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ISBN : 978-2-918597-35-3 : 6 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : 364.23 Famine.Détresse. Pauvreté. Dette (surendettement)
82-4 Essais (littérature)
Inégalités sociales / PrécaritéIndex. décimale : 364 Inégalité sociale / Exclusion / Aide Sociale / Aide Humanitaire Résumé : 4e de couverture
Je voudrais livrer ici quelques réflexions sur l'un des plus anciens exercices humains : le processus par lequel, au fil des années, et même au cours des siècles, nous avons entrepris de nous épargner toute mauvaise conscience au sujet des pauvres. Pauvres et riches ont toujours vécu côte à côte, toujours inconfortablement, parfois de manière périlleuse... Les problèmes résultant de cette coexistence, et particulièrement celui de la justification de la bonne fortune de quelques-uns face à la mauvaise fortune des autres, sont une préoccupation intellectuelle de tous les temps. Ils continuent de l'être aujourd'hui.
John Kenneth Galbraith
Note de contenu : Table
- L'art d'ignorer les pauvres
John Kenneth Galbraith
- Économistes en guerre contre les chômeurs
Laurent Cordonnier
- Du bon usage du cannibalisme
Jonathan SwiftPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : L'art d'ignorer les pauvres Autre titre : suivi de "Économistes en guerre contre les chômeurs" et "Du bon usage du cannibalisme" Type de document : texte imprimé Auteurs : John Kenneth Galbraith (1908-2006), Auteur ; Laurent Cordonnier, Auteur ; JONATHAN SWIFT, Auteur ; Serge Halimi, Préfacier, etc. Editeur : [Paris] : Les liens qui libèrent Année de publication : DL 2011 Autre Editeur : Paris : Monde Diplomatique Collection : Prendre parti, ISSN 2260-796X Importance : 1 vol. (70 p.) Format : 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-918597-35-3 Prix : 6 EUR Langues : Français (fre) Catégories : 364.23 Famine.Détresse. Pauvreté. Dette (surendettement)
82-4 Essais (littérature)
Inégalités sociales / PrécaritéIndex. décimale : 364 Inégalité sociale / Exclusion / Aide Sociale / Aide Humanitaire Résumé : 4e de couverture
Je voudrais livrer ici quelques réflexions sur l'un des plus anciens exercices humains : le processus par lequel, au fil des années, et même au cours des siècles, nous avons entrepris de nous épargner toute mauvaise conscience au sujet des pauvres. Pauvres et riches ont toujours vécu côte à côte, toujours inconfortablement, parfois de manière périlleuse... Les problèmes résultant de cette coexistence, et particulièrement celui de la justification de la bonne fortune de quelques-uns face à la mauvaise fortune des autres, sont une préoccupation intellectuelle de tous les temps. Ils continuent de l'être aujourd'hui.
John Kenneth Galbraith
Note de contenu : Table
- L'art d'ignorer les pauvres
John Kenneth Galbraith
- Économistes en guerre contre les chômeurs
Laurent Cordonnier
- Du bon usage du cannibalisme
Jonathan SwiftPermalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 52742 364/GAL Livre Libre-accès Adultes Disponible
ISBN : 979-10-209-0102-6
Langues : Français (fre)
Catégories : 330.82 Libéralisme - Capitalisme
336.27 Dette publique. Emprunts publics
39 Anthropologie culturelle / Civilisation
574 Ecologie généraleIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Site éditeur :
Un plaidoyer et des solutions indispensables pour une prise de conscience globale de la crise environnementale que nous traversons.
Ce livre montre que les exploitations économiques et environnementales sont indissociables et qu’elles sont imputables à une minorité accrochée à une idéologie réductionniste et court-termiste dangereuse. Débuté il y a cinq siècles avec l’expansion coloniale européenne, le saccage se poursuit aujourd'hui avec l'imposition planétaire du capitalisme productiviste.
Une dette écologique s'est dès lors accumulée sans jamais être intégrée dans les bilans financiers et sociaux. Elle est parfois évoquée timidement dans les discours de certains dirigeants politiques mais, malgré la succession de catastrophes industrielles ces dernières décennies, elle reste inaudible face à la doxa de la croissance.
Cette réalité impose la mise en place de solutions originales et radicales pour sortir des crises multiples que nous traversons et qui portent en elles les germes d’un effondrement civilisationnel. Evolution du droit à l’environnement, fin des mécanismes de domination économique mondialisés, relocalisation des instances décisionnelles et mise en place d’une démocratie réelle et participative ; ces solutions font échos aux nombreuses mobilisations qui secouent de plus en plus largement la planète, tout en évitant les messages culpabilisants dont nous sommes abreuvés au quotidien. Ce livre est un plaidoyer afin de vivre l’écologie connectée aux réalités économiques, sociales et spirituelles, pour le plus grand bien de l'humanité et de la nature.Note de contenu : Table
PRÉFACE. Plaidoyer pour la dette écologique (Jean Gadrey)
AVANT-PROPOS (Éric De Ruest)
Dette écologique : de quoi parle-t-on? (Éric De Ruest et Renaud Duterme)
Première partie UNE FÊTE TRÈS PRIVÉE
1. Capitalisme contre nature (Daniel Tanuro)
2. Géohistoire de la dette écologique (Renaud Duterme)
3. L’énergie du désespoir (Éric De Ruest)
4. Le cauchemar chimique : un crime de guerre économique (Éric De Ruest)
5. La naissance d’une dette agricole et alimentaire (Renaud Duterme)
6. NIMBY ou la transformation du reste du monde en décharge (Renaud Duterme)
7. Tirer profit des grands chantiers environnementaux (Éric De Ruest)
Deuxième partie : DES SOLUTIONS COMMUNES
8. Sortir de la dette écologique ! (Éric De Ruest et Renaud Duterme)
9. Pour une justice intégrant les crimes écologiques (Éric De Ruest)
10. Vers une évolution de la démocratie (Renaud Duterme)
Bibliographie
Remerciements
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : La dette cachée de l'économie : un scandale planétaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Eric de Ruest ; Renaud Duterme, Auteur Editeur : [Paris] : Les liens qui libèrent Année de publication : 20142014 Autre Editeur : Liège : Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM) Importance : 1 vol. (205 p.) Présentation : tabl., couv. ill. en coul. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-209-0102-6 Langues : Français (fre) Catégories : 330.82 Libéralisme - Capitalisme
336.27 Dette publique. Emprunts publics
39 Anthropologie culturelle / Civilisation
574 Ecologie généraleIndex. décimale : 32 Politique Résumé : Site éditeur :
Un plaidoyer et des solutions indispensables pour une prise de conscience globale de la crise environnementale que nous traversons.
Ce livre montre que les exploitations économiques et environnementales sont indissociables et qu’elles sont imputables à une minorité accrochée à une idéologie réductionniste et court-termiste dangereuse. Débuté il y a cinq siècles avec l’expansion coloniale européenne, le saccage se poursuit aujourd'hui avec l'imposition planétaire du capitalisme productiviste.
Une dette écologique s'est dès lors accumulée sans jamais être intégrée dans les bilans financiers et sociaux. Elle est parfois évoquée timidement dans les discours de certains dirigeants politiques mais, malgré la succession de catastrophes industrielles ces dernières décennies, elle reste inaudible face à la doxa de la croissance.
Cette réalité impose la mise en place de solutions originales et radicales pour sortir des crises multiples que nous traversons et qui portent en elles les germes d’un effondrement civilisationnel. Evolution du droit à l’environnement, fin des mécanismes de domination économique mondialisés, relocalisation des instances décisionnelles et mise en place d’une démocratie réelle et participative ; ces solutions font échos aux nombreuses mobilisations qui secouent de plus en plus largement la planète, tout en évitant les messages culpabilisants dont nous sommes abreuvés au quotidien. Ce livre est un plaidoyer afin de vivre l’écologie connectée aux réalités économiques, sociales et spirituelles, pour le plus grand bien de l'humanité et de la nature.Note de contenu : Table
PRÉFACE. Plaidoyer pour la dette écologique (Jean Gadrey)
AVANT-PROPOS (Éric De Ruest)
Dette écologique : de quoi parle-t-on? (Éric De Ruest et Renaud Duterme)
Première partie UNE FÊTE TRÈS PRIVÉE
1. Capitalisme contre nature (Daniel Tanuro)
2. Géohistoire de la dette écologique (Renaud Duterme)
3. L’énergie du désespoir (Éric De Ruest)
4. Le cauchemar chimique : un crime de guerre économique (Éric De Ruest)
5. La naissance d’une dette agricole et alimentaire (Renaud Duterme)
6. NIMBY ou la transformation du reste du monde en décharge (Renaud Duterme)
7. Tirer profit des grands chantiers environnementaux (Éric De Ruest)
Deuxième partie : DES SOLUTIONS COMMUNES
8. Sortir de la dette écologique ! (Éric De Ruest et Renaud Duterme)
9. Pour une justice intégrant les crimes écologiques (Éric De Ruest)
10. Vers une évolution de la démocratie (Renaud Duterme)
Bibliographie
Remerciements
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Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48864 32/RUE Livre Libre-accès Adultes Disponible Éducation populaire
ISBN : 979-10-209-0382-2
Langues : Français (fre)
Catégories : 316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
364.1 Bien-être social
374 Formation continuée / Education permanente
Inégalités sociales / PrécaritéIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : Site LLL :
Voici l’une des utopies parmi les plus exaltantes issue des Lumières et notamment de Condorcet, renforcée par le mouvement ouvrier et le Front populaire et adoubée à la Libération. L’histoire d’un rêve devenu réalité : donner, par des pratiques culturelles au sens large – expressions orales, arts, théâtre, danse… –, aux individus, quelles que soient leur classe et leur éducation, les moyens de se réaliser ensemble et de s’initier à la vie.
Ce livre retrace, grâce notamment au travail de Franck Lepage, l’épopée de ces magnifiques utopistes d’hier et d’aujourd’hui. S’il a d’abord pour vocation de transmettre toutes ces expériences encore méconnues, il veut également donner courage et force à tous ceux qui ne se résignent pas à ce que les pratiques culturelles et artistiques soient réduites à la production d’objets marchands ou de signes de distinction pour une élite. Autrement dit, à tous ceux qui veulent, comme l’écrit Roland Gori, « réaffirmer l’humanité dans l’homme ».
Site Horschamp :
Éducation populaire, le retour
Né officiellement en France après la Libération comme l’une des missions de l’État, sous l’impulsion d’une pensée portée par le Conseil National de la Résistance et dont le cheminement remonte au moins à Condorcet, ce grand mouvement continue aujourd’hui à porter l’idéal d’un art et d’une culture pour (et par) tous. Il prend parfois d’autres noms, invente d’autres formes, mais en une période où le néolibéralisme fait rage et répand dans le monde le poison d’une marchandisation universelle, ce qui est en son cœur continue de nous animer comme l’un des plus précieux outils pour réaffirmer la part créative de chaque être et ce que le psychanalyste Roland Gori appelle l’humanité dans l’Homme.
Voici un livre important qui retrace, grâce notamment au précieux travail de Franck Lepage, l’épopée de magnifiques utopistes qui firent entrer leurs rêves dans le réel. Cet ouvrage a d’abord vocation de transmettre une histoire extraordinaire et méconnue, mais il veut aussi donner courage et force à tous ceux qui ne se résignent pas à la réduction des pratiques culturelles et artistiques à la production d’objets marchands ou de signes de distinction pour une élite.
Ceux qui sont conscients du fait que l’art et la culture sont des outils de civilisation aussi essentiels à l’avenir de l’humanité que la préservation de la Terre, savent qu’il nous faut puiser dans ce passé la force d’imaginer et de construire un avenir vraiment humain.Note de contenu : Préface : Passer la flamme, par Nicolas Roméas
UNE HISTOIRE, LES PIONNIERS, LEURS SUCCESSEURS
- Regards : Christian maurel Éducation populaire, éducation du peuple?
- Regards : FRANCK lepage L'Éducation populaire comme posture d’illégitimité radicale/éloge d'un blasphème !
- Ils ont inventé l’éducation populaire : Christiane Faure : « C'était ça, monsieur, l'Éducation populaire ! »
- Regards : Travail et culture 1944-1946 : Vie et mort d'une utopie
- Ils ont inventé l’éducation populaire : Les coulisses de l'exploit
- Ils ont inventé l’éducation populaire : Amateurs/professionnels : un enjeu négligé
- Ils ont inventé l’éducation populaire : Éducation populaire/culture : un couple difficile
- Regards : CHARLES-LOUIS FOULON L'éducation populaire et André Malraux / Contrepoint : témoignage d’Émile Biasi
- Ils ont inventé l’éducation populaire : Gabriel Monnet : « Ils ne comprendront rien ! »
- Regards : Jean-Luc Galmiche : Les danseuses de la République
- Ils ont inventé l’éducation populaire : René Jauneau : Lampes allumées
- Ils ont inventé l’éducation populaire : Pierre Vial, un intermittent (engagé) de l’éduc’pop
AUJOURD’HUI : L’URGENCE DE L’ENJEU
- Regards : ROLAND GORI : Les industries de la culture ont-elles prospéré sur l’échec de l’éducation populaire ?
- Regards : CHRISTIAN MAUREL ET MARC LACREUSE : Quoi de neuf ? Le peuple !
- Acteurs d’aujourd’hui : Robin Renucci : « Nous sommes tous des amateurs »
- Regards : CÉLINE DELAVAUX : Peuple et culture, un humanisme radical
- Acteurs d’aujourd’hui : Les enfants prodigues
- Acteurs d’aujourd’hui : FRANCK Lepage : La conférence gesticulée
- Regards : Eric Favey : Les nouveaux champs de bataille de l'éduc’pop
- Regards : Maurice Lefeuvre : Qui veut ou peut encore comprendre ?
Postface, par Marie-José Mondzain
Principaux acteurs de l'Éducation populaire
Bibliographie
Dans la jungle des sigles...
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : Éducation populaire : une utopie d'avenir Type de document : texte imprimé Auteurs : Franck Lepage, Expert ; Cassandre / Horschamp, Éditeur scientifique Editeur : [Paris] : Les liens qui libèrent Année de publication : 2016 Importance : 1 vol. (218 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-209-0382-2 Langues : Français (fre) Catégories : 316.7 Sociologie de la Culture / Vie Intellectuel
364.1 Bien-être social
374 Formation continuée / Education permanente
Inégalités sociales / PrécaritéIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : Site LLL :
Voici l’une des utopies parmi les plus exaltantes issue des Lumières et notamment de Condorcet, renforcée par le mouvement ouvrier et le Front populaire et adoubée à la Libération. L’histoire d’un rêve devenu réalité : donner, par des pratiques culturelles au sens large – expressions orales, arts, théâtre, danse… –, aux individus, quelles que soient leur classe et leur éducation, les moyens de se réaliser ensemble et de s’initier à la vie.
Ce livre retrace, grâce notamment au travail de Franck Lepage, l’épopée de ces magnifiques utopistes d’hier et d’aujourd’hui. S’il a d’abord pour vocation de transmettre toutes ces expériences encore méconnues, il veut également donner courage et force à tous ceux qui ne se résignent pas à ce que les pratiques culturelles et artistiques soient réduites à la production d’objets marchands ou de signes de distinction pour une élite. Autrement dit, à tous ceux qui veulent, comme l’écrit Roland Gori, « réaffirmer l’humanité dans l’homme ».
Site Horschamp :
Éducation populaire, le retour
Né officiellement en France après la Libération comme l’une des missions de l’État, sous l’impulsion d’une pensée portée par le Conseil National de la Résistance et dont le cheminement remonte au moins à Condorcet, ce grand mouvement continue aujourd’hui à porter l’idéal d’un art et d’une culture pour (et par) tous. Il prend parfois d’autres noms, invente d’autres formes, mais en une période où le néolibéralisme fait rage et répand dans le monde le poison d’une marchandisation universelle, ce qui est en son cœur continue de nous animer comme l’un des plus précieux outils pour réaffirmer la part créative de chaque être et ce que le psychanalyste Roland Gori appelle l’humanité dans l’Homme.
Voici un livre important qui retrace, grâce notamment au précieux travail de Franck Lepage, l’épopée de magnifiques utopistes qui firent entrer leurs rêves dans le réel. Cet ouvrage a d’abord vocation de transmettre une histoire extraordinaire et méconnue, mais il veut aussi donner courage et force à tous ceux qui ne se résignent pas à la réduction des pratiques culturelles et artistiques à la production d’objets marchands ou de signes de distinction pour une élite.
Ceux qui sont conscients du fait que l’art et la culture sont des outils de civilisation aussi essentiels à l’avenir de l’humanité que la préservation de la Terre, savent qu’il nous faut puiser dans ce passé la force d’imaginer et de construire un avenir vraiment humain.Note de contenu : Préface : Passer la flamme, par Nicolas Roméas
UNE HISTOIRE, LES PIONNIERS, LEURS SUCCESSEURS
- Regards : Christian maurel Éducation populaire, éducation du peuple?
- Regards : FRANCK lepage L'Éducation populaire comme posture d’illégitimité radicale/éloge d'un blasphème !
- Ils ont inventé l’éducation populaire : Christiane Faure : « C'était ça, monsieur, l'Éducation populaire ! »
- Regards : Travail et culture 1944-1946 : Vie et mort d'une utopie
- Ils ont inventé l’éducation populaire : Les coulisses de l'exploit
- Ils ont inventé l’éducation populaire : Amateurs/professionnels : un enjeu négligé
- Ils ont inventé l’éducation populaire : Éducation populaire/culture : un couple difficile
- Regards : CHARLES-LOUIS FOULON L'éducation populaire et André Malraux / Contrepoint : témoignage d’Émile Biasi
- Ils ont inventé l’éducation populaire : Gabriel Monnet : « Ils ne comprendront rien ! »
- Regards : Jean-Luc Galmiche : Les danseuses de la République
- Ils ont inventé l’éducation populaire : René Jauneau : Lampes allumées
- Ils ont inventé l’éducation populaire : Pierre Vial, un intermittent (engagé) de l’éduc’pop
AUJOURD’HUI : L’URGENCE DE L’ENJEU
- Regards : ROLAND GORI : Les industries de la culture ont-elles prospéré sur l’échec de l’éducation populaire ?
- Regards : CHRISTIAN MAUREL ET MARC LACREUSE : Quoi de neuf ? Le peuple !
- Acteurs d’aujourd’hui : Robin Renucci : « Nous sommes tous des amateurs »
- Regards : CÉLINE DELAVAUX : Peuple et culture, un humanisme radical
- Acteurs d’aujourd’hui : Les enfants prodigues
- Acteurs d’aujourd’hui : FRANCK Lepage : La conférence gesticulée
- Regards : Eric Favey : Les nouveaux champs de bataille de l'éduc’pop
- Regards : Maurice Lefeuvre : Qui veut ou peut encore comprendre ?
Postface, par Marie-José Mondzain
Principaux acteurs de l'Éducation populaire
Bibliographie
Dans la jungle des sigles...
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49781 17/EDU Livre Libre-accès Adultes Disponible
ISBN : 979-10-209-0440-9 : 22 EUR
Bibliogr. p. 345-377
Langues : Français (fre)
Catégories : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
316 Sociologie
330.82 Libéralisme - Capitalisme
334 Formes d'organisation, de coopération économique. Système coopératifs. Aide au développementIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : 4ème couv.
Dans cette arène impitoyable qu’est la vie, nous sommes tous soumis à la « loi du plus fort », la loi de la jungle. Cette mythologie a fait émerger une société devenue toxique pour notre génération et pour notre planète.
Aujourd’hui, les lignes bougent. Un nombre croissant de nouveaux mouvements, auteurs ou modes d’organisation battent en brèche cette vision biaisée du monde et font revivre des mots jugés désuets comme « altruisme », « coopération », « solidarité » ou « bonté ». Notre époque redécouvre avec émerveillement que dans cette fameuse jungle il flotte aussi un entêtant parfum d’entraide…
Un examen attentif de l’éventail du vivant révèle que, de tout temps, les humains, les animaux, les plantes, les champignons et les micro-organismes – et même les économistes ! – ont pratiqué l’entraide. Qui plus est, ceux qui survivent le mieux aux conditions difficiles ne sont pas forcément les plus forts, mais ceux qui s’entraident le plus.
Pourquoi avons-nous du mal à y croire ? Qu’en est-il de notre tenÂdance spontanée à l’entraide ? Comment cela se passe-t-il chez les autres espèces ? Par quels mécanismes les personnes d’un groupe peuvent-elles se mettre à collaborer ? Est-il possible de coopérer à l’échelle internatioÂnale pour ralentir le réchauffement climatique ?
À travers un état des lieux transdisciplinaire, de l’éthologie à l’anthroÂpologie en passant par l’économie, la psychologie et les neurosciences, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle nous proposent d’explorer un imÂmense continent oublié, à la découverte des mécanismes de cette « autre loi de la jungle ».Note de contenu : Table:
Préface, par Alain Caillé
Introduction. L'âge de l'entraide
Chapitre 1. Histoire d'un oubli
-Partout, tout le temps, et de toutes les couleurs
-Pourquoi la société ne l'a pas vue - Une histoire de mythes
-Pourquoi la science ne l'a pas vue - Une histoire de gènes
Chapitre 2. L'entraide spontanée
-Contrairement aux idées reçues
-Comment expliquer ces automatismes ?
Chapitre 3. Les mécanismes du groupe
-Le noyau dur de l'entraide: la réciprocité
-Le passage au groupe: la réciprocité étendue
-Les très grands groupes: la réciprocité invisible
Chapitre 4. L'esprit du groupe
-Un moment magique: quand le groupe fait corps
-Vers des principes universels ?
-L'entraide poussée à l'extrême
-Un moment tragique: quand l'entraide s'effondre
Chapitre 5. Au-delà du groupe
-Le principe du grand méchant loup
-Les groupes peuvent-ils s'entraider ?
Chapitre 6. Depuis la nuit des temps
-L'évolution de l'entraide humaine
-L'évolution de l'entraide entre semblables
-L'évolution de l'entraide entre espèces
-Une source infinie d'innovation
Conclusion. Le nouveau visage de l'entraide
Épilogue. Pour quel monde ?
Annexe. De la "nouvelle sociobiologie"
-Tremblement de terre au pays de la sociobiologie
-Les diverses forces évolutives à l'origine de l'entraide
Gratitude
Références
Bibliographie sélective
-Les ouvrages indispensables en français
-Les indispensables en anglais
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : L'entraide : l'autre loi de la jungle Type de document : texte imprimé Auteurs : Pablo Servigne, Auteur ; Gauthier Chapelle, Auteur ; Gauthier Chapelle Editeur : [Paris] : Les liens qui libèrent Année de publication : 2017 Importance : 1 vol. (381 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-209-0440-9 Prix : 22 EUR Note générale : Bibliogr. p. 345-377 Langues : Français (fre) Catégories : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs
172 Citoyenneté . Civisme . Solidarité . Morale sociale . Ethique sociale. Empathie
316 Sociologie
330.82 Libéralisme - Capitalisme
334 Formes d'organisation, de coopération économique. Système coopératifs. Aide au développementIndex. décimale : 17 Morale Pratique, tolérance, citoyenneté, civisme Résumé : 4ème couv.
Dans cette arène impitoyable qu’est la vie, nous sommes tous soumis à la « loi du plus fort », la loi de la jungle. Cette mythologie a fait émerger une société devenue toxique pour notre génération et pour notre planète.
Aujourd’hui, les lignes bougent. Un nombre croissant de nouveaux mouvements, auteurs ou modes d’organisation battent en brèche cette vision biaisée du monde et font revivre des mots jugés désuets comme « altruisme », « coopération », « solidarité » ou « bonté ». Notre époque redécouvre avec émerveillement que dans cette fameuse jungle il flotte aussi un entêtant parfum d’entraide…
Un examen attentif de l’éventail du vivant révèle que, de tout temps, les humains, les animaux, les plantes, les champignons et les micro-organismes – et même les économistes ! – ont pratiqué l’entraide. Qui plus est, ceux qui survivent le mieux aux conditions difficiles ne sont pas forcément les plus forts, mais ceux qui s’entraident le plus.
Pourquoi avons-nous du mal à y croire ? Qu’en est-il de notre tenÂdance spontanée à l’entraide ? Comment cela se passe-t-il chez les autres espèces ? Par quels mécanismes les personnes d’un groupe peuvent-elles se mettre à collaborer ? Est-il possible de coopérer à l’échelle internatioÂnale pour ralentir le réchauffement climatique ?
À travers un état des lieux transdisciplinaire, de l’éthologie à l’anthroÂpologie en passant par l’économie, la psychologie et les neurosciences, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle nous proposent d’explorer un imÂmense continent oublié, à la découverte des mécanismes de cette « autre loi de la jungle ».Note de contenu : Table:
Préface, par Alain Caillé
Introduction. L'âge de l'entraide
Chapitre 1. Histoire d'un oubli
-Partout, tout le temps, et de toutes les couleurs
-Pourquoi la société ne l'a pas vue - Une histoire de mythes
-Pourquoi la science ne l'a pas vue - Une histoire de gènes
Chapitre 2. L'entraide spontanée
-Contrairement aux idées reçues
-Comment expliquer ces automatismes ?
Chapitre 3. Les mécanismes du groupe
-Le noyau dur de l'entraide: la réciprocité
-Le passage au groupe: la réciprocité étendue
-Les très grands groupes: la réciprocité invisible
Chapitre 4. L'esprit du groupe
-Un moment magique: quand le groupe fait corps
-Vers des principes universels ?
-L'entraide poussée à l'extrême
-Un moment tragique: quand l'entraide s'effondre
Chapitre 5. Au-delà du groupe
-Le principe du grand méchant loup
-Les groupes peuvent-ils s'entraider ?
Chapitre 6. Depuis la nuit des temps
-L'évolution de l'entraide humaine
-L'évolution de l'entraide entre semblables
-L'évolution de l'entraide entre espèces
-Une source infinie d'innovation
Conclusion. Le nouveau visage de l'entraide
Épilogue. Pour quel monde ?
Annexe. De la "nouvelle sociobiologie"
-Tremblement de terre au pays de la sociobiologie
-Les diverses forces évolutives à l'origine de l'entraide
Gratitude
Références
Bibliographie sélective
-Les ouvrages indispensables en français
-Les indispensables en anglais
Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
Réserver ce document
Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 50886 17/SER Livre Libre-accès Adultes Disponible
ISBN : 979-10-209-0398-3
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Catégories : 297 Islam & Intégrisme islamique (islamisme)
321:172 Idéologie - Utopies
329.3:297 Djihad islamique
343.917 Délinquance politique Terrorisme
Daech / Etat Islamique (EI)Index. décimale : 32 Politique Résumé : Site Éditeur
Alors que beaucoup réduisent l’islam radical à un simple "nihilisme", les travaux de Scott Atran et de son équipe démontrent que nous sommes en présence d’un phénomène bien plus menaçant : un projet profondément séduisant, visant à changer et sauver le monde.
Mais quel est le carburant révolutionnaire qui alimente Daesh ? Comment expliquer et endiguer ce soutien croissant de la jeunesse pour ces valeurs mortifères ? Quels sont d’ailleurs, les mécanismes d’abnégation à « la cause » qui motivent leur départ? Et qui sont-ils, ces volontaires étrangers qui rejoignent tous les jours plus nombreux les rangs de l’E.I. ?
Cet ouvrage répond aux nombreuses questions qu’il est légitime et important de se poser sur ce que représente aujourd’hui la révolution de l’État islamique. Car réduire Daesh à une simple déclinaison du terrorisme ou de l’extrémisme violent serait masquer la véritable menace qu’il représente.
Le Califat est, de fait, un mythe mobilisateur. Et il faut aujourd’hui, devant l’inefficacité persistance des mesures sécuritaires et militaires, porter notre attention sur les questions psychologiques et sociales qui sous-tendent ce phénomène. C’est aussi sur le terrain des valeurs qu’il nous faut combattre, celles que nous pensions acquises et sur lesquelles nous avons la conviction que le monde est fondé. Plus que la menace que font peser les djihadistes, toutes ces questions représentent le principal problème existentiel de nos sociétés ouvertes.Note de contenu : http://politique-etrangere.com/2016/10/18/letat-islamique-est-une-revolution/
Cet ouvrage regroupe trois textes de natures différentes de Scott Atran, anthropologue franco-américain, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l’université du Michigan. Le premier est un essai sur la nature de Daech. La thèse défendue a donné son titre au livre: L’État islamique est une révolution. Prenant le contre-pied des travaux de Dounia Bouzar, Atran affirme que l’EI n’est pas une secte qui laverait le cerveau des âmes faibles. C’est, au contraire, un puissant mouvement politico-religieux dont les membres se perçoivent comme une avant-garde révolutionnaire. Ils sont soudés par une cause sacrée – la volonté de mettre en place un nouvel ordre moral –, pour laquelle ils sont prêts à se sacrifier. L’esprit de fraternité qui anime cette avant-garde est une force qui assure à Daech une résilience importante. L’EI compense la supériorité matérielle de ses adversaires par une motivation hors du commun.
Le deuxième texte est une mise en pratique de la thèse qui vient d’être exposée. Il s’agit d’une étude de terrain réalisée dans le nord de l’Irak au début de l’année 2016. Atran a assisté à la bataille de Kudilah. Il en fait une description tactique précise et cherche à en tirer des enseignements stratégiques. Cette bataille est présentée comme une sorte de test miniature permettant d’évaluer l’état des troupes avant une éventuelle tentative de reprise de la ville de Mossoul. Le résultat n’est guère concluant. En large infériorité numérique, les combattants de l’EI réussissent à tenir tête à un adversaire hétéroclite composé de membres de tribus arabes sunnites, de peshmergas, d’unités de l’armée irakienne, sans oublier le soutien aérien des Américains. Les combattants kurdes apparaissent comme très déterminés, mais ils ne sont vraisemblablement pas prêts à s’engager massivement au-delà des limites du Kurdistan. Quant aux tribus arabes sunnites, elles se révèlent faibles et déchirées. Atran constate?: «?Sous cette bataille contre l’EI affleuraient d’autres conflits peut-être plus inquiétants encore: ceux qui étaient internes à la coalition. On a vu ressortir des querelles historiques, les ambitions rivales, des accusations de lâcheté, chacune des trois grandes forces (armée irakienne, peshmergas, tribus sunnites) ayant l’impression d’être trahie par les deux autres…» Il faudra attendre la fin mars 2016 – et le déploiement de plusieurs milliers de soldats irakiens épaulés par 200 Marines – pour que le village de Kudilah soit repris.
Enfin, le troisième texte est la retranscription d’une allocution de Scott Atran à l’Organisation des Nations unies. L’anthropologue y esquisse trois pistes pour éviter que les jeunes ne soient attirés par l’EI, décrit comme le «premier mouvement de contre-culture au monde?». Tout d’abord, il estime qu’il faut redonner «un sens à leur vie à travers la lutte, le sacrifice et la fraternité». Ensuite, il suggère d’offrir à ces jeunes «une vision positive et personnelle, susceptible d’être concrétisée». Enfin, il propose de mettre l’accent sur les initiatives locales, et donne l’exemple du projet Seeds of Peace, créé par deux adolescents au Pakistan et qui consiste à former de jeunes ambassadeurs de la paix. Le plus important, écrit Atran, «c’est le temps que des jeunes consacrent régulièrement à d’autres jeunes».Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di
Titre : L'État islamique est une révolution : Suivi de Notes de terrain, la bataille de Kudilah Type de document : texte imprimé Auteurs : Scott Atran, Auteur ; Pascal Riché, Traducteur Editeur : [Paris] : Les liens qui libèrent Année de publication : 2016 Importance : 1 vol. (155 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-209-0398-3 Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : 297 Islam & Intégrisme islamique (islamisme)
321:172 Idéologie - Utopies
329.3:297 Djihad islamique
343.917 Délinquance politique Terrorisme
Daech / Etat Islamique (EI)Index. décimale : 32 Politique Résumé : Site Éditeur
Alors que beaucoup réduisent l’islam radical à un simple "nihilisme", les travaux de Scott Atran et de son équipe démontrent que nous sommes en présence d’un phénomène bien plus menaçant : un projet profondément séduisant, visant à changer et sauver le monde.
Mais quel est le carburant révolutionnaire qui alimente Daesh ? Comment expliquer et endiguer ce soutien croissant de la jeunesse pour ces valeurs mortifères ? Quels sont d’ailleurs, les mécanismes d’abnégation à « la cause » qui motivent leur départ? Et qui sont-ils, ces volontaires étrangers qui rejoignent tous les jours plus nombreux les rangs de l’E.I. ?
Cet ouvrage répond aux nombreuses questions qu’il est légitime et important de se poser sur ce que représente aujourd’hui la révolution de l’État islamique. Car réduire Daesh à une simple déclinaison du terrorisme ou de l’extrémisme violent serait masquer la véritable menace qu’il représente.
Le Califat est, de fait, un mythe mobilisateur. Et il faut aujourd’hui, devant l’inefficacité persistance des mesures sécuritaires et militaires, porter notre attention sur les questions psychologiques et sociales qui sous-tendent ce phénomène. C’est aussi sur le terrain des valeurs qu’il nous faut combattre, celles que nous pensions acquises et sur lesquelles nous avons la conviction que le monde est fondé. Plus que la menace que font peser les djihadistes, toutes ces questions représentent le principal problème existentiel de nos sociétés ouvertes.Note de contenu : http://politique-etrangere.com/2016/10/18/letat-islamique-est-une-revolution/
Cet ouvrage regroupe trois textes de natures différentes de Scott Atran, anthropologue franco-américain, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l’université du Michigan. Le premier est un essai sur la nature de Daech. La thèse défendue a donné son titre au livre: L’État islamique est une révolution. Prenant le contre-pied des travaux de Dounia Bouzar, Atran affirme que l’EI n’est pas une secte qui laverait le cerveau des âmes faibles. C’est, au contraire, un puissant mouvement politico-religieux dont les membres se perçoivent comme une avant-garde révolutionnaire. Ils sont soudés par une cause sacrée – la volonté de mettre en place un nouvel ordre moral –, pour laquelle ils sont prêts à se sacrifier. L’esprit de fraternité qui anime cette avant-garde est une force qui assure à Daech une résilience importante. L’EI compense la supériorité matérielle de ses adversaires par une motivation hors du commun.
Le deuxième texte est une mise en pratique de la thèse qui vient d’être exposée. Il s’agit d’une étude de terrain réalisée dans le nord de l’Irak au début de l’année 2016. Atran a assisté à la bataille de Kudilah. Il en fait une description tactique précise et cherche à en tirer des enseignements stratégiques. Cette bataille est présentée comme une sorte de test miniature permettant d’évaluer l’état des troupes avant une éventuelle tentative de reprise de la ville de Mossoul. Le résultat n’est guère concluant. En large infériorité numérique, les combattants de l’EI réussissent à tenir tête à un adversaire hétéroclite composé de membres de tribus arabes sunnites, de peshmergas, d’unités de l’armée irakienne, sans oublier le soutien aérien des Américains. Les combattants kurdes apparaissent comme très déterminés, mais ils ne sont vraisemblablement pas prêts à s’engager massivement au-delà des limites du Kurdistan. Quant aux tribus arabes sunnites, elles se révèlent faibles et déchirées. Atran constate?: «?Sous cette bataille contre l’EI affleuraient d’autres conflits peut-être plus inquiétants encore: ceux qui étaient internes à la coalition. On a vu ressortir des querelles historiques, les ambitions rivales, des accusations de lâcheté, chacune des trois grandes forces (armée irakienne, peshmergas, tribus sunnites) ayant l’impression d’être trahie par les deux autres…» Il faudra attendre la fin mars 2016 – et le déploiement de plusieurs milliers de soldats irakiens épaulés par 200 Marines – pour que le village de Kudilah soit repris.
Enfin, le troisième texte est la retranscription d’une allocution de Scott Atran à l’Organisation des Nations unies. L’anthropologue y esquisse trois pistes pour éviter que les jeunes ne soient attirés par l’EI, décrit comme le «premier mouvement de contre-culture au monde?». Tout d’abord, il estime qu’il faut redonner «un sens à leur vie à travers la lutte, le sacrifice et la fraternité». Ensuite, il suggère d’offrir à ces jeunes «une vision positive et personnelle, susceptible d’être concrétisée». Enfin, il propose de mettre l’accent sur les initiatives locales, et donne l’exemple du projet Seeds of Peace, créé par deux adolescents au Pakistan et qui consiste à former de jeunes ambassadeurs de la paix. Le plus important, écrit Atran, «c’est le temps que des jeunes consacrent régulièrement à d’autres jeunes».Permalink : https://bibliotheque.territoires-memoire.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_di Réservation
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