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Le Cambodge de 1945 Ã nos jours / Philippe Richer
Le Cambodge de 1945 à nos jours [texte imprimé] / Philippe Richer, Auteur . - 2e éd. augmentée et actualisée . - Paris : Presses de Sciences Po, DL 2009 . - 1 vol. (213 p.) : cartes, couv. ill. en coul. ; 21 cm. - (Mondes) .
ISBN : 978-2-7246-1118-2 : 24 €
En appendice, choix de documents. - Index
Langues : Français (fre)
Catégories : 32(596) Politique du Cambodge
341.485(596) Génocide cambodgien
347.9 Tribunal cambodgien (procès des Khmers rouges)
Camps Cambodgien
Histoire du CambodgeIndex. décimale : 95A Histoire de l'Asie (Japon, Chine, Inde, etc) Résumé : Site éditeur :
L'indépendance du royaume du Cambodge est acquise sans heurt en 1953 sous la houlette de Norodom Sihanouk, prince, puis roi, puis Premier ministre. Jusqu'à sa retraite en 2004. Mais les interminables guerres d'Indochine, française (1945-1954) et américaine (1961-1973), atteignent le Cambodge, et la décolonisation suivie de l'expansion du communisme nourrissent l'un des génocides les plus violents du xxe siècle.
Quatre ans durant (1975-1979), une clique dirigée par Pol Pot, Ieng Sary, Khieu Samphân et autres Douch, massacre plus du quart de la population cambodgienne. L’intervention armée du Vietnam y met fin… mais annonce une occupation doublée d’une guerre civile de plus de dix ans (1979-1991). Jusqu’au jour où les puissances, sous l’égide de l’ONU, finissent par s’entendre et mettre un terme à la situation.
Le drame fut trop meurtrier pour ne pas laisser de traces sévères. Entamée avec une aide importante de la communauté internationale, la reconstruction, dirigée par Hun Sen, Premier ministre et véritable homme fort, se heurte à maints obstacles : déforestation, drogue, exploitation de la main-d’œuvre… et corruption.
Un espoir apparaît. La découverte et la production de pétrole en mer constituent une source de richesse pour un pays dépourvu de ressources minérales. Des richesses, mais pour qui ? Pour ce peuple qui a attendu trente ans avant que ne commence en 2009 le procès des survivants de l’ancienne direction khmère rouge ?
Une synthèse de l’histoire récente du Cambodge par un spécialiste de l’Asie contemporaine.Note de contenu : Table :
I – UNE TRAGÉDIE DE NOTRE TEMPS
Chapitre 1 / LES KHMERS ROUGES
Genèse d'une tragédie. Les passagers du SS Jamaïque / La conquête du pouvoir. Naissance de l'Angkar / L'exercice du pouvoir (1975-1979). Deux citations / Autopsie d'un régime : qu'est-ce que le régime khmer rouge ?
Chapitre 2 / L'INTERNATIONALISME À RUDE ÉPREUVE
L'héritage / Genève (1954) : une paix qui divise / Prémices d’une rupture (1960-1973) / Veillées d’armes / Raids meurtriers / Guerre éclair / L’engrenage des alliances / Une occupation de dix années
Chapitre 3 / UN MARATHON DIPLOMATIQUE
L’Asean ouvre le jeu / Arrêt de jeu / Sihanouk reprend la balle / La partie se joue en Indonésie / Les Cinq mènent le jeu / Fin de partie
Chapitre 4 / LE DERNIER ACTE DE LA TRAGÉDIE ?
Mission (presque) accomplie / Que faire des Khmers rouges ? / Luttes pour le pouvoir / Manœuvres électorales / Hun Sen, maître du jeu ? / Qui jugera qui ?
II – UNE LENTE RENAISSANCE
Chapitre 5 / UNE SCÈNE POLITIQUE AGITÉE
Les municipales du 3 février 2002 / Les législatives du 27 juillet 2003 / Haro sur l’opposant / La « retraite » du roi / Un nouveau Sénat (janvier 2006) / Une fin programmée / Deux élections, deux succès
Chapitre 6 / LA SAGA DU TRIBUNAL INTERNATIONAL
Premiers procès
Chapitre 7 / LES SEPT PLAIES DU ROYAUME
La déforestation / La spoliation des terres / La braderie des biens publics / Une main-d’oeuvre exploitée / Un tissu social déchiré / Les mines / La corruption
Chapitre 8 / LE CAMBODGE DANS LE MONDE
Le Cambodge et l’Asie du Sud-Est / Le Cambodge et les puissances asiatiques / Au-delà de l’Asie
Chapitre 9 / UNE LENTE CONVALESCENCE
La mesure des chiffres / Un bilan social / Quelles ressources ? / Des investissements / Quel avenir ?
ANNEXES
Norodom Sihanouk, une vie pour le Cambodge / Biographies de dignitaires khmers rouges / Conférence de Paris sur le Cambodge / Chronologie / Données démographiquesPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le Cambodge de 1945 à nos jours Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Richer, Auteur Mention d'édition : 2e éd. augmentée et actualisée Editeur : Paris : Presses de Sciences Po Année de publication : DL 2009 Collection : Mondes Importance : 1 vol. (213 p.) Présentation : cartes, couv. ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7246-1118-2 Prix : 24 € Note générale : En appendice, choix de documents. - Index Langues : Français (fre) Catégories : 32(596) Politique du Cambodge
341.485(596) Génocide cambodgien
347.9 Tribunal cambodgien (procès des Khmers rouges)
Camps Cambodgien
Histoire du CambodgeIndex. décimale : 95A Histoire de l'Asie (Japon, Chine, Inde, etc) Résumé : Site éditeur :
L'indépendance du royaume du Cambodge est acquise sans heurt en 1953 sous la houlette de Norodom Sihanouk, prince, puis roi, puis Premier ministre. Jusqu'à sa retraite en 2004. Mais les interminables guerres d'Indochine, française (1945-1954) et américaine (1961-1973), atteignent le Cambodge, et la décolonisation suivie de l'expansion du communisme nourrissent l'un des génocides les plus violents du xxe siècle.
Quatre ans durant (1975-1979), une clique dirigée par Pol Pot, Ieng Sary, Khieu Samphân et autres Douch, massacre plus du quart de la population cambodgienne. L’intervention armée du Vietnam y met fin… mais annonce une occupation doublée d’une guerre civile de plus de dix ans (1979-1991). Jusqu’au jour où les puissances, sous l’égide de l’ONU, finissent par s’entendre et mettre un terme à la situation.
Le drame fut trop meurtrier pour ne pas laisser de traces sévères. Entamée avec une aide importante de la communauté internationale, la reconstruction, dirigée par Hun Sen, Premier ministre et véritable homme fort, se heurte à maints obstacles : déforestation, drogue, exploitation de la main-d’œuvre… et corruption.
Un espoir apparaît. La découverte et la production de pétrole en mer constituent une source de richesse pour un pays dépourvu de ressources minérales. Des richesses, mais pour qui ? Pour ce peuple qui a attendu trente ans avant que ne commence en 2009 le procès des survivants de l’ancienne direction khmère rouge ?
Une synthèse de l’histoire récente du Cambodge par un spécialiste de l’Asie contemporaine.Note de contenu : Table :
I – UNE TRAGÉDIE DE NOTRE TEMPS
Chapitre 1 / LES KHMERS ROUGES
Genèse d'une tragédie. Les passagers du SS Jamaïque / La conquête du pouvoir. Naissance de l'Angkar / L'exercice du pouvoir (1975-1979). Deux citations / Autopsie d'un régime : qu'est-ce que le régime khmer rouge ?
Chapitre 2 / L'INTERNATIONALISME À RUDE ÉPREUVE
L'héritage / Genève (1954) : une paix qui divise / Prémices d’une rupture (1960-1973) / Veillées d’armes / Raids meurtriers / Guerre éclair / L’engrenage des alliances / Une occupation de dix années
Chapitre 3 / UN MARATHON DIPLOMATIQUE
L’Asean ouvre le jeu / Arrêt de jeu / Sihanouk reprend la balle / La partie se joue en Indonésie / Les Cinq mènent le jeu / Fin de partie
Chapitre 4 / LE DERNIER ACTE DE LA TRAGÉDIE ?
Mission (presque) accomplie / Que faire des Khmers rouges ? / Luttes pour le pouvoir / Manœuvres électorales / Hun Sen, maître du jeu ? / Qui jugera qui ?
II – UNE LENTE RENAISSANCE
Chapitre 5 / UNE SCÈNE POLITIQUE AGITÉE
Les municipales du 3 février 2002 / Les législatives du 27 juillet 2003 / Haro sur l’opposant / La « retraite » du roi / Un nouveau Sénat (janvier 2006) / Une fin programmée / Deux élections, deux succès
Chapitre 6 / LA SAGA DU TRIBUNAL INTERNATIONAL
Premiers procès
Chapitre 7 / LES SEPT PLAIES DU ROYAUME
La déforestation / La spoliation des terres / La braderie des biens publics / Une main-d’oeuvre exploitée / Un tissu social déchiré / Les mines / La corruption
Chapitre 8 / LE CAMBODGE DANS LE MONDE
Le Cambodge et l’Asie du Sud-Est / Le Cambodge et les puissances asiatiques / Au-delà de l’Asie
Chapitre 9 / UNE LENTE CONVALESCENCE
La mesure des chiffres / Un bilan social / Quelles ressources ? / Des investissements / Quel avenir ?
ANNEXES
Norodom Sihanouk, une vie pour le Cambodge / Biographies de dignitaires khmers rouges / Conférence de Paris sur le Cambodge / Chronologie / Données démographiquesPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires(0)
Disponibilité aucun exemplaire Cambodge : le cri des victimes / Stéphanie Gée in Le Vif / L'Express, 2736 ([04/09/2009])
[article] Cambodge : le cri des victimes [texte imprimé] / Stéphanie Gée, Auteur . - 2009 . - pp. 52-53.
Langues : Français (fre)
in Le Vif / L'Express > 2736 [04/09/2009] . - pp. 52-53
Catégories : 341.485(596) Génocide cambodgien
347.9 Tribunal cambodgien (procès des Khmers rouges)
Kang Kek Ieu (ou Kaing Kek Iev ou Kaing Guek Eav), alias Douch ou Duch (1942-....)
S-21 (Tuol Sleng) (Cambodge)Résumé : A Phnom Penh, pus de 15.000 personnes ont péri au centre S-21, dirigé par le responsable khmer rouge Duch. A son procès - le premier, trente ans après la tragédie - les familles font exploser leur douleur et leur colère Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Cambodge : le cri des victimes Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphanie Gée, Auteur Année de publication : 2009 Article en page(s) : pp. 52-53 Langues : Français (fre) Catégories : 341.485(596) Génocide cambodgien
347.9 Tribunal cambodgien (procès des Khmers rouges)
Kang Kek Ieu (ou Kaing Kek Iev ou Kaing Guek Eav), alias Douch ou Duch (1942-....)
S-21 (Tuol Sleng) (Cambodge)Résumé : A Phnom Penh, pus de 15.000 personnes ont péri au centre S-21, dirigé par le responsable khmer rouge Duch. A son procès - le premier, trente ans après la tragédie - les familles font exploser leur douleur et leur colère Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Le Vif / L'Express > 2736 [04/09/2009] . - pp. 52-53Exemplaires(0)
Disponibilité aucun exemplaire Cambodge, le pays maudit / Samuel Grumiau in Libertés !, 426 (septembre 2006)
[article] Cambodge, le pays maudit [texte imprimé] / Samuel Grumiau, Auteur . - 2006 . - pp. 5-10.
Langues : Français (fre)
in Libertés ! > 426 (septembre 2006) . - pp. 5-10
Catégories : 32(596) Politique du Cambodge
329.15(596) Khmers rouges
341.485(596) Génocide cambodgien
343.5 Infraction contre les bons moeurs Prostitution
347.9 Tribunal cambodgien (procès des Khmers rouges)
Histoire du CambodgeRésumé : CAMBODGE - LE PAYS MAUDIT
Le Cambodge se prépare à affronter une page tragique de son passé. C’est dans le courant de 2007 que s’ouvrira à Phnom Penh le procès de quelques anciens dirigeants khmers rouges encore en vie. Au pouvoir d’avril 1975 à janvier 1979, le régime khmer rouge (nationaliste et ultramaoïste) de Pol Pot a en effet massacré entre 2 et 3 millions de Cambodgiens, soit environ le cinquième de la population.
La plupart des Cambodgiens espèrent que ce procès aidera à faire la lumière sur la période la plus horrible de leur histoire. (...)
CAMBODGE - UNE HISTOIRE LOURDE À ASSUMER
Des bombardements américains à l’invasion vietnamienne en passant par la terreur sous les Khmers rouges, le Cambodge est sans doute l’un de ces pays que l’on pourrait ranger dans la catégorie des « pays maudits », tant restent nombreuses les plaies à cautériser.
Ancien protectorat rattaché à l’Indochine française, le Cambodge obtient son indépendance en 1953. Douze ans plus tard, le royaume rompt ses relations avec les États-Unis. Au plus fort de la guerre du Vietnam, il permet au Vietnam du Nord (...)
CAMBODGE - LES KHMERS ROUGES DEVANT LEURS JUGES
Près de trente ans après la chute du régime des Khmers rouges et au terme de longues et pénibles tractations politiques, un tribunal va enfin commencer à juger les massacres perpétrés par la dictature nationaliste et ultra-maoïste de Pol Pot. Mais le doute est permis quant à l’issue de la procédure et la fin de la culture d’impunité.
Désignés par les Nations unies, 17 juges cambodgiens et 13 juges internationaux ont prêté serment le 3 juillet dernier à Phnom Penh pour commencer à instruire le procès, lequel pourrait débuter (...)
CAMBODGE - NOUVEAU RÉGIME, VIEILLE CONNAISSANCE
Le gouvernement cambodgien restreint de plus en plus les libertés fondamentales. Son Premier ministre, Hun Sen, se tourne vers l’aide chinoise lorsqu’il se trouve trop critiqué par les Occidentaux, mais relâche quelque peu la pression dès l’approche d’une réunion de donateurs.
Les réunions des donateurs du gouvernement cambodgien sont un régulateur important du respect des droits humains dans ce pays : les autorités tolèrent plus de liberté d’expression un peu avant la tenue d’une de ces réunions, puis serrent (...)
CAMBODGE - INCURIE JUDICIAIRE ET DROITS SOCIAUX
Les Cambodgiens craignent la police et le système judiciaire : corrompus, mal formés et contrôlés par le pouvoir exécutif, policiers et juges cambodgiens sont davantage un danger qu’un recours pour la société. Deux hommes en font l’amère expérience. À l’issue d’un procès entaché d’irrégularités de A à Z, ils ont été condamnés à 20 ans de prison pour un meurtre qu’ils n’ont pas commis.
L’enquête consécutive au meurtre du syndicaliste Chea Vichea est une illustration typique de l’indigence de la justice cambodgienne. Président (...)
CAMBODGE - QUELLE ALTERNATIVE À LA PROSTITUTION ?
La pauvreté pousse des dizaines de milliers de filles dans l’enfer de la prostitution, parfois dès l’enfance. Si les autorités locales ont commencé à se préoccuper des situations les plus graves, ce sont encore les ONG qui effectuent le gros du travail d’aide aux victimes. Leurs premiers résultats sont encourageants, notamment dans la lutte contre le tourisme pédophile.
Les estimations les plus fiables évaluent à environ 30 000 filles le nombre de prostituées au Cambodge, dont quelques milliers de mineures. (...)Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Cambodge, le pays maudit Type de document : texte imprimé Auteurs : Samuel Grumiau, Auteur Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 5-10 Langues : Français (fre) Catégories : 32(596) Politique du Cambodge
329.15(596) Khmers rouges
341.485(596) Génocide cambodgien
343.5 Infraction contre les bons moeurs Prostitution
347.9 Tribunal cambodgien (procès des Khmers rouges)
Histoire du CambodgeRésumé : CAMBODGE - LE PAYS MAUDIT
Le Cambodge se prépare à affronter une page tragique de son passé. C’est dans le courant de 2007 que s’ouvrira à Phnom Penh le procès de quelques anciens dirigeants khmers rouges encore en vie. Au pouvoir d’avril 1975 à janvier 1979, le régime khmer rouge (nationaliste et ultramaoïste) de Pol Pot a en effet massacré entre 2 et 3 millions de Cambodgiens, soit environ le cinquième de la population.
La plupart des Cambodgiens espèrent que ce procès aidera à faire la lumière sur la période la plus horrible de leur histoire. (...)
CAMBODGE - UNE HISTOIRE LOURDE À ASSUMER
Des bombardements américains à l’invasion vietnamienne en passant par la terreur sous les Khmers rouges, le Cambodge est sans doute l’un de ces pays que l’on pourrait ranger dans la catégorie des « pays maudits », tant restent nombreuses les plaies à cautériser.
Ancien protectorat rattaché à l’Indochine française, le Cambodge obtient son indépendance en 1953. Douze ans plus tard, le royaume rompt ses relations avec les États-Unis. Au plus fort de la guerre du Vietnam, il permet au Vietnam du Nord (...)
CAMBODGE - LES KHMERS ROUGES DEVANT LEURS JUGES
Près de trente ans après la chute du régime des Khmers rouges et au terme de longues et pénibles tractations politiques, un tribunal va enfin commencer à juger les massacres perpétrés par la dictature nationaliste et ultra-maoïste de Pol Pot. Mais le doute est permis quant à l’issue de la procédure et la fin de la culture d’impunité.
Désignés par les Nations unies, 17 juges cambodgiens et 13 juges internationaux ont prêté serment le 3 juillet dernier à Phnom Penh pour commencer à instruire le procès, lequel pourrait débuter (...)
CAMBODGE - NOUVEAU RÉGIME, VIEILLE CONNAISSANCE
Le gouvernement cambodgien restreint de plus en plus les libertés fondamentales. Son Premier ministre, Hun Sen, se tourne vers l’aide chinoise lorsqu’il se trouve trop critiqué par les Occidentaux, mais relâche quelque peu la pression dès l’approche d’une réunion de donateurs.
Les réunions des donateurs du gouvernement cambodgien sont un régulateur important du respect des droits humains dans ce pays : les autorités tolèrent plus de liberté d’expression un peu avant la tenue d’une de ces réunions, puis serrent (...)
CAMBODGE - INCURIE JUDICIAIRE ET DROITS SOCIAUX
Les Cambodgiens craignent la police et le système judiciaire : corrompus, mal formés et contrôlés par le pouvoir exécutif, policiers et juges cambodgiens sont davantage un danger qu’un recours pour la société. Deux hommes en font l’amère expérience. À l’issue d’un procès entaché d’irrégularités de A à Z, ils ont été condamnés à 20 ans de prison pour un meurtre qu’ils n’ont pas commis.
L’enquête consécutive au meurtre du syndicaliste Chea Vichea est une illustration typique de l’indigence de la justice cambodgienne. Président (...)
CAMBODGE - QUELLE ALTERNATIVE À LA PROSTITUTION ?
La pauvreté pousse des dizaines de milliers de filles dans l’enfer de la prostitution, parfois dès l’enfance. Si les autorités locales ont commencé à se préoccuper des situations les plus graves, ce sont encore les ONG qui effectuent le gros du travail d’aide aux victimes. Leurs premiers résultats sont encourageants, notamment dans la lutte contre le tourisme pédophile.
Les estimations les plus fiables évaluent à environ 30 000 filles le nombre de prostituées au Cambodge, dont quelques milliers de mineures. (...)Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Libertés ! > 426 (septembre 2006) . - pp. 5-10Réservation
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Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41761 lib Périodique Réserve Périodiques Disponible Le droit universel existe-t-il ? / Sandrine Tolotti in Alternatives internationales, 35 (juin 2007)
[article] Le droit universel existe-t-il ? : justice internationale [texte imprimé] / Sandrine Tolotti, Auteur ; Chloé Poizat, Illustrateur . - 2007 . - pp. 48-59.
Langues : Français (fre)
in Alternatives internationales > 35 (juin 2007) . - pp. 48-59
Catégories : 061.1:341 Cour Pénale International
172.4 Morale Ethique internationale / Paix / Pacifisme
32(676.1) Politique de l'Ouganda
341.4 Droit pénal international
341.485(596) Génocide cambodgien
347.9 Tribunal cambodgien (procès des Khmers rouges)
347.9(100) Tribunal Pénal International (TPI ONU)
347.9(100) Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY La Haye)
347.9(100) Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR Arusha)
347.9(100) Tribunal Spécial pour la Sierra Leone (TSSL)
94(664) Histoire du Sierra LeoneRésumé : Justice internationale, le droit universel existe-t-il ?
Un haut-le-coeur, un matin d’hiver, à Bagdad. L’homme qui pend au bout de la corde fut l’un des pires tyrans de cette planète. Il vient d’être condamné par un tribunal irakien et presque immédiatement exécuté. Mais ce ne fut pas justice. Ce procès, émaillé d’innombrables irrégularités de procédure, bafouant les droits de la défense, s’est déroulé dans un climat de quasi-guerre civile. Il n’a pas permis d’établir pour tous - particulièrement les sunnites - l’indiscutable culpabilité de l’accusé. Certes, il s’agissait d’un tribunal local ; mais la justice internationale n’est pas une institution, que l’on pourrait définir par l’identité multinationale de ses juges ou la déterritorialisation de ses procès. C’est d’abord une idée révolutionnaire : il existe au-dessus de la raison d’Etat une raison de l’humanité ; la souveraineté ne saurait continuer de justifier l’impunité des crimes commis en son nom.
C’est bien la référence à cette vision qui a conduit Saddam Hussein à devoir rendre des comptes. En tournant à la parodie, son procès a donc porté atteinte à l’idée même d’universalisme juridique. Et confirmé la réalité du soupçon qui pèse depuis l’origine sur cet idéal : n’être que le masque poli dont se pare désormais le droit des plus forts. La critique plane depuis l’origine, quand les vainqueurs jugèrent les hauts responsables nazis, en 1945, à Nuremberg. Le regain de la lutte contre l’impunité, depuis la fin de la guerre froide, ne l’a pas désamorcée.
Tirant les leçons de l’histoire, les tribunaux spéciaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda ont certes été placés sous l’égide de l’ONU, et non d’une coalition de nations. Mais on n’échappe pas si facilement aux jeux de la puissance. Le TPIY, massivement soutenu par les Etats-Unis, ne s’est jamais totalement libéré des objectifs stratégiques de Washington. Et le TPIR a été victime de la fronde permanente du nouveau régime rwandais, qui entendait que seuls les crimes des autres fussent jugés, et y est parvenu. Pour l’instant.
Comment pourrait-il en être autrement ? La mise en oeuvre d’une justice sans frontières relève de la quadrature du cercle en l’absence de communauté démocratique mondiale. Et cela alors même que la grammaire des droits de l’homme s’impose de plus en plus aux Etats, sous l’influence de l’opinion publique... Deux principes d’ordre se font donc concurrence. Et la lutte contre l’impunité s’offre à tous les rapts, comme l’a rappelé le procès de Bagdad. Il nous faudra vivre encore longtemps dans cet inconfortable entre-deux. La toute nouvelle Cour pénale internationale (CPI) ne paraît guère pouvoir s’affranchir des contraintes des rapports de force entre Etats. Certes, étant permanente, elle est plus autonome : elle ne répondra pas seulement au désir de justice ponctuel des puissants. Mais, ne pouvant agir qu’à l’égard des ressortissants d’Etats signataires ou désignés à sa vindicte par le Conseil de sécurité - les plus faibles donc -, la CPI continue d’incarner une universalité entravée par les rapports de force.
Alors, abandonner « le faux espoir de la justice internationale », comme le suggérait Helena Cobban dans un récent numéro du magazine américain Foreign Policy ? Non. Malgré toutes les ambiguïtés du processus, il serait tragique de renoncer à un monde où l’impunité devient plus improbable. Loin de disqualifier l’urgence d’un espace judiciaire mondial, le procès de Saddam Hussein en a rappelé l’absolue nécessité : seule une juridiction internationale peut, pour les nations déchirées par les crimes extrêmes, assurer un minimum d’impartialité et de professionnalisme. Mais l’événement nous a aussi rappelé que cet idéal est propice à tous les détournements de sens. La société civile qui le soutient doit exercer à cet égard un double devoir de modestie et de vigilance.
Sandrine Tolotti
Sommaire :
- Quand la justice entrave la paix / S. Tolotti
En Ouganda, au nom de la paix, des victimes demandent à la CPI de ne pas intervenir, pour le moment dans la plus vieille guerre d'Afrique. Leur revendication contrecarre-t-elle les principes du droit international ? En apparence seulement.
- Ex-Yougoslavie : l’accusation de partialité / Jean-Arnault Dérens
Lorsqu'ils n'ont pas ralumé les brasiers nationalistes, les jugements en demi-teinte rendus par le Tribunal ont déçu les populations. les cours créées dans chaque pays de la régions feront-elles mieux ?
- Sierra Leone : les victimes demandent réparation / Aude-Sophie Rodella
Ce pays,d étruit après dix ans de guerre civile, à voulu conjuger justice pénale et justice réparatrice avec la mise sur pied d'une Commission vérité et réconciliation. Un bilan mitigé.
- Rwanda : la mauvaise réputation du tribunal / André-Michel Essoungou
Compétent pour juger les responsables du génocide - mais pas les éventuelles complicités de puissances étrangères - le Tribunal est confronté à l'hostilité du pouvoir à Kigali. Qui craint sa propre mise en cause.
- Cambodge : l’exigence d’un procès au pays / Christine Chaumeau
Méfiants vis-à -vis d'étrangers qui ont "soutenu" les Khmers rouges, les Cambodgiens ont exigé un procès local. Mais tous les criminels ne seront pas forcément jugés. Alors que victimes et bourreaux cohabitent
- "Nous ne sommes pas en présence d'un droit impérialiste" : interview de Joël Hubrecht
La Cour pénale internationale, créée en 1998, est souvent accusée de violer le principe de souveraineté des Etats. pourtant, elle s'inscrit dans un universalisme ouvert à la diversité des cultures.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : Le droit universel existe-t-il ? : justice internationale Type de document : texte imprimé Auteurs : Sandrine Tolotti, Auteur ; Chloé Poizat, Illustrateur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 48-59 Langues : Français (fre) Catégories : 061.1:341 Cour Pénale International
172.4 Morale Ethique internationale / Paix / Pacifisme
32(676.1) Politique de l'Ouganda
341.4 Droit pénal international
341.485(596) Génocide cambodgien
347.9 Tribunal cambodgien (procès des Khmers rouges)
347.9(100) Tribunal Pénal International (TPI ONU)
347.9(100) Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY La Haye)
347.9(100) Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR Arusha)
347.9(100) Tribunal Spécial pour la Sierra Leone (TSSL)
94(664) Histoire du Sierra LeoneRésumé : Justice internationale, le droit universel existe-t-il ?
Un haut-le-coeur, un matin d’hiver, à Bagdad. L’homme qui pend au bout de la corde fut l’un des pires tyrans de cette planète. Il vient d’être condamné par un tribunal irakien et presque immédiatement exécuté. Mais ce ne fut pas justice. Ce procès, émaillé d’innombrables irrégularités de procédure, bafouant les droits de la défense, s’est déroulé dans un climat de quasi-guerre civile. Il n’a pas permis d’établir pour tous - particulièrement les sunnites - l’indiscutable culpabilité de l’accusé. Certes, il s’agissait d’un tribunal local ; mais la justice internationale n’est pas une institution, que l’on pourrait définir par l’identité multinationale de ses juges ou la déterritorialisation de ses procès. C’est d’abord une idée révolutionnaire : il existe au-dessus de la raison d’Etat une raison de l’humanité ; la souveraineté ne saurait continuer de justifier l’impunité des crimes commis en son nom.
C’est bien la référence à cette vision qui a conduit Saddam Hussein à devoir rendre des comptes. En tournant à la parodie, son procès a donc porté atteinte à l’idée même d’universalisme juridique. Et confirmé la réalité du soupçon qui pèse depuis l’origine sur cet idéal : n’être que le masque poli dont se pare désormais le droit des plus forts. La critique plane depuis l’origine, quand les vainqueurs jugèrent les hauts responsables nazis, en 1945, à Nuremberg. Le regain de la lutte contre l’impunité, depuis la fin de la guerre froide, ne l’a pas désamorcée.
Tirant les leçons de l’histoire, les tribunaux spéciaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda ont certes été placés sous l’égide de l’ONU, et non d’une coalition de nations. Mais on n’échappe pas si facilement aux jeux de la puissance. Le TPIY, massivement soutenu par les Etats-Unis, ne s’est jamais totalement libéré des objectifs stratégiques de Washington. Et le TPIR a été victime de la fronde permanente du nouveau régime rwandais, qui entendait que seuls les crimes des autres fussent jugés, et y est parvenu. Pour l’instant.
Comment pourrait-il en être autrement ? La mise en oeuvre d’une justice sans frontières relève de la quadrature du cercle en l’absence de communauté démocratique mondiale. Et cela alors même que la grammaire des droits de l’homme s’impose de plus en plus aux Etats, sous l’influence de l’opinion publique... Deux principes d’ordre se font donc concurrence. Et la lutte contre l’impunité s’offre à tous les rapts, comme l’a rappelé le procès de Bagdad. Il nous faudra vivre encore longtemps dans cet inconfortable entre-deux. La toute nouvelle Cour pénale internationale (CPI) ne paraît guère pouvoir s’affranchir des contraintes des rapports de force entre Etats. Certes, étant permanente, elle est plus autonome : elle ne répondra pas seulement au désir de justice ponctuel des puissants. Mais, ne pouvant agir qu’à l’égard des ressortissants d’Etats signataires ou désignés à sa vindicte par le Conseil de sécurité - les plus faibles donc -, la CPI continue d’incarner une universalité entravée par les rapports de force.
Alors, abandonner « le faux espoir de la justice internationale », comme le suggérait Helena Cobban dans un récent numéro du magazine américain Foreign Policy ? Non. Malgré toutes les ambiguïtés du processus, il serait tragique de renoncer à un monde où l’impunité devient plus improbable. Loin de disqualifier l’urgence d’un espace judiciaire mondial, le procès de Saddam Hussein en a rappelé l’absolue nécessité : seule une juridiction internationale peut, pour les nations déchirées par les crimes extrêmes, assurer un minimum d’impartialité et de professionnalisme. Mais l’événement nous a aussi rappelé que cet idéal est propice à tous les détournements de sens. La société civile qui le soutient doit exercer à cet égard un double devoir de modestie et de vigilance.
Sandrine Tolotti
Sommaire :
- Quand la justice entrave la paix / S. Tolotti
En Ouganda, au nom de la paix, des victimes demandent à la CPI de ne pas intervenir, pour le moment dans la plus vieille guerre d'Afrique. Leur revendication contrecarre-t-elle les principes du droit international ? En apparence seulement.
- Ex-Yougoslavie : l’accusation de partialité / Jean-Arnault Dérens
Lorsqu'ils n'ont pas ralumé les brasiers nationalistes, les jugements en demi-teinte rendus par le Tribunal ont déçu les populations. les cours créées dans chaque pays de la régions feront-elles mieux ?
- Sierra Leone : les victimes demandent réparation / Aude-Sophie Rodella
Ce pays,d étruit après dix ans de guerre civile, à voulu conjuger justice pénale et justice réparatrice avec la mise sur pied d'une Commission vérité et réconciliation. Un bilan mitigé.
- Rwanda : la mauvaise réputation du tribunal / André-Michel Essoungou
Compétent pour juger les responsables du génocide - mais pas les éventuelles complicités de puissances étrangères - le Tribunal est confronté à l'hostilité du pouvoir à Kigali. Qui craint sa propre mise en cause.
- Cambodge : l’exigence d’un procès au pays / Christine Chaumeau
Méfiants vis-à -vis d'étrangers qui ont "soutenu" les Khmers rouges, les Cambodgiens ont exigé un procès local. Mais tous les criminels ne seront pas forcément jugés. Alors que victimes et bourreaux cohabitent
- "Nous ne sommes pas en présence d'un droit impérialiste" : interview de Joël Hubrecht
La Cour pénale internationale, créée en 1998, est souvent accusée de violer le principe de souveraineté des Etats. pourtant, elle s'inscrit dans un universalisme ouvert à la diversité des cultures.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Alternatives internationales > 35 (juin 2007) . - pp. 48-59Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 42745 alt Périodique Réserve Périodiques Disponible Duch, le maître des forges de l'enfer / Rithy Panh
Duch, le maître des forges de l'enfer : suivi de Gibier d’élevage [document projeté ou vidéo] / Rithy Panh (1964-....), Metteur en scène, réalisateur . - Montparnasse, 2012 . - 1 dvd (195 min), VOStFR.
ISSN : 3346030025314
Langues : Français (fre) Cambodgien (cam)
Catégories : 341.485(596) Génocide cambodgien
347.9 Tribunal cambodgien (procès des Khmers rouges)
929 Biographies et témoignages
S-21 (Tuol Sleng) (Cambodge)Résumé : Site éditeur :
Sous le régime khmer rouge, Kaing Guek Eav, dit Duch, a dirigé la prison M13 pendant 4 ans, avant d’être nommé à la tête du S 21, la terrifiante machine à éliminer les opposants au pouvoir en place. Près de 17 000 prisonniers y furent torturés puis exécutés.
En juillet 2010, Duch fut le premier dirigeant khmer à comparaître devant une cour de justice pénale internationale, qui le condamna à 35 ans de prison. Il fit appel du jugement. Alors que Duch attend son nouveau procès, Rithy Panh l’a longuement interrogé et a recueilli sa parole nue, dans l’isolement d’un tête-à -tête. Parallèlement, il la met en perspective avec des images d’archives et des témoignages de survivants.
Implacablement, au fil du récit, se dessine la machine infernale d’un système de destruction de l’humain à travers la description maniaque de ses minutieux rouages.
En complément :
"Gibier d’élevage"
D’après l’oeuvre de Ôé Kenzaburô
1972. Un avion de chasse américain bombarde la piste Hô Chi Minh et s’écrase dans les montagnes cambodgiennes. Les enfants d’un village isolé capturent le pilote, unique survivant. Les Khmers rouges chargent les enfants de garder l’Américain dans le village en attendant la décision prise en haut lieu.
En transposant le roman du japonais Kenzaburo Oé au Cambodge, le réalisateur Rithy Panh Un barrage contre le Pacifique propose avec Gibier d’élevage une fable sur la folie des hommes.
Dans un village isolé d’Asie, la capture d’un soldat noir américain vient bouleverser la vie des habitants. Dans cette prison à ciel ouvert, l’ennemi, devenu inoffensif, est confié aux enfants, qui le traitent en animal domestique. Kenzaburo Oé, prix Nobel de littérature, avait situé le récit à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans un village japonais encore très marqué par la tradition. Comme toute fable, Gibier d’élevage s’avère toutefois facilement transposable. Rithy Panh s’en est emparé et les montagnes japonaises ont fait place aux rizières du Cambodge. Le pays est alors en pleine guerre civile : la jeune République khmère, soutenue par les américains engagés au Viet-Nam, est aux prises avec les Khmères rouges. Capturé et rebaptisé O.K., le pilote devient le jouet et l’instrument de pouvoir des enfants de la révolution. Pour autant, Gibier d’élevage n’est pas Sa Majesté des mouches : la présence du soldat, figure absolue de l’autre, oblige les enfants à questionner leur rapport à l’extérieur. Pour le jeune Pang, méprisé par les villageois en raison de sa bâtardise, surveiller et punir deviennent autant de raisons de vivre.
Note de contenu :
Duch, le maître des forges de l'enfer (1h44)
Gibier d’élevage (1h31)Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Duch, le maître des forges de l'enfer : suivi de Gibier d’élevage Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Rithy Panh (1964-....), Metteur en scène, réalisateur Editeur : Montparnasse Année de publication : 2012 Importance : 1 dvd (195 min), VOStFR ISBN/ISSN/EAN : 3346030025314 Langues : Français (fre) Cambodgien (cam) Catégories : 341.485(596) Génocide cambodgien
347.9 Tribunal cambodgien (procès des Khmers rouges)
929 Biographies et témoignages
S-21 (Tuol Sleng) (Cambodge)Résumé : Site éditeur :
Sous le régime khmer rouge, Kaing Guek Eav, dit Duch, a dirigé la prison M13 pendant 4 ans, avant d’être nommé à la tête du S 21, la terrifiante machine à éliminer les opposants au pouvoir en place. Près de 17 000 prisonniers y furent torturés puis exécutés.
En juillet 2010, Duch fut le premier dirigeant khmer à comparaître devant une cour de justice pénale internationale, qui le condamna à 35 ans de prison. Il fit appel du jugement. Alors que Duch attend son nouveau procès, Rithy Panh l’a longuement interrogé et a recueilli sa parole nue, dans l’isolement d’un tête-à -tête. Parallèlement, il la met en perspective avec des images d’archives et des témoignages de survivants.
Implacablement, au fil du récit, se dessine la machine infernale d’un système de destruction de l’humain à travers la description maniaque de ses minutieux rouages.
En complément :
"Gibier d’élevage"
D’après l’oeuvre de Ôé Kenzaburô
1972. Un avion de chasse américain bombarde la piste Hô Chi Minh et s’écrase dans les montagnes cambodgiennes. Les enfants d’un village isolé capturent le pilote, unique survivant. Les Khmers rouges chargent les enfants de garder l’Américain dans le village en attendant la décision prise en haut lieu.
En transposant le roman du japonais Kenzaburo Oé au Cambodge, le réalisateur Rithy Panh Un barrage contre le Pacifique propose avec Gibier d’élevage une fable sur la folie des hommes.
Dans un village isolé d’Asie, la capture d’un soldat noir américain vient bouleverser la vie des habitants. Dans cette prison à ciel ouvert, l’ennemi, devenu inoffensif, est confié aux enfants, qui le traitent en animal domestique. Kenzaburo Oé, prix Nobel de littérature, avait situé le récit à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans un village japonais encore très marqué par la tradition. Comme toute fable, Gibier d’élevage s’avère toutefois facilement transposable. Rithy Panh s’en est emparé et les montagnes japonaises ont fait place aux rizières du Cambodge. Le pays est alors en pleine guerre civile : la jeune République khmère, soutenue par les américains engagés au Viet-Nam, est aux prises avec les Khmères rouges. Capturé et rebaptisé O.K., le pilote devient le jouet et l’instrument de pouvoir des enfants de la révolution. Pour autant, Gibier d’élevage n’est pas Sa Majesté des mouches : la présence du soldat, figure absolue de l’autre, oblige les enfants à questionner leur rapport à l’extérieur. Pour le jeune Pang, méprisé par les villageois en raison de sa bâtardise, surveiller et punir deviennent autant de raisons de vivre.
Note de contenu :
Duch, le maître des forges de l'enfer (1h44)
Gibier d’élevage (1h31)Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49077 dvd/151 Audiovisuel Réserve Multimédia Disponible L' élimination / Rithy Panh
PermalinkLe génocide impuni / Sylvaine Pasquier in Le Vif / L'Express, 2509 ([02/03/2007])
PermalinkL'indicible horreur / Sylvaine Pasquier in Le Vif / L'Express, 2715 ([10/04/2009])
PermalinkLa Justice en marche / Stéphanie Gée in Le Vif / L'Express, 2547 ([23/11/2007])
PermalinkJustice tardive et sélective au Cambodge / Raoul Marc Jennar in Le Monde Diplomatique, 631 (octobre 2006)
PermalinkLe maître des aveux / Thierry Cruvellier
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