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436 - février 2015 - je suis culture (Bulletin de Espace de Libertés)
[n° ou bulletin] 436 - février 2015 - je suis culture [texte imprimé] . - 2015 . - 82 p. : couv.ill. & ill.
Langues : Français (fre)
Catégories : 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
351.85 Adm. de la cultureNote de contenu : Éditorial
Au bout du tunnel, la laïcité, par Yves Kengen
Libres ensemble
Avortement: l’ultra-droite chrétienne repart au combat Grégory Lieberman et Yves Kengen démontent les délires savamment orchestrés des organisations anti-avortement.
L’autonomie, maître mot de l’école idéale. Le débat sur l’école reprend force et vigueur, avec le Cedep en fer de lance. Fabrice Voogt a lu leur dernier manifeste.
Bruxelles: dessine-moi une ville Connaître le lieu dans lequel on vit et comment il s’est constitué aide aussi au vivre ensemble. Rappel historique de Jean Bernard.
International
Le troc des civilisations. Philippe Cohen-Grillet s’émeut, à juste titre, du devenir des chefs-d’œuvre artistiques de Mésopotamie, livrés à la cupidité des gangsters djihadistes de Daesh.
Un import-export «made in Belgium». Il n’y a pas que dans le camp djihadiste qu’on trouve des jeunes têtes brûlées belges. Dans le camp d’en face, les Kurdes suscitent eux aussi les vocations, nous explique Pascal Martin.
Quand la Pologne analyse son passé. Alors que l’on célèbre le 70e anniversaire de la libération du camp d’Aschwitz, les Polonais inaugurent un tout nouveau musée d’histoire des Juifs et se penchent sur leur passé. Jean Bernard était à Varsovie.
Dossier
Je suis culture
Et si la culture était la solution à tous les maux du vivre-ensemble? Cette simple hypothèse de réflexion souligne l’idée qui sous-tend ce dossier : la culture est un vecteur d’émancipation, et l’émancipation concourt à rendre les citoyens plus sûrs de leur propre jugement.
La culture, cette pestiférée
Austérité culturelle vs urgence culturelle
Enseignement et la culture, des camarades de classe inséparables?
Politique culturelle : le point de vue institutionnel
Vers une culture de l'émancipation
Peut-on envisager une société sans subvention à la culture?
Cultiver la paix en terre d'islam
La (très) fragile émancipation par la culture
Résistance ou révolution
Entretien
Le droit international humanitaire se révèle au travers de cette rencontre d’Olivier Bailly avec Marco Sassoli.
Espace de brièvetés
École
Johanna de Villers nous entraîne au cœur d’une «école en colère».
Arts
Je t’aime moi non plus! Frédéric Vandecasserie a plongé dans le marigot des «émissions culturelles» de la RTBF.
Un Dieu diaboliquement irrévérencieux! Amélie Dogot a rencontré Dieu. Mais il n’est pas celui que vous croyez!
Cette œuvre s’appelle «retour». Si le plagiat reste un fléau pour les œuvres d’art, que dire alors du vol pur et simple? Par exemple, ce que Frédéric Vandecasserie nous en écrit.
Coup de pholie
Conte de noël. Par Milady Renoir
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 436 - février 2015 - je suis culture Type de document : texte imprimé Année de publication : 2015 Importance : 82 p. Présentation : couv.ill. & ill. Langues : Français (fre) Catégories : 172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
351.85 Adm. de la cultureNote de contenu : Éditorial
Au bout du tunnel, la laïcité, par Yves Kengen
Libres ensemble
Avortement: l’ultra-droite chrétienne repart au combat Grégory Lieberman et Yves Kengen démontent les délires savamment orchestrés des organisations anti-avortement.
L’autonomie, maître mot de l’école idéale. Le débat sur l’école reprend force et vigueur, avec le Cedep en fer de lance. Fabrice Voogt a lu leur dernier manifeste.
Bruxelles: dessine-moi une ville Connaître le lieu dans lequel on vit et comment il s’est constitué aide aussi au vivre ensemble. Rappel historique de Jean Bernard.
International
Le troc des civilisations. Philippe Cohen-Grillet s’émeut, à juste titre, du devenir des chefs-d’œuvre artistiques de Mésopotamie, livrés à la cupidité des gangsters djihadistes de Daesh.
Un import-export «made in Belgium». Il n’y a pas que dans le camp djihadiste qu’on trouve des jeunes têtes brûlées belges. Dans le camp d’en face, les Kurdes suscitent eux aussi les vocations, nous explique Pascal Martin.
Quand la Pologne analyse son passé. Alors que l’on célèbre le 70e anniversaire de la libération du camp d’Aschwitz, les Polonais inaugurent un tout nouveau musée d’histoire des Juifs et se penchent sur leur passé. Jean Bernard était à Varsovie.
Dossier
Je suis culture
Et si la culture était la solution à tous les maux du vivre-ensemble? Cette simple hypothèse de réflexion souligne l’idée qui sous-tend ce dossier : la culture est un vecteur d’émancipation, et l’émancipation concourt à rendre les citoyens plus sûrs de leur propre jugement.
La culture, cette pestiférée
Austérité culturelle vs urgence culturelle
Enseignement et la culture, des camarades de classe inséparables?
Politique culturelle : le point de vue institutionnel
Vers une culture de l'émancipation
Peut-on envisager une société sans subvention à la culture?
Cultiver la paix en terre d'islam
La (très) fragile émancipation par la culture
Résistance ou révolution
Entretien
Le droit international humanitaire se révèle au travers de cette rencontre d’Olivier Bailly avec Marco Sassoli.
Espace de brièvetés
École
Johanna de Villers nous entraîne au cœur d’une «école en colère».
Arts
Je t’aime moi non plus! Frédéric Vandecasserie a plongé dans le marigot des «émissions culturelles» de la RTBF.
Un Dieu diaboliquement irrévérencieux! Amélie Dogot a rencontré Dieu. Mais il n’est pas celui que vous croyez!
Cette œuvre s’appelle «retour». Si le plagiat reste un fléau pour les œuvres d’art, que dire alors du vol pur et simple? Par exemple, ce que Frédéric Vandecasserie nous en écrit.
Coup de pholie
Conte de noël. Par Milady Renoir
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49226 esp Périodique Libre-accès Périodiques Disponible La jeunesse burkinabé bouscule la « Françafrique » / anne Frintz in Le Monde Diplomatique, 729 (décembre 2014)
[article] La jeunesse burkinabé bouscule la « Françafrique » : vingt-sept ans d'autoritarisme balayés en quarante-huit heures [texte imprimé] / anne Frintz, Auteur . - 2014 . - p. 8-9.
Langues : Français (fre)
in Le Monde Diplomatique > 729 (décembre 2014) . - p. 8-9
Catégories : (662.5) Burkina-Faso
-053.2 Enfants / Jeunes
321.7 Démocratie / Démocratisation
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non arméeRésumé : INTRODUCTION
Fin octobre, quarante-huit heures de manifestations ont eu raison de la tentative du président Blaise Compaoré de se maintenir une fois encore au pouvoir. Son renversement ouvre une incertaine période de transition, observée comme un test dans toute l'Afrique. Rassemblés en masse pour défendre un Etat de droit et une meilleure redistribution, les Burkinabés espèrent l'organisation d'élections libres et incontestables.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La jeunesse burkinabé bouscule la « Françafrique » : vingt-sept ans d'autoritarisme balayés en quarante-huit heures Type de document : texte imprimé Auteurs : anne Frintz, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 8-9 Langues : Français (fre) Catégories : (662.5) Burkina-Faso
-053.2 Enfants / Jeunes
321.7 Démocratie / Démocratisation
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non arméeRésumé : INTRODUCTION
Fin octobre, quarante-huit heures de manifestations ont eu raison de la tentative du président Blaise Compaoré de se maintenir une fois encore au pouvoir. Son renversement ouvre une incertaine période de transition, observée comme un test dans toute l'Afrique. Rassemblés en masse pour défendre un Etat de droit et une meilleure redistribution, les Burkinabés espèrent l'organisation d'élections libres et incontestables.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Le Monde Diplomatique > 729 (décembre 2014) . - p. 8-9Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49324 MON Périodique Réserve Périodiques Disponible La jeunesse rebelle du Sénégal réveille l'Afrique de l'Ouest / Jacques Denis in Le Monde Diplomatique, 733 (avril 2015)
[article] La jeunesse rebelle du Sénégal réveille l'Afrique de l'Ouest : "taper sur un monde creux pour le faire résonner" [texte imprimé] / Jacques Denis, Auteur . - 2015 . - p. 10-11.
Langues : Français (fre)
in Le Monde Diplomatique > 733 (avril 2015) . - p. 10-11
Catégories : (6) Afrique
(663) Sénégal
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
323.21 Militantisme Participation Engagement
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non arméeRésumé : INTRODUCTION
Du 16 au 18 mars, cinq jeunes Sénégalais du mouvement Y en a marre (YEAM) ont été détenus à Kinshasa, où ils étaient venus promouvoir la démocratie. Expulsés, ils sont rentrés à Dakar, d’où YEAM secoue la vie politique depuis 2011 et inspire les pays voisins, du Burkina au Nigeria.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di [article]
Titre : La jeunesse rebelle du Sénégal réveille l'Afrique de l'Ouest : "taper sur un monde creux pour le faire résonner" Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Denis, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 10-11 Langues : Français (fre) Catégories : (6) Afrique
(663) Sénégal
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
323.21 Militantisme Participation Engagement
323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non arméeRésumé : INTRODUCTION
Du 16 au 18 mars, cinq jeunes Sénégalais du mouvement Y en a marre (YEAM) ont été détenus à Kinshasa, où ils étaient venus promouvoir la démocratie. Expulsés, ils sont rentrés à Dakar, d’où YEAM secoue la vie politique depuis 2011 et inspire les pays voisins, du Burkina au Nigeria.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
in Le Monde Diplomatique > 733 (avril 2015) . - p. 10-11Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49277 MON Périodique Réserve Périodiques Disponible
[n° ou bulletin] 37 - La joie de servir [texte imprimé] . - 2007 . - 1 fichier pdf (272p.).
Langues : Français (fre)
Catégories : 323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)Résumé : « S’il ne fait aucun doute que des révoltes ont existé, ce qui appelle manifestement une explication, c’est plutôt le fait qu’elles n’aient pas été beaucoup plus fréquentes. » Cette remarque de Max Weber – tirée d’ Hindouisme et bouddhisme où elle est appliquée aux castes « impures » et à leur rapport avec le système social hindou – pose le problème que traitent, chacun à leur façon, les articles rassemblés dans ce numéro.
Une première réflexion sur la « Joie de servir » avait été amorcée dans un colloque organisé à l’École normale supérieure les 20 et 21 mai 2005, à l’initiative d’Isabelle Kalinowski et Gérard Rimbert. Certaines contributions sont présentées ici ; à côté d’autres articles venus relancer par la suite la réflexion sur ce thème qui ne cesse de nous résister.Note de contenu : SOMMAIRE :
La joie de servir. Trois personnages de domestiques, Isabelle Kalinowski
À partir des trois œuvres littéraires, ce sont trois modèles d’analyse de la position servile qui ont pu être abordés : l’inconscience et l’adhésion au rôle (Un cœur simple, Gustave Flaubert) ; la rationalisation et la justification de la vocation domestique (Les Vestiges du jour, Kazuo Ishiguro) ; la disposition au service et son principe « transcendant » (Jacob von Gunten, Robert Walser). Ces trois modèles s’opposent sur bien des points, mais ne sont pas systématiquement exclusifs les uns des autres : il arrive qu’ils se recoupent, se superposent et se brouillent. L’esquisse de comparaison qui a été proposée n’a permis de mettre l’accent que sur un très petit nombre d’éléments, aux dépens de bien d’autres…
— George Orwell, Dans la dèche à Paris et à Londres (extrait) —
« Les oreilles dans les pieds ». Les philosophes & le service des tyrans, Frédéric Junqua
La vie, aurait répondu Pythagore au tyran de Phlionte, est comme une panégyrie : il y a ceux qui s’y rendent pour remporter des couronnes et acquérir la gloire, ceux qui viennent pour faire du commerce et gagner de l’argent, et une troisième catégorie, la plus noble et la plus sensée : celle des spectateurs, qui viennent là pour observer ce qui se passe. « Philosophes » est le nom que l’on donne à ceux qui appartiennent à cette troisième catégorie. Est-ce aussi simple ? Car la figure du philosophe conseiller du prince est courante dans l’Antiquité. Cet article évoque trois figures significatives et contemporaines qui nous paraissent incarner trois postures représentatives des relations entre les philosophes antiques et le pouvoir.
Servir les hommes ou L’art de la domination déniée, Tassadit Yacine
De nombreuses femmes venant de régions dominées croient en la double supériorité de l’Européen (et surtout de l’intellectuel français) : tout se passe comme si la culture française ne pouvait être suspectée en aucune façon d’être porteuse d’une inégalité sexuelle. Dans ce contrat, tout n’est pas dit ; une lutte oppose deux systèmes, deux visions du monde. Si le système dominant (celui de l’espace culturel) se fonde sur ses propres normes (explicites), il n’en demeure pas moins qu’une partie des règles édictées sont largement implicites. Le contrat qui lie le candidat à l’institution s’inscrit dans ce lien. Le hiatus réside dans la méconnaissance de l’histoire des institutions et cette méconnaissance contribue à une terrible déception chez celui qui croit pouvoir bénéficier un jour d’une promotion méritée.
Portrait de l’artiste en réformiste, Bendy Glu
Le succès de quelques stars de la scène de l’art contemporain sur un marché où les profits sont très concentrés et où n’existe presque aucun mécanisme de redistribution contribue à occulter une réalité par ailleurs souvent déniée par les intéressés. La grande masse des artistes issus majoritairement de l’enseignement artistique sont des « précaires comme les autres » tributaires des minima sociaux et des « petits boulots », frappés comme les autres par le changement du rapport de force sur le marché du travail. Cette évolution a des effets sur la production artistique en limitant les possibilités pour les artistes de s’assurer une autonomie financière minimale, de garder du temps pour la création et finalement de « durer », condition sine qua non de la consécration artistique.
Le service littéraire. Les écrivains belges de langue « française », Paul Dirkx
Depuis cinq siècles, et de manière exclusive depuis 1650, l’État français diffuse un modèle politico-culturel qui, en dépit de toutes les mutations de l’histoire, n’a cessé de lier à une nation une langue unique, censée en véhiculer les valeurs, ainsi qu’une culture, et d’abord une littérature, censées les célébrer. L’imposition inséparablement armée et juridique de ce modèle s’est accompagnée d’une rhétorique relative à sa vocation à l’universalité (« rayonnement », « génie », etc.) et à une sorte de droit d’aînesse de la nation française, celle-ci jouissant d’une antériorité qui lui confère un droit naturel à l’éducation politique et morale des autres nations (« mission civilisatrice », etc.). La Belgique occupe une position spéciale du point de vue de cet impérialisme de l’universel…
L’art, la joie, l’effort… Entretien avec une danseuse de l’Opéra de Paris, par Joël Laillier
« Lorsque ma copine s’était arrêtée, je lui ai organisé un pot de départ. Elle, sa hanche a lâché, justement parce qu’on lui avait tellement dit ces histoires de régime qu’elle n’a pas mangé de gras pendant tellement d’années qu’elle a fait des carences très importantes, et que là, à trente-cinq ans, elle prenait des médicaments que prennent les vieilles personnes pour refaire ses os. C’était l’Opéra qui lui avait dit : “Tu dois être maigre.” Mais après, ils s’en moquent du reste. Une fois, j’ai fait une dépression. J’ai téléphoné pour dire : “Aujourd’hui, je ne pourrai pas venir à l’Opéra.” Et on m’a répondu : “Ce n’est pas grave, tu sais, il y en a un qui part, il y en a un qui revient, on s’en sort toujours.” Eux, ils ont une entreprise. »
Au service du mythe. Récit d’un capitaine de l’armée de terre, Christel Coton
Prochainement affecté dans un grand état-major, le capitaine Vernon ne cesse d’en déplorer le caractère inhumain et bureaucratique. En stage pour cinq mois à l’école d’état-major, il revient sur tout ce qui a pu accompagner son engagement dans l’armée. Devenu un de mes informateurs privilégiés, il n’a cessé de me parler du « mythe de pur milouf » dont il se sent traversé, de ce côté « mytho » forgé en école de formation il y a bientôt dix ans, mais dont il ne peut se démarquer aujourd’hui. Tout ce qui le sépare du jeune saint-cyrien tout juste consacré – « un peu con et un peu grave » – qu’il était autrefois ne l’empêche pas de toujours vouloir activer dans ses pratiques, tant sociales que professionnelles, des traits faisant écho aux valeurs qu’il entend incarner par sa position d’officier et de soldat.
Le « lièvre » en athlétisme. Conditions d’adhésion à un rôle relégué dans un univers vocationnel, Manuel Schotté
Le rôle de « lièvre » consiste à favoriser la performance d’un champion en l’« emmenant » en début de course. S’il existe de longue date sous la forme de services rendus entre coureurs, il s’est institutionnalisé à compter des années 1980, quand l’athlétisme est devenu officiellement professionnel. Dans un contexte qui voit triompher un mode de structuration privé basé sur la mise en spectacle des prestations compétitives, apparaissent en effet des coureurs qui se spécialisent dans cette tâche. Ces conditions d’émergence et les débats qui les entourent permettent de mettre en évidence que la question de la servitude volontaire se pose avec une acuité particulière en athlétisme.
Solidarité bien ordonnée. Un accueil moderne dans une Caisse primaire d’assurance maladie, Pascal Martin
Une Caisse primaire d’assurance maladie propose deux formes d’accueil : physique et téléphonique. Pour le premier, c’est un regard qui classe les individus. L’agent d’accueil se construit une représentation de l’usager à partir de la personne physique puis des éléments contenus dans son dossier. Certaines personnes qui bénéficient de la CMU sont-elles suspectées de ne pas déclarer l’ensemble de leurs ressources ? À la question posée, l’agent répond : « Ça se voit. » Il décrit la tenue vestimentaire, les bijoux portés, le véhicule dans lequel l’usager circule. À la dimension visuelle vient parfois s’ajouter une dimension « olfactive » – mieux vaut « être en odeur de sainteté »… Le dispositif mis en œuvre sépare et classe les individus selon leur origine sociale.
— Daniel Martinez, Carnets d’un intérimaire (extrait) —
Le « relationnel » comme pratique & comme croyance, Jean-Pierre Faguer
La notion de « relationnel » tend à s’imposer dans le monde du travail pour indiquer ce qui, dans un poste, est susceptible de « valoriser » la personne qui l’occupe. Elle sert à nommer ce qu’un salarié doit savoir faire lorsqu’il n’y a rien dans l’emploi de particulier à valoriser, par exemple lorsqu’il s’agit d’emplois mal payés, sans qualification précise. C’est souvent une manière de rappeler que les employés subalternes se doivent, avant tout, « d’être au service » (d’un patron, des collègues, des clients, etc.). Mais c’est aussi le « presque rien » qui, attaché aux qualités de la personne, agit comme les zéros ajoutés à la droite d’un nombre : il en est le pouvoir multiplicateur, il confère au poste même le plus humble une dimension sociale, « relationnelle », attachée à la personne. Il souligne l’importance des manières de faire et des qualités qui « vont avec » la personne : la confiance, les qualités morales, la présentation, l’éducation, etc. ; bref, tout ce qui ne peut pas faire l’objet d’un contrat de travail mais qui est impliqué, au-delà de la formalisation du contrat, dans le processus de sélection de la main-d’œuvre.
Servir au fast-food. « Petit boulot » & engagement dans le travail, Vanessa Pinto
Dans le secteur des « services », certaines entreprises recourent de façon massive à la main-d’œuvre étudiante. Parmi les emplois concernés, celui d’« équipier » en fast-food conduit à s’interroger sur les modalités de l’investissement dans un travail souvent exercé de façon temporaire et à temps partiel. Il peut en effet sembler paradoxal que l’exercice du « petit boulot » puisse être vécu sur le mode d’un véritable engagement, d’autant plus que, intense et éprouvant, ce travail peu qualifié recouvre des activités non valorisées (comme les tâches d’entretien) et fait l’objet d’un dénigrement selon les stéréotypes courants (« Bosser chez McDo »). L’enquête ethnographique met en évidence des formes d’investissement qui ne peuvent être la simple application de prescriptions managériales mais dépendent aussi des dispositions et des trajectoires des jeunes recrutés.
HISTOIRE RADICALE
Situation du mouvement ouvrier & du socialisme (1943), par Julián Gorkin ; présentation Charles Jacquier ; traduction de l’espagnol Miguel ChuecaEn ligne : http://atheles.org/agone/revueagone/agone37/index.html Format de la ressource électronique : Présentation et document à télécharger Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 37 - La joie de servir Type de document : texte imprimé Année de publication : 2007 Importance : 1 fichier pdf (272p.) Langues : Français (fre) Catégories : 323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
Contrôle social (surveillance, auto-obéissance, obéissance, soumission à l'autorité)Résumé : « S’il ne fait aucun doute que des révoltes ont existé, ce qui appelle manifestement une explication, c’est plutôt le fait qu’elles n’aient pas été beaucoup plus fréquentes. » Cette remarque de Max Weber – tirée d’ Hindouisme et bouddhisme où elle est appliquée aux castes « impures » et à leur rapport avec le système social hindou – pose le problème que traitent, chacun à leur façon, les articles rassemblés dans ce numéro.
Une première réflexion sur la « Joie de servir » avait été amorcée dans un colloque organisé à l’École normale supérieure les 20 et 21 mai 2005, à l’initiative d’Isabelle Kalinowski et Gérard Rimbert. Certaines contributions sont présentées ici ; à côté d’autres articles venus relancer par la suite la réflexion sur ce thème qui ne cesse de nous résister.Note de contenu : SOMMAIRE :
La joie de servir. Trois personnages de domestiques, Isabelle Kalinowski
À partir des trois œuvres littéraires, ce sont trois modèles d’analyse de la position servile qui ont pu être abordés : l’inconscience et l’adhésion au rôle (Un cœur simple, Gustave Flaubert) ; la rationalisation et la justification de la vocation domestique (Les Vestiges du jour, Kazuo Ishiguro) ; la disposition au service et son principe « transcendant » (Jacob von Gunten, Robert Walser). Ces trois modèles s’opposent sur bien des points, mais ne sont pas systématiquement exclusifs les uns des autres : il arrive qu’ils se recoupent, se superposent et se brouillent. L’esquisse de comparaison qui a été proposée n’a permis de mettre l’accent que sur un très petit nombre d’éléments, aux dépens de bien d’autres…
— George Orwell, Dans la dèche à Paris et à Londres (extrait) —
« Les oreilles dans les pieds ». Les philosophes & le service des tyrans, Frédéric Junqua
La vie, aurait répondu Pythagore au tyran de Phlionte, est comme une panégyrie : il y a ceux qui s’y rendent pour remporter des couronnes et acquérir la gloire, ceux qui viennent pour faire du commerce et gagner de l’argent, et une troisième catégorie, la plus noble et la plus sensée : celle des spectateurs, qui viennent là pour observer ce qui se passe. « Philosophes » est le nom que l’on donne à ceux qui appartiennent à cette troisième catégorie. Est-ce aussi simple ? Car la figure du philosophe conseiller du prince est courante dans l’Antiquité. Cet article évoque trois figures significatives et contemporaines qui nous paraissent incarner trois postures représentatives des relations entre les philosophes antiques et le pouvoir.
Servir les hommes ou L’art de la domination déniée, Tassadit Yacine
De nombreuses femmes venant de régions dominées croient en la double supériorité de l’Européen (et surtout de l’intellectuel français) : tout se passe comme si la culture française ne pouvait être suspectée en aucune façon d’être porteuse d’une inégalité sexuelle. Dans ce contrat, tout n’est pas dit ; une lutte oppose deux systèmes, deux visions du monde. Si le système dominant (celui de l’espace culturel) se fonde sur ses propres normes (explicites), il n’en demeure pas moins qu’une partie des règles édictées sont largement implicites. Le contrat qui lie le candidat à l’institution s’inscrit dans ce lien. Le hiatus réside dans la méconnaissance de l’histoire des institutions et cette méconnaissance contribue à une terrible déception chez celui qui croit pouvoir bénéficier un jour d’une promotion méritée.
Portrait de l’artiste en réformiste, Bendy Glu
Le succès de quelques stars de la scène de l’art contemporain sur un marché où les profits sont très concentrés et où n’existe presque aucun mécanisme de redistribution contribue à occulter une réalité par ailleurs souvent déniée par les intéressés. La grande masse des artistes issus majoritairement de l’enseignement artistique sont des « précaires comme les autres » tributaires des minima sociaux et des « petits boulots », frappés comme les autres par le changement du rapport de force sur le marché du travail. Cette évolution a des effets sur la production artistique en limitant les possibilités pour les artistes de s’assurer une autonomie financière minimale, de garder du temps pour la création et finalement de « durer », condition sine qua non de la consécration artistique.
Le service littéraire. Les écrivains belges de langue « française », Paul Dirkx
Depuis cinq siècles, et de manière exclusive depuis 1650, l’État français diffuse un modèle politico-culturel qui, en dépit de toutes les mutations de l’histoire, n’a cessé de lier à une nation une langue unique, censée en véhiculer les valeurs, ainsi qu’une culture, et d’abord une littérature, censées les célébrer. L’imposition inséparablement armée et juridique de ce modèle s’est accompagnée d’une rhétorique relative à sa vocation à l’universalité (« rayonnement », « génie », etc.) et à une sorte de droit d’aînesse de la nation française, celle-ci jouissant d’une antériorité qui lui confère un droit naturel à l’éducation politique et morale des autres nations (« mission civilisatrice », etc.). La Belgique occupe une position spéciale du point de vue de cet impérialisme de l’universel…
L’art, la joie, l’effort… Entretien avec une danseuse de l’Opéra de Paris, par Joël Laillier
« Lorsque ma copine s’était arrêtée, je lui ai organisé un pot de départ. Elle, sa hanche a lâché, justement parce qu’on lui avait tellement dit ces histoires de régime qu’elle n’a pas mangé de gras pendant tellement d’années qu’elle a fait des carences très importantes, et que là, à trente-cinq ans, elle prenait des médicaments que prennent les vieilles personnes pour refaire ses os. C’était l’Opéra qui lui avait dit : “Tu dois être maigre.” Mais après, ils s’en moquent du reste. Une fois, j’ai fait une dépression. J’ai téléphoné pour dire : “Aujourd’hui, je ne pourrai pas venir à l’Opéra.” Et on m’a répondu : “Ce n’est pas grave, tu sais, il y en a un qui part, il y en a un qui revient, on s’en sort toujours.” Eux, ils ont une entreprise. »
Au service du mythe. Récit d’un capitaine de l’armée de terre, Christel Coton
Prochainement affecté dans un grand état-major, le capitaine Vernon ne cesse d’en déplorer le caractère inhumain et bureaucratique. En stage pour cinq mois à l’école d’état-major, il revient sur tout ce qui a pu accompagner son engagement dans l’armée. Devenu un de mes informateurs privilégiés, il n’a cessé de me parler du « mythe de pur milouf » dont il se sent traversé, de ce côté « mytho » forgé en école de formation il y a bientôt dix ans, mais dont il ne peut se démarquer aujourd’hui. Tout ce qui le sépare du jeune saint-cyrien tout juste consacré – « un peu con et un peu grave » – qu’il était autrefois ne l’empêche pas de toujours vouloir activer dans ses pratiques, tant sociales que professionnelles, des traits faisant écho aux valeurs qu’il entend incarner par sa position d’officier et de soldat.
Le « lièvre » en athlétisme. Conditions d’adhésion à un rôle relégué dans un univers vocationnel, Manuel Schotté
Le rôle de « lièvre » consiste à favoriser la performance d’un champion en l’« emmenant » en début de course. S’il existe de longue date sous la forme de services rendus entre coureurs, il s’est institutionnalisé à compter des années 1980, quand l’athlétisme est devenu officiellement professionnel. Dans un contexte qui voit triompher un mode de structuration privé basé sur la mise en spectacle des prestations compétitives, apparaissent en effet des coureurs qui se spécialisent dans cette tâche. Ces conditions d’émergence et les débats qui les entourent permettent de mettre en évidence que la question de la servitude volontaire se pose avec une acuité particulière en athlétisme.
Solidarité bien ordonnée. Un accueil moderne dans une Caisse primaire d’assurance maladie, Pascal Martin
Une Caisse primaire d’assurance maladie propose deux formes d’accueil : physique et téléphonique. Pour le premier, c’est un regard qui classe les individus. L’agent d’accueil se construit une représentation de l’usager à partir de la personne physique puis des éléments contenus dans son dossier. Certaines personnes qui bénéficient de la CMU sont-elles suspectées de ne pas déclarer l’ensemble de leurs ressources ? À la question posée, l’agent répond : « Ça se voit. » Il décrit la tenue vestimentaire, les bijoux portés, le véhicule dans lequel l’usager circule. À la dimension visuelle vient parfois s’ajouter une dimension « olfactive » – mieux vaut « être en odeur de sainteté »… Le dispositif mis en œuvre sépare et classe les individus selon leur origine sociale.
— Daniel Martinez, Carnets d’un intérimaire (extrait) —
Le « relationnel » comme pratique & comme croyance, Jean-Pierre Faguer
La notion de « relationnel » tend à s’imposer dans le monde du travail pour indiquer ce qui, dans un poste, est susceptible de « valoriser » la personne qui l’occupe. Elle sert à nommer ce qu’un salarié doit savoir faire lorsqu’il n’y a rien dans l’emploi de particulier à valoriser, par exemple lorsqu’il s’agit d’emplois mal payés, sans qualification précise. C’est souvent une manière de rappeler que les employés subalternes se doivent, avant tout, « d’être au service » (d’un patron, des collègues, des clients, etc.). Mais c’est aussi le « presque rien » qui, attaché aux qualités de la personne, agit comme les zéros ajoutés à la droite d’un nombre : il en est le pouvoir multiplicateur, il confère au poste même le plus humble une dimension sociale, « relationnelle », attachée à la personne. Il souligne l’importance des manières de faire et des qualités qui « vont avec » la personne : la confiance, les qualités morales, la présentation, l’éducation, etc. ; bref, tout ce qui ne peut pas faire l’objet d’un contrat de travail mais qui est impliqué, au-delà de la formalisation du contrat, dans le processus de sélection de la main-d’œuvre.
Servir au fast-food. « Petit boulot » & engagement dans le travail, Vanessa Pinto
Dans le secteur des « services », certaines entreprises recourent de façon massive à la main-d’œuvre étudiante. Parmi les emplois concernés, celui d’« équipier » en fast-food conduit à s’interroger sur les modalités de l’investissement dans un travail souvent exercé de façon temporaire et à temps partiel. Il peut en effet sembler paradoxal que l’exercice du « petit boulot » puisse être vécu sur le mode d’un véritable engagement, d’autant plus que, intense et éprouvant, ce travail peu qualifié recouvre des activités non valorisées (comme les tâches d’entretien) et fait l’objet d’un dénigrement selon les stéréotypes courants (« Bosser chez McDo »). L’enquête ethnographique met en évidence des formes d’investissement qui ne peuvent être la simple application de prescriptions managériales mais dépendent aussi des dispositions et des trajectoires des jeunes recrutés.
HISTOIRE RADICALE
Situation du mouvement ouvrier & du socialisme (1943), par Julián Gorkin ; présentation Charles Jacquier ; traduction de l’espagnol Miguel ChuecaEn ligne : http://atheles.org/agone/revueagone/agone37/index.html Format de la ressource électronique : Présentation et document à télécharger Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Exemplaires
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Revue en pdfURL Le Journal des Kolokol / Larry Bograd
Le Journal des Kolokol [texte imprimé] / Larry Bograd (1953-....), Auteur ; Claude Raucy, Traducteur . - Paris : Duculot, 1986 . - 1 vol. (175 p.) : couv. ill. en coul. ; 19 cm. - (Travelling (Gembloux)., ISSN 0379-6949; 71) .
ISBN : 978-2-8011-0670-9
Trad. de : "Kolokol paper"
Langues : Français (fre) Langues originales : Américain (ame)
Catégories : 323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
94(47) Histoire de l'URSS et RussieIndex. décimale : ENF.DI(+13) divers - enfants +13 ans Résumé : Quatrième de couverture :
A travers le récit du jeune Alexis Kolokol, Larry Bograd trace le portrait d'une famille de dissidents moscovites. S'opposer à la société dans laquelle on vit demande un courage considérable : Alexis aura-t-il la force de se joindre à ceux qui, au nom de la liberté de pensée, luttent quotidiennement au péril de leur propre liberté ?Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Le Journal des Kolokol Type de document : texte imprimé Auteurs : Larry Bograd (1953-....), Auteur ; Claude Raucy, Traducteur Editeur : Gembloux : Duculot Année de publication : 1986 Collection : Travelling (Gembloux)., ISSN 0379-6949 num. 71 Importance : 1 vol. (175 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-8011-0670-9 Note générale : Trad. de : "Kolokol paper" Langues : Français (fre) Langues originales : Américain (ame) Catégories : 323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée
94(47) Histoire de l'URSS et RussieIndex. décimale : ENF.DI(+13) divers - enfants +13 ans Résumé : Quatrième de couverture :
A travers le récit du jeune Alexis Kolokol, Larry Bograd trace le portrait d'une famille de dissidents moscovites. S'opposer à la société dans laquelle on vit demande un courage considérable : Alexis aura-t-il la force de se joindre à ceux qui, au nom de la liberté de pensée, luttent quotidiennement au péril de leur propre liberté ?Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 46762 ENF.DI(+13)/BOG Livre Libre-accès Enfants Disponible Julien Coupat décrypté / Marc Cerep in Philosophie magazine, 31 (juillet-août 2009)
PermalinkJULIEN PRÉVIEUX / Julien Prévieux in Agir par la culture, 45 (printemps 2016)
PermalinkJusqu’où obéir à la loi ? / NURI ALBALA in Le Monde Diplomatique, 625 (avril 2006)
PermalinkLes Justes, ces héros inconnus / Marek Halter
PermalinkKarl Polanyi, la grande transformation / PIERRE ANSAY in Politique, 110 (décembre 2019)
PermalinkDes laboratoires de Milgram aux champs de bataille / Jean-Jacques Frésard in Revue internationale de la Croix-Rouge, 853 (mars 2004)
PermalinkAux lendemains qui chantent in No Pasaran !, 73 (mars-avril 2009)
PermalinkLettres et carnets / Hans Scholl
PermalinkPermalink"La littérature ne sauvera pas le monde" / Nancy Huston in Le Vif / L'Express, 46 ([14/11/2019])
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