrir la voix de Lanzmann, les témoins à leurs fenêtres, les enfants qui jouent…
Extrait 4 : Polonais de Chelmno. 17 mn.
Il s'agit d'une des séquences les plus célèbres du film où l'on voit Lanzmann interroger un groupe de personnes dans le village de Chelmno. L'antisémitisme des paroles affleure à chaque instant dans ce village dominé par son église.
L'analyse de la séquence met en valeur tous les petits signes accumulés qui font resurgir la mémoire du crime : les sonneries des cloches de l'église, les hésitations de la traductrice qui traduit youpins par juifs, l'apparition de l'or des objets de culte alors que les personnages ne cessent de parler de l'or des juifs, la fumée qui s'échappe du véhicule dans le dernier plan…
Extrait 5 : Le processus de la mise à mort à Treblinka. 35 mn.
Cette séquence montre le SS Suchomel commenter la carte de Treblinka puis nous conduit dans un salon de coiffure de Tel Aviv où Bomba, un rescapé de Treblinka, raconte son expérience passée.
Le livret nous rend sensibles à la manière obsédante de filmer trains et gares, à la présence des animaux et notamment des oies dont les cris rappellent l'utilisation qu'en faisaient les SS pour couvrir les cris des hommes assassinés, au salon de coiffure de Tel Aviv d'où ressurgit le souvenir, aux larmes de Bomba et à la nécessité de passer outre la douleur des témoins pour réaliser l'œuvre…
Extrait 6 : Vie et mort à Birkenau des Juifs du camp de familles de Theresienstadt. 37mn.
La séquence est marquée par le témoignage d'une déportée, Ruth Elias, de Rudolf Vrba, survivant d'Auschwitz, qui décrit la vie dans le camp des familles, et de Filip Müller. Lanzmann filme aussi les crématoires dans leur état actuel et leurs représentations dans le musée du camp principal.
Le livret souligne l'intérêt de la séquence pour faire apparaître la volonté de résistance du camp et ses écueils.
http://ecehg.inrp.fr/ECEHG/enjeux-de-memoire/Shoah-et-deportation/ressources-pedagogiques/le-dvd-pedagogique-de-shoahPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 44712 37:17/FOR Livre Libre-accès Adultes Disponible La Shoah comme religion / Esther Benbassa in Alternative Libertaire, 30 (novembre 2003)
Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 36457/1 P/4582 Périodique Réserve Périodiques Disponible
Shoah : conférences en ligne [document électronique] . - Akadem, [s.d.] . - 1 site web (consulté le 04/09/2008).
Langues : Français (fre)
Catégories : 341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique
37:17 Travail de Mémoire
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Résistance juive Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45"(=924) Justes des Nations (Seconde Guerre mondiale)
94(44)"1940-1945" Vichy
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Campus numérique juif. Une section est consacré à la Shoah et la Seconde Guerre mondiale. Note de contenu : Histoire-Shoah :
thèmes :
- la montée du nazisme
- les déportations
- l’extermination
- Vichy
- la résistance juive
- les Justes
- les séquelles
- les génocides
- l’enseignement de la Shoah
- les archives
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Shoah : conférences en ligne Type de document : document électronique Editeur : Akadem Importance : 1 site web (consulté le 04/09/2008) Langues : Français (fre) Catégories : 341.485 Génocide . Massacre . Epuration ethnique
37:17 Travail de Mémoire
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45" Résistance juive Seconde Guerre mondiale
94(100)"1939/45"(=924) Justes des Nations (Seconde Guerre mondiale)
94(44)"1940-1945" Vichy
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : Campus numérique juif. Une section est consacré à la Shoah et la Seconde Guerre mondiale. Note de contenu : Histoire-Shoah :
thèmes :
- la montée du nazisme
- les déportations
- l’extermination
- Vichy
- la résistance juive
- les Justes
- les séquelles
- les génocides
- l’enseignement de la Shoah
- les archives
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Site web multimédiaURL La Shoah, le crime des crimes : contre le relativisme en histoire ! / Guylain Chevrier in Riposte Laïque, 124 ([05/02/2010])
[article] La Shoah, le crime des crimes : contre le relativisme en histoire ! [texte imprimé] / Guylain Chevrier, Auteur . - 2010.
Langues : Français (fre)
in Riposte Laïque > 124 [05/02/2010]
Catégories : 314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
323.118(=924) Antisémitisme
329.18:341.485 Négationnisme
37:17 Travail de Mémoire
929 Biographies et témoignages
94(100)"1933/45" Auschwitz (Pologne)Résumé : Le 27 janvier 1945 les soviétiques libéraient le camp de concentration d’Auschwitz…
La contribution exposée ici, à la lecture de cette histoire, se présente en trois parties :
1- Un article qui développe la critique des usages détournés des comparaisons entre la persécution des juifs et l’immigration aujourd’hui, pour comprendre les enjeux contemporains de la lutte contre le danger fasciste toujours présent.
2- Des témoignages de SS et de rescapés sur ce qui se passait à Birkenau (Auschwitz).
3- Un témoignage qui relate l’arrestation d’une personne juive en octobre 1942, sa déportation à Auschwitz et le traumatisme de guerre qui s’en suivi pour sa famille...En ligne : http://www.ripostelaique.com/La-Shoah-le-crime-des-crimes,3513.html Format de la ressource électronique : Article complet en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La Shoah, le crime des crimes : contre le relativisme en histoire ! Type de document : texte imprimé Auteurs : Guylain Chevrier, Auteur Année de publication : 2010 Langues : Français (fre) Catégories : 314.7 Immigration / Emigration / Diasporas / Exil
323.118(=924) Antisémitisme
329.18:341.485 Négationnisme
37:17 Travail de Mémoire
929 Biographies et témoignages
94(100)"1933/45" Auschwitz (Pologne)Résumé : Le 27 janvier 1945 les soviétiques libéraient le camp de concentration d’Auschwitz…
La contribution exposée ici, à la lecture de cette histoire, se présente en trois parties :
1- Un article qui développe la critique des usages détournés des comparaisons entre la persécution des juifs et l’immigration aujourd’hui, pour comprendre les enjeux contemporains de la lutte contre le danger fasciste toujours présent.
2- Des témoignages de SS et de rescapés sur ce qui se passait à Birkenau (Auschwitz).
3- Un témoignage qui relate l’arrestation d’une personne juive en octobre 1942, sa déportation à Auschwitz et le traumatisme de guerre qui s’en suivi pour sa famille...En ligne : http://www.ripostelaique.com/La-Shoah-le-crime-des-crimes,3513.html Format de la ressource électronique : Article complet en ligne Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Riposte Laïque > 124 [05/02/2010]Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire La Shoah et les droits humains
La Shoah et les droits humains : Musée Kazerne Dossin [texte imprimé] / Claude Fagne, Auteur ; Kazerne Dossin, Auteur . - Gand : Editions Tijdsbeeld : Malines : Kazerne Dossin, 2020 . - 1 vol. (477 p.) : couv. ill. en coul. ; ill. ; 25 cm.
ISBN : 978-94-90880-31-6
Langues : Français (fre)
Catégories : 342.7 Droits humains Droits de l'Homme. Droits fondamentaux
37:17 Travail de Mémoire
94(100)"1933/45" Malines - Caserne Dossin (transit B)
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)
Judéocide / Shoah
Kazerne Dossin (Musée)Index. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : 4e de couverture
Le cas belge de la Shoah dans un ouvrage de référence richement illustré
Les ouvrages consacrés au génocide des Juifs en Belgique sont généralement des publications scientifiques. Désormais, l'ouvrage Shoah et droits humains - la caserne Dossin met ce sujet à la portée de tous. Ce livre richement illustré reprend la grande histoire telle qu'elle est présentée au musée Kazerne Dossin à Malines. Près de 700 photographies et documents et le résultat d'années de recherche sont regroupés dans cet impressionnant ouvrage de référence.
Le cas belge de la Shoah y est examiné en détail. La persécution raciale des Juifs et des Roms, le rôle de tous les protagonistes ainsi que les processus sous-jacents de radicalisation et de polarisation sociale cumulées sont au centre de notre approche. Ce livre traite de la montée de la dictature nazie en Allemagne, de l'antisémitisme, de la vie des Juifs et des Roms en Belgique avant la guerre, de l'invasion allemande, de la répression, de la spoliation et de la déportation génocidaire. Des récits de vie poignants de victimes, d'auteurs et de spectateurs sont au cour de ce projet. Ils rendent l'horrible réalité du génocide douloureusement tangible.
En outre, un dialogue s'établit entre le parcours historique de l'exposition et la problématique des droits humains et de leurs violations. Centrée sur l'histoire du judéocide, cette publication explore les mécanismes séculaires de la pression du groupe et de la violence collective qui, dans certaines circonstances, peuvent conduire à des meurtres de masse ou à des génocides. Ainsi, ce livre vise à mieux comprendre le monde d'hier et d'aujourd'hui et à donner un sens concret aux droits humains, à la citoyenneté et à la démocratie. De la réflexion à l'action.Note de contenu : Sommaire
Introduction
LES MASSES
-Allemagne, 1918-1940
-La vie juive en Belgique, 1918-1940
MIGRATION ET RÉFUGIÉS — un «test de civilisation »
L'ANGOISSE
-La Belgique occupée, 1940
-L'enregistrement des luifs, le début de la fin
-Les Roms et les Sinti, une population spécifique
-L'AJB et l'enseignement juif
-Un vol organisé
-Étoile jaune et réticences administratives
-« Vous devez vous présenter... »
-Rafles et chasses aux Juifs
-La clandestinité
-Résistance belge, résistance juive
-Des vies volées
QUAND UN ÉTAT ORGANISE LA DISCRIMINATION...
LA MORT
-L'Aktion 74 et les «vies sans valeur»
-Les ghettos et les exécutions de masse
-Auschwitz-Birkenau, l'extermination industrielle
-La Caserne Dossin, 28 Transports
-Vivre avec un traumatisme
QUAND ON ASSASSINE AUSSI DES FEMMES ET DES ENFANTS...
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La Shoah et les droits humains : Musée Kazerne Dossin Type de document : texte imprimé Auteurs : Claude Fagne, Auteur ; Kazerne Dossin, Auteur Editeur : Gand : Editions Tijdsbeeld Année de publication : 2020 Autre Editeur : Malines : Kazerne Dossin Importance : 1 vol. (477 p.) Présentation : couv. ill. en coul. ; ill. Format : 25 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-94-90880-31-6 Langues : Français (fre) Catégories : 342.7 Droits humains Droits de l'Homme. Droits fondamentaux
37:17 Travail de Mémoire
94(100)"1933/45" Malines - Caserne Dossin (transit B)
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)
Judéocide / Shoah
Kazerne Dossin (Musée)Index. décimale : 940.531 Camps de concentration et d'extermination / Judéocide Résumé : 4e de couverture
Le cas belge de la Shoah dans un ouvrage de référence richement illustré
Les ouvrages consacrés au génocide des Juifs en Belgique sont généralement des publications scientifiques. Désormais, l'ouvrage Shoah et droits humains - la caserne Dossin met ce sujet à la portée de tous. Ce livre richement illustré reprend la grande histoire telle qu'elle est présentée au musée Kazerne Dossin à Malines. Près de 700 photographies et documents et le résultat d'années de recherche sont regroupés dans cet impressionnant ouvrage de référence.
Le cas belge de la Shoah y est examiné en détail. La persécution raciale des Juifs et des Roms, le rôle de tous les protagonistes ainsi que les processus sous-jacents de radicalisation et de polarisation sociale cumulées sont au centre de notre approche. Ce livre traite de la montée de la dictature nazie en Allemagne, de l'antisémitisme, de la vie des Juifs et des Roms en Belgique avant la guerre, de l'invasion allemande, de la répression, de la spoliation et de la déportation génocidaire. Des récits de vie poignants de victimes, d'auteurs et de spectateurs sont au cour de ce projet. Ils rendent l'horrible réalité du génocide douloureusement tangible.
En outre, un dialogue s'établit entre le parcours historique de l'exposition et la problématique des droits humains et de leurs violations. Centrée sur l'histoire du judéocide, cette publication explore les mécanismes séculaires de la pression du groupe et de la violence collective qui, dans certaines circonstances, peuvent conduire à des meurtres de masse ou à des génocides. Ainsi, ce livre vise à mieux comprendre le monde d'hier et d'aujourd'hui et à donner un sens concret aux droits humains, à la citoyenneté et à la démocratie. De la réflexion à l'action.Note de contenu : Sommaire
Introduction
LES MASSES
-Allemagne, 1918-1940
-La vie juive en Belgique, 1918-1940
MIGRATION ET RÉFUGIÉS — un «test de civilisation »
L'ANGOISSE
-La Belgique occupée, 1940
-L'enregistrement des luifs, le début de la fin
-Les Roms et les Sinti, une population spécifique
-L'AJB et l'enseignement juif
-Un vol organisé
-Étoile jaune et réticences administratives
-« Vous devez vous présenter... »
-Rafles et chasses aux Juifs
-La clandestinité
-Résistance belge, résistance juive
-Des vies volées
QUAND UN ÉTAT ORGANISE LA DISCRIMINATION...
LA MORT
-L'Aktion 74 et les «vies sans valeur»
-Les ghettos et les exécutions de masse
-Auschwitz-Birkenau, l'extermination industrielle
-La Caserne Dossin, 28 Transports
-Vivre avec un traumatisme
QUAND ON ASSASSINE AUSSI DES FEMMES ET DES ENFANTS...
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 53072 940.531/KAZ Livre Libre-accès Adultes Disponible La Shoah à l'écran, crimes contre l'humanité et représentation / ANNE-MARIE BARON
PermalinkLa Shoah à l'épreuve de l'image / Jacques Walter
PermalinkShoah, génocides et concurrence des mémoires / Dominique Vidal
PermalinkShoah, Itsembabwoko... le temps présent du traumatisme / Marie-Odile Godard in Revue d'histoire de la Shoah, 181 (juillet-décembre 2004)
PermalinkLa "Shoah par balles" / Christian Ingrao in Vingtième siècle, 102 (avril-juin 2009)
PermalinkShoah / CARLES TORNER
PermalinkShoah / Angela Gluck Wood
PermalinkLa Shoah / Alain Goldschläger
PermalinkLa Shoah : témoignages, savoirs, oeuvres / Annette Wieviorka
PermalinkLa Shoah
PermalinkPermalinkEt si jamais... / Quentin Van De Velde
PermalinkSi je t'oublie... / Maison d'Izieu
PermalinkSierra Leone, de la justice à la réconciliation / MICHEL ARSENEAULT in Le Monde Diplomatique, 619 (octobre 2005)
PermalinkSilence et oubli de la mémoire de la Shoah : une « illusion » historiographique ? / Sébastien Ledoux in En jeu, 2 (décembre 2013)
PermalinkSingularité et/ou universalité de la Shoah / Vincent Engel in Fondation Auschwitz (bulletin trimestrielle), 44-45 (octobre-décembre 1994)
Permalink114 - décembre 2012 - Sites mémoriels (Bulletin de Témoigner. Entre histoire et mémoire)
PermalinkUne société judiciarisée in Espace de Libertés, 358 (novembre 2007)
PermalinkSoixante ans après la capitulation du Troisième Reich, où est passé Hitler ? / Marcel Delvaux in La Revue Nouvelle, 9 (septembre 2005)
PermalinkSoixante ans plus tard, la Normandie ne veut pas oublier / YVES DE PARTZ in Farde Articles 2004, (2004)
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