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On se retrouvera / Madeleine Goldstein
On se retrouvera : récit [texte imprimé] / Madeleine Goldstein (1921-....), Auteur ; Serge Filippini (1950-....), Collaborateur ; Jean-Pierre Guéno (1955-....), Préfacier, etc. . - Paris : l'Archipel, 2005 . - 1 vol. (227 p.-[8] p. de pl.) ; 23 cm.
ISBN : 978-2-84187-786-7
La couv. porte en plus : "l'amour au-delà de l'enfer"
Langues : Français (fre)
Catégories : 94(100)"1933/45" Univers concentrationnaire nazi. Camps de concentration et d'extermination. Déportation
94(44) Histoire de la France
Goldstein, Jacques (1920-....)
Goldstein, Madeleine (née Elefant, 1921-....)
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 929 Biographies Résumé : Site éditeur
Le 1er mai 1944, Jacques et Madeleine Goldstein sont débarqués sur la rampe d’Auschwitz et immédiatement séparés. Déportés dans le même wagon au départ de Drancy, ils comprennent qu’ils n’ont aucune chance de se revoir et échangent un ultime baiser. Sous les coups des SS, parmi les aboiements des chiens, à la lumière des projecteurs, Jacques voit disparaître Madeleine. Transféré à Auschwitz, il survit aux travaux forcés. Le 17 janvier 1945, devant l’imminente arrivée des Soviétiques, il est transféré à Buchenwald, puis prend part à la « marche de la mort ». Une épreuve que Madeleine, toujours loin de lui, ne peut endurer : elle s’écroule dans un fossé, au risque dêtre aussitôt abattue. Le soldat allemand ne se donnera pas cette peine Un mois plus tard, en mai 1945, accueilli à lHôtel Lutetia, Jacques apprend que Madeleine a survécu. Alors qu’il peut à peine tenir sur ses jambes, il échappe à la surveillance médicale et se précipite dans le hall pour partir retrouver sa femme, à Lyon au moment même où celle-ci franchit la porte à tambour du grand hôtel parisien !
Cette histoire incroyable, Jacques et Madeleine ont attendu près de soixante ans pour la raconter. Années 30 : c’est à Montmartre, dans la classe d’hébreu et d’instruction religieuse des demoiselles Israël, que s’étaient regardés pour la première fois ces deux « gamins de Paris » que rien ne destinait à affronter l’innommable. Engagés dans la Résistance, arrêtés en janvier 1944, ils ont survécu à l’enfer. Ce livre est le récit de la jeunesse, du combat, de l’épreuve et du retour à la vie de deux «Titis parisiens », mariés en 1939, miraculés en 1945.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : On se retrouvera : récit Type de document : texte imprimé Auteurs : Madeleine Goldstein (1921-....), Auteur ; Serge Filippini (1950-....), Collaborateur ; Jean-Pierre Guéno (1955-....), Préfacier, etc. Editeur : Paris : l'Archipel Année de publication : 2005 Importance : 1 vol. (227 p.-[8] p. de pl.) Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84187-786-7 Note générale : La couv. porte en plus : "l'amour au-delà de l'enfer" Langues : Français (fre) Catégories : 94(100)"1933/45" Univers concentrationnaire nazi. Camps de concentration et d'extermination. Déportation
94(44) Histoire de la France
Goldstein, Jacques (1920-....)
Goldstein, Madeleine (née Elefant, 1921-....)
Judéocide / ShoahIndex. décimale : 929 Biographies Résumé : Site éditeur
Le 1er mai 1944, Jacques et Madeleine Goldstein sont débarqués sur la rampe d’Auschwitz et immédiatement séparés. Déportés dans le même wagon au départ de Drancy, ils comprennent qu’ils n’ont aucune chance de se revoir et échangent un ultime baiser. Sous les coups des SS, parmi les aboiements des chiens, à la lumière des projecteurs, Jacques voit disparaître Madeleine. Transféré à Auschwitz, il survit aux travaux forcés. Le 17 janvier 1945, devant l’imminente arrivée des Soviétiques, il est transféré à Buchenwald, puis prend part à la « marche de la mort ». Une épreuve que Madeleine, toujours loin de lui, ne peut endurer : elle s’écroule dans un fossé, au risque dêtre aussitôt abattue. Le soldat allemand ne se donnera pas cette peine Un mois plus tard, en mai 1945, accueilli à lHôtel Lutetia, Jacques apprend que Madeleine a survécu. Alors qu’il peut à peine tenir sur ses jambes, il échappe à la surveillance médicale et se précipite dans le hall pour partir retrouver sa femme, à Lyon au moment même où celle-ci franchit la porte à tambour du grand hôtel parisien !
Cette histoire incroyable, Jacques et Madeleine ont attendu près de soixante ans pour la raconter. Années 30 : c’est à Montmartre, dans la classe d’hébreu et d’instruction religieuse des demoiselles Israël, que s’étaient regardés pour la première fois ces deux « gamins de Paris » que rien ne destinait à affronter l’innommable. Engagés dans la Résistance, arrêtés en janvier 1944, ils ont survécu à l’enfer. Ce livre est le récit de la jeunesse, du combat, de l’épreuve et du retour à la vie de deux «Titis parisiens », mariés en 1939, miraculés en 1945.Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49826 929/GOL Livre Libre-accès Adultes Disponible Oorlogsdagboek / M.C. Schuyten
Oorlogsdagboek : Antwerpsche nota's, 1940-1944 [texte imprimé] / M.C. Schuyten, Auteur ; Joz. Peeters, Collaborateur . - Anvers : De Techniek, [1945] . - 1 vol. (232 p.) ; 22 cm.
Langues : Néerlandais (dut)
Catégories : 929 Biographies et témoignages
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleIndex. décimale : 929 Biographies Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Oorlogsdagboek : Antwerpsche nota's, 1940-1944 Type de document : texte imprimé Auteurs : M.C. Schuyten, Auteur ; Joz. Peeters, Collaborateur Editeur : Anvers : De Techniek Année de publication : [1945] Importance : 1 vol. (232 p.) Format : 22 cm Langues : Néerlandais (dut) Catégories : 929 Biographies et témoignages
94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècleIndex. décimale : 929 Biographies Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 47143 RP/SCH Livre Libre-accès Réserve "précieuse" Exclu du prêt Optimiste à tout cran / Olivier Douchamps
Optimiste à tout cran [texte imprimé] / Olivier Douchamps, Auteur . - 2013 . - 1 vol. (220 p.) ; 20 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 929 Petit, Eglantine
929 Petit, Oscar
94(100)"1933/45" Dora-Mittelbau (Allemagne)
94(100)"1933/45" Ravensbrück
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
94(493)"1939/45" Résistance BelgiqueIndex. décimale : 929 Biographies Résumé : ...Véritable instrospection dans une aventure humaine passionnante, ce récit décrit des moments de bonheur intense, vécus par un homme et une femme qui unissent leur destinée dans le Marcinelle du début des années 30. Ce couple de Belges moyens fera preuve d'un patriotisme sans borne en contrecarrant les plans de l'envahisseur allemand durant la seconde guerre mondiale. Histoire d'amour, ce livre nous emmène de Marcinelle à Paris. Histoire de guerre, il nous conduit de Charleroi jusqu'en Allemagne nazie. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Optimiste à tout cran Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Douchamps, Auteur Année de publication : 2013 Importance : 1 vol. (220 p.) Format : 20 cm Langues : Français (fre) Catégories : 929 Petit, Eglantine
929 Petit, Oscar
94(100)"1933/45" Dora-Mittelbau (Allemagne)
94(100)"1933/45" Ravensbrück
94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle
94(493)"1939/45" Résistance BelgiqueIndex. décimale : 929 Biographies Résumé : ...Véritable instrospection dans une aventure humaine passionnante, ce récit décrit des moments de bonheur intense, vécus par un homme et une femme qui unissent leur destinée dans le Marcinelle du début des années 30. Ce couple de Belges moyens fera preuve d'un patriotisme sans borne en contrecarrant les plans de l'envahisseur allemand durant la seconde guerre mondiale. Histoire d'amour, ce livre nous emmène de Marcinelle à Paris. Histoire de guerre, il nous conduit de Charleroi jusqu'en Allemagne nazie. Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49572 929/PET Livre Libre-accès Adultes Disponible Orwell, anarchiste tory ; suivi de À propos de "1984" / Jean-Claude Michéa
Orwell, anarchiste tory ; suivi de À propos de "1984" [texte imprimé] / Jean-Claude Michéa, Auteur . - 4e éd. . - [Castelnau-le-Lez] : Climats, impr. 2008 . - 1 vol. (176 p.) ; 21 cm.
ISBN : 978-2-08-121738-6 : 18 €
Langues : Français (fre)
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
929 Orwell, George (1903-1950)Index. décimale : 929 Biographies Résumé : Site éditeur :
Anarchiste tory Anarchiste tory, c'est-à-dire anarchiste conservateur, c'est ainsi que George Orwell se présentait parfois, lorsqu'il était invité à se définir politiquement. Mais suffit-il qu'une position politique soit inclassable pour être incohérente ? Cet essai s'efforce précisément d'établir qu'il est possible d'être 'un des analystes les plus lucides de l'oppression totalitaire sans renoncer en rien à la critique radicale de l'ordre capitaliste ; que l'on peut être à la fois un défenseur intransigeant de l'égalité sans souscrire aux illusions « progressistes » et « modernistes » au nom desquelles s'accomplit désormais la destruction du monde. En établissant la cohérence réelle de cette pensée supposée inclassable, cet essai met en évidence quelques-unes des conditions de cette indispensable critique moderne de la modernité, dont George Orwell est le plus négligé des précurseurs.
« Orwell, anarchiste tory constitue la plus incisive des introductions à la pensée politique de l'écrivain et sa meilleure actualisation. » Le MondePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Orwell, anarchiste tory ; suivi de À propos de "1984" Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Claude Michéa, Auteur Mention d'édition : 4e éd. Editeur : [Castelnau-le-Lez] : Climats Année de publication : impr. 2008 Importance : 1 vol. (176 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-08-121738-6 Prix : 18 € Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
321.6 Régime autoritaire / Dictature / Gouvernement non démocratique / Totalitarisme
929 Orwell, George (1903-1950)Index. décimale : 929 Biographies Résumé : Site éditeur :
Anarchiste tory Anarchiste tory, c'est-à-dire anarchiste conservateur, c'est ainsi que George Orwell se présentait parfois, lorsqu'il était invité à se définir politiquement. Mais suffit-il qu'une position politique soit inclassable pour être incohérente ? Cet essai s'efforce précisément d'établir qu'il est possible d'être 'un des analystes les plus lucides de l'oppression totalitaire sans renoncer en rien à la critique radicale de l'ordre capitaliste ; que l'on peut être à la fois un défenseur intransigeant de l'égalité sans souscrire aux illusions « progressistes » et « modernistes » au nom desquelles s'accomplit désormais la destruction du monde. En établissant la cohérence réelle de cette pensée supposée inclassable, cet essai met en évidence quelques-unes des conditions de cette indispensable critique moderne de la modernité, dont George Orwell est le plus négligé des précurseurs.
« Orwell, anarchiste tory constitue la plus incisive des introductions à la pensée politique de l'écrivain et sa meilleure actualisation. » Le MondePermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 45758 929/ORW Livre Libre-accès Adultes Disponible
[n° ou bulletin] 45 - Orwell, entre littérature et politique [texte imprimé] / Olivier Esteves, Directeur de publication ; Jean-Jacques Rosat, Directeur de publication . - 2011 . - 1 vol. (211 p.) ; 21 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme
929 Orwell, George (1903-1950)Index. décimale : 929 Biographies Résumé : Numéro issu du premier colloque consacré à George Orwell en France, à l’université de Lille III, en mars 2010 : « Orwell, une conscience politique du XXe siècle ».
Orwell n’a peut-être pas été ce prophète que d’aucuns aimeraient voir en lui, mais sa critique de la gauche offre toujours une base à partir de laquelle repenser la crise des gauches contemporaines. L’honnêteté sans faille de cette critique, la haine de tout ce qui prend l’apparence du politique en éludant les vraies questions ne nécessitent qu’un léger ajustement aujourd’hui.
Ce qui mérite d’être ravivé, dans ce monde mielleux de tolérance, de réforme modeste et de gauche « propre sur elle », c’est la colère qu’Orwell puisait dans sa haine de l’indécence. La disparition des pauvres et des parias du discours politique montre que la gauche, au bout du compte, accepte les distinctions de classe. Il nous faut réapprendre auprès d’Orwell cette décence qui naît de la colère : son indignation face à l’état du monde, mais également face aux excès des intellectuels de gauche, qui, à bien des égards, ont l’indécence d’ignorer le « peuple » et ses contradictions.Note de contenu : SOMMAIRE
Orwell le moderniste, Patricia Rae
Comme John Rodden nous l’a rappelé dans un livre novateur publié en 1989 sur la réputation de George Orwell, quantité d’étiquettes lui ont été appliquées : « La Voix de la Vérité », « le Rebelle », « l’Homme ordinaire », « le Prophète », « l’Homme vertueux », ou encore « le Saint ». Les critiques en ont ajouté une myriade d’autres, souvent contradictoires en apparence : le Socialiste, le Libéral, le Conservateur, l’Anarchiste Tory. Dans cet article, je me propose d’ajouter à cette liste une épithète qui pourrait même réconcilier certaines de ces appellations contradictoires : le Moderniste. Selon moi, Orwell a sa place aux côtés d’auteurs comme Joseph Conrad, James Joyce, T.S. Eliot, T.E. Hulme et Ezra Pound, qui sont autant de figures canoniques du modernisme littéraire anglo-américain.
Ni anarchiste ni tory. Orwell et « la révolte intellectuelle », Jean-Jacques Rosat
Qu’est-ce qui a détourné Orwell de l’anticonformisme de droite d’un Swift ou d’un Waugh, un destin politique qui était particulièrement probable étant donné ses origines sociales, son éducation, et ce qu’il était à dix-huit ans ? (On se souvient du portrait qu’il a rétrospectivement tracé de lui-même : « À dix-sept, dix-huit ans, j’étais à la fois un petit snob poseur et un révolutionnaire. Je n’hésitais pas à me parer de la qualité de “socialiste”, mais il m’était toujours impossible de me représenter les ouvriers comme des êtres humains. J’ai l’impression d’avoir passé une moitié de mon temps à vilipender le système capitaliste, et l’autre moitié à pester contre les receveurs d’autobus. »)
À mon avis, trois choses au moins l’ont détourné de cette trajectoire : (1) un ensemble de sentiments moraux et sociaux égalitaires, profondément enracinés dans sa propre expérience ; (2) un rapport politique, et non intellectuel ou théorique, au politique : son souci premier n’était pas les idées mais la volonté et l’action ; (3) une analyse rationnelle de l’état du monde en 1936.
Le peuple d’Orwell, John Crowley & S. Romi Mukherjee
La référence au « peuple » est omniprésente dans l’œuvre d’Orwell, aussi bien dans ses romans que dans ses essais et articles. Une certaine idée du « peuple » est sous-jacente à ses nombreuses remarques sur des entités collectives plus concrètes comme la classe ouvrière ou la classe moyenne, ou sur des figures représentatives comme le travailleur, l’homme de la rue ou « celui qui gagne cinq livres par semaine », ou encore sur des notions comme celles de décence commune et de sens commun.
Pourtant, loin d’être systématique ou même cohérent, le populisme politique d’Orwell est avant tout un espace conflictuel, un espace de lutte. Cette lutte résulte de son refus d’invoquer un « peuple » abstrait, messianique et utopique, et de son attention constante aux hommes et aux femmes tels qu’ils sont, à leurs odeurs, leurs angoisses, leur laideur et leurs espoirs. Cette lutte représente bel et bien la tentative opiniâtre d’Orwell pour affronter l’impossibilité apparente d’une conscience politique véritable.
George Orwell et la question palestinienne, Giora Goodman
Cet article analyse l’attitude de George Orwell vis-à-vis du sionisme et de la question palestinienne – un sujet qui, aujourd’hui comme de son vivant, n’est pas sans susciter émotions et controverses au sein des milieux de gauche. Si quelques études ont été publiées sur son attitude par rapport aux Juifs et à l’antisémitisme, il reste que sa position sur la question palestinienne mérite qu’on y regarde de plus près, principalement pour deux raisons. Premièrement, sur ce sujet comme sur d’autres, les opinions d’Orwell – où domine l’antisionisme – le plaçaient en porte-à-faux par rapport à beaucoup d’intellectuels de gauche de son époque, qui comptaient pour certains parmi ses amis les plus proches, et pour d’autres parmi ses alliés politiques. D’autre part, il a exprimé ces opinions alors que le conflit palestinien connaissait une véritable flambée en cette dernière décennie du mandat britannique – moment historique clef dont, faut-il le rappeler, les conséquences se font sentir aujourd’hui encore.
L’anticolonialisme de George Orwell et Bertrand Russell, Olivier Esteves
Je propose d’étudier ici la pensée anticolonialiste de ces deux intellectuels, en prenant en compte le contexte historique dans lequel chacun d’eux a évolué : en effet, si Russell a été témoin de la guerre des Boers (1899–1902) avant de pourfendre, une soixantaine d’années plus tard et notamment pendant sa période dite « guévariste », l’impérialisme américain au Vietnam, l’anticolonialisme d’Orwell s’est surtout nourri de son expérience en Birmanie (1922–1927) et de celle des années 1920 et 1930, avant qu’il puisse assister, au soir de sa vie, à la partition de l’Inde (1947). On n’oubliera pas que, malgré toutes les affinités qui seront relevées, la question de l’Empire est proprement centrale chez Orwell, tandis qu’elle se trouve, chez Russell, en quelque sorte subsumée dans une réflexion plus générale sur des questions aussi diverses que la technologie et l’industrialisme, le libre-échange, les droits de l’homme, la nature du pouvoir, la démocratie et l’internationalisme.
La fabrication d’une icône : « Orwell l’européen », Christophe Le Dréau
Au mois de janvier 1947, la rédaction de Partisan Review envoie une proposition éditoriale à quelques auteurs qui incarnent la gauche antistalinienne : Arthur Koestler, James Burnham, Granville Hicks, Arthur Schlesinger, Victor Serge et George Orwell. Elle leur demande d’y répondre sous la forme de contributions qui sont toutes publiées sous un titre identique, « The Future of Socialism ».
Au-delà du sous-titre « Toward European Unity », à première vue sans ambiguïté et qui résonne comme un programme, le contenu de l’article d’Orwell est assez problématique. Il défend avant tout le socialisme et George Orwell s’y montre assez critique à l’égard de l’Europe : s’il approuve le slogan « États-Unis d’Europe », il ne croit absolument pas à sa réalisation ; c’est pour lui un beau rêve, un slogan parfait mais utopique. Donc, si l’unité européenne pourrait être un moyen, elle n’est en aucun cas une fin. L’unité européenne n’est pas bonne en soi ; elle serait bonne si elle devenait le moyen d’imposer le socialisme démocratique en Europe.
French Orwellians ? La gauche hétérodoxe et la réception d’Orwell en France à l’aube de la guerre froide, François Bordes
Dans l’étrange et spectaculaire reconnaissance de la figure d’Orwell, le patient travail de lecture et d’interprétation, les enquêtes minutieuses que peuvent mener les historiens et les philosophes avec leurs modestes moyens restent d’une évidente nécessité. À son échelle, le présent article propose d’apporter quelques éléments sur la réception d’Orwell en France à l’aube de la guerre froide, de 1945 à 1948. Il espère ainsi éclairer un peu cette « énigme » que constitue la situation longtemps faite en France à cette œuvre majeure.
Existe-t-il un courant orwellien en France ? George Orwell, cette grande « conscience politique du XXe siècle », a longtemps été méconnu en France où son œuvre fut le plus souvent réduite à 1984. Ce n’est qu’à partir du « moment antitotalitaire » des années 1970 et du chantier éditorial lancé par les éditions Champ libre que la situation d’Orwell s’est réellement « débloquée ». Il faut donc repartir de ce moment-là.
Un peu partout avec G. Orwell, interview de George Orwell par William G. Corp
HISTOIRE RADICALE
Lewis Mumford, philosophe de l’environnement, présentation par Charles Jacquier
Pour une technologie démocratique, Lewis Mumford
Lewis Mumford, un écologiste nord-américain oublié, Ramachandra GuhaEn ligne : http://atheles.org/agone/revueagone/agone45/ Format de la ressource électronique : Présentation Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ [n° ou bulletin]
Titre : 45 - Orwell, entre littérature et politique Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Esteves, Directeur de publication ; Jean-Jacques Rosat, Directeur de publication Année de publication : 2011 Importance : 1 vol. (211 p.) Format : 21 cm Langues : Français (fre) Catégories : 0(082) Critique / extrait document / citations
329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme
929 Orwell, George (1903-1950)Index. décimale : 929 Biographies Résumé : Numéro issu du premier colloque consacré à George Orwell en France, à l’université de Lille III, en mars 2010 : « Orwell, une conscience politique du XXe siècle ».
Orwell n’a peut-être pas été ce prophète que d’aucuns aimeraient voir en lui, mais sa critique de la gauche offre toujours une base à partir de laquelle repenser la crise des gauches contemporaines. L’honnêteté sans faille de cette critique, la haine de tout ce qui prend l’apparence du politique en éludant les vraies questions ne nécessitent qu’un léger ajustement aujourd’hui.
Ce qui mérite d’être ravivé, dans ce monde mielleux de tolérance, de réforme modeste et de gauche « propre sur elle », c’est la colère qu’Orwell puisait dans sa haine de l’indécence. La disparition des pauvres et des parias du discours politique montre que la gauche, au bout du compte, accepte les distinctions de classe. Il nous faut réapprendre auprès d’Orwell cette décence qui naît de la colère : son indignation face à l’état du monde, mais également face aux excès des intellectuels de gauche, qui, à bien des égards, ont l’indécence d’ignorer le « peuple » et ses contradictions.Note de contenu : SOMMAIRE
Orwell le moderniste, Patricia Rae
Comme John Rodden nous l’a rappelé dans un livre novateur publié en 1989 sur la réputation de George Orwell, quantité d’étiquettes lui ont été appliquées : « La Voix de la Vérité », « le Rebelle », « l’Homme ordinaire », « le Prophète », « l’Homme vertueux », ou encore « le Saint ». Les critiques en ont ajouté une myriade d’autres, souvent contradictoires en apparence : le Socialiste, le Libéral, le Conservateur, l’Anarchiste Tory. Dans cet article, je me propose d’ajouter à cette liste une épithète qui pourrait même réconcilier certaines de ces appellations contradictoires : le Moderniste. Selon moi, Orwell a sa place aux côtés d’auteurs comme Joseph Conrad, James Joyce, T.S. Eliot, T.E. Hulme et Ezra Pound, qui sont autant de figures canoniques du modernisme littéraire anglo-américain.
Ni anarchiste ni tory. Orwell et « la révolte intellectuelle », Jean-Jacques Rosat
Qu’est-ce qui a détourné Orwell de l’anticonformisme de droite d’un Swift ou d’un Waugh, un destin politique qui était particulièrement probable étant donné ses origines sociales, son éducation, et ce qu’il était à dix-huit ans ? (On se souvient du portrait qu’il a rétrospectivement tracé de lui-même : « À dix-sept, dix-huit ans, j’étais à la fois un petit snob poseur et un révolutionnaire. Je n’hésitais pas à me parer de la qualité de “socialiste”, mais il m’était toujours impossible de me représenter les ouvriers comme des êtres humains. J’ai l’impression d’avoir passé une moitié de mon temps à vilipender le système capitaliste, et l’autre moitié à pester contre les receveurs d’autobus. »)
À mon avis, trois choses au moins l’ont détourné de cette trajectoire : (1) un ensemble de sentiments moraux et sociaux égalitaires, profondément enracinés dans sa propre expérience ; (2) un rapport politique, et non intellectuel ou théorique, au politique : son souci premier n’était pas les idées mais la volonté et l’action ; (3) une analyse rationnelle de l’état du monde en 1936.
Le peuple d’Orwell, John Crowley & S. Romi Mukherjee
La référence au « peuple » est omniprésente dans l’œuvre d’Orwell, aussi bien dans ses romans que dans ses essais et articles. Une certaine idée du « peuple » est sous-jacente à ses nombreuses remarques sur des entités collectives plus concrètes comme la classe ouvrière ou la classe moyenne, ou sur des figures représentatives comme le travailleur, l’homme de la rue ou « celui qui gagne cinq livres par semaine », ou encore sur des notions comme celles de décence commune et de sens commun.
Pourtant, loin d’être systématique ou même cohérent, le populisme politique d’Orwell est avant tout un espace conflictuel, un espace de lutte. Cette lutte résulte de son refus d’invoquer un « peuple » abstrait, messianique et utopique, et de son attention constante aux hommes et aux femmes tels qu’ils sont, à leurs odeurs, leurs angoisses, leur laideur et leurs espoirs. Cette lutte représente bel et bien la tentative opiniâtre d’Orwell pour affronter l’impossibilité apparente d’une conscience politique véritable.
George Orwell et la question palestinienne, Giora Goodman
Cet article analyse l’attitude de George Orwell vis-à-vis du sionisme et de la question palestinienne – un sujet qui, aujourd’hui comme de son vivant, n’est pas sans susciter émotions et controverses au sein des milieux de gauche. Si quelques études ont été publiées sur son attitude par rapport aux Juifs et à l’antisémitisme, il reste que sa position sur la question palestinienne mérite qu’on y regarde de plus près, principalement pour deux raisons. Premièrement, sur ce sujet comme sur d’autres, les opinions d’Orwell – où domine l’antisionisme – le plaçaient en porte-à-faux par rapport à beaucoup d’intellectuels de gauche de son époque, qui comptaient pour certains parmi ses amis les plus proches, et pour d’autres parmi ses alliés politiques. D’autre part, il a exprimé ces opinions alors que le conflit palestinien connaissait une véritable flambée en cette dernière décennie du mandat britannique – moment historique clef dont, faut-il le rappeler, les conséquences se font sentir aujourd’hui encore.
L’anticolonialisme de George Orwell et Bertrand Russell, Olivier Esteves
Je propose d’étudier ici la pensée anticolonialiste de ces deux intellectuels, en prenant en compte le contexte historique dans lequel chacun d’eux a évolué : en effet, si Russell a été témoin de la guerre des Boers (1899–1902) avant de pourfendre, une soixantaine d’années plus tard et notamment pendant sa période dite « guévariste », l’impérialisme américain au Vietnam, l’anticolonialisme d’Orwell s’est surtout nourri de son expérience en Birmanie (1922–1927) et de celle des années 1920 et 1930, avant qu’il puisse assister, au soir de sa vie, à la partition de l’Inde (1947). On n’oubliera pas que, malgré toutes les affinités qui seront relevées, la question de l’Empire est proprement centrale chez Orwell, tandis qu’elle se trouve, chez Russell, en quelque sorte subsumée dans une réflexion plus générale sur des questions aussi diverses que la technologie et l’industrialisme, le libre-échange, les droits de l’homme, la nature du pouvoir, la démocratie et l’internationalisme.
La fabrication d’une icône : « Orwell l’européen », Christophe Le Dréau
Au mois de janvier 1947, la rédaction de Partisan Review envoie une proposition éditoriale à quelques auteurs qui incarnent la gauche antistalinienne : Arthur Koestler, James Burnham, Granville Hicks, Arthur Schlesinger, Victor Serge et George Orwell. Elle leur demande d’y répondre sous la forme de contributions qui sont toutes publiées sous un titre identique, « The Future of Socialism ».
Au-delà du sous-titre « Toward European Unity », à première vue sans ambiguïté et qui résonne comme un programme, le contenu de l’article d’Orwell est assez problématique. Il défend avant tout le socialisme et George Orwell s’y montre assez critique à l’égard de l’Europe : s’il approuve le slogan « États-Unis d’Europe », il ne croit absolument pas à sa réalisation ; c’est pour lui un beau rêve, un slogan parfait mais utopique. Donc, si l’unité européenne pourrait être un moyen, elle n’est en aucun cas une fin. L’unité européenne n’est pas bonne en soi ; elle serait bonne si elle devenait le moyen d’imposer le socialisme démocratique en Europe.
French Orwellians ? La gauche hétérodoxe et la réception d’Orwell en France à l’aube de la guerre froide, François Bordes
Dans l’étrange et spectaculaire reconnaissance de la figure d’Orwell, le patient travail de lecture et d’interprétation, les enquêtes minutieuses que peuvent mener les historiens et les philosophes avec leurs modestes moyens restent d’une évidente nécessité. À son échelle, le présent article propose d’apporter quelques éléments sur la réception d’Orwell en France à l’aube de la guerre froide, de 1945 à 1948. Il espère ainsi éclairer un peu cette « énigme » que constitue la situation longtemps faite en France à cette œuvre majeure.
Existe-t-il un courant orwellien en France ? George Orwell, cette grande « conscience politique du XXe siècle », a longtemps été méconnu en France où son œuvre fut le plus souvent réduite à 1984. Ce n’est qu’à partir du « moment antitotalitaire » des années 1970 et du chantier éditorial lancé par les éditions Champ libre que la situation d’Orwell s’est réellement « débloquée ». Il faut donc repartir de ce moment-là.
Un peu partout avec G. Orwell, interview de George Orwell par William G. Corp
HISTOIRE RADICALE
Lewis Mumford, philosophe de l’environnement, présentation par Charles Jacquier
Pour une technologie démocratique, Lewis Mumford
Lewis Mumford, un écologiste nord-américain oublié, Ramachandra GuhaEn ligne : http://atheles.org/agone/revueagone/agone45/ Format de la ressource électronique : Présentation Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_ Réservation
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