[article] Capital... humain [texte imprimé] / Alain Bihr (1950-....), Auteur . - 2007 . - p. 28. Langues : Français ( fre) in Le Monde Diplomatique > 645 (Décembre 2007) . - p. 28
Catégories : |
33(44) Economie politique et sociale de la France 330.82 Libéralisme - Capitalisme
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Résumé : |
Longtemps confinée dans le cercle étroit des économistes néoclassiques (1), la notion de « capital humain » s’est répandue à partir des années 1980 pour devenir un des concepts favoris des théoriciens des « ressources humaines » et des agences de recrutement. Elle occupe aujourd’hui une place de choix dans le vocabulaire des responsables politiques, comme l’a montré la récente campagne présidentielle en France. Ainsi, dressant le bilan négatif de la gestion socialiste antérieure, M. Nicolas Sarkozy déclarait dans un meeting, à Saint-Etienne, le 9 novembre 2006 : « Si l’Etat vit au-dessus de ses moyens, la France vit au-dessous de ses ressources. Elle gaspille son capital humain dans le chômage, la fuite des cerveaux et les trente-cinq heures. » Et sa concurrente socialiste, Mme Ségolène Royal, de lui répondre : « Ils [les gens de droite] n’ont, au fond, pas compris l’essentiel : la relance de la croissance suppose un changement radical de politique qui fasse de la justice sociale non l’ennemie mais le ressort de la performance et du capital humain, non une vulgaire variable d’ajustement mais une richesse à valoriser car c’est, aujourd’hui, notre avantage concurrentiel le plus durable (2). »
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En ligne : |
http://www.monde-diplomatique.fr/2007/12/BIHR/15426 |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
[article]
Titre : |
Capital... humain |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Alain Bihr (1950-....), Auteur |
Année de publication : |
2007 |
Article en page(s) : |
p. 28 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
33(44) Economie politique et sociale de la France 330.82 Libéralisme - Capitalisme
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Résumé : |
Longtemps confinée dans le cercle étroit des économistes néoclassiques (1), la notion de « capital humain » s’est répandue à partir des années 1980 pour devenir un des concepts favoris des théoriciens des « ressources humaines » et des agences de recrutement. Elle occupe aujourd’hui une place de choix dans le vocabulaire des responsables politiques, comme l’a montré la récente campagne présidentielle en France. Ainsi, dressant le bilan négatif de la gestion socialiste antérieure, M. Nicolas Sarkozy déclarait dans un meeting, à Saint-Etienne, le 9 novembre 2006 : « Si l’Etat vit au-dessus de ses moyens, la France vit au-dessous de ses ressources. Elle gaspille son capital humain dans le chômage, la fuite des cerveaux et les trente-cinq heures. » Et sa concurrente socialiste, Mme Ségolène Royal, de lui répondre : « Ils [les gens de droite] n’ont, au fond, pas compris l’essentiel : la relance de la croissance suppose un changement radical de politique qui fasse de la justice sociale non l’ennemie mais le ressort de la performance et du capital humain, non une vulgaire variable d’ajustement mais une richesse à valoriser car c’est, aujourd’hui, notre avantage concurrentiel le plus durable (2). »
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En ligne : |
http://www.monde-diplomatique.fr/2007/12/BIHR/15426 |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
in Le Monde Diplomatique > 645 (Décembre 2007) . - p. 28
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