Des harkis envoyés à la mort : Le sort des prisonniers de l'algérie indépendante (1962-1969) [texte imprimé] / Fatima Besnaci-Lancou, Auteur ; Toddd Shepard, Auteur . - Paris : les Éditions de l'Atelier / Editions Ouvrières, impr. 2014 . - 1 vol. (221p.) ; 24 cm. ISBN : 978-2-7082-4245-6 : 22€ Index Langues : Français ( fre)
Catégories : |
325.3 Colonisation/ décolonisation 325.3(44:65) Guerre d'Algérie 94(44)"19" Histoire de France au XXe siècle 94(65) Histoire de l'Algérie
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Index. décimale : |
95MO Histoire du Moyen-Orient et des pays arabes (Israël, Iran, Arabie, etc) |
Résumé : |
4ème de couverture :
Que sont devenus les harkis restés en Algérie au lendemain des accords d'Evian du 18 mars 1962 accordant au peuple algérien le droit à l'autodétermination ? Quelles furent les conditions de détention des dizaines de milliers de ces supplétifs abandonnés par la France et prisonniers du nouveau régime ? Combien moururent ? Cet ouvrage éclaire une sinistre page de l'histoire. En s'appuyant sur la consultation d'archives inédites de la mission qu'effectua le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans l'Algérie indépendante entre février et septembre 1963 et sur les témoignages des rescapés de cette tragédie, Fatima Besnaci-Lancou révèle les conditions dans lesquelles de nombreux harkis furent emprisonnés, torturés, massacrés au mépris des accords d'Evian et des conventions internationales.
Affectés sans aucune protection au déminage des lignes de défense Challe à la frontière marocaine et Morice à la frontière tunisienne, des milliers d'entre eux périrent en effectuant ces travaux forcés. La France, bien qu'informée de ces faits, demeura indifférente. Seuls deux intellectuels, Maurice Allais et Pierre Vidal-Naquet, et un journaliste, Jean Lacouture, exprimèrent leur indignation. Le gouvernement français consentit à accueillir des harkis libérés ou évadés entre 1963 et 1969.
Ces anciens prisonniers durent se battre pour obtenir la nationalité française qu'ils avaient perdue. Ce livre apporte un élément essentiel à la connaissance des suites immédiates de la guerre d'Algérie. Il montre la reproduction de la violence par le nouveau régime sur les lieux mêmes où elle fut infligée par la puissance coloniale. Ballottés par l'histoire, les harkis prisonniers du gouvernement algérien furent doublement vaincus : proscrits dans leur pays, indésirables en France, ils ont été victimes d'un crime d'Etats perpétré par l'Algérie et la France. |
Note de contenu : |
Table des matières :
Préface de Todd Shepard
Avant-propos
Introduction : Après l’enrôlement, l’abandon
Première partie : Le CICR : entre les agissements et l’indifférence de la France et de l’Algérie
-Le CICR dans la guerre d’Algérie et ses suites
-La porte entrouverte de l’accord Gonard-Ben Bella
-Entre identité perdue et identité stigmatisée
-Les travaux forcés des prisonniers et des hommes en pseudo liberté
-Des lieux de détention insolites et divers : mythes ou réalité ?
-La prison à durée indéterminé
Deuxième partie : de la prison à la carte de victime de la captivité
-Le château de Lascours, une halte incertaine pour les « Laissez-passer »
-Le regroupement familial dans le confinement des camps en France
-L’obtention de la carte de victime de captivité
Conclusion
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Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Des harkis envoyés à la mort : Le sort des prisonniers de l'algérie indépendante (1962-1969) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Fatima Besnaci-Lancou, Auteur ; Toddd Shepard, Auteur |
Editeur : |
Paris : les Éditions de l'Atelier / Editions Ouvrières |
Année de publication : |
impr. 2014 |
Importance : |
1 vol. (221p.) |
Format : |
24 cm. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7082-4245-6 |
Prix : |
22€ |
Note générale : |
Index |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
325.3 Colonisation/ décolonisation 325.3(44:65) Guerre d'Algérie 94(44)"19" Histoire de France au XXe siècle 94(65) Histoire de l'Algérie
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Index. décimale : |
95MO Histoire du Moyen-Orient et des pays arabes (Israël, Iran, Arabie, etc) |
Résumé : |
4ème de couverture :
Que sont devenus les harkis restés en Algérie au lendemain des accords d'Evian du 18 mars 1962 accordant au peuple algérien le droit à l'autodétermination ? Quelles furent les conditions de détention des dizaines de milliers de ces supplétifs abandonnés par la France et prisonniers du nouveau régime ? Combien moururent ? Cet ouvrage éclaire une sinistre page de l'histoire. En s'appuyant sur la consultation d'archives inédites de la mission qu'effectua le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans l'Algérie indépendante entre février et septembre 1963 et sur les témoignages des rescapés de cette tragédie, Fatima Besnaci-Lancou révèle les conditions dans lesquelles de nombreux harkis furent emprisonnés, torturés, massacrés au mépris des accords d'Evian et des conventions internationales.
Affectés sans aucune protection au déminage des lignes de défense Challe à la frontière marocaine et Morice à la frontière tunisienne, des milliers d'entre eux périrent en effectuant ces travaux forcés. La France, bien qu'informée de ces faits, demeura indifférente. Seuls deux intellectuels, Maurice Allais et Pierre Vidal-Naquet, et un journaliste, Jean Lacouture, exprimèrent leur indignation. Le gouvernement français consentit à accueillir des harkis libérés ou évadés entre 1963 et 1969.
Ces anciens prisonniers durent se battre pour obtenir la nationalité française qu'ils avaient perdue. Ce livre apporte un élément essentiel à la connaissance des suites immédiates de la guerre d'Algérie. Il montre la reproduction de la violence par le nouveau régime sur les lieux mêmes où elle fut infligée par la puissance coloniale. Ballottés par l'histoire, les harkis prisonniers du gouvernement algérien furent doublement vaincus : proscrits dans leur pays, indésirables en France, ils ont été victimes d'un crime d'Etats perpétré par l'Algérie et la France. |
Note de contenu : |
Table des matières :
Préface de Todd Shepard
Avant-propos
Introduction : Après l’enrôlement, l’abandon
Première partie : Le CICR : entre les agissements et l’indifférence de la France et de l’Algérie
-Le CICR dans la guerre d’Algérie et ses suites
-La porte entrouverte de l’accord Gonard-Ben Bella
-Entre identité perdue et identité stigmatisée
-Les travaux forcés des prisonniers et des hommes en pseudo liberté
-Des lieux de détention insolites et divers : mythes ou réalité ?
-La prison à durée indéterminé
Deuxième partie : de la prison à la carte de victime de la captivité
-Le château de Lascours, une halte incertaine pour les « Laissez-passer »
-Le regroupement familial dans le confinement des camps en France
-L’obtention de la carte de victime de captivité
Conclusion
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https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
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