Et la fureur ne s'est pas encore tue [texte imprimé] / Aharon Appelfeld (1932-), Auteur ; Valérie Zenatti, Traducteur . - Paris : Points, DL 2010 . - 1 vol. (270 p.) ; 18 cm. - ( Points, ISSN 0768-0481; 2511) . ISBN : 978-2-7578-2085-8 Langues : Français ( fre) Langues originales : Hébreu ( heb)
Catégories : |
82-3 Oeuvres de fiction 929 Biographies et témoignages 94(100)"1933/45" Univers concentrationnaire nazi. Camps de concentration et d'extermination. Déportation Judéocide / Shoah
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Index. décimale : |
82 Fictions : roman, théâtre, poésie, bande dessinée adulte |
Résumé : |
Mot de l'éditeur
Bruno Brumhart a connu l’innommable : le ghetto, la déportation, la fuite du camp et une longue errance dans la forêt. Après ces épreuves, le retour dans le monde normal est impossible. Conscient qu’il lui faut inventer une autre manière de vivre, et en souvenir de l’altruisme de ses parents communistes, il décide d’ouvrir un lieu d’accueil pour les anciens déportés dans un château près de Naples. Lieu des colères, des désespérances, mais aussi de joies et de fraternité, comme une étape vers le retour à la vie.
http://www.magazine-litteraire.com/critique
Hormis ses oeuvres métaphoriques – tel Badenheim 1939, qui lui valut d’être comparé à Kafka –, les romans d’Appelfeld sont autant d’avènements du même miracle. Comment un écrivain qui a été confronté à l’âge de 8 ans à la barbarie nazie, a assisté au meurtre de sa mère, a connu le ghetto, les camps, puis la clandestinité, a-t-il pu tirer de cette expérience des oeuvres qui exaltent ce que l’homme a de meilleur en lui ? Au premier rang de ces vertus, le pouvoir salvateur de l’imagination, qui permit au petit Appelfeld de converser avec ses parents assassinés. Un pouvoir dont bénéficie le narrateur adolescent de Et la fureur ne s’est pas encore tue, comme celui, enfant, de La Chambre de Mariana. Vient ensuite l’altruisme absolu, qu’Appelfeld identifie à la sainteté. Jeune manchot raflé par les nazis, le héros de Et la fureur… discerne cette sainteté chez certains codétenus puis parmi les évadés d’un camp de concentration. La sainteté selon Appelfeld transcende les religions comme la politique. Ainsi, c’est un moine orthodoxe qui dévoile au narrateur la noblesse intrinsèque des juifs, que ses parents, communistes, lui avaient tue. Et c’est un juif pieux qui lui révèle que ses parents athées ayant consacré leur vie à leur communauté étaient saints à leur insu. Les livres d’Appelfeld montrent au lecteur croyant la silhouette de Dieu qui se découpe dans celles de ses créatures ; et enjoignent le lecteur athée à placer sa foi en l’homme. |
Permalink : |
https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di |
Titre : |
Et la fureur ne s'est pas encore tue |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Aharon Appelfeld (1932-), Auteur ; Valérie Zenatti, Traducteur |
Editeur : |
Paris : Points |
Année de publication : |
DL 2010 |
Collection : |
Points, ISSN 0768-0481 num. 2511 |
Importance : |
1 vol. (270 p.) |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7578-2085-8 |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Hébreu (heb) |
Catégories : |
82-3 Oeuvres de fiction 929 Biographies et témoignages 94(100)"1933/45" Univers concentrationnaire nazi. Camps de concentration et d'extermination. Déportation Judéocide / Shoah
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Index. décimale : |
82 Fictions : roman, théâtre, poésie, bande dessinée adulte |
Résumé : |
Mot de l'éditeur
Bruno Brumhart a connu l’innommable : le ghetto, la déportation, la fuite du camp et une longue errance dans la forêt. Après ces épreuves, le retour dans le monde normal est impossible. Conscient qu’il lui faut inventer une autre manière de vivre, et en souvenir de l’altruisme de ses parents communistes, il décide d’ouvrir un lieu d’accueil pour les anciens déportés dans un château près de Naples. Lieu des colères, des désespérances, mais aussi de joies et de fraternité, comme une étape vers le retour à la vie.
http://www.magazine-litteraire.com/critique
Hormis ses oeuvres métaphoriques – tel Badenheim 1939, qui lui valut d’être comparé à Kafka –, les romans d’Appelfeld sont autant d’avènements du même miracle. Comment un écrivain qui a été confronté à l’âge de 8 ans à la barbarie nazie, a assisté au meurtre de sa mère, a connu le ghetto, les camps, puis la clandestinité, a-t-il pu tirer de cette expérience des oeuvres qui exaltent ce que l’homme a de meilleur en lui ? Au premier rang de ces vertus, le pouvoir salvateur de l’imagination, qui permit au petit Appelfeld de converser avec ses parents assassinés. Un pouvoir dont bénéficie le narrateur adolescent de Et la fureur ne s’est pas encore tue, comme celui, enfant, de La Chambre de Mariana. Vient ensuite l’altruisme absolu, qu’Appelfeld identifie à la sainteté. Jeune manchot raflé par les nazis, le héros de Et la fureur… discerne cette sainteté chez certains codétenus puis parmi les évadés d’un camp de concentration. La sainteté selon Appelfeld transcende les religions comme la politique. Ainsi, c’est un moine orthodoxe qui dévoile au narrateur la noblesse intrinsèque des juifs, que ses parents, communistes, lui avaient tue. Et c’est un juif pieux qui lui révèle que ses parents athées ayant consacré leur vie à leur communauté étaient saints à leur insu. Les livres d’Appelfeld montrent au lecteur croyant la silhouette de Dieu qui se découpe dans celles de ses créatures ; et enjoignent le lecteur athée à placer sa foi en l’homme. |
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